Il y a une vingtaine de minutes, alors que, vautré dans le canapé du hall, je parcourais d'un œil vaguement dégoûté le Vieil Observateur de la semaine, je me fais soudainement aborder par un homme avec qui j'ai déjà échangé quelques propos, à plusieurs reprises. Un homme que j'aime bien pour au moins une raison : comme il a plus de ventre que moi, lorsqu'il traverse le hall j'ai durant cinq à dix secondes la délicieuse impression d'être mince. Mais bref. Comprenant qu'il souhaitait me parler, je commence par faire taire sa gueule au iPod ainsi qu'à Ludwig van qui, à l'intérieur, braillait comme un sourd.
Et que m'apprend cet homme charmant ? Que je dispose d'un véritable fan club au second étage (j'usine quant à moi au quatrième), des gens, hommes et femmes qui, me précise-t-il, “vous lisent toute la journée” – j'espère pour eux qu'il n'a pas transmis l'information au patron de ces malheureux. Surpris et sottement flatté, je lui demande alors si ces admirateurs anonymes savent que le Didier Goux du blog et le bedonnant quinquagénaire qui fait semblant de lire dans le canapé pour mieux mater le cul des filles qui passent sont une seule et même personne. « Oui, bien sûr, me répond-il, mais ils sont trop timides pour oser vous parler ! » Fichtre ! je suis donc bien effrayant ? D'un autre côté, il est tout à l'honneur de ces personnes de ne pas vouloir déranger un homme qui lit, du surcroît avec des écouteurs dans les oreilles. Mais enfin, une fois de temps en temps, j'accepterais volontiers l'hommage de leurs dévotions respectueuses, moi ! Simplement parce que les lauriers me vont bien au teint, si j'ose me risquer dans le calembour approximatif.
Par curiosité, en reprenant l'ascenseur, j'ai regardé qui œuvrait au second étage : “Direction des technologies, abonnements, pub.” Diable ! Abonnements et pub, je crois bien que je comprends, ; mais “direction des technologies”, quoi t'est-ce ? Quand vous avez besoin d'une technologie et que vous ne savez pas où elle est, vous allez les voir et ils vous indiquent dans quelle direction porter vos pas ? Non, il doit y avoir autre chose...
N'empêche que me voilà vedette, mes drôles ! Et je me rends bien compte de la lourde responsabilité qui vient de me choir sur les endosses. À partir de maintenant, plus question d'écrire n'importe quoi : le deuxième étage nous regarde...
(Le titre de ce billet m'a été aimablement fourni par Gabriel Matzneff.)
Et que m'apprend cet homme charmant ? Que je dispose d'un véritable fan club au second étage (j'usine quant à moi au quatrième), des gens, hommes et femmes qui, me précise-t-il, “vous lisent toute la journée” – j'espère pour eux qu'il n'a pas transmis l'information au patron de ces malheureux. Surpris et sottement flatté, je lui demande alors si ces admirateurs anonymes savent que le Didier Goux du blog et le bedonnant quinquagénaire qui fait semblant de lire dans le canapé pour mieux mater le cul des filles qui passent sont une seule et même personne. « Oui, bien sûr, me répond-il, mais ils sont trop timides pour oser vous parler ! » Fichtre ! je suis donc bien effrayant ? D'un autre côté, il est tout à l'honneur de ces personnes de ne pas vouloir déranger un homme qui lit, du surcroît avec des écouteurs dans les oreilles. Mais enfin, une fois de temps en temps, j'accepterais volontiers l'hommage de leurs dévotions respectueuses, moi ! Simplement parce que les lauriers me vont bien au teint, si j'ose me risquer dans le calembour approximatif.
Par curiosité, en reprenant l'ascenseur, j'ai regardé qui œuvrait au second étage : “Direction des technologies, abonnements, pub.” Diable ! Abonnements et pub, je crois bien que je comprends, ; mais “direction des technologies”, quoi t'est-ce ? Quand vous avez besoin d'une technologie et que vous ne savez pas où elle est, vous allez les voir et ils vous indiquent dans quelle direction porter vos pas ? Non, il doit y avoir autre chose...
N'empêche que me voilà vedette, mes drôles ! Et je me rends bien compte de la lourde responsabilité qui vient de me choir sur les endosses. À partir de maintenant, plus question d'écrire n'importe quoi : le deuxième étage nous regarde...
(Le titre de ce billet m'a été aimablement fourni par Gabriel Matzneff.)
À votre place, pour assurer cette gloire qui sinon risque bien d'être éphémère, je volerais un scooter, j'embarquerais dessus deux copains, je roulerais à tombeau ouvert nuitamment dans les rues du Plessis-Hébert en faisant la nique aux fachopoliciers, puis je m'arrangerais pour prendre de face un poteau... On verrait le lendemain vos parents à la télé, tous vos amis, vos confrères journalistes parleraient de vous dans le poste avec émotion, vous auriez droit à une manifestation silencieuse en hommage à Didier Goux, CPLB (Chance Pour la Littérature en Bâtiment), on brulerait des voitures à votre gloire et tout le toutim. Bon, vous seriez mort, ce qui ne serait pas une bonne nouvelle, mais vous deviendriez du coup notre Jimi Hendrix, notre Jim Morrison, notre Jacques Mesrine national à nous, car que vaut la gloire sans la mort ?
RépondreSupprimerEt du coup, on verrait peut-être nos trombines vociférantes à la télé. Et nous dirions: "mais c'est criminel de les poursuivre et de les forcer à embrasser un poteau de face! Fallait les laisser faire au lieu de les forcer à un rodéo..." comme la dame qui je crois est la maman biologique du "jeune", à défaut d'être son éducatrice responsable.
RépondreSupprimerC'est quoi l'étage de la direction ?
RépondreSupprimerJ'espère qu'ils lisent les commentaires :
Mesdames, Messieurs,
Didier Goux n'est pas gros, il fait semblant.
N'hésitez pas lire l'historique de ce blog, il raconte la fois où il s'est fait arrêter par la police parce qu'il roulait saoul comme un équatorien en vacances en Pologne.
Je vous conseille aussi certains billets qu'il a effacés et que je garde en réserve pour le faire chanter.
C'est trop mignon ce compliment.
RépondreSupprimer"les lauriers me vont bien au teint, si j'ose me risquer dans le calembour approximatif."
Si tu osais la contrepèterie parfaite , Catherine te dirait que les lauriers vont très bien pour le court bouillon :).
Et si les chevilles gonflent tu pourras faire un bain de pieds en y ajoutant le gros sel des cartouches (car tu n'as pas oublié ta promesse de ne faire que des billets soft).
Yanka : excellent ! C'est la grande forme, je vois...
RépondreSupprimerMarine : si je comprends bien, ma mort serait notre chance à tous, quoi !
Nicolas : j'échange votre silence contre un tonnelet de Kro...
Fidel : non, non, je n'ai pas oublié...mais je suis parfois parjure !
« Yanka : excellent ! C'est la grande forme, je vois... »
RépondreSupprimerJe ne dois pas être si mauvais que ça, puisque je peux dans le même temps me réjouir de la qualité du bitume français, de la solidité des réverbères français, de l'humour des scooters français, et prendre part à votre succès - que dis-je ! à votre gloire désormais nationale, et bientôt internationale si je me mets à chanter vos louanges de ce côté-ci du monde, où je suis moi-même très admiré, fort adulé, religieusement écouté. À quand un fan-club digne de ce nom ?
Que de congratulations… (Ouah, le souffle nous en doit être coupé ! béatitude des altitudes !)
RépondreSupprimerBillet idéal pour rassurer ses troupes : la posture d'autorité "reconnue", c'était le moment d'en user pour se rasséréner et rassurer ses fidèles...
Observation malicieuse: souvent, on a les commentateurs et les admirateurs qu'on mérite... (Félicitations)
Par ailleurs, ne suivez pas les conseils de vos affidés, ils manquent par trop de "classe": à celui qui chercherait la gloire, plutôt que d'être (un ancien proscrit par le racisme et quotidiennement harcelé par la bêtise humaine et) déjà mort pour un éphémère passage par procuration dans les médias, devenez un Gandhi, un Mandela... (il faudra peut-être abandonner avant la pose "coup de sang", ça risque de vous être difficile) Un peu d’ambition, que diable !
Passante (d’humeur amusée et pas intimidée du tout par ce billet de gorille se frappant la poitrine pour faire reculer ceux qui se risquent sur son territoire)
(Euh, franchement, si Nicolas n'arrondissait pas les angles de votre portrait en voulant nous convaincre par antiphrase que vous n'êtes pas que celui que vous vous vantez d'être, on serait presque persuadé de passer sur le bon gros blog de beauf du coin au nez rouge, à la gueule fracassée, au ventre proéminent et au cerveau essoré par les bains de pinard trop prolongés, mécontent d'être devenu seulement ce qu'il est et se vengeant en pondant des billets rageurs sur ceux qui n'en sont pas encore là. Le fameux historique peut-il nous démontrer le contraire? pourquoi pas? oui, sûrement... personne n'est totalement noir, ni totalement blanc, n'est-ce pas...)
Qu'est-ce que je viens faire dans cette histoire, moi ?
RépondreSupprimerPassante,
Didier a tous les défauts du monde sauf un : il n'est pas casse-couille comme toi.
en terme de gonflement puisque le ventre est dejà là, il vous reste les chevilles ou le cibouleau ! Mais je suis ravi de votre popularité intra-boulot !
RépondreSupprimerYANKA +10 pour le CPLB !
De toute façon tous les gens qui bossent au deuxième étage sont des cons, c'est connu dans toutes les boites ça ! Et plus on monte, pire c'est !
RépondreSupprimerYanka : un auto-fan club ? Je suis pour ! à donf !
RépondreSupprimerPassante : votre dernier paragraphe (celui entre parenthèses) est parfait : il dit clairement qui vous êtes.
Nicolas : c'est pas moi qui vous ai convoqué, hein ! Mais vous noterez que les femmes pleines de délicatesse, comme Passante, pour peu qu'on leur mette un peu le nez dans leur guimauve, ne répugnent pas aux attaques les plus basses qui, heureusement, ne déshonorent qu'elles.
PRR : j'ai déjà une tête énorme ! Lorsque j'ai stupidement décidé de passer mon permis moto, il y a une petite vingtaine d'années, j'ai bien cru ne jamais pouvoir trouver un casque à ma taille...
Dorham : merci de la part de celui du quatrième ! De plus, à l'époque où on était à Neuilly, j'étais au huitième : c'est vous dire la mongolerie ambiante...
à affidé dit de gauche mais pas tant que ça finalement...
RépondreSupprimerCasse-quoi? c'est la nouvelle version de Casse-noisettes...? c'est enregistré.
Passante
Vous ne vous relisez donc pas, Goux? Les paragraphes insultants dès que quelqu'un a voulu apporter un point de vue différent du vôtre et qui vous dérange vous déshonorent suffisamment pour que je puisse me permettre à mon tour de vous tendre juste un miroir.
RépondreSupprimerPar ailleurs, je ne prétends par à la délicatesse, je laisse cela à vos susceptibilités noueuses.
Vous ne vous relisez donc pas, Goux?
RépondreSupprimerLes paragraphes insultants dès que quelqu'un a voulu apporter un point de vue différent du vôtre et qui vous dérange vous déshonorent suffisamment pour que je puisse me permettre à mon tour de vous tendre juste un miroir à peine déformant.
Par ailleurs, je ne prétends par à la délicatesse, je laisse cela à vos susceptibilités noueuses.
Mais il est vrai qu'évoquer le physique peut valoir de coup bas, ce que je n'aime pas faire en temps normal, je suppose qu'essuyer injustement une bordée d'injures juste avant m'a bien aidée à passer outre mes principes.
Séchez vos larmes, vos potes ont déjà sorti les lames de tontons macoutes pour vous défendre et fondre sur le petit grain de sable que j'ai pu être.
(ça va saigner!?)
Salutations au clan
Sympa l'ambiance du moment... Bon je n'en rajoute pas sur ce coup là. "Love love love... Love love love..L Love, love, love ! It's easy ! All you need is love ! pa pala pala..."
RépondreSupprimerils vous lisent toutes la journée ? il y a donc des secteurs d'activité et des entreprises dans lesquels les salariés ne connaissent pas le stress.
RépondreSupprimerAttention, il se pourrait bien que Passante bosse au deuxième...
RépondreSupprimer"Vous ne vous relisez donc pas, Goux?"
RépondreSupprimerPurée, j'peux pas lire des trucs pareils, ça m'écorche. Et encore, je dirais bien des choses grossières, mais je viens de le faire chez Olympe, n'abusons pas.
Passante: quoi que vous disiez, et même si vous avez raison un peu, beaucoup, à la folie... C'est affreux d'admonester quelqu'un ainsi, en l'appelant par son nom de famille. C'est glaçant, méprisant, c'est bizarre.
Du coup, je ne lis pas les commentaires qui commencent ainsi.
Pas lu les étages de commentaires.
RépondreSupprimerJ'aime bien le teint et le laurier, pour ma part. C'est vrai que c'est un humour un peu osé…
:-))
Poireau,
RépondreSupprimerTu es notre nègre à tous !
Ah ! Merde, c'est pas là qu'on s'engueule, c'est chez les lefttrucsabrutis.
Nicolas : waciste !
RépondreSupprimer:-))
Connawd.
RépondreSupprimerMince, je bosse au premier, et j'étais même pas au courant !!! (merci les copines !)
RépondreSupprimerMifa
Didier,
RépondreSupprimerMifa, c'est pas la pouffe dont vous nous avez parlé une fois ? Celle dont on voit le string quand elle se penche pour faire une photocopie ?
Il va nous la jouer "people" maintenant :-)
RépondreSupprimerPassante, même quand vous dites des trucs vrais, vous êtes chiante, ennuyeuse à lire, pontifiante, raisonneuse, emmerdante, emmerdeuse et emmerderesse.
RépondreSupprimerDidier, même quand vous déraisonnez, que vous surjouez le réac et que vous posez au beauf -et ça vous arrive plus souvent qu'à votre tour ces temps-ci- vous êtes plaisant à lire et votre prose se lit comme on boit un chateau Figeac : avec délectation.
« je dispose d'un véritable fan club au second étage (j'usine quant à moi au quatrième), des gens, hommes et femmes qui, me précise-t-il, “vous lisent toute la journée” »
RépondreSupprimerCe n'est pas pour enlever à vote mérite, mais il faut dire, aussi, qu'en général on s'emmerde ferme au second étage (qui, dans votre cas, si je puis me permettre, est d'ailleurs moins le second que le deuxième, puisque vous êtes vous-même au quatrième).
Je vous lis du premier étage de ma maison loin là bas, est-ce que ça compte ?
RépondreSupprimerEt Chieuvrou a raison, pour second, nous sommes des lecteurs tatillons, trop habitués à votre belle écriture pour laisser passer ce genre de faute.
Bon, c'est le grand bazar ici ! Comme j'ai du boulot puis dentiste, je vous laisse vous débrouiller entre vous.
RépondreSupprimerJuste ceci, pour Chieuvrou & Mère Castor : dans Les Sept Épées, poème enchâssé dans La Chanson du mal-aimé, Apollinaire écrit :
La seconde nommée Noubosse
Est un bel arc-en-ciel joyeux...
Or, comme il y a SEPT épées...
licence poétique ?
RépondreSupprimerPassante, vos commentaires sont illisibles. Faites des phrases courtes et claires et pas de style genre " je sais écrire le français moi je rajoute des subjonctifs partout et des adjectifs à la pelle et des inversions du sujet de l'objet de l'abjet ( nan je rigole) ... Et utilisez le vouvoiement pour ce qu'il est... Et pas pour un voussoiement d'elegance. Ça passe pas ... Geargies
RépondreSupprimerCher Monsieur Goux
RépondreSupprimerje suis un fan club aussi à moi toute seule...je bosse au quatrième (si, si mais à 600 km de vous...) pas le temps hélas de vous lire toute la journée mais le soir (avec une bonne bière !!).
Une fidèle lectrice
Fidèle lectrice : le quatrième, pas à dire, c'est l'étage des seigneurs !
RépondreSupprimerJ'ai reçu 118 mails enflammés de lectrices, avec photos parfois suggestives, et manifestement destinés à Didier Goux Superstar avec qui ces dames et demoiselles semblent m'avoir confondu.
RépondreSupprimerExtraits :
« ... de votre plume enchanteresse que je verrais bien me chatouiller le... »
«... vos mains calleuses sur ma peau moite d'un irréfragable désir, votre langue si française au creux de mes... »
« ... je jouirais de vous entendre lire et vous jouiriez de me voir titiller la cédille... »
« ... c kan tu veu, com tu veu... »
« ... 3615 GAYBEAR (0,28 €/min)... »
« ... vous m'aimeriez chienne, puisque vous aimez les chiens, et je vous lècherais la main, le poignet, l'avant-bras, le coude, les... »
C'est bizarre... Je crois que je vais faire blogueur, ça a l'air cool.
Yanka : excellent !
RépondreSupprimer[Et pour les photos, on les trouve où ? :-)) ].
Allons bon! j'allais encore en intruse méchamment poser les pieds dans les plates-bandes en venant constater la ruée des courtisans... Et rappeler aux Francis "qu'importe le flacon (des emm...) pourvu qu'on ait l'ivresse (d'avoir raison)"; accorder à Madame Suzanne que nommer sèchement mon interlocuteur par son seul nom est en effet "glaçant, méprisant" et m'en dédouaner en expliquant que cela exposait volontairement mon sentiment à ce moment en réponse aux insultes injustement énervées de votre blogueur préféré;
RépondreSupprimerpréciser à Geargies que ma manière d'écrire reflète sans apprêt ma pensée et qu'il m'importe peu d'être entendue de ceux qui craignent les adjectifs ou une syntaxe débordante, je suis comme je suis, tant pis si cela ne vous plaît pas; et suggérer à ces messieurs-dames de la cour de justice que votre hérault est suffisamment grand pour se défendre, on dirait ici une fourmilière où les petits soldats accourent piquer le curieux perdu à l'entrée de peur que leur reine (en l'occurrence leur roi) ne soit menacée.
Mais comme en France tout finit par des chansons (le chant des couWtisans?) ou par des blagues, je vous laisse en coeur rétablir la bonne ambiance qui règne toujours ici, c'est évident, ambiance qu'une petite passante ne saurait sans trembler mettre en danger!
(ouh, je sens que je vais être tricarde à vie même jusque dans la Coupole!)
Rassurez-vous, hôte à l'humeur bien léchée, je bosse au 4e, certes, mais au 4e sous-sol (sans être au 36e dessous pour autant), d'où un point de vue assez radical sur votre monde.
RépondreSupprimerEh oh ! J'ai rien dit moi !
RépondreSupprimerJ'aime tous les commentaires car je suis tolérant !
:-))
Ce n'était pas contre vous, M.Poireau.
RépondreSupprimerD'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je m'énerve, ça ne sert à rien, les uns font semblant de croire qu'ils ne peuvent être racistes tout en proférant les pires insanités racistes, les autres regardent ailleurs en se disant que leur copain a un coup de mou et qu'il ne pense pas vraiment ce qu'il dit.
Et moi qui réagis carrément au premier degré (ou presque), je me rends compte que c'est... tout ça pour ça!
Non mais quelle naïve, parfois!
Bonne soirée (quand même)
" (...) je suis comme je suis, tant pis si cela ne vous plaît pas (...) "
RépondreSupprimerCQFD
Je ne comprendrai jamais cette volonté de rester entre soi, décidément !
RépondreSupprimer:-))
A la maison aussi vous avez un certain succès. Ma femme milite au réseau éducation sans frontières et je lui lis régulièrement, par provocation, certains extraits de votre prose. Ça la met en rogne et ça m'amuse. Il s'ensuit en général des discussions où je prend votre défense, en général sur le thème " mais non il est pas si facho".
RépondreSupprimerMa pôvre je fais court: t'ecris comme une conne.. Pas la peine de faire semblant... Ce qui se conçoit bien s'enonce clairement.. Et illisible ça l'est ! C'est tout ... Je ne peux donc pas commenter une quelque idée émise vu que l'emberlificotation des phrases, procrastination sans appel de la pensée, cache non seulement un vide conceptuel abyssal mais une viduité définitive ... Je dis ça c'est pour rendre service, hein.. Faut pas perdre son temps à chercher du sens là où y'en a pas. Tiens pour me reposer les neurônes je lis Cendras; oui, les Poëmes Nègres entre autres et ensuite Exégèse des Lieux Communs de Bloy. Si je trouve une perle qui ve bien, je vous fait profiter bien sûr... Geargies.
RépondreSupprimer..."les uns font semblant de croire qu'ils ne peuvent être racistes tout en proférant les pires insanités racistes, les autres regardent ailleurs en se disant que leur copain a un coup de mou et qu'il ne pense pas vraiment ce qu'il dit."
RépondreSupprimerC'est le racisme, le problème ?
Ces discussions deviennent surréalistes. Les antiracistes pratiquants sont pire que les curés d'autrefois qui torturaient les gosses avec leur insistance doucereuse: alors tu dis que tu n'as pas péché en action... Mais en pensée... tu n'as pas de pensées impures, tu es sûr ? Non ? Alors, des rêves, peut-être ?
Le billet de 21h39 s'adressait d'abord à Passante qui ne s'inquiéterait pas trop de me plaire ( ou va se bicher la séduction !) si elle voyait la tête que j'ai ... Geargies.
RépondreSupprimerDites donc, Didier nous a lancé un sort avec ses histoires d'étage, ça voudrait s'estourbir ici à tous les niveaux.
RépondreSupprimerSuzanne, vous avez des rêves impures ? Suis-je dedans ?
Parce que sinon, vous savez, je sais être sale...
RépondreSupprimerJe sais.
RépondreSupprimerDorham, mais comment sauriez-vous entrer dans un rêve impur, preux innocent que vous êtes, hmmm?
RépondreSupprimerAh ! Enfin des commentaires de qualité !
RépondreSupprimer:-))
Salut les fans... Si je résume le billet, il y a d'abord une délectation d'être plus mince qu'un abasourdi quelconque, lisant un journal que notre Hérault méprise, écoutant Ludwig dans ses oreilles, possédant donc un IPod (et un GPS nommé), qui, en plus, se targue d'avoir un fan club au 2éme, qui matte le cul des filles, et qui aimerait qu'on lui dise en face, quitte à l'emmerder, qu'il devrait porter des lauriers... !
RépondreSupprimerBen zut alors !
Et ce billet terrible comporte 49 commentaires à cette heure... !
Mais... suis-je con ! mais, en fait... c'est ma vie ! Monsieur Goux auriez-vous piquer ma vie ? Hein ? Moi qui habite au 1er... Là. A droite... en entrant... Non, c'est injuste... la gloire que pour les peaux d'vaches du quatrième... Ben c'est pas moi qui irait leur ouvrir la porte quand ils auront oubliés leur clés, c'est cons là ! Bien fait pour eux, z'avaient pas qu'à être au-dessus !
Moi qu'est toujours voté, à droite, à gauche. Mitterand, Jospin, Krazuky, Iron Maiden, et Virginie... A et pis l'Hongrois. Ben ouais, biloute... Nous on vote à gauche, après le feux rouge...
Bon, trêve de plaisanterie, ça va ressembler à Didier Porte mes conneries, allez je retourne chez Aurevilly. Vive les dandys....
Pourquoi vous acharnez-vous tous contre Passante ?
RépondreSupprimerdorénavant je prendrais sa défense en toute occasion,
car non seulement elle a du caractère mais si ça se trouve
elle est bonne, également !
Tonnegrande : c'est un peu cavalier pour un chevalier, quand même !
RépondreSupprimer:-)
Monsieur Poireau,
RépondreSupprimerje tiens à te rassurer,
avec les virus qui trainent en ce moment sur la planète, je n'ai pas l'intention de chevaucher une passante dont j'ignore les moeurs.
Avec ça que nous ignorions que Matzneff était un homme de Goux.
RépondreSupprimerTonnégrande, je pense pourtant que ça ferait le plus grand bien à Passante.
RépondreSupprimerAh au moins, involontairement, Passante nous vaut plein de commentaires (de la part des autres hôtes) complètement désopilants, j'adore !
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerben, je ne sais pas...parce que j'ai une très grosse épée ?
Ah, j'allais oublier, moi aussi, je la trouve bien Passante... Faut dire que j'aime bien les emmerdeuses.
C'est la bande, passante, peut-être, Dorham ?
RépondreSupprimerDu coup je m'y perd :
RépondreSupprimervisiblement l'hypothèse selon laquelle Passante est bandante semble se vérifier,
la question est de savoir ce qu'elle fait avec ses doigts quand ils ne sont pas sur le clavier
Tonnegrande : elles sont occupées à faire la vaiselle, voyons !
RépondreSupprimer:-))
[Bon, je préfère dans la farine ! :-)) ].
Trop d'honneur (l'andante à initiale B), pour une fois, je me marre (merci les commentaires), mais je crains de vous décevoir: à mon alter ego les doigts dans la cuisine, les miens plongent dans le beurre... de karité, et je masse mon mari en apéritif, puis... (censured)
RépondreSupprimerMais je laisse aux fantasmes le pouvoir de chasser les fumées grises des disputes inutiles.
Virtuellement vôtre (en seuls mots)
Passante
Pff! 62 commentaires depuis l'autre jour! Je renonce à les lire…
RépondreSupprimerIl y a du Dante jeunet dans l'illustration, du coup j'ai pensé au Paradis de "La Divine comédie", quand le poète monte ciel, comme vous par l'ascenseur, jetant un coup d'œil au second étage… "Je suis monté dans le ciel, qui reçoit le plus de sa lumière, et j'ai vu des choses [direction des technologies] que ne sait ni ne peut redire celui qui descend de là-haut"…
Mais vous allez devenir un star avec Limousine, champagne, groupies et caprices, ma parole..
RépondreSupprimerUn genre de Puff Daddy de l'écriture en somme (oui, bon, je pense que vous ignorez totalement qui est Puff Daddy)
Le Coucou : terminer par Dante, c'est parfait !
RépondreSupprimerEmanu : je vous rappelle tout de même que je bosse dans la presse "people" depuis presque trente ans ! Faudrait donc voir à pas me prendre pour une truffe (Daddy).
Merci cher Didier !!!
RépondreSupprimerOn sait enfin pourquoi :
1/ la "technologie" ne passe pas bien entre le 2e et le 4e !!!
( Cru betement un temps que c'était juste un problème d'ascenseur! ..;)
2/ tu t'évertues à bouquiner dans les courants d'air de ce hall sinistre ... ;)
3/ Tu vas peut être tomber les écouteurs et laisser Beethoven avec .. ;)
L' Oméga gloire !!! Bravo !!!
Anonyme (qui devrait bien se choisir un pseudo afin de ne plus l'être) : le hall ne peut pas être sinistre, puisque j'y suis posé, telle une grosse plante verte satisfaite d'elle-même...
RépondreSupprimerBon sang ! Ça me disait bien quelque chose, et il a fallu que je tombe dessus chez un (autre) fasciste (et assumé, encore !) de la réacosphère :
RépondreSupprimer"Lacenaire. - Je suis devenu célèbre. Oui, j'ai réussi quelques méfaits assez retentissants et le nom de Lacenaire a défrayé la chronique judiciaire. Lacenaire, que la police recherche aujourd'hui en province, alors qu'il est là, avec son ange gardien, dans sa bonne ville de Paris.
Garance. - Mais c'est la gloire, Pierre-François !"
Carné et Prévert, Les Enfants du paradis.
J'espère que tu as dit (je n'ai pas lu tous les commentaires) que ta citation de Matzneff était elle-même une référence aux "Enfants du Paradis". Moi, c'est plutôt cette scène qui est ma préférée, dans la bouche de Garance :
RépondreSupprimer"- Vous êtes extraordinaire Edouard. Non seulement vous êtes riche mais encore vous voudriez qu'on vous aime comme si vous étiez pauvre. Et les pauvres, alors ? Soyez un peu raisonnable, mon ami.On ne peut tout de même pas tout leur prendre !"
http://www.youtube.com/watch?v=Qvgomi5OqSA&feature=related
Chère lucia mel, je peux essayer de comprendre les gens qui ne lisent pas tous les commentaires (même si ça m'est difficile s'il s'agit de quelqu'un qui prétend participer : lorsque l'on souhaite apporter une précision, faire *comme si* elle n'avait pas déjà été apportée dans les commentaires qu'on a eu la flemme de lire me paraît un brin déplacé, mais passons...).
RépondreSupprimerMais alors ne pas lire le commentaire sous lequel on écrit me semble quasiment surhumain : comment ne pas lire du texte ? Des caractères d'imprimerie, des phrases ?
Comment ne pas voir qu'il évoque exactement ce dont vous parlez ?
Les mots figurent-ils déjà avec une évidence *aveuglante* dans votre esprit, à tel point que vous ne pouvez les voir affichés sur votre écran ?
Ou bien, "comme tout le monde" , ne vous souciez-vous de participer à une conversation que dans l'espoir d'y placer votre mot, sans prêter la moindre attention à ce que les autres peuvent dire ?
(Ce n'est pas complètement parce que je suis l'auteur du commentaire précédant le vôtre que je vous pose la question, hein, mais ça me paraît tellement...
Enfin, je veux dire... On ne peut pas commenter sans avoir eu les derniers commentaires sous les yeux, si ?)
J'étais en train de me dire que je n'enverrai pas ce message, mais la machine en a décidé autrement.
RépondreSupprimerN'y voyez surtout pas une "attaque", je vous prie. Je me demandais simplement comment les choses se passaient, dans la "vraie vie"...