Je ne sais plus quel député collabo (était-ce même un député, du reste ? Collabo je suis sûr, mais député ? Enfin bref…) proposait benoîtement, il y a quelque temps, d'offrir en tribut au culte musulman les églises catholiques désaffectées ou en voie de désaffection. L'idée est certes excellente, très vivre-ensemblière, mais elle n'est pas neuve, si l'on en croit Bat Ye'Or, qui, à la page 84 de ses Chrétientés d'Orient entre jihâd et dhimmitude, écrit ceci :
« Dès les débuts de la conquête, les chrétiens avaient dû céder aux musulmans – en Espagne, en Syrie comme dans d'autres provinces conquises – la moitié des églises qui, par la suite de l'afflux des musulmans, devinrent des mosquées. Il était du reste évident que cette cohabitation n'aurait pu durer, compte tenu de l'aversion manifestée par les musulmans pour le culte chrétien. Les prohibitions concernant les cloches, les enterrements, les cérémonies, les constructions d'églises, furent appliquées en Andalousie comme dans tout le dâr al-islâm. »
Un peu plus en amont de ce même livre, l'auteur nous donne l'une des raisons pour lesquelles, après la mort de Mahomet en 632, la conquête par les troupes arabes de la Mésopotamie, de la Syrie et de la Palestine fut si rapide et aisée : c'est que, depuis près de deux siècles, des tribus arabes parcouraient ces contrées, y vivaient en bonne intelligence avec les autochtones, commerçaient avec elles, souvent même se sédentarisaient parmi eux. Mais, dès que les armes parlèrent, toutes ces populations pourtant bien “intégrées” se rallièrent comme un seul bédouin à l'islam conquérant et facilitèrent grandement ses entreprises ravageuses et colonisatrices.
L'histoire est décidément pleine d'enseignements nauséabonds. On a donc bien raison de ne la prendre plus désormais qu'avec des pincettes et de circonscrire son champ à l'étude de ce que la planète a pu compter comme divers et gentils Monomotapa.
« Dès les débuts de la conquête, les chrétiens avaient dû céder aux musulmans – en Espagne, en Syrie comme dans d'autres provinces conquises – la moitié des églises qui, par la suite de l'afflux des musulmans, devinrent des mosquées. Il était du reste évident que cette cohabitation n'aurait pu durer, compte tenu de l'aversion manifestée par les musulmans pour le culte chrétien. Les prohibitions concernant les cloches, les enterrements, les cérémonies, les constructions d'églises, furent appliquées en Andalousie comme dans tout le dâr al-islâm. »
Un peu plus en amont de ce même livre, l'auteur nous donne l'une des raisons pour lesquelles, après la mort de Mahomet en 632, la conquête par les troupes arabes de la Mésopotamie, de la Syrie et de la Palestine fut si rapide et aisée : c'est que, depuis près de deux siècles, des tribus arabes parcouraient ces contrées, y vivaient en bonne intelligence avec les autochtones, commerçaient avec elles, souvent même se sédentarisaient parmi eux. Mais, dès que les armes parlèrent, toutes ces populations pourtant bien “intégrées” se rallièrent comme un seul bédouin à l'islam conquérant et facilitèrent grandement ses entreprises ravageuses et colonisatrices.
L'histoire est décidément pleine d'enseignements nauséabonds. On a donc bien raison de ne la prendre plus désormais qu'avec des pincettes et de circonscrire son champ à l'étude de ce que la planète a pu compter comme divers et gentils Monomotapa.
Rien à voir avec ce sujet mais votre allusion aux fourmillements dans les mains et les pieds (journal 11 novembre) m'a rappelé "L'âge de pierre" de Paul Guimard, livre qui m'a bien plu.
RépondreSupprimerAvec vos lectures partisanes, vous renforcez vos obsessions et n'avancez pas d'un pas dans la compréhension du problème et moins encore dans sa solution.
RépondreSupprimerAvez-vous une alternative au vivre ensemble qui est au fond le principe même de la nature humaine?
Tuez-les tous?
Orage : jamais rien lu de Guimard. Je devrais peut-être…
RépondreSupprimerPierre : commençons par fermer un peu mieux les portes, par supprimer toutes les mesures “incitatives” à l'immigration, et par refuser quasi systématiquement la naturalisation aux étrangers. Ce serait déjà un premier pas.
En même temps que cela, affirmons haut et fort, et si besoin avec des arguments frappants, notre volonté (?) de rester maîtres chez nous.
Et puis, ne perdons pas de vue que l'islam a toujours, depuis son apparition, été non seukement notre ennemi, mais celui de toute religion qui n'est pas lui, de toute communauté humaine refusant de se soumettre à ses préceptes.
Voilà un début de programme.
Une sorte de programme à l'Iranienne en quelque sorte!
RépondreSupprimerAh, c'est ça votre programme !
RépondreSupprimerC'est terrifiant, ça fout les jetons !
Soutenez le FN, au moins ce serait cohérent, et puis une fois vote coming-out effectué, vous verrez se manifester de nombreux soutiens dans la blogosphère débile qui vous applaudit.
"alternative au vivre ensemble qui est au fond le principe même de la nature humaine"
RépondreSupprimerNON. Le principe de la nature humaine, c'est de vivre ensemble avec sa tribu, avec ses semblables, comme n'importe quel chimpanzé : ceux qui ne sont pas de la tribu, dehors.
C'est en parlant de "vivre ensemble" sans préciser que c'est obligatoirement "avec les siens" que de bons esprits détruisent notre monde, et vont réduire l'humanité désormais infiniment trop nombreuse à la condition de détenus à perpète, obligés de vivre en cellule avec des gens dont on n'a rien à battre et qu'on voudrait ne jamais voir.
Pakounta:
RépondreSupprimerHouba! Houba!
Puisque vous en êtes à chercher dans l'histoire quelques enseignements utiles pour notre époque, on pourrait ajouter à votre billet que les Arabes ne sont pas venus spontanément en Espagne, mais qu'ils y ont été appelés par un prince wisigoth tout ce qu'il y a de plus ibérique. Comme quoi, quand il s'agit de l'islam, les idiots utiles, dont vous avez quelques spécimens dans les commentaires de votre billet, ne datent pas d'hier...
RépondreSupprimerPhilippe Lemoine, ah tiens un nouvel historien à la rescousse!
RépondreSupprimerPourquoi ces églises sont-elles désaffectées ? Elles sont propriété de l'Etat, c'est à dire Nous (musulmans, chrétiens et autres associés), elles sont entretenues par le même Etat sur les impôts des mêmes quidams. Ce qu'il leur manque ce sont des curés, des recteurs, alors pourquoi n'employez vous pas votre formidable talent à faire du recrutement pour l'Eglise ? Vous feriez un bon Diacre vous savez.
RépondreSupprimerSi ces églises sont désaffectées par manque de paroissiens, qu'attendez-vous ? (je parle de tous). Vous n'êtes pas croyants, vous n'avez pas le temps, vous n'aimez pas les simagrées, emmenez le dernier BM de Goux en guise de Missel, cela vous fera passer le temps.
Les mosquées prévues en construction seront faites sur du terrain ACHETE par les croyants , sur lesquels ils paieront des taxes, croyez vous que tous les chrétiens de France ont payé pour la construction de leurs édifices ?
Vous avez peur de quoi ? De devoir mettre votre armure de monter votre destrier pour aller bouter ces mécréants hors de votre petit monde personel et individuel ?
Il est vrai qu'un preux chevalier comme vous n'a peur de rien... ou presque !
Pierre : Houba! Houba!
RépondreSupprimerJe vous entends d'ici claironner ce "houba! houba!" à l'endroit d'à peu près tous les ethnologues et anthropologues qui ont peu ou prou travaillé cette question. Ce renoncement à un minimum de connaissance et d'argumentation signe de la plus éclatante manière votre appartenance tribale et vous rapproche bien plus que vous ne le pensez de nos origines.
Suite...
RépondreSupprimerIl est possible que l’évolution ait pris soin d’éviter soigneusement un certain nombre d’entre-nous. La référence que vous faites à une « nature humaine » vous situe sûrement parmi ceux-là. Parler de « nature humaine », au regard de la connaissance que nous avons de la formation des groupes humains, c’est très exactement éructer une forme « houba » .