On entend souvent dire que, dans les couples, à force de bien (ou trop) se connaître, on en arrive de plus en plus à penser les mêmes choses au même moment. Ainsi, chez nous. Souvent, le matin quand le réveil sonne, je m'éveille et pense : « Tiens, c'est l'heure de se lever et d'affronter les cons... » Eh bien, vous le croirez ou non, mais l'Irremplaçable m'a avoué que, de son côté, quand le réveil sonnait, elle pensait également : « Tiens, c'est l'heure de se lever et d'affronter le Luminaire... »
Comment ça : mauvais exemple ? Bon, d'accord, un autre. Détail liminaire pour bien tout comprendre : voilà huit jours qu'il ne se boit plus que de l'eau dans notre maison, y compris entre six et sept heures du soir. Donc, il y a une dizaine de minutes, me vient la pensée suivante : « Puisqu'on va prendre l'apéritif demain soir pour fêter l'arrivée de Monsieur Biche, pourquoi ne pas en prendre un petit dès ce soir ? »
Là-dessus, partant faire quelques emplettes de première nécessité à Pacy (et accessoirement se faire manuéliser par son kiné), Catherine fait irruption dans la Case et me lance tout à trac : « Qu'est-ce que tu dirais de prendre un verre ce soir, puisque de toute façon on va en boire un demain à cause d'Elstir ? » C'est pas de la transmission de pensée, ça ? C'est pas de l'amour, ça, pauvre Martha ? Elle est pas épatante, cette petite femme-là ? Bref, je peux bien l'avouer :
Autant qu'un roi je suis heureux,
L'air est pur, le ciel admirable.
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux.
Comment ça : mauvais exemple ? Bon, d'accord, un autre. Détail liminaire pour bien tout comprendre : voilà huit jours qu'il ne se boit plus que de l'eau dans notre maison, y compris entre six et sept heures du soir. Donc, il y a une dizaine de minutes, me vient la pensée suivante : « Puisqu'on va prendre l'apéritif demain soir pour fêter l'arrivée de Monsieur Biche, pourquoi ne pas en prendre un petit dès ce soir ? »
Là-dessus, partant faire quelques emplettes de première nécessité à Pacy (et accessoirement se faire manuéliser par son kiné), Catherine fait irruption dans la Case et me lance tout à trac : « Qu'est-ce que tu dirais de prendre un verre ce soir, puisque de toute façon on va en boire un demain à cause d'Elstir ? » C'est pas de la transmission de pensée, ça ? C'est pas de l'amour, ça, pauvre Martha ? Elle est pas épatante, cette petite femme-là ? Bref, je peux bien l'avouer :
Autant qu'un roi je suis heureux,
L'air est pur, le ciel admirable.
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux.
Bon apéro et bienvenue à M. Biche !
RépondreSupprimerben non, je dirais que vous êtes en avance sur votre temps, puis vous êtes deja carré, alors un peu rond de temps en temps,
RépondreSupprimeren tous cas gentil avec le chien Hein et bises à Catherine et salutations à Pluton et Emma.
Vous allez faire fuir vos lectorat de conservateurs réactionnaires avec vos histoires à l'eau de vie rose !
RépondreSupprimer:-))
[Genre : pourquoi remettre à demain le verre qu'on pourrait boire ce soir ? Mignon… :-)) ].
bonjour cher Didier (ou cher Mr GOUX Didier, as you like)
RépondreSupprimerje crois que ce petit texte pourrait vous intéresser :
http://lingane.canalblog.com/archives/2009/11/02/15652851.html
Oh chouette, j'ai hâte de lire les aventures de Monsieur Biche !
RépondreSupprimerDites, c'est un extrait du vin de l'assassin, de Baudelaire...
RépondreSupprimerPauvre Catherine...
Vous savez parler aux femmes. Oui, c'est bien moi sur la photo. Infiniment touchée. ça requinque ce vin là !
RépondreSupprimerMerci Monsieur, vous avez beaucoup de Goût.
Madame biche
"On va en boire un demain à cause d'Elstir".
RépondreSupprimerA cause? Pas encore là et déjà responsable, pauvre bête
Tiens ! Je prendrais bien une cuite ce soir puisque de toute manière j'en prendrai une demain puisque j'en prendrai une après demain puisque...
RépondreSupprimerha ha, excellente la photo, on dirait moi certains soirs d'euphorie.
RépondreSupprimerÀ tous : levé un peu en retard, avec une vague casquette en plomb. Donc, pas le temps de faire la causette : il faut aller chercher la bête !
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