« Pour en terminer avec cette Nuit blanche, une anecdote si vous le voulez bien : à quelque temps de cette sainte Nuit-là, on a appris que le chef de service des cimetières de la Ville de Paris venait d'être viré par le maire adjoint à l'environnement, un Vert nommé Contassot, sous le prétexte qu'il avait eu le culot de s'opposer à la volonté du dit Contassot d'inclure le Père-Lachaise dans l'opération Nuit blanche. Par quoi l'on peut une fois de plus vérifier que le festivisme est un despotisme. Et ce despotisme devient même furieux lorsqu'on l'empêche de transformer en friches à raves les grands cimetières sous la lune. Delanoë c'est : J'irai karaoker sur vos tombes. »
Philippe Muray, Festivus festivus, Fayard, p. 252.
(Je laisse les commentaires fermés encore un jour ou deux : la Mère Tapedur et ses divers corollaires sont très agités ces temps-ci et cherchent le meilleur moyen de m'expédier dans le plus proche cul de basse-fosse : il faut bien qu'envie de pénal se passe...)
Philippe Muray, Festivus festivus, Fayard, p. 252.
(Je laisse les commentaires fermés encore un jour ou deux : la Mère Tapedur et ses divers corollaires sont très agités ces temps-ci et cherchent le meilleur moyen de m'expédier dans le plus proche cul de basse-fosse : il faut bien qu'envie de pénal se passe...)
Du coup personne ne commente. Belle ruse.
RépondreSupprimerA propos de nuit blanche, je suis en train de m'en taper une belle, que dis-je une magnifique... Il est 3h du matin.
RépondreSupprimerLoin du Père-Lachaise, je me promène dans Central Park, tenant la main d'une Américaine. Des silhouettes passent entre les arbres, loin du bruit et de la fureur de Times Square. Nous suivons un chemin de terre. Une sorte de clairière. Un banc. Des femmes (succubes ?) m'apaiseront. Elles rendront inoubliable cette jeune femme qui m'a offerte à elles.
ou offert (dans la série, je change de sexe).
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RépondreSupprimer"Nous suivons un chemin de terre. Une sorte de clairière. Un banc. Des femmes (succubes ?) m'apaiseront."
RépondreSupprimer... et d'un paquet de dollars votre porte-feuille soulageront ?
(quelle façon enjoliveuse de dire les choses... )
Suzanne
C'est sûr que "je me suis fait emmener par une rabatteuse de Central Park dans une clairière au sol jonché de capotes crevées, et là, sur un banc graisseux, une pute m'a sucé en vitesse mais c'était bien quand même" , ça le ferait moins.
RépondreSupprimerSuzanne
Nicolas : ah oui, j'ai merdé ! Quand j'ai décidé de rétablir les commentaires, j'ai oublié de "désannoncer" leur fermeture...
RépondreSupprimerYibus : vous êtes sûr que ça va, là ?
Suzanne : grande forme, vraiment !
Quelle est cette culture, ce pays où, une fois l'an, on déterre les morts pour les brinquebaler le long des rues du village avec forte musique et danses idoines afin de leur faire leur fête ?
RépondreSupprimerJ'avoue que cette cérémonie me plait !
Mais c'est vrai que les perturbateurs de repos éternel sont concernés par leur activité...
:-))
Tavernier, champagne!
RépondreSupprimerbah, Didier, vous savez bien que tout n'est que littérature...
RépondreSupprimerL'écriture fait voyager, mais à ce point-là de réalisme (merci Suzanne pour la traduction !).
Yibus: si vous voulez voir comme ces choses-là peuvent être littérairement et toutefois simplement exprimées, je vous conseille la lecture d'un auteur dont, peut-être, vous n'avez pas entendu parler: Renaud Camus - Tricks. Exclusivement homo, soit, mais avec un peu d'imagination...
RépondreSupprimer(parce que les turlutteries érotico romantiques, c'est juste ridicule)
Suzanne
Encore merci Suzanne pour la référence. Bouquin bien foutu, en effet.
RépondreSupprimerC'était juste une petite divagation de l'esprit (interlude en turlutte ?) par rapport à mes travaux du moment.
Ridicule, évidemment à la relecture.
Note pour moi : ne pas confondre blog public et mail privé.
Yibus : ce n'est pas encore la nouvelle année, mais je vous en souhaite de bonnes ! (lectures, hein, lectures !)
RépondreSupprimerSuzanne