C'était hier. L'Irremplaçable et moi étions, une fois de plus, dans cette charmante petite cité alto-séquanienne de Levallois-Perret. Le but de la promenade était toujours désespérément le même : tenter de nous désengluer de cette saloperie d'affaire de crédit immobilier, fort mal emmanchée depuis le début. L'objectif était, cette fois, de larguer notre banque habituelle en plein vol et de sauter à pieds joints (si possible) dans une autre.
L'affaire du crédit s'est fort bien arrangée en effet. Mais, en plus, nous nous sommes découverts, deux heures plus tard, en heureux possesseurs de :
- un nouveau compte bancaire,
- deux jolies cartes dorées-pour-prendre-de-l'argent-dans-le-mur,
- une joufflue réserve de bon argent, pour le cas bien improbable où nous serions à découvert (ce qui ne manquera pas de se produire dès le mois prochain, on peut nous faire confiance),
- des tas d'avantages auxquels je n'ai rien compris, vu que j'avais cessé d'écouter au bout de vingt minutes.
L'affaire du crédit s'est fort bien arrangée en effet. Mais, en plus, nous nous sommes découverts, deux heures plus tard, en heureux possesseurs de :
- un nouveau compte bancaire,
- deux jolies cartes dorées-pour-prendre-de-l'argent-dans-le-mur,
- une joufflue réserve de bon argent, pour le cas bien improbable où nous serions à découvert (ce qui ne manquera pas de se produire dès le mois prochain, on peut nous faire confiance),
- des tas d'avantages auxquels je n'ai rien compris, vu que j'avais cessé d'écouter au bout de vingt minutes.
Le tout sans avoir abandonné l'établissement précédent, bien entendu. Lorsque l'agence consentit à nous recracher enfin sur le trottoir, nous nous sentîmes tout gonflés d'importance : avoir deux banques pour moi tout seul, même dans mes songeries d'adolescent enfiévré, je n'avais jamais osé y croire.
Puis, juste après, une certaine inquiétude : vu la manière pitoyable dont étaient jusqu'à présent maîtrisées les finances familiales, il est à craindre que, sautillant d'une banque à l'autre désormais, l'affaire devienne rapidement une véritable bérézina gestionnaire.
Peut-être qu'une troisième banque... dans quelque temps...
Puis, juste après, une certaine inquiétude : vu la manière pitoyable dont étaient jusqu'à présent maîtrisées les finances familiales, il est à craindre que, sautillant d'une banque à l'autre désormais, l'affaire devienne rapidement une véritable bérézina gestionnaire.
Peut-être qu'une troisième banque... dans quelque temps...
Quand on commence à avoir des cartes dorées, c'est fichu.
RépondreSupprimerdom, jamais sans sa centurion
Qu'est-ce qui est fichu ?
RépondreSupprimerMaitresse, remettez votre fichu et taisez-vous !
RépondreSupprimerMarcel dans le mur
Oulah ! du crédit revolving ? cela fait trop penser à révolver ...
RépondreSupprimeriPidiblue drôle de pistolet
On le savait que les Goux c'était du genre Bande à Bonnot ou Bonny & Clyde
RépondreSupprimerIpudesloups Sociétaire Général chez l'Ecureuil
Si ça vous chagrine de vous voir bientôt facturer deux fois des services qu'une seule et même banque pourrait sans doute vous fournir, je vous rassure tout de suite, vous trouverez sans peine de bons amis pétris de sagesse populaire pour vous rappeler qu'il vaut mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
RépondreSupprimerEssayez autour de vous, je suis prêt à parier que, sur cinq personnes consultées, cette prudente maxime vous sera servie au moins deux fois.
De toute façon, quoi qu'on fasse, on est déjà catalogué, j'en suis bien certain, comme des branquignols de la plus belle eau. Ainsi, quand le courtier nous a demandé si nous avions des crédits en cours, nous lui avons, d'une seule voix, fièrement (et en toute bonne foi) répondu : "NON !"
RépondreSupprimerMoyennant quoi, il ne lui a pas fallu plus de trente secondes, jetant un oeil avisé sur nos relevés bancaires, pour constater que nous en avions en fait deux (peu importants, certes), que nous-mêmes avions totalement oubliés.
DG, vous en avez de la chance vous qu'on puisse vous débiter des sous sans que vous vous en aperceviez,et que vous l'oubliez, quand on débite les mensualités des miens (bien que modestes) j'entends le tiroir caisse qui s'ouvre dans un vacarme débi-litant.
RépondreSupprimerAh, les "conseillers financiers"! Ils sont sympas, ils vous parlent en français,un plaisir! Et puis vous recevez un papier de leur base et là, traduit en langage bancaire, vous regardez ça avec stupeur car vous n'y comprenez plus rien.
RépondreSupprimerLa fois d'après vous le dites au "conseiller financier", en général jeune femme sympa, jeune et branchée, et elle vous rassure etc.......
Vous partez, vous êtes content, et ensuite vous recevez un papier.....Bref, j'en ai marre!
Ah, la carte dorée... Quelle classe :-)
RépondreSupprimerC'était le bon temps... Pour ma part, j'ai repris la couleur bleue, c'est moins onéreux et de toute façon, ma nouvelle banque n'avait que ça à me proposer.
Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de vos cartes bleues ou roses !
RépondreSupprimerMarcel, un peu lassé
J'ai la carte champion moi marcel, ça peut vous délasser ptêt ?
RépondreSupprimerEn parlant de carte, vous auriez pas vu ma carte Brico ? J'ai des clous à planter, avant la moisson.
RépondreSupprimerMarcel Chien-D'en Bas
Bref, pour parler clair, ces banquiers nous font c.. et nous pompent en plus! mais eux au moins,is ont le vocabulaire adéquat qui nous laisse a quia!
RépondreSupprimerLa Banque, la plus belle escroquerie légale que nos sociétés aient inventées après le catholicisme !
RépondreSupprimer:-))