tag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post5830848883745939967..comments2024-03-26T17:03:58.757+01:00Comments on Didier Goux habite ici: De la contradiction en milieu réactionnaire (ou supposé tel)Didier Gouxhttp://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comBlogger61125tag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-52779771863345823642009-02-19T16:37:00.000+01:002009-02-19T16:37:00.000+01:00Ah, les immigres, mon bon monsieur Goux, les immig...Ah, les immigres, mon bon monsieur Goux, les immigres...Ces Anglais qui, au cours des deux dernieres decennies, ont acquis cinq pour cent de notre territoire national ( chiffre de la Chambre des Notaires Cravates- du marbre dont on fait les bronzes-) Tous ces Canadiens... Ces Espagnols, ces Portugais, ces Roumains, ces Hongrois.... Encore que ces derniers n'ont pas ete "deverses sur nos cotes" comme vous l'ecrivez si fortement. Avec leurs musiciens qui ne savent que trop bien allumer la Femme lubrique dans chaque Francaise, nous laissant la bougie pour toute fete... Baudelaire ecrivit que les fetes sont 'serviles', et Valery que "nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles". Pauvre princesse de Cleves... Malheureuse Europe aux anciens parapets. Las! Las! Que de minarets...<BR/><BR/>L'inceste, nous apprennent les Britanniques, est une bonne chose tant qu'il ne sort pas de la famille. Il y va de la purete de notre identite et de l'identite de notre Culture. Abolissons ce tabou d'un autre age, vain refuge d'intellectuels pretendant a l'universel par la Prohibition. Baisons nos soeurs, cher monsieur Goux, et nos meres, si nous pouvons. 9"Soyons Gaulois, nom d'un petit bonhomme, et Regence, si nous pouvons!"_)Notre survie est a ce prix, et de la fete nous serons affranchis.<BR/>Chapeau bas, Monsieur, pour le courage de votre voix, o combien francaise, et de vos choix, itous.<BR/><BR/><BR/>Courage<BR/><BR/>Mere Teresameerahttps://www.blogger.com/profile/17277231842392312126noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-26782296815049770352009-02-11T10:58:00.000+01:002009-02-11T10:58:00.000+01:00Mais j'ai rien dit, moi !Mais j'ai rien dit, moi !Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-29157768194340844252009-02-11T09:20:00.000+01:002009-02-11T09:20:00.000+01:00Didier,ma belle-mère lave sa voiture, demandez à B...Didier,<BR/><BR/>ma belle-mère lave sa voiture, demandez à Balmeyer.<BR/><BR/>NV,<BR/><BR/>J'essaierai de revenir cet après-midi pour étoffer tout ça (si j'ai le temps, ce matin, c'est moyen ça !)<BR/><BR/>Qui a dit qu'on n'avançait pas Didier ?Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-36834515582380696772009-02-10T19:42:00.000+01:002009-02-10T19:42:00.000+01:00Qu'est ce que vous voulez, Didier, après Platon, S...Qu'est ce que vous voulez, Didier, après Platon, Spinoza et Schopenhauer, j'étais un peu à court...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-1359214486702877222009-02-10T19:16:00.000+01:002009-02-10T19:16:00.000+01:00Alors, là, si NV propulse sa belle-mère sur le dev...Alors, là, si NV propulse sa belle-mère sur le devant de la scène, Dorham va se sentir obligé de rameuter la sienne, et je n'aurai plus qu'à suicider le blog, moi...Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-21523288562607731462009-02-10T18:12:00.000+01:002009-02-10T18:12:00.000+01:00Mais non, je ne suis pas intelligent, je suis cult...Mais non, je ne suis pas intelligent, je suis cultivé, c'est tout. C'est ma belle-mère qui le dit, d'ailleurs: "NV, vous n'êtes pas intelligent, vous êtes cultivé..."Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-4168599538404488192009-02-10T18:10:00.000+01:002009-02-10T18:10:00.000+01:00Dorham:Il faut se méfier du mot volonté chez Spino...Dorham:Il faut se méfier du mot volonté chez Spinoza.<BR/><BR/>D’un côté, on a l’impression –fausse- que comme chez Schopenhauer, la volonté a ce caractère nécessaire qui la déconnecte du libre arbitre. Et que la liberté qui est perdue au stade du phénomène, se récupère au stade du noumène –je sais, j’utilise des concepts qui ne sont pas spinoziens et pour cause-, dans le décret libre de l’Ame. Interprété comme cela, Spinoza ne me dérangerait pas trop.<BR/><BR/>Le problème est que chez Spinoza, la volonté n’est pas le « réel », la « chose en soi » telle qu’elle se révèle chez Schopenhauer, mais un mode de la pensée (Ethique II propositions 48 et 49). Au point que Spinoza écrit, s’agissant de la volonté, « j’entends la faculté par où l’Ame affirme ou nie quelle chose est vraie et fausse » et « la volonté et l’entendement sont une seule et même chose ».<BR/><BR/>Une telle démarche a pour effet de rationaliser la volonté, de donner un caractère de devoir –issu de la vérité- à ce qui n’est qu’une puissance aveugle, de transformer un chaos en décret. Cette torsion des mots, qui amène à appeler « volonté » ce qui est ailleurs appelé « jugement », le mène à appeler «Dieu » ce qui est appelé ailleurs « le monde », « la justice » ce qui est appelé ailleurs « le pouvoir ». A partir du moment où la volonté est l’expression de la raison, où le réel devient rationnel, le monde peut en effet devenir l’expression de la liberté absolue qui s’exprime dans ce que vous appelez « le décret ». Mais c’est cette rationalisation a priori du réel, qui méconnait la distinction de l’idéal et du réel qui constitue à mon sens l’héritage indépassable de Kant, que je ne peux accepter. Le réel n’est pas rationnel. La volonté est aveugle et est un matériau indifférencié que le jugement rationalise comme il peut a posteriori. Le décret ne peut être entravé mais il est par lui-même dépourvu de sens. La liberté, qui n’existe pas dans notre représentation, entièrement conditionnée par la succession des causes et des conséquences qui en sont la condition a priori, est certes partout dans le réel (dans la chose en soi) mais elle ne conduit nulle part. <BR/><BR/>S’il est spinozien, votre catholicisme est un rationalisme. Or, à mon sens, à ma guise si vous préférez, la raison est une boite à outils qui ne donne aucun accès privilégié à l’Etre. Je dirais d’ailleurs la même chose de l’art et de la foi. Je me demande d’ailleurs bien à quoi pourrait bien ressembler un accès privilégié à l’Etre.<BR/><BR/>Didier: Si vous voulez qu'on arrête, dîtes le... On est polis et on sait bien qu'on n'est pas chez nous...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-74653064700812381642009-02-10T18:08:00.000+01:002009-02-10T18:08:00.000+01:00Suzanne,Mais je l'ai lu NV et je vois bien qu'il e...Suzanne,<BR/><BR/>Mais je l'ai lu NV et je vois bien qu'il est très loin d'être idiot (il l'est même moins que moi, tiens). Ne faites votre effarouchée, hein... Dans un premier temps, il est vrai son propos était lapidaire, voilà tout. Puis il s'est étoffé. J'en suis content.<BR/><BR/>Vous savez (nous en constituons la preuve) l'intelligence n'immunise pas contre la bêtise. Nous avons tous nos paresses.<BR/><BR/>De toute façon, maintenant que le débat est ailleurs, il n'est plus question d'intelligence et c'est tant mieux.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-45790847199425074812009-02-10T17:12:00.000+01:002009-02-10T17:12:00.000+01:00NV,je comprends bien tout ça, tout est (à mort) re...NV,<BR/><BR/>je comprends bien tout ça, tout est (à mort) recevable. On a pas du tout la même lecture du Gorgias de Platon mais laissons cela de coté.<BR/><BR/>De la même façon, nous n'avons pas non plus la même lecture de ce que l'on pourrait appeler vulgairement le "déterminisme". J'y vois une lecture en creux.<BR/><BR/>Quand Spinoza explique par exemple que ce que l'on croit être le libre arbitre n'est en fait qu'un effet relié à un réseau plus ou moins complexe et abouti de causes, il dit une chose qui me semble vraie (je le dis prudemment dans un premier temps, notez !). Il dit que ce qui guide nos choix n'est en rien attribuable au libre arbitre ; qu'il n'y a en l'espèce aucune expression de liberté que ce soit.<BR/><BR/>Pourquoi choisir une femme rousse plutôt qu'une brune, une blonde plutôt qu'une rousse ? Pourquoi se reproduire ou ne pas se reproduire ? Pourquoi se conformer aux lois ou choisir de ne pas s'y conformer ? <BR/><BR/>C'est qu'en l'état, en effet, la liberté ne peut par essence s'exprimer sur de pareilles choses. Le choix n'est et ne peut être l'expression de la liberté. Car la volonté ou la liberté sont en réalité une dictature, un totalitarisme humain. L'expression de la liberté, du libre arbitre, préférons l'idée générique de volonté...l'expression de la volonté donc est le résultat d'une progression de la pensée qui, au préalable, a trié tout bon grain de l'ivraie. Il n'y a pas de choix en l'espèce.<BR/><BR/>La volonté est une puissance et à la fois un devoir. On ne peut pas réellement "vouloir" tuer son voisin, ou "vouloir" manger du chocolat, ou "vouloir" à tout prix un enfant. Ce n'est là que l'expression de désirs plus ou moins forts, plus ou moins pulsionnels.<BR/><BR/>Comme je l'ai précédemment écrit : tout est décret. Seul le décret ne peut être entravé. Vous m'avez donc également parfaitement compris, je raisonne tout à fait absolument. Je suis un défenseur du libre arbitre, même si (surtout) la philosophie contemporaine est persuadée d'avoir démontré sa vacuité.<BR/><BR/>A ce titre, il me semble que Spinoza est à la fois utile pour ce qu'il dit mais également pour tout ce qui est implicite dans son discours. C'est selon moi là tout son génie.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-80901461562793887022009-02-10T16:52:00.000+01:002009-02-10T16:52:00.000+01:00Suzanne,Vous avez raison sur tout. Y compris sur l...Suzanne,<BR/><BR/>Vous avez raison sur tout. Y compris sur l'orthographe de Ce bon vieux Fredo... Vous avez raison, je suis paresseux !Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-4993996160791114542009-02-10T13:30:00.000+01:002009-02-10T13:30:00.000+01:00Dorham : Je ne vous reprochais pas vos effets rhét...Dorham : Je ne vous reprochais pas vos effets rhétoriques. Au contraire, comme je ne vois pas trop comment on peut sortir de la rhétorique (et Platon pas plus qu’un autre qui se révèle, dans le Gorgias, tout aussi rhéteur que les sophistes qu’il critique) autant y faire de l’effet. Je crois toutefois que nous nous heurterons toujours au mur d’incompréhension, à l’espèce de vide stupéfié que crée dans mon cerveau- je fais exprès de ne pas écrire « esprit »- votre phrase : « La liberté n’est pas une vue de l’esprit ». <BR/> <BR/>D’abord, j’ai un problème avec « esprit ». Si vous l’utilisez au sens de « conscience réflexive et spéculative » générée par des connexions de neurones, allons pour « esprit »… Mais déjà avec un mot pareil, la pente est glissante…<BR/><BR/>Ensuite j’ai un problème avec « pas une vue ». Si il y a « esprit » (au sens précédent) et si il y a liberté –dans un sens encore à définir-, la liberté est nécessairement une vue de l’esprit, comme tout concept. Mais je veux bien croire que ce que vous avez voulu dire est : « la liberté n’est pas qu’une vue de l’esprit ». C’est une thèse que je ne partage pas mais cela se plaide.<BR/><BR/>J’ai aussi un problème avec « est ». Je vois bien l’usage du mot liberté (je peux comprendre quelqu’un qui dit à son patron, ou à sa femme « je veux reprendre ma liberté » ou quelqu’un qui dit en se promenant sur une plage déserte en février « Ah quel sentiment de liberté ») mais j’ai un peu de mal à dire que la liberté « est » quelque chose. J’ai besoin d’un contexte. Qui me dira que l’animal a une liberté par rapport au sol que la plante n’a pas. Que l’homme a une liberté par rapport aux processus de reproduction sexuée que l’animal n’a pas. Que l’homme moderne a une liberté par rapport aux impératifs religieux que son ancêtre du moyen –âge n’avait pas. Donc j’arrive à comprendre ce que la liberté peut « être par rapport à quelque chose » et pas trop ce qu’elle peut « être » tout court. <BR/><BR/>Dans ces conditions, vous comprenez que j’ai également du mal avec le mot « liberté ». En effet, plus que le mot autonomie ou le mot indépendance, le mot liberté est facilement absolutisé. Quand je lis « la liberté n’est pas qu’une vue de l’esprit » je pense que vous voulez parler d’une liberté au sens absolu du terme et pas seulement de la possibilité, que n’a pas la plante, de se déplacer sur la surface de la terre. Vous voulez parler du libre arbitre. Et là, rien à faire, je ne comprends pas comment nous pouvons être autre chose que le produit de nos circonstances, et que la conséquence de nos causes. A titre personnel, je n’ai jamais eu l’impression de prendre une décision autrement que contraint, non seulement par le contexte, mais également par le but recherché, nécessairement extérieur à la décision elle-même, qui lui ôte tout caractère de liberté, et qui est lui-même le produit d’innombrables circonstances passées. Même l’acte gratuit des « caves du Vatican » est conditionné par l’envie, elle-même conditionnée, de produire un acte sans cause. J’ai pas mal cherché, et je n’ai jamais rien lu qui puisse remettre en cause sur ce point le diagnostic dévastateur fait sur la liberté par Schopenhauer dans son « essai sur le libre arbitre ».<BR/><BR/>Pour terminer, une remarque. J’ai un peu de mal avec l’objection, que vous m’avez déjà faite, et qui pourrait ressurgir ici, tirée de ce que je présente comme une vérité quelque chose qui n’est que ma vérité. Le problème est que je n’ai pas la prétention d’inventer un nouveau langage et que le langage dont je suis obligé de me servir relève d’une vision essentialiste de la vérité et de son rapport au monde. L’exemple bien connu est que « « La neige est blanche » est vrai » veut dire en fait (et vice versa) que « La neige est blanche ». Dans cette logique, si je dis que « la liberté(ou Dieu, ou la table que j’ai en face de moi…) n’existe pas », vous en déduisez que je dis « « La liberté n’existe pas » est vrai » et vous m’entrainez, à mon corps défendant, dans un débat sur les preuves que je suis susceptible d’apporter, sur le caractère fragile de « ma » vérité au regard de ce qui est traditionnellement ou scientifiquement qualifié de vérité. Mais précisément, je ne pense pas que « « la neige est blanche » est vrai » veut dire la même chose que « la neige est blanche ». Quand je dis « la neige est blanche », je fais une remarque qui peut être éducative (j’apprends à un enfant comment utiliser le mot « blanche »), comparative (je constate que ce matin, en raison de la lumière et de ce que personne n’est encore passé par là avec ses grosses chaussures sales, la neige est blanche, en fin, plus blanche que d’habitude), poétique, médicale (attention à la réverbération…) etc… etc… Mais quand je dis « « la neige est blanche » est vraie », je ne parle pas, en fait, de la neige, je fais, implicitement, une théorie de la vérité. Or je n’ai pas de théorie de la vérité (laissons de côté la question de la vérité scientifique, qui s’inscrit dans une pratique codifiée par des paradigmes). Les mots que j’utilise, qui sont censés pour la majorité des gens correspondre aux essences de ce qu’ils désignent, ne sont pour moi que des moyens d’exprimer quelque chose. Donc quand je dis « Le libre-arbitre n’existe pas », je ne veux pas particulièrement dire que « « Le libre-arbitre n’existe pas » est vrai ». Je ne sais donc pas trop quoi faire des objections tiré du caractère relatif, infondé, personnel de ce qui serait ma « vérité » …Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-20427149741758517512009-02-10T12:36:00.000+01:002009-02-10T12:36:00.000+01:00Et, bon sang, Dorham, NIETZSCHE.Faut faire un effo...Et, bon sang, Dorham, NIETZSCHE.<BR/><BR/>Faut faire un effort, rien que pour moi. à chaque fois que je vois Nitch mal orthographié, j'ai un doute. Je sais qu'il manque le S, ou le Z, mais (alors que je l'ai lu, hein, si si )mais je ne sais plus où le mettre, avant, après. Alors je gougueulise. Pour Welbek, c'est pareil. <BR/><BR/>SuzanneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-42308441077584367972009-02-10T12:27:00.000+01:002009-02-10T12:27:00.000+01:00Dorham: "Manifestement, vous devez être un peu idi...Dorham: "Manifestement, vous devez être un peu idiot".(céçuikildikilé?)<BR/><BR/><BR/> Non non, ça m'a fait sourire. J'aime bien, au contraire. Le tout est de savoir se modérer, voire s'excuser ensuite, mais j'aime bien les petites envolées colériques<BR/>.<BR/>Regardez comme il écrit, NV. De quoi il parle, et comment.<BR/><BR/>On en voudrait beaucoup, des idiots comme ça...<BR/><BR/>SuzanneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-86323247958477607542009-02-10T12:11:00.000+01:002009-02-10T12:11:00.000+01:00J'ai dit ça moi Suzanne ? (je parlais de la liste,...J'ai dit ça moi Suzanne ? (je parlais de la liste, il me semble)<BR/><BR/>Si ce n'est pas le cas, je le retire, j'ai vraiment trop mauvais caractère moi...<BR/><BR/>---<BR/><BR/>NV, <BR/><BR/>Vous aurez sans doute compris que Mirliton étant un autre moi, je comprends votre point de vue. Je respecte aussi votre ressenti, mais je crois bien sûr en la nécessité de le dépasser (de les dépasser tous, les votres, les miens...). C'est bien entendu possible et cela n'a rien à voir avec Dieu ou quoi que ce soit du même tonneau ; la liberté n'est pas une vue de l'esprit. Cela ramène en apparence la pensée à une sphère très circonscrite mais en réalité, cela ouvre tous les champs de réflexion.<BR/><BR/>Il va de soi qu'à ce niveau là, je ne cherche pas à gagner, j'essaie de comprendre. Je ne dis pas non plus (loin s'en faut) que je ne cède jamais également au bavardage, que je ne laisse pas par ailleurs (bien trop souvent) mes opinions parler à ma place, penser à ma place. Si je discute en moi-même (avec mon moi Mirliton), c'est qu'également, les reproches que je vous adresse, je n'oublie jamais de me les adresser à moi-même.<BR/><BR/>Précisément, si j'ai cédé à quelques effets rhétoriques, c'est que je n'ai pas mieux fait que vous.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-74602515327748613132009-02-10T12:09:00.000+01:002009-02-10T12:09:00.000+01:00Suzanne : moi aussi, je me suis posé la question.....Suzanne : moi aussi, je me suis posé la question... sans trouver la réponse.Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-43395329861474589952009-02-10T11:26:00.000+01:002009-02-10T11:26:00.000+01:00"un catalogue d'idioties" (Dorham)Ben dites donc, ..."un catalogue d'idioties" (Dorham)<BR/><BR/>Ben dites donc, Dorham, z'avez le jugement facile et lapidaire !<BR/><BR/>SuzanneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-82302238730639122092009-02-10T11:23:00.000+01:002009-02-10T11:23:00.000+01:00Je me demande qui est NV...SuzanneJe me demande qui est NV...<BR/><BR/>SuzanneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-75027759233364975172009-02-09T22:22:00.000+01:002009-02-09T22:22:00.000+01:00Dorham: Je ne vois pas pourquoi je discute, d'aill...Dorham: Je ne vois pas pourquoi je discute, d'ailleurs. Il me semble que votre ami Mirliton vous a déjà dit l'essentiel.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-48250566921426119272009-02-09T22:08:00.000+01:002009-02-09T22:08:00.000+01:00Dorham : Je ne considère rien comme vrai. Ou comme...Dorham : Je ne considère rien comme vrai. Ou comme faux d’ailleurs. Tout n’est effectivement que vague ressenti et ne prétend à rien d’autre. Les mots ne sont pas des miroirs du monde, qui en feraient un tableau juste ou un tableau erroné, mais de pauvres outils aux fins d’une survie inutile et couteuse. Ma croyance en l’inexistence de Dieu et en le ridicule de ses sectataires n’est pas intellectuelle. Elle est physique et chevillée au corps, comme la faim, la peur et le désir sexuel. Je ne peux écrire sans opinion, sans idée préconçue et sans préjugés parce que précisément, il n’y a pas de point de vue de Dieu. Mais j’ai très bien compris que nous étions à égalité. Croyance contre croyance. Pas de vérité. Seulement la victoire et la défaite. A mon avis, nous avons perdu tous les deux, chacun à notre manière.<BR/><BR/>Mais, rassurez-vous, rhétoriquement, c’est vous qui avez gagné ! La définition de l’homme en fonction des ses faiblesses ! Comme c’est bien dit… Et comme cela tombe juste… <BR/><BR/>PS : Je suis prêt à me frotter intellectuellement avec qui vous voulez, mais c’est à vous de vous taper l’organisation. Je suis un peu fatigué ce soir…Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-26536824821515673652009-02-09T20:18:00.000+01:002009-02-09T20:18:00.000+01:00NV,Tiens, je parlais d'acquis. Merci de démontrer ...NV,<BR/><BR/>Tiens, je parlais d'acquis. Merci de démontrer cela par la force de l'exemple.<BR/><BR/>Tout ce que vous considérez comme "vrai", comme "démontré", comme "indubitable" n'est en fait que vague ressenti. Bref, vous bavardez, vous alignez des mots, plutôt bien d'ailleurs (c'est très agréable à lire, j'en conviens)...ça va en tromper plus d'un, moi pas.<BR/><BR/>"L'universalité, cette fumisterie". Très bien, mais encore ? Vous avez expliqué pourquoi ? Vous seriez capable de prendre du temps pour définir ce que vous entendez par universalité (en creux, nous comprendrions en quoi il s'agit d'une fumisterie) sans aucune idée préconçue, sans "point de vue" ou opinions ?<BR/><BR/>"Dieu dans tout ça ? Une cafetière ?" Mais encore. Parce que Nietzche a dit que Dieu était mort, que c'est écrit dans un livre, vous pensez que c'est démontré ? (êtes-vous d'ailleurs bien sûr que Nietzche ne se sert pas de Dieu comme d'un réservoir ?) Vous mentionnez Spinoza, qui s'il définit Dieu autrement qu'un croyant de base (c'est certain) ne songea pas une seconde à nier son existence.<BR/><BR/>En bon athée, vous êtes un croyant, comme les autres. Vous croyez que Dieu n'existe pas. En cette matière précise, aucune vérité ne peut être établie. Nous sommes donc sur un pied d'égalité en réalité (pas tout à fait mais je n'entre pas dans ce débat là, je me le garde pour moi, égoïstement) et vous n'avez même pas l'air de le comprendre.<BR/><BR/>Vous me faites ensuite remarquer que le bachelier n'a pas de culture. Et bien, je ne sais que répondre à cela puisque vous ne pouvez disposer d'aucun élément pour vérifier la véracité de l'assertion. Seule une entreprise empirique impossible vous permettrait de le démontrer. Je m'amuserais à voir vous frotter intellectuellement avec des lycéens de l'Hexagone qui passe le concours général : vous feriez sans doute moins le fier.<BR/><BR/>Bref, tout cela est bel et bon, mais cela manque de fait, de recoupement. Tout vous semble indubitable, comme dans tout discours de bon sophiste. Or, malgré le talent, l'habileté à discourir, les quelques références qui parcourent votre intervention, je ne sens guère qu'une brise qui ne dit rien, ne pense rien, ne démontre rien. Pas la plus petite particule d'idée. <BR/><BR/>L'acquis je disais ! La force de l'écrit sans doute, qui nous fait sentir tout petit, qui nous intimide au point d'avaler toutes les couleuvres.<BR/><BR/>La réalité, c'est que votre réflexion laisse deviner un travers des plus humains : la définition de l'homme en fonction de ses faiblesses. Pour un réconfort immédiat (via lequel on peut se laisser aller au cynisme, à la "désignification" de tout), on abandonne le seul qui soit vrai, durable. Pour quelques bonheurs creux, on ignore celui qui peut régir la vie d'un homme : la force du décret. La volonté !<BR/><BR/>Mais c'est un travers partagé depuis la nuit des temps.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-43177728167851327502009-02-09T19:45:00.000+01:002009-02-09T19:45:00.000+01:00Eh bien, même si ça fait un peu cucul-la-praline, ...Eh bien, même si ça fait un peu cucul-la-praline, je tiens à remercier Dorham et NV pour cet échange que nous avons eu. On n'a sans doute pas fait avancer le schmilblick, mais, comme dirait Jean Puyaubert...Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-8489668315706763912009-02-09T19:30:00.000+01:002009-02-09T19:30:00.000+01:00Dorham : Je ne reviens pas sur « comparer ». Didie...Dorham : Je ne reviens pas sur « comparer ». Didier a déjà tout dit. <BR/><BR/>Sur quelle base m’appuie-je pour douter de la capacité des gens à établir des hiérarchies ? Et bien…<BR/><BR/>D’abord sur le fait que pour établir une hiérarchie, il faut avoir des connaissances, et que dans une classe post-bac de nos jours, on trouve de gentils étudiants qui pensent qu’Henri IV a été assassiné dans sa baignoire par Marat.<BR/><BR/>Mais surtout sur le fait que pour établir une hiérarchie, il faut la fonder, l’accrocher à un système de valeurs. Vous voulez la fonder sur quoi ? Sur le message de Dieu ? Sur les exigences de la raison ? Sur la loi morale ? Sur la défense de la vie ? Sur l’universalité de l’humanité ? La raison est une boite à outils comme une autre, la morale une accumulation de règles issues des circonstances et des rapports de force, la vie est une entreprise qui ne couvre pas ses frais (merci Arthur), l’universalité de l’humanité une vaste fumisterie, quant à Dieu… Vraiment, on m’expliquerait demain que Dieu est une grosse cafetière qui tourne autour du système solaire (j’emprunte l’image à Richard Dawkins) que cela ne me ferait ni chaud ni froid. Chacun peut bien avoir dans sa petite tête sa petite hiérarchie à lui, croire en Dieu, préférer Arnold Bax à Johnny Halliday, le bien au mal, la vie à la mort, tout cela n’a plus aucun sens collectif. Parce que l’outil intellectuel qui permettait de justifier une position, quelle qu’elle soit, a été révélé pour ce qu’il était, un simple instrument de pouvoir. <BR/><BR/>Personnellement, je ne m’en réjouis ni ne m’en attriste. Je suis ravi que l’argent des indulgences ait permis de construire la colonnade du Bernin, mais je ne vais pas pleurer parce que Dieu a été enfin révélé pour ce qu’il est, c'est-à-dire une imposture sélectionnée naturellement au cours du processus évolutif qui a conduit l’homo sapiens sapiens. Je suis ravi que la foi en la raison humaine nous ait offert Spinoza et Kant, mais les philosophes les plus intéressants restent pour moi ceux qui montrent que la raison et la vérité ne sont que des solutions locales à des problèmes locaux. J’écoute encore Beethoven, Brahms et Wagner, mais je sais bien que l’art ne signifie rien au-delà des réactions chimiques qu’il provoque dans mon cerveau. La Tétralogie n’est qu’un gigantesque lexomil… Je pense qu’il vaut mieux avoir affaire à Mère Térésa qu’à Himmler, mais cela reste très relatif puisque de toute manière, à long terme, nous sommes tous morts. <BR/><BR/>Je partage le point vue de Didier sur le fait que nous basculons tous progressivement dans une grosse bouillie indifférenciée régentée par la Halde, et la variante barbue n’est pas très excitante non plus. De toute manière, cela ne sera pas beau à voir. Mais j’assume la contradiction. Pour moi le moment le plus intéressant de l’humanité a été cette phase critique qui s’est déroulée entre le milieu du XIXème siècle et le milieu du XXème. C’est une phase totalement destructrice, qui a renoncé à chercher le sens du monde dans l’au-delà du monde, qui s’est intéressée à la généalogie de la morale, aux limites de la raison et à la différence entre une boite de soupe et une œuvre d’art. Cette phase était inévitable. Elle était passionnante. Je ne la regrette donc pas. Maintenant, évidemment, on a des gens qui mettent au même niveau Louis XIV et Jamel Debbouze. Faudra vivre avec. Avec du lexomil.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-39018821506501140012009-02-09T16:04:00.000+01:002009-02-09T16:04:00.000+01:00Je vais vous dire, ce n'est pas l'uniformité de pe...Je vais vous dire, ce n'est pas l'uniformité de pensée qui me dérange que l'absence totale de réflexion.<BR/><BR/><BR/>Je déteste l'acquis.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-69919482294524643882009-02-09T16:02:00.000+01:002009-02-09T16:02:00.000+01:00Oui, c'est vrai.Vous allez peut-être bondir mais j...Oui, c'est vrai.<BR/><BR/>Vous allez peut-être bondir mais je trouve que Marianne propose une voix qui me semble davantage discordante (c'est pas non plus des rebelles, entendons-nous bien, mais je les trouve plus libres de pensée).Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/06254628022798945949noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-43967877302732529132009-02-09T15:24:00.000+01:002009-02-09T15:24:00.000+01:00Dorham : la comparaison sur laquelle vous avez but...Dorham : la comparaison sur laquelle vous avez buté était <I>évidemment</I> bouffonne, et voulue comme telle, je pense. Et, vous avez raison, restons-en là sur ce sujet. (Enfin, au moins vous et moi : les autres font bien ce qu'ils veulent.)<BR/><BR/>Pour la propagande, je la trouve en pleine croissance exponentielle et totalement <I>univoque</I>. Sur le sujet qui m'occupe, il n'y a quasiment plus aucune différence entre Le Monde et Libé, ou Télérama d'un côté, et, mettons, Le Figaro de l'autre. Je ne parle pas ici des petites chamailleries sur le pouvoir d'achat ou le nombres de manifestant dans la rue, mais de sujets qui me paraissent autrement essentiels : sur ceux-là, tous les médias sont d'accord, parlent d'une seule voix, marche d'un même pas.Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.com