Hier soir, à L'Aéro, le digne M. Tonnégrande a soudain paru fortement commotionné lorsque l'Irremplaçable lui a révélé qu'avant de se déguiser en mamie grisonnante pour voler plus facilement dans les hypermarchés elle avait été... rousse. Ce respectable Guyanais a eu l'air si surpris que, durant les trois secondes séparant ma troisième bière de la quatrième, je me suis demandé s'il la croyait vraiment. Voici donc la preuve. Les quatre photos qui suivent on été prises en 1992 ou 1993. Catherine et moi vivions ensemble depuis deux (ou trois) ans et venions tout juste d'acheter notre première maison, en bordure du canal de Briare, à Assay, hameau dépendant de Beaulieu-sur-Loire. Tempus fugit...Quant à moi, on appréciera, je l'espère le look d'islamiste au rabais que j'avais cru bon de me faire, toutefois tempéré, adouci par le poitrail délicieusement proustien.
C'était l'époque où, lorsque nous n'étions pas sur les bords de la Loire, nous hantions volontiers le Café de la plage, un bar nocturne sis rue de Charonne, en face de la rue Trousseau, où les Nègres de l'endroit, sans doute trompés par les tresses africaines de Catherine (flanquée d'Adeline, sa fille cadette), manifestaient souvent le désir de se la bouffer toute crue (là dis donc). À ma connaissance, elle ne s'est jamais laisser faire, mais bon.
L'athlète chauve ci-dessous s'appelle Jimmy Blanche, ce qui est toujours divertissant. Il était le barman de l'endroit et sa carrure avait un effet calmant sur les fauteurs de troubles éventuels. On a pu le voir tenir de minuscules rôles dans un certain nombre de films français de ces années-là - des polars pour l'essentiel. Les clients du Café de la plage, fortement multiculturels et pluriethniques, étaient parfois un peu surpris lorsque Jimmy m'accueillait d'un "Veuillez sortir, Monsieur, on ne sert pas les gros blancs ici", et que je répliquais par un truc du genre : "premièrement je ne parle pas aux grands nègres, deuxièmement tire-moi donc une pinte de Guinness". Après quoi on tombait dans les bras l'un de l'autre et on se claquait quatre bises sonores. On était jeune...
Certains prétendent que cette histoire de macrogénitomorphie des noirs est pure légende. C'est possible... Il n'empêche... Durant un temps, dans ma période pré-Irremplaçable, Jimmy et moi avons servi dans le même corps. Le corps en question avait affiché sur sa porte des photos d'elle en train de s'accoupler avec divers messieurs, dont Jimmy. Eh bien, je vous garantis que sa bite faisait bien trois fois la mienne. Ce dont je n'ai même pas été traumatisé, bizarrement.
Assumons, assumons cher Didier. Cela dit, mieux vaut un petit besogneux qu'un grand fainéant ! Et vive la recette de la terrine selon Sainte Catherine : une merveille !
RépondreSupprimerEn ce temps là, tu m'appelais "la frisée" ! Chabadabada ...
RépondreSupprimerPluton : c'est justement quand on est parti vivre à la campagne qu'elle est passée à la vitesse supérieure, côté cuisine...
RépondreSupprimerCatherine : mais ça m'arrive encore, il me semble ! (Et à Adeline aussi.)
Mais oui, et de toute façon j'aime beaucoup être ton Irremplaçable ...RE-chabadabada ...
RépondreSupprimerComme quoi se servir de vous-même comme référence ne fait pas de vous un étalon !
RépondreSupprimer:-)))
Didier : Dites à ce rustre de Martiniquais qu'une véritable Picarde (ou Ch'tite) est soit rousse comme une irlandaise, brune au teint blême comme une Espagnole ou blonde comme une Bavaroise. Sinon, c'est une dégénérée voire une catin, fille de Garches ou de Puteau !
RépondreSupprimerL'Irremp, authentique Picarde n'est donc rien de tout ça, je le sais (à défaut de le croire) !
Enfin qu'importe la longueur de la bitte pourvu qu'on ait des couilles !
Bravo Martin-Lothar ! Vous avez bien raison !
RépondreSupprimerCela dit, le Martiniquais en question est absolument charmant.
Je vais faire une commentaire très idiot mais très sincère : c'est d'une grande poésie rocambolesque.
RépondreSupprimerVotre photo barbu(e) : vous avez l'air d'avoir 25 ans. Le temps passe, mais où ?
Oh ! Une rousse frisée ! Comme moi ! (Ou presque !)
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerSur la photo, je me trompe ou vous étiez gros ?
Nicolas : mais laisse-le avec ces histoires de proportions !!!
RépondreSupprimer:-)))
Poireau,
RépondreSupprimerCa te choque que je parle de "trompe" dans un billet sur Tonnegrande ?
Balmeyer : vous êtes un vil flatteur : j'en avais 35 ou 36...
RépondreSupprimerZoridae : vous allez pouvoir fonder un club, ou même créer un groupe de pression (couché, Nicolas !) politique.
Nicolas : j'étais en effet plus gros qu'aujourd'hui (hors génitoires, bien entendu).
Monsieur Didier Goux,
RépondreSupprimerAinsi donc, déjà à votre époque les Noirs existaient et fréquentaient déjà les bistros et les Rousses.
Je reconnais en vous un homme cultivé, mais cependant tout ne peutêtre porté à votre connaissance.
Wappow à M'dam Catwine.
Pour l'aspect macrogénitomorphique de la question, je confirme : j'ai une plus grosse bite que Nicolas
C'est ta femme qui te l'a dit ?
RépondreSupprimerNon la mienne
RépondreSupprimerTonne est universel§
Ce n'est pourtant pas exactement ce qu'elle m'avait dit.
RépondreSupprimerHeureusement que vous avez enfilé un t shirt "incipit" parce que franchement, on aurait pu vous confondre avec un fan de Star Trek...
RépondreSupprimerJe n'y aurai pas cru...
On comprend également mieux la vidéo de Jésus...
Dorham : à l'époque, "Jésus" était punk et arborait une superbe crête (rose ou bleue suivant son humeur), ce qui ne laissait pas de surprendre un peu les braves villageois que nous cotoyions alors...
RépondreSupprimer"Vil flatteur" : c'est vrai que je revenais d'un apéro particulièrement chaleureux et que je me sentais plein d'un lyrisme anisé...
RépondreSupprimerCeci dit, j'ai ressenti une certaine mélancolie à la lecture de cet article. En 1992, c'était hier, je passais mon bac. Vous aviez à peu près l'âge que j'ai actuellement (j'en ai 33, comme Jésus). Mathématiquement, demain je serai donc comme vous, et vous, à Bicêtre. Mais pas à "la Comète", non, plutôt à la manière de Brassens :
Quand nous serons ancêtres,
Du côté de Bicêtre...
Balmeyer : Nostalgie ? Oui, sans doute un peu, surtout en retombant sur ces photos. Mais la notion même de nostalgie demanderait ici à être précisée, nuancée, ce qui me paraît difficile dans le cadre d'un commentaire de blog : on en reparlera "en vrai" un de ces jours.
RépondreSupprimerEt puis, là, j'ai pas le temps : j'ai la rousse Emeline qui s'apprête à zigouiller un méchant, et j'aimerais bien qu'il soit mort avant l'heure de mon déjeuner...
Cher Didi,
RépondreSupprimerAh, ben c'est ça, c'est bien vous chez Camus.
Oui, hein ? On nous reconnaît bien tous les deux, aucun doute possible.
RépondreSupprimerEt bienvenue ici, chère Tantine...
Elle est mignonne, Catherine !
RépondreSupprimerJe vous adore tous les deux, L'irremplaçable pour ses photos, et vous, pour vos textes et commentaires qui font ma joie quotidienne.
Ariane Grammaticopoulos.