Au fond, savoir qui, de Nicolas Sarkozy ou du candidat socialiste, sera le prochain président de la République n'a pas grand intérêt, et ce n'est pas avec ça qu'on arrivera à me faire soulever une paupière. Car, quel qu'il soit, ce président sera mis en place pour nous vendre plus d'Europe, plus d'immigration, plus d'associations phobophobes, plus de vigilance anti-réel, etc. ; le tout en gérant au mieux l'après-casse définitive de la France moisie – aucun intérêt.
En revanche, ce qui pourrait bien en avoir un, d'intérêt, c'est le match qui va se disputer entre la Marine et le Mélenchon. Là, il va sans doute y avoir de l'authentique castagne et de vraies conséquences à tirer de leurs résultats respectifs, dans la mesure où les deux jouent sur le même terrain et avec des arguments sensiblement équivalents, à deux ou trois détails de surface près. En réalité, la seule différence vraiment primordiale entre eux est que, dans l'état actuel des choses, Marine Le Pen a de très bonnes chances d'accéder au second tour de l'élection présidentielle, quand Jean-Luc Mélenchon n'en a pas la moindre – et c'est presque dommage, pour le sport. Mais, pour le reste, on peut imaginer – et de plus en plus facilement – que la réorganisation du champ politique se fera à partir d'eux, sinon autour d'eux.
Si bien que ce qui va peut-être subsister d'intérêt pour cette élection encore lointaine dépend non pas de la traditionnelle question : Qui va gagner ?, mais de son corollaire, et du corollaire de celui-ci : Qui va perdre ? Et à quel taux ?
En revanche, ce qui pourrait bien en avoir un, d'intérêt, c'est le match qui va se disputer entre la Marine et le Mélenchon. Là, il va sans doute y avoir de l'authentique castagne et de vraies conséquences à tirer de leurs résultats respectifs, dans la mesure où les deux jouent sur le même terrain et avec des arguments sensiblement équivalents, à deux ou trois détails de surface près. En réalité, la seule différence vraiment primordiale entre eux est que, dans l'état actuel des choses, Marine Le Pen a de très bonnes chances d'accéder au second tour de l'élection présidentielle, quand Jean-Luc Mélenchon n'en a pas la moindre – et c'est presque dommage, pour le sport. Mais, pour le reste, on peut imaginer – et de plus en plus facilement – que la réorganisation du champ politique se fera à partir d'eux, sinon autour d'eux.
Si bien que ce qui va peut-être subsister d'intérêt pour cette élection encore lointaine dépend non pas de la traditionnelle question : Qui va gagner ?, mais de son corollaire, et du corollaire de celui-ci : Qui va perdre ? Et à quel taux ?
Je vais vous envoyer des trolls mélenchonistes.
RépondreSupprimerOh oui, Tonton Nicolas : les trolls, les trolls !
RépondreSupprimerParfaitement bien vu ce billet.
RépondreSupprimerDSK versus NS serait effectivement un non-choix, de ceux dont on se désintéresse.
Du coup le premier tour, pour une fois, a tout de suite plus de saveur. Souhaitons que nos concitoyens sachent s'en saisir ! Qu'ils votent "utile" pour tout dire si l'on veut bien renverser la proposition.
Didier,
RépondreSupprimerJe vous ai twité et j'en fais un billet (sur macomete.com, pas le blog mère) mais vous avez vos propres trolls, l'Etablissement, l'UMPS et tout ça...
Voilà Didier qui vous nous faite un petit détour vers l’analyse politique ! Du coup je ressort les quelques notes de canevas déjà jetées en vrac sur l’idée d’un éventuel "devoir de vacances" d’anticipation sur le thème "année 2012". Je me marre et vous livre juste un truc sur ce futur bordel : Mon scénario prévoit (entre autre) que, faute de mieux, au 2° tour Mélanchon appellera à voter Marine ^^
RépondreSupprimerDuel et surenchères populistes sans doute arbitrés par Renaud Camus!
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RépondreSupprimerFaut quand même foutre Sarko dehors !
RépondreSupprimer(et je le dis d'autant plus clairement que j'ai voté pour ce néo-facho en 2007).
Mmm... Qui va perdre? Vous, j'espère... Mais...
RépondreSupprimerEntre trolls et buses (hôte(s) et habitués tous, ici), la marge est étroite pour oser émettre un avis argumenté qui ne serait pas pris pour l'humeur des uns ou pour l'humour des autres... Donc... No comment? c'est le mieux que l'on puisse faire...
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RépondreSupprimerCe blog n'a pas vocation à se transformer en espace de pub pour d'autres blogs.
RépondreSupprimerSurtout pour ceux de crétins gauchistes.
Car, quel qu'il soit, ce président sera mis en place pour nous vendre plus d'Europe, plus d'immigration, plus d'associations phobophobes, plus de vigilance anti-réel, etc. ; le tout en gérant au mieux l'après-casse définitive de la France moisie – aucun intérêt.
RépondreSupprimerOui tout celà est vrai. Mais comme souvent sur les blogs, vous faites dans le descriptif. Or les symptomes que vous décrivez à longueur de billets ne sont pas le fruit du hasard mais bien le produit d'une idéologie qui triomphe depuis la fin des années 70 et plus vivement encore en ce début de siècle: le libéralisme.
C'est le libéralisme qui partout combat et réduit le périmètre d'action de l'état.
C'est le libéralisme qui a pourri l'idée de patrie (pour ceux qui ont le mot nation en horreur) et de peuple.
C'est le libéralisme qui met en concurrence chez nous les travailleurs étrangers et les autochtones, puis étend la recette à la planète entière.
C'est le libéralisme qui nous a conduit au chomage de masse, à la précarité, aux travailleurs pauvres, lui qui a tout fait pour l'éclosion des grands monopoles détruisant les petits paysans, artisans, qui pour le coup sont devenus des prolétaires avant de devenir chomeurs.
C'est lui qui a distillé l'individualisme qui lui-même a permit la totale déchristianisation de ce pays. Ce sont ces mécanismes qui font que nos enfants suivent des études sans lendemain.
Les idées libérales n'ont pas fait de nous des citoyens du monde, mais elles ont transformé la planète en un vaste marché aux esclaves aculturés. Pour le bonheur d'à peine 1% de la population mondiale. 1% qui n'en a jamais assez. 1% pour qui big is beautiful.
Bien nommer les choses est essentiel ? NS et DSK sont les VRP des idées libérales et de la mondialisation dont on cherche vainement les vertus.
MLP et Mélanchon incarnent le peuple, décrivent tous deux les mêmes causes et les mêmes effets sans être d'accord sur les remèdes.
Faites votre choix ! Et allez à la pêche au second tour si le premier n'a pas réussi à faire ressortir quelque chose de neuf.
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RépondreSupprimerFredi devient antilibéral. Je vais l'aimer.
RépondreSupprimerMais MLP et JLM auraient beaucoup de choses à se dire.
RépondreSupprimerEntre cocus de l'histoire.
Et puis il y a cette logique infernale qui fait que chaque enfant qui nait désormais n'est plus un atout mais un problème, quelqu'un de trop pour qui il n'y aura pas d'autres perspectives que les revenus de substitution. Des enfants de nulle part ne comprenant plus rien au décor, perdus, poussant des caddies pour les remplir de calories dégueulasses.
RépondreSupprimerDes enfants définitivement hors sol.
Arf !!!!
RépondreSupprimerIl faut croire que nos libéraux ne le sont pas assez si l'on en croit cet article !
Fuck !
Cet article.
RépondreSupprimerA Fredi Maque:
RépondreSupprimersur votre longue tirade anti-libérale, je vous propose de remplacer par "socialisme" ou "communisme", voire "soviétisme" - je néologise - le mot libéral à chaque fois que vous l'écrivez. Vous verrez, c'est confondant!
Tout ça pour dire que... libéralisme et socialisme sont les deux faces de la même médaille, le matérialisme de la Plèbe. L'une exclue, excommunie l'autre, faisant croire au pékin qu'il est la seule alternative sociétale.
Or... il y en a d'autres, l'Histoire en est remplie.
Parodiant Nietzsche lorsqu'il dit que le Bon DIeu et le Diable sont deux symptômes de la même décadence, je dirais que libéralisme et socialisme sont de la même façon, deux symptômes de la même décadence.
Laurent l'Anonyme