lundi 19 novembre 2007

Par les champs et par les grèves

Ce matin, le petit Didier a mis une heure quarante au lieu d'une pour arriver jusqu'à Levallois. Sur sa route, il a croisé un certain nombre de panneaux lumineux, le prévenant qu'à partir de 16 H, s'il était assez con pour prendre la route, il allait se retrouver plongé dans un bordel noir (c'était dit de manière plus policée).

Pour le coup, le petit Didier a décidé de dîner en solitaire à Levallois et de ne rentrer chez lui qu'après neuf heures et demie, voire dix heures du soir. Par compensation, il a prévenu son chef bien aimé que, demain, il allait s'initier aux joies du télé-travail, en ne bougeant pas de chez lui.

Le petit Didier est fier de se montrer ainsi solidaire des fonctionnaires et de participer activement à la défense de leurs privilèges - comme tout bon révolutionnaire qui se respecte.

N'empêche.

1 commentaire:

  1. C'est Catherine qui va être contente que tu demeure à la maison, pas de bouffe, pas de ménage et pas de lavage à faire, WoW quelle belle journée de repos et elle va pouvoir utiliser l'ordi toute la journée, génial.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.