Le pur réactionnaire n'est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles.
Je rappelle, pour ceux qui auraient pris ce blog à la sauvette et entre deux arrêts, que toutes les citations numérotées sont de Nicolàs Gòmez Dàvila. Et, comme promis, un bonus :
« Si je n'étais pas communiste, je penserais entièrement comme Gòmez Dàvila. »
Gabriel Garcìa Màrquez.
Je rappelle, pour ceux qui auraient pris ce blog à la sauvette et entre deux arrêts, que toutes les citations numérotées sont de Nicolàs Gòmez Dàvila. Et, comme promis, un bonus :
« Si je n'étais pas communiste, je penserais entièrement comme Gòmez Dàvila. »
Gabriel Garcìa Màrquez.
Bon, celle-la, il n'y a pas de quoi en faire un fromage, des "ombres sacrées" sur des "collines éternelles", ça fait un peu rayon de magasin de luxe, ça brille mais ça ne veut rien dire...
RépondreSupprimerMon pauvre…
RépondreSupprimer.. magasin de luxe.. ou Léon Bloy.. et cetera..
RépondreSupprimerdgeargies (qui a lu pas mal de trucs de çi de là..)
ci sans cédille bien sûr.. haha ..
RépondreSupprimerdgeargies..
J'aime beaucoup. Cette phrase évoque pour moi Vézelay, un de ces lieux "où souffle l'esprit".
RépondreSupprimerHenri : à la réflexion, vous n'avez pas tort. Mais je sortais de Maurice Barrès, ç'a dû influencer mon choix du jour...
RépondreSupprimerGeorges : ce matin, en mettant ce billet en lien où vous savez, je me suis dit que ç'allait me valoir un retour de volée de votre part. Je l'ai fait tout de même, par flemme d'aller recopier les citations elles-mêmes, et malgré le ridicule qu'il y a à se lier soi-même, dans une sorte d'auto-promotion naïve.
DG : je suis également occupé à lire le journal de Bloy. Double « influençage », donc, avec celui de Barrès.
Geneviève : Colline de Sion, colline de Vézelay : cet aphorisme tourne au guide mystico-touristique...
Ah, oui "La colline inspirée", grande chose! D'ailleurs bien moins réactionnaire que ce que l'on pourrait imaginer ou craindre.
RépondreSupprimerEt le journal de Bloy, évidemment, éblouissant.
Didier Goux parle à DG c'est ça le cadeau bonus ?
RépondreSupprimerJ'aime les serpents qui se mordent la queue car ils ont grand faim ...
Sur ce allons déjeûner ...
iPidiblue triple bonus
iPidiblue, vous ne suivez pas ! Nul ne sait qui est DG, mais on sait déjà que ce n'est pas moi. Bon début, non ?
RépondreSupprimeriPidigoux optimiste à tout crin
"Mon pauvre" ne s'appliquait pas à votre citation, que je trouve admirable, mais au commentaire qui précédait le mien.
RépondreSupprimerL'absence est le plus cruel des maux ... c'est ce qu'on se dit quand on est au début de son petit Alzheimer !
RépondreSupprimeriPidiblue alzheimérien grand commençant
PS Georges prenez des notes, on en aura besoin !
Bon, cet aphorisme, j'aurais vraiment dû me dispenser de le citer, dans la mesure où il ne me sort plus de la tête, alors que j'ai non pas mieux mais plus urgent à faire.
RépondreSupprimerDans un premier temps, le lisant, je l'ai trouvé moi aussi très beau (ce pourquoi je l'ai retranscit ici).
La remarque d'Henri m'a fait me demander si je n'avais pas cédé à un coupable penchant pour le « clinquant », pour une vague grandiloquence, à quoi il m'arrive malheureusement de céder pour mon propre compte.
Ensuite, il m'est apparu que, peut-être, la profondeur, l'originalité, la supériorité de Gòmez Dàvila consistait justement à ne pas craindre de « récupérer » des images qui passent pour clinquantes, voire ridicules, et leur rendre leur force d'origine, en les mettant au service d'une véritable pensée. Un peu comme les grands écrivains qui n'ont pas peur de se risquer dans le burlesque (Proust), cependant qu'un auteur moins exceptionnel n'osera pas y entrer, par manque de confiance en lui-même, en son oeuvre. J'en suis là pour le moment, la bathmologie fait rage.
Et, en plus, je me suis autorisé un petit accès de paranoïa, à propos de deux mots de Georges qui, semble-t-il, ne me concernaient pas. Preuve est faite, donc : la blogosphère, ça abîme.
N'ayez pas peur d'être parano, Didier, vous êtes un grand vous aussi !
RépondreSupprimeriPidiblue toute honte bue
Il dit de belles choses ce Gomina Davilez.
RépondreSupprimerLa blogosphère, ça abîme moi aussi.
Question bête : c'est quoi les iPidi ?
Mais si les "ombres sacrées sur les collines éternelles" ne signifient rien pour vous, et vous semblent ressortir au "clinquant", laissez tomber, ça n'a aucune importance. Les très grands écrivains n'écrivent pas (nécessairement) des phrases mordantes, exceptionnelles, longues, courtes, curieuses, poétiques, brillantes, intelligentes, originales ; je crois qu'ils écrivent surtout des phrases vraies. Pour moi, il n'y a strictement rien de clinquant ni de grandiloquent dans cette phrase toute simple.
RépondreSupprimerGeorges vous n'avez peur de rien !
RépondreSupprimeriPidie le renommé bloguiste au service de gente demoiselle Bénédicte
Je l'aime bien cette citation, un peu à la limite du grotesque... la frontière est toujours ténue.
RépondreSupprimerMais justement, Georges : je n'y ai rien vu de clinquant, ni au départ, ni maintenant ! C'est "entre les deux", que la remarque d'Henri (m'a fait venir le soupçon du clinquant, si je puis dire, sans doute à cause de ce que je suis souvent enclin à privilégier l'opinion d'autrui par rapport à celle qui m'était venue d'abord et spontanément. Quitte à revenir à celle-ci dans un deuxième temps. Ce qui n'est peut-être que de la versatilité, du reste.
RépondreSupprimerEncore faut-il choisir autrui.
RépondreSupprimerBon, OK : je vais me concentrer davantage sur le choix de mes autruis...
RépondreSupprimerNe faites pas semblant de me laisser dire quelque chose que je ne dis pas. On en est tous là, et vous le savez parfaitement.
RépondreSupprimerChoisir ses autruis, quoi d'autre ?
Georges et Didier, ne faites pas aux truies ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse!
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