Il y a déjà quelque temps que je ne me suis plus servi de ce libellé : Zapéro, qui dans mon esprit évoque un clown – pas n'importe lequel : un auguste maladroit et peinturluré, avec de gigantesques chaussures ; un genre de Francini (du “couple” Alex & Francini de La Piste aux étoiles de mon enfance – présentation : Roger Lanzac, le Grand Sympathique (les vieux me comprendront)).
Donc, utilisons-le une dernière fois, puisqu'il va disparaître. Pourquoi va-t-il disparaître ? Vous verrez bien : lisez le journal d'octobre, vers la fin de novembre.
Là, normalement, si je voulais respecter les lois du genre, me plier au libellé, je devrais vous relater ce qui s'est dit entre l'Iremplaçable et moi, durant cette petite heure suspendue. Lorsqu'elle m'a quitté pour se transporter devant la télévision, elle m'a dit en substance : « Eh bien, je te souhaite bon courage, vu ce qu'on s'est dit ! » J'ai fait le faraud : « Pas grave : je vais magnifier, comme d'habitude... »
Magnifier, donc. Mais magnifier quoi ? Le fait qu'on a décidé d'en finir avec les chiens de race qui coûtent la peau du cul, pour aller, la prochaine fois (dans ce “prochaine fois”, il y a la mort contenue de l'un des trois vivants, déjà), dans le refuge le plus proche et en ramener (pas rapporter !) le laissé-pour-compte qui aura eu la bonne idée de nous regarder et d'agiter sa queue au bon moment ? Oui, bon...
Magnifier nos frissons à propos de ce putain de mariage du 23 prochain ? Certes, aussi : ce n'est tout de même pas rien, de se marier, même quand on l'est depuis 16 ans, vous aurez beau dire. Et surtout pour un traqueur dans mon genre. Imaginez cela, cette image ridicule : cent cinq kilos de viande qui s'éveillent en pleine nuit et ne parviennent plus à se rendormir (alors qu'elles devraient bien le faire) simplement parce qu'il n'est pas entièrement certain que SIX petits fours par tête soient suffisants, ou parce qu'il y a un “trou” de vingt minutes dans l'emploi du temps de cette journée et que, donc, les amis invités vont s'évanouir à jamais, sourcils froncés, lèvres pincées – qu'ils se rendront compte, là, enfin, de ce qu'on vaut...
Et, du coup, on ne se rendort pas, ou pas tout de suite. C'en devient amusant tellement c'est con.
Enfin, voilà, j'ai magnifié. On a parlé de ça, entre autres sujets déjà évaporés. Et ç'a eu lieu durant cette période suspendue que j'aime : entre mon arrivée et le moment où le monde semble s'endormir – et s'endort en effet, en tout cas dans ce petit coin de Normandie. Il me reste à justifier mon libellé :
Carburant : Moi : Ricard.
Catherine : Coca light, puis Muscadet.
Environnement : Shirley Horn, puis Bach (Offrande musicale).
Pourquoi ce problème avec la vieillesse ? vous netes pas si vieux que cela puisque vous etes encore assez fou pour vous marier ...
RépondreSupprimerQuant à Roger Lanzac, même des moins de 50 ans comme moi s'en souviennent
Ah, le mariage. Rien de plus beau que cela.
RépondreSupprimerTrès beau programme que vos 3 dernières lignes.
RépondreSupprimerPas la peine de vous offrir une insomnie, ou alors en guise de petite gourmandise de nuit.
Carburant : Moi : Ricard.
RépondreSupprimerCatherine : Coca light, puis Muscadet.
Alors là, voyez, ça ne va pas.
Le Ricard est le zapéro le plus destructeur qui puisse se faire, un truc qui en a bousillé plus d'un et qui rend con, parfois méchant. Vous ne devriez pas.
Et puis Catherine...du coca avant le Muscadet? Mais c'est quoi cette hérésie, cette faute de Goux?
Corto : Cette douceur (ignoble) qui est la vôtre, me dire que je ne suis pas "si" vieux...
RépondreSupprimer(Ouarf, hein, je m'en fous : mais vous me parlez avec cette "sensibilité" que l'on réserve aux futurs morts.)
Tiens, quad j'aurais une minute, je vous ferai le même, en remplaçant les vieux par les pédés : vous comprendrez.
Dorham : ouais, ouais, ouais. Pour l'instant, je flippe comme un traqueux imbécile et reste éveillé deux à trois heures par nuit...
Fredi : S'il s'agit de se détruire, on ne vus demandera rien. Pour ce qui est du pastis, ramenez-vous à votre âge réel, et laissez-moi donc boire ce que je veux.
RépondreSupprimerPour ce qui est du pastis, ramenez-vous à votre âge réel
RépondreSupprimer?
Dites-vous bien, Didier, que dans TOUS les mariages, il n'y a jamais assez de petits-fours, ou toujours trop, qu'il pleut toujours sur les tentes, ou qu'il fait un froid effroyable, ou une chaleur à crever, que les gens, bien que très heureux pour vous, n'ont en général qu'une idée au bout de deux heures à rester debout : regagner leurs pénates. Enfin bref, les mariages sont finalement aussi pénibles pour ceux qui les organisent que pour ceux qui y assistent, à moins d'avoir plus de 70 piges (et encore, c'est pas prouvé).
RépondreSupprimerMon âge réel...
RépondreSupprimerMais qu'a-t-il bien pu vouloir dire sapristi? Quel rapport avec le pastis?
C'est le genre d'énigme qui vous gâche une nuit.
Il ne faut pas promener les chiens pendant les 20 minutes?
RépondreSupprimerMais on le sait bien ce que vous valez! Et on veut valoir tout pareil!!
Sophie K & La Crevette : Vous savez quoi ? Je vais finir par ne plus parler qu'aux filles. A vous, entre autres...
RépondreSupprimerJe me rappelle de Lanzac mais je ne pensais pas faire partie des vieux !
RépondreSupprimerAvoir des insomnies pour son mariage quelle c...! De toute façon rien ne se passera comme vous l'aurez prévu...
Eh bien, finalement, j'ai dormi comme un bébé ! (Ou comme imbibé...)
RépondreSupprimerQuelle chochotte, alors...
RépondreSupprimer(c'est normal d'être traqueur ; y a que les cons qui se marient comme ça, comme une envie de pisser)
(je suis vraiment très heureux pour vous - sincèrement - et mes pensées vous accompagneront)
Alors, comment va ce matin ?
RépondreSupprimerCoincidence et mémoire défaillante, le 23 octobre mes parents, qui eux sont vieux, fêteront leur 56 ans de mariage, ça le fait, non ?
Dorham, merci. Se marier à l'église 16 ans après le mariage civil, c'est un vrai bonheur !
RépondreSupprimerCorto, tous mes vœux à vos parents.
Dorham : merci bien aussi.
RépondreSupprimerCorto : ah oui, ça l'fait à donf ! Les miens n'en sont qu'à 55 ans, et c'était le 13 juillet.
À tous : le pis est qu'il n'y a pas vraiment de quoi traquer, vu qu'on sera douze en tout et pour tout. Et qu'en plus, les ripailles se dérouleront au restaurant, où nous n'auront que la peine de glisser les pieds sous la table. Mais, du coup, le trac – qui ne s'avoue pas vaincu – se réfugie dans de micro-détails parfaitement ridicules. C'est assez amusant, au fond.
La vraie question porteuse d'angoisse est:
RépondreSupprimerpourvu qu'un 13éme ne se pointe pas en dernière minute!
Faut prévoir de quoi l'occuper pendant que vous ferez la fête:
- faire le plein de la tondeuse(pas simple);
- acheter de la peinture et des pinceaux pour repeindre le portail si besoin est;
- prévoir des cartes d'état-major pour le guider dans une balade dans les chemins de par chez vous;
La liste est ouverte.
Le tout avec buffet ouvert de fromages de chez Antoine arrosés d'un rouge au/de choix. Faut ce qu'il faut.
Bons préparatifs!
Très bon choix musical.
RépondreSupprimerMerci pour Roger Lanzac et les vieux, mais bon, pourquoi se voiler la face...Il y avait comme clowns les Bario, très bêtes, mais qui m'amusaient beaucoup (je suis une âme simple)
Enfin, voir trembler l'animal enragé que vous pouvez être pour une "simple" petite organisation est assez touchant.
Si je peux me permettre un conseil : évitez de faire les photos (vous savez, celles où on doit sourire bêtement face à un objectif et marquer cet instant mémorable jusqu'à l'éternité)évitez donc de les faire juste avant l'apéritif, car pour le coup, vous trouverez qu'il n'y avait pas assez de petits fours devant les assiettes dévastées !(c'est du vécu)
Vous devriez vous lancer dans un commerce de faire-part magnifiés. Ainsi, les chiens de race ne vous coûteraient plus la peau du cul.
RépondreSupprimerCatherine, Didier,
RépondreSupprimerLes "petits" mariages sont évidemment les meilleurs. Je me suis premièrement marié à la mairie : il n'y avait que nous et nos deux témoins. On est ensuite allé bouffer dans un restaurant de la butte aux cailles. Et on s'est pesamment saoulé.
Un an plus tard, en l'Eglise St Médard, nous étions plus de 100.
Le premier mariage est resté des deux le plus marquant. Pourtant, comme vous pouvez vous en douter, le mariage religieux avait nettement plus d'importance pour nous.
La Crevette : les chiens ne seront pas là, mais au chenil (afin qu'ils ne salissent pas les toilettes des dames...).
RépondreSupprimerCarine : je retiens vos suggestions et les fais passer à qui de droit.
Cigale : pas de photographe prévu, à ma connaissance.
Christophe : pas con.
Dorham : 100 personnes !?!? Mais je serais déjà mort de stress et d'angoisse, moi !
Didier,
RépondreSupprimerDes corses, des italiens et des portugais en plus...
Ah, là, ça commence à devenir plus drôle ! Détonnant mélange...
RépondreSupprimerAh, je suis bien triste pour les chiens... Par contre oui c'est sûr, il y a toujours un mal élevé de 13ème qui rappliquera! C'est connu! Les gens sont d'un sans-gêne aujourd'hui...
RépondreSupprimerLa Crevette, je suis très mal élevée et je n'ai n'ai aucun problème à mettre les importuns dehors, je dirais même plus, je ne les laisse même pas entrer !
RépondreSupprimerOula.
RépondreSupprimerQu'on se le dise!
Et moi qui voulais vous faire une surprise! (non, je déconne)
...que les vieux amoureux
RépondreSupprimerFirent leurs épousailles
Après long temps d'amour
Long temps de fiançailles (Brassens)
Zapéro a un frère qui se nomme Zapéti et qui fait dans la malbouffe à ce qu'il parait.
RépondreSupprimerNe l'invitez pas.
Bonjour à m'sieur l'curé et bises à vous 2, amusez vous bien( c'est un ordre).
Plus que huit jours, à avoir quelques insomnies, ce sera parfait.
RépondreSupprimerEt n'oubliez pas quelques photos : le petit peuple des Goux-boys and girls est très exigeant.