Voici donc la nouvelle femme de ma vie (elle ne remplace pas l'ancienne : elle la complète...). Certes, les amoureux des grâces et harmonies féminines lui trouveront sans doute la tronche un peu carrée, mais ils seront bien obligé de reconnaître qu'elle compense largement ce léger handicap par un teint très coloré.
Cet après-midi, l'Irremplaçable et moi avions décidé d'emmener notre nouvelle amie visiter l'abbaye de Jumièges, en Seine-Maritime (car, comme nul n'en ignore, avant l'Eure c'est pas l'Eure, et après l'Eure c'est la Seine-Maritime). Comme je commence à me méfier des entourloupes de la greluche, je ne programme pas directement la destination finale, me doutant qu'elle tiendrait absolument nous faire passer par Rouen, ce que je ne voulais à aucun prix. Je lui indique donc Le Neubourg, afin qu'elle ne flaire pas le piège. Nous partons. Et, comme j'avais embarqué aussi la troisième symphonie de Mahler, celle miraculeusement retrouvée il y a peu, on fait taire sa gueule à Roselyne afin de profiter pleinement du teutonnesque croque-notes.
Elle l'a très probablement mal pris. D'abord, le ciel admirablement pur de ce matin a commencé à se nuager velu. Puis, le brouillard s'en est mêlé, et finalement la neige verglacée : on a failli finir tout schuss, on ne faisait pas les bravaches. Je sais bien que, théoriquement, un GPS ne peut pas modifier le temps qu'il fait. Mais avec un GPS baptisé Roselyne, il vaut mieux s'attendre à tout et en particulier au pire.
Le pire nous attendait quelques kilomètres avant le pont de la Brotonne, au bout de la petite route serpentine et patineuse, laquelle s'arrêtait net au bord de la Seine, où une trentaine de voitures attendaient patiemment que le bac veuille bien revenir de la rive droite. Comme il était déjà pas loin de quatre heures, que le temps était de plus en plus opaque, on a mis les pouces et pris la route du retour. Et, cette fois, low profile : on a humblement prié Roselyne de prendre le chemin le plus commode pour elle – c'était l'autoroute – et on a fermé son clapet à Gustav, de manière à la laisser librement s'exprimer durant le trajet. Tout s'est bien déroulé mais on n'en menait pas large.
Cet après-midi, l'Irremplaçable et moi avions décidé d'emmener notre nouvelle amie visiter l'abbaye de Jumièges, en Seine-Maritime (car, comme nul n'en ignore, avant l'Eure c'est pas l'Eure, et après l'Eure c'est la Seine-Maritime). Comme je commence à me méfier des entourloupes de la greluche, je ne programme pas directement la destination finale, me doutant qu'elle tiendrait absolument nous faire passer par Rouen, ce que je ne voulais à aucun prix. Je lui indique donc Le Neubourg, afin qu'elle ne flaire pas le piège. Nous partons. Et, comme j'avais embarqué aussi la troisième symphonie de Mahler, celle miraculeusement retrouvée il y a peu, on fait taire sa gueule à Roselyne afin de profiter pleinement du teutonnesque croque-notes.
Elle l'a très probablement mal pris. D'abord, le ciel admirablement pur de ce matin a commencé à se nuager velu. Puis, le brouillard s'en est mêlé, et finalement la neige verglacée : on a failli finir tout schuss, on ne faisait pas les bravaches. Je sais bien que, théoriquement, un GPS ne peut pas modifier le temps qu'il fait. Mais avec un GPS baptisé Roselyne, il vaut mieux s'attendre à tout et en particulier au pire.
Le pire nous attendait quelques kilomètres avant le pont de la Brotonne, au bout de la petite route serpentine et patineuse, laquelle s'arrêtait net au bord de la Seine, où une trentaine de voitures attendaient patiemment que le bac veuille bien revenir de la rive droite. Comme il était déjà pas loin de quatre heures, que le temps était de plus en plus opaque, on a mis les pouces et pris la route du retour. Et, cette fois, low profile : on a humblement prié Roselyne de prendre le chemin le plus commode pour elle – c'était l'autoroute – et on a fermé son clapet à Gustav, de manière à la laisser librement s'exprimer durant le trajet. Tout s'est bien déroulé mais on n'en menait pas large.
Mais vous n'avez pas l'option "météo" sur votre GPS ???
RépondreSupprimerEt j'adore l'idée qu'elle s'appelle Roselyne..
Après, on me critique quand j'appelle mon Iphone Lucienne..
Franchement..
Emanu : si, probablement, mais je n'ai pas encore eu le temps d'aller explorer tous les dessous de Roselyne...
RépondreSupprimerDonc du coup, vous ne préparez plus aucun itinéraire? Ça me semble fichtrement risqué... Geargies
RépondreSupprimerOups ! Je m'aperçois que dans mon dernier commentaire j'ai appelé cette petite merveille de la technique Jocelyne, mes plus plates excuses. Vous n'avez pas voulu passer par ma ma merveilleuse cité ? Bien fait pour vous ! Au moins, chez moi, il n'y a pas de verglas...
RépondreSupprimerArrêtez de prendre des risques, bon sang! Vous mettez en danger Catherine...et vous ne voudriez pas faire 3 orphelins en plus!
RépondreSupprimerBillet-sourire...
RépondreSupprimerLà, franchement, ce n'est pas Roselyne qu'il faut prénommer cet engin qui ne vous mène nulle part... Mais Antiviagra! Bredouille! Demitour!
L'alliance Bidochons-Roselyne, l'aurait fallu la filer à ceux qui s'attaquèrent à la ligne Maginot: aucun ennemi n'aurait envahi la France!
Si ce GPS ne vous prévient pas avant et de la météo et de la densité de circulation ou des empêchements putatifs sur le trajet, à quoi bon ôter la carte des mains de votre Irremplaçable copilote? Même en complément, Roselyne vaut-elle vraiment l'essence dépensée pour un aller-bredouille-retour-à rebours?
Bon, ça fait une expérience, après tout, et le chemin vaut souvent plus en cela que la destination (regard positivé par le début d'année), et c'est drôle, c'est vrai.
Bonne chance avec votre apparemment autre Irrempe... En espérant que ça ne vous amène pas plus d'ennuis avec les Verts!
Geargies : si, si, rassurez-vous : on sait à peu près où on va...
RépondreSupprimerLaure : quand on va à Rouen, on y va exprès. quand on va plus loin, on évite Rouen.
Orage : le risque était finalement assez mesuré...
Passante : je crois que le véritable but était de jouer avec Roselyne !
Tiens, la mienne de GPS s'appelle "la grognasse": intéressé par l'échangisme?
RépondreSupprimerJ'en parle à Roselyne, promis. Mais il faudra peut-être un peu de temps : elle n'est pas dans la famille depuis très longtemps, n'est-ce pas... Encore un peu effarouchée, quoi...
RépondreSupprimerEt sexuellement ?
RépondreSupprimer@nicolas
RépondreSupprimerTu peux être plus explicite? Des exemples?
@hermes
Tu disais "ensemble tout est possible"?
@emmanu124
mon troisième pseudo c'est emmanuelle
@Didier Goux
prends ton temps Didi, si tu sais ou tu vas, c'est le principal
@laure
je ne suis pas à ça près
@passante
Tu préfère les engins? J'ai ça aussi
Wendy (la fille de Didier Goux mon papounet d'amour)
ptain et moi?
RépondreSupprimerJe savais que c'était casse gueule ton truc!
Remboursez, c'est l'arnaque, même pas des promesses.
@Didier Goux
Hum...
G.
Mon GPS s'appelle : "Ta gueule connard, je sais lire les panneaux."
RépondreSupprimer(j'ai mis la voix masculine, ça fait plus viril pour un conducteur machiste comme moi..)
Le GPS est une invention formidable. Au même titre que le créateur du film "The Kid", ou encore celui qui écrivit "Mort à Crédit" ou "Casse Pipe", et Patton, et Churchill, ou Diderot, et mon chien (qui n'existe pas)...
Oui. Vive le GPS et son abréviation. (et mon cancer).
Quand je pense à toutes ces personnes qui bossent à la DDE et qui sont incapables ou interdit d'indiquer le Nord, et précisément, le Pas de Calais, à des touristes de milliardième zone, qui osent, selon leurs finances respectives, se perdre dans des coins infectes que sont les périphériques parisiens, de Caen, de Rennes, de Nancy ou certainement d'ailleurs, quand j'écoute les propos débiles de mes compatriotes infantilisés qui situent la Normandie comme étant le Nord de la France et ses dessus géographiques comme étant la Belgique, alors je crie haut et fort, HAUT ET FORT :
"VIVE LE GPS !!!"
VIVE ROSELYNE, bien programmée...
salope.
Au moins elle sait où je vis. Même si Céline disait qu'il aurait bien voulu mourir dans un endroit, une ville, où il n'y avait rien. (Il n'y a toujours rien d'ailleurs...) A Boulogne sur mer.
Le GPS, il s'en fout d'y aller crever... il l'indique !
Et ça, c'est absolument génial !
Merci Oh GPS bienfaiteur, grâce te sois rendu. Je peux même osé me promener dans cette cité de merde qu'est Lille. Ville hyper festive qui célèbre LILLE 3000 ! (juste pour aller voir mes frères..)Avec des éléphants...
Ce billet m'inquiète. Les Dieux du Temps seraient l'allié de votre robot ?
RépondreSupprimerOn est foutu, fou-tu !
Tiens! Wendy, la fille cachée de Didier?
RépondreSupprimerHumm G. Ce n'est pas moi... Geargies
RépondreSupprimerNicolas : pour l'instant, c'est juste un flirt poussé...
RépondreSupprimerWendy : va, je te renie !
Clotaire : quelle ode ! on croirait du Claudel...
PRR : mais évidemment qu'on est foutu !
Orage : d'ailleurs, si elle pouvait rester cachée...
Geargies : je m'en doutais bien, figurez-vous !
Papa !!!!!
RépondreSupprimerTu peux en renier une mais 5 GPS nés sous x, ça laisse des traces.
l'ADN a parlé.
C'est pase tout de troller ( bus ) faudrait que ça soit moins lourd et plus drôle ... À moins que G. soit Geoges auquel cas en effet... Enfin LE Georges, hein pas n'imp! Geargies
RépondreSupprimerQuand je branche mon GPS, je ne pense qu'à une seule chose : faire mentir l'heure d'arrivée indiquée, je voudrais aller plus vite que le temps! Mais il (le GPS) se remet à jour, régulièrement... Mon mari trouve que ça n'est pas sérieux, tout ça.
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