Il y a les choses qui nous occupent l'esprit mais dont on sent bien qu'il est préférable de les taire ; de leur laisser le temps de creuser quelques galeries supplémentaires dans le fromage mou de la tête (qui est légèrement différent du fromage de tête, et encore plus du foie de veau persillé).
Il y a ce dont il ne faut pas parler, et ce dont on n'a sans doute que trop parlé déjà. On frôle le radotage, le psittacisme – le gâtisme, pour tout dire. Par moment, on se sent des envies d'enfant attardé, comme celle de se reconvertir en blog de vieux con. Je veux dire : hautement affirmé, encore plus que jusqu'à présent. On parlerait de nos petites maladies, de nos douleurs matinales, de l'énurésie qui guette ; ou encore du prix du lait et de la qualité du pain. On fustigerait les jeunes avec encore plus de mauvaise foi que maintenant, on cesserait d'écouter David El-Malek parce que c'est de la musique de sauvages. Finalement, on se rendrait compte que ce blog est resté inchangé ou presque, on en serait pour ses frais.
On pourrait aussi se retrancher radicalement, se blogamputer, se réduire au mutisme ; dispar'être, comme dit l'autre. Se mettre à autre chose, ou mieux : se mettre à rien. Attendre. Voir ce qui va se passer, comme dit encore un autre. Et ce qui ne passera pas. Devenir contemplatif, légumineux, géranium en pot. Remiser les mots et aligner des soldats de plomb, engager des batailles fictives comme on le fait déjà, mais en silence et sans demander l'avis de quiconque.
On pourrait en faire des choses ; c'est à vous coller le vertige, parfois.
Il y a ce dont il ne faut pas parler, et ce dont on n'a sans doute que trop parlé déjà. On frôle le radotage, le psittacisme – le gâtisme, pour tout dire. Par moment, on se sent des envies d'enfant attardé, comme celle de se reconvertir en blog de vieux con. Je veux dire : hautement affirmé, encore plus que jusqu'à présent. On parlerait de nos petites maladies, de nos douleurs matinales, de l'énurésie qui guette ; ou encore du prix du lait et de la qualité du pain. On fustigerait les jeunes avec encore plus de mauvaise foi que maintenant, on cesserait d'écouter David El-Malek parce que c'est de la musique de sauvages. Finalement, on se rendrait compte que ce blog est resté inchangé ou presque, on en serait pour ses frais.
On pourrait aussi se retrancher radicalement, se blogamputer, se réduire au mutisme ; dispar'être, comme dit l'autre. Se mettre à autre chose, ou mieux : se mettre à rien. Attendre. Voir ce qui va se passer, comme dit encore un autre. Et ce qui ne passera pas. Devenir contemplatif, légumineux, géranium en pot. Remiser les mots et aligner des soldats de plomb, engager des batailles fictives comme on le fait déjà, mais en silence et sans demander l'avis de quiconque.
On pourrait en faire des choses ; c'est à vous coller le vertige, parfois.
Tiens la crise des trois ans.
RépondreSupprimerAccroche toi tonton, c'est qu'un mauvais cap à passer. (cette fois c'est moi qui suis deux ou trois décennies cybernétique plus vieille que toi)
Merci, Mamie ! En ce qui me concerne, la crise des trois ans est plutôt en avance...
RépondreSupprimerContemplatif ? Tu vas te mettre à la méditation ?
RépondreSupprimereuh...c'est qui, David el Malek?
RépondreSupprimerJe dois être encore plus ringarde que vous!
Catherine : je vais méditer, mais à compte d'auteur...
RépondreSupprimerOrage : il s'agit d'un saxophoniste de jazz, que je découvre tout juste, grâce à l'excellent Dorham.
bon on pourrait boire l'apéro surtout oui.
RépondreSupprimerMélina : on est à l'eau jusqu'à mercredi !
RépondreSupprimerfaudra m'envoyer le planning, j'arrive plus à suivre.
RépondreSupprimerJ'aurais dû vous lire plus tôt, vous allez me filer le blues avant de dormir!
RépondreSupprimerVous ne voulez pas faire une autre version de ce billet pour le Plafond ?
RépondreSupprimerCe serait bien...
(J'aime beaucoup et j'en suis un peu là aussi en ce moment...)
Le Coucou : alors, pas d'insomnie, finalement ?
RépondreSupprimerZoridae : pourquoi pas ? Mais je ne promets rien, hein !
:)
RépondreSupprimerSi vous le faites, vous pouvez me le rendre pour mardi ?
Merci !!
Alors, là, je vous dis non tout de suite (sauf miracle) : j'ai deux doubles pages à écrire pour FD, aujourd'hui et demain, et mardi je suis à Paris chez Gérard de V., pour lancer un nouveau truc. Donc...
RépondreSupprimerGrrrr ! Bon alors pour quand vous pourrez...
RépondreSupprimerDidier, en définitive la nuit fut paisible. Ouf!
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