Mes bien chers frères, j'ai une triste nouvelle : le christianisme vient de se prendre un coup ne pouvant que lui être fatal, tant il est asséné avec précision, intelligence et hauteur de vue. Après un réquisitoire aussi terrible et profond, il ne nous reste plus qu'à porter en terre le dernier successeur de Pierre. Je vous livre cet acte d'accusation, sans rien occulter de son implacable grandeur :
« Tiens, la "votation" des Suisses (quel vilain terme) relance la question de l'islamophobie. Personnellement, je ne crois pas en dieu, et je considère les croyants comme des paresseux intellectuels. Ils croient en dieu comme on croit au père Noël. C'est gentil, ça rassure, mais ça ne tient pas le coup 2 minutes face aux connaissances scientifiques modernes. La bible est un joli bouquin de contes et légendes, mais croire ce qu'il y a dedans relève d'une naïveté infantile. Ou d'un grand manque de curiosité. Pourtant le premier athée reconnu fut Diagoras de Mélos, en grèce antique, preuve que la lucidité n'est pas un privilège de nos esprits modernes. Etudier l'histoire des religions est assez simple, et il apparait bien vite que les religions ne sont que des organisations politiques. Le Pape n'est qu'un chef d'état temporel, comme le calife musulman. Au fond les superstitieux obscurantistes sont tous pareils. Alors, donner la préférence à une religion plus qu'à une autre est stupide et dangereux dans le sens où c'est un moyen de priviliégier un mensonge par rapport à un autre. Les clochers ou les minarets se valent bien. Que nous soyons sur une terre européenne façonnée par les chrétiens n'est en rien un titre de gloire, l'église catholique n'a fait qu'asservir le peuple en lui prélevant des taxes. L'inquisition a mené des massacres qui conduiraient aujourd'hui leurs auteurs devant un tribunal pour crime contre l'humanité. Je vais me mettre à dos 80 % de l'humanité, mais je m'en moque. J'ai un peu de mépris pour les gens qui croient en dieu, qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, ce ne sont tous que des enfants crédules à mes yeux, volontiers haineux et belliqueux. Des trouillards qui ont peur de la mort. Que de paresse intellectuelle, que de médiocrité chez ces croyants... Je préfère l'Europe de Voltaire et des lumières. Vos synagogues, églises, mosquées ou temples ne sont que des monuments à la gloire de la connerie humaine. Gwendal n'est pas un con, c'est pour ça que je l'aime bien. »
Comment voulez-vous vous remettre d'une attaque aussi flamboyante ? D'une vision tellement surplombante qu'elle ne peut faire tout croyant se sentir autrement que minuscule, dérisoire, écrasé par une pensée aussi rigoureuse ?
J'ai conservé la dernière phrase de ce billet grotesque (mais l'auteur a un entraînement hors pair dans ce domaine) simplement pour préciser une chose : Gwendal, que je lis à peu près tous les jours, n'est en effet pas un con. Sauf lorsqu'il se met à parler de religion. Auquel cas, tout comme l'auteur immortel du billet cité – et qui lui n'en sort jamais –, il régresse au stade du sale gosse de huit ans, prêt à faire ou dire les conneries les plus insanes dans le but d'obtenir une seconde d'intérêt de la part des adultes.
Ce qui m'amuse le plus, dans ce genre de flambées hystériques, c'est que ces gens se prennent pour le nec plus ultra de l'athéisme, alors qu'ils ne sont rien moins. Un athée, ne croyant pas en Dieu (par définition), ne lui accordant aucune place dans son existence, s'en soucie donc comme d'une guigne, n'y songe jamais, sauf éventuellement comme à un joli thème poétique.
C'est dans Astérix chez les Normands, je crois, que l'on voit Assurancetourix juché sur les épaules d'un colosse barbu et lui tapant de toutes ses forces sur la tête. Au bout d'un moment, le colosse : “Mais où est donc passé le barde ?” Nos petits amis, confits en athéisme, blancs enfants de chœur de l'irréligion trépignante, sont ces petits bardes qui ont besoin de la stature divine pour s'élever un peu au-dessus de leur taille réelle, et pouvoir grâce à Elle, éprouver qu'ils ont des poings qui martèlent et une voix qui porte.
Et plus ils bravent, plus ils trépignent, plus ils bavent, éructent et vocifèrent, et plus Dieu existe en face d'eux, ou plus exactement au-dessus. Au point que les vrais athées dans mon genre finissent par en être incommodés.
« Tiens, la "votation" des Suisses (quel vilain terme) relance la question de l'islamophobie. Personnellement, je ne crois pas en dieu, et je considère les croyants comme des paresseux intellectuels. Ils croient en dieu comme on croit au père Noël. C'est gentil, ça rassure, mais ça ne tient pas le coup 2 minutes face aux connaissances scientifiques modernes. La bible est un joli bouquin de contes et légendes, mais croire ce qu'il y a dedans relève d'une naïveté infantile. Ou d'un grand manque de curiosité. Pourtant le premier athée reconnu fut Diagoras de Mélos, en grèce antique, preuve que la lucidité n'est pas un privilège de nos esprits modernes. Etudier l'histoire des religions est assez simple, et il apparait bien vite que les religions ne sont que des organisations politiques. Le Pape n'est qu'un chef d'état temporel, comme le calife musulman. Au fond les superstitieux obscurantistes sont tous pareils. Alors, donner la préférence à une religion plus qu'à une autre est stupide et dangereux dans le sens où c'est un moyen de priviliégier un mensonge par rapport à un autre. Les clochers ou les minarets se valent bien. Que nous soyons sur une terre européenne façonnée par les chrétiens n'est en rien un titre de gloire, l'église catholique n'a fait qu'asservir le peuple en lui prélevant des taxes. L'inquisition a mené des massacres qui conduiraient aujourd'hui leurs auteurs devant un tribunal pour crime contre l'humanité. Je vais me mettre à dos 80 % de l'humanité, mais je m'en moque. J'ai un peu de mépris pour les gens qui croient en dieu, qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, ce ne sont tous que des enfants crédules à mes yeux, volontiers haineux et belliqueux. Des trouillards qui ont peur de la mort. Que de paresse intellectuelle, que de médiocrité chez ces croyants... Je préfère l'Europe de Voltaire et des lumières. Vos synagogues, églises, mosquées ou temples ne sont que des monuments à la gloire de la connerie humaine. Gwendal n'est pas un con, c'est pour ça que je l'aime bien. »
Comment voulez-vous vous remettre d'une attaque aussi flamboyante ? D'une vision tellement surplombante qu'elle ne peut faire tout croyant se sentir autrement que minuscule, dérisoire, écrasé par une pensée aussi rigoureuse ?
J'ai conservé la dernière phrase de ce billet grotesque (mais l'auteur a un entraînement hors pair dans ce domaine) simplement pour préciser une chose : Gwendal, que je lis à peu près tous les jours, n'est en effet pas un con. Sauf lorsqu'il se met à parler de religion. Auquel cas, tout comme l'auteur immortel du billet cité – et qui lui n'en sort jamais –, il régresse au stade du sale gosse de huit ans, prêt à faire ou dire les conneries les plus insanes dans le but d'obtenir une seconde d'intérêt de la part des adultes.
Ce qui m'amuse le plus, dans ce genre de flambées hystériques, c'est que ces gens se prennent pour le nec plus ultra de l'athéisme, alors qu'ils ne sont rien moins. Un athée, ne croyant pas en Dieu (par définition), ne lui accordant aucune place dans son existence, s'en soucie donc comme d'une guigne, n'y songe jamais, sauf éventuellement comme à un joli thème poétique.
C'est dans Astérix chez les Normands, je crois, que l'on voit Assurancetourix juché sur les épaules d'un colosse barbu et lui tapant de toutes ses forces sur la tête. Au bout d'un moment, le colosse : “Mais où est donc passé le barde ?” Nos petits amis, confits en athéisme, blancs enfants de chœur de l'irréligion trépignante, sont ces petits bardes qui ont besoin de la stature divine pour s'élever un peu au-dessus de leur taille réelle, et pouvoir grâce à Elle, éprouver qu'ils ont des poings qui martèlent et une voix qui porte.
Et plus ils bravent, plus ils trépignent, plus ils bavent, éructent et vocifèrent, et plus Dieu existe en face d'eux, ou plus exactement au-dessus. Au point que les vrais athées dans mon genre finissent par en être incommodés.
Ce n'est pas ma tasse d'athée.
RépondreSupprimerJe passe mon tour ? Non, ce serait dommage...
RépondreSupprimer"Un athée, ne croyant pas en Dieu (par définition), ne lui accordant aucune place dans son existence, s'en soucie donc comme d'une guigne, n'y songe jamais, sauf éventuellement comme à un joli thème poétique."
Vrai, absolument vrai, et cela ne concerne vraiment que très peu de gens. Des gens qui sont à mon avis d'une trempe en acier (trempé).
C'est sans doute l'humilité qui les fait se détacher aussi intelligemment de la question : un croyant croit que Dieu existe, au mieux, il a foi en Son existence.
Cette foi, si elle est sincère et non guidée par quelque angoisse de la mort le porte hors d'atteinte de l'athée puisque l'athée ne peut que croire quant à lui que Dieu n'existe pas (la croyance étant sujette à caution, la foi ne pourra jamais l'être).
Souvent les faux athées me semblent d'ailleurs très en colère de ne croire en l'existence d'aucun Dieu et ils en viennent à reprocher à Celui-ci, sans même s'en rendre compte, les désastres du monde. "Le monde est une fosse à purin, comment votre salaud de Dieu [NDLR - qui n'existe pas) peut-il permettre cela ?" Etrange athéisme que celui-là. Il est pourtant très répandu.
Je suis heureux de lire que l'on pense des croyants qu'ils sont de grands paresseux de l'intellect.
On ira dire ça à St Thomas d'Aquin, à St Augustin, à Chateaubriand ou même à d'autres esprits non attachés à la religion mais néanmoins convaincus de l'existence du divin : Spinoza par exemple, grand paresseux du bulbe devant l'Eternel... Certains athées manquent-ils d'humilité ? Je vous laisse répondre.
Moi, je suis parfaitement convaincu en tout cas, demain je vais à la permanence rendre ma carte de chrétien (crétin) !
Cher Didier,
RépondreSupprimerPourrait-on avoir le lien ? Même sous le manteau ?
J'hésite à commenter. Je crains que, pétri de remords judéo-chrétiens et de crainte que Nicolas vous refile son ardoise à la comète si vous critiquez encore un de ses potes, vous ne supprimiez ce billet.
RépondreSupprimerRimbus, il est athée tendance zyva nique les cathos mais touche pas à mes potes barbus. La plus petite critique de l'islam lui tire de brûlantes larmes humanistes. Le burikini c'est joli et ça vaut bien nos maillots de bains de 1900, la burqa c'est chouette,c'est vachement érotique en plus, on imagine les trésors de l'orient en dessous, si une fille vient sur son blog lui dire que non, elle n'aime pas voir ça, monsieur, tout en pleurant de désespoir de voir le monde si intolérant, dit qu'il a envie de la gifler. (C'est sur son blog, allez-y voir).
Je voudrais faire une remarque, à propos d'Astérix: je pense que le temps n'est pas loin où l'on va déconseiller sa lecture (un peu comme Tintin, quoi...) On voit ça et là que le peuple qui résiste à l'envahisseur, qui dit nous sommes les gaulois et nous n'avons peur que d'une chose, etc, etc... commence à auréoler d'une façon suspecte le petit héros et ses copains bagarreurs. On parie que d'ici peu de temps, il y aura quelques petites notes, recommandations, à l'usage des instituteurs ?
RépondreSupprimerBon, merci Suzanne, j'ai tout lu, j'ai tout vu ! Que dire de plus ?
RépondreSupprimerLe problème avec Astérix, c'est le prosélytisme religieux par Toutatis ! J'ai Thor ?
RépondreSupprimerAh si, il est tout à fait reconnu que l'idéologie n'est pas du tout, du tout, du tout, similaire à la religion. Et que l'on ne massacre pas en son nom ! Et que l'on a jamais massacré en son nom ! Aucun génocide par exemple au passif des idéologies !
RépondreSupprimerAthée ou agnostique, cher Didier Goux ?
RépondreSupprimerEt puis, comme Dorham, j'aimerais bien avoir le lien. Et pas sous le manteau, j'ai pas de manteau
Athée ou agnostique, cher Didier Goux ?
RépondreSupprimerEt puis, comme Dorham, j'aimerais bien avoir le lien. Et pas sous le manteau, j'ai pas de manteau
Pourquoi diable bégayé-je ? Et comment j'enlève le surnuméraire ?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerPourriez pas arrêter de taper sur mes potes ? Faites chier.
Et en plus j'oublie de cocher.
RépondreSupprimerCela dit, votre billet est particulièrement ridicule puisque vous passez vos journées de blogage à taper sur autrui comme sur un Normand avec vos petits points sur le clavier.
C'est d'autant plus con que vous êtes Normand. Courez vous taper dessus.
1- Toutes les religions se valent...mais certaines sont plus cruelles que d'autres.
RépondreSupprimer2 - On peut être "religieux" en étant pas du tout être con: j'en connais!
3- Opposer l'Europe des Lumières et Voltaire à la religion est quand même rapide! De plus les religions peuvent parfaitement s'adapter à la démocratie: je crois même que les démocraties scandinaves, qui me semblent peut-être les plus abouties, sont très imprégnées de protestantisme!
Ceci dit, mieux vaut en rire! Mais le rire d'Aristote reste un peu religieux...
Je ne sais pas ou vous êtes allé chercher qu’un athée ne devrait forcément pas se soucier du mal qui étreint les autres… La charité n’est plus une vertu exclusivement chrétienne cher Didier.
RépondreSupprimerDût-elle créer chez moi spasmes, vociférations et bavure en tout genre.
Moi ce qui me fait baver et éructer c'est que dès que les athées bas de gamme veulent se mettre sous une houlette protectrice, ils invoquent Voltaire. Et Voltaire était déiste, pas athée, NOM DE DIEU.
RépondreSupprimerPour le reste, enfin, je suis d'accord - ça m'évoque surtout un athéisme adolescent face à un athéisme adulte. Quand j'étais ado, je disais "je m'en fous des croyants"...Et je passais mon temps à multiplier les jugements à l'emporte pièce et les provocations de bas étage ; j'aurais aussi bien pu me promener avec une pancarte "EH, EH, JE M'EN FOUS DE VOUS, GROS NULS, ET JE VAIS VOUS TRAITER DE CONS JUSQU'A VOUS FAIRE PENSER COMME MOI".
RépondreSupprimerEt maintenant, je m'en fous.
Faut dire vous avez du mal à briller, ces derniers temps. à brailler, non.
RépondreSupprimerEt puis c'est idiot. L'athée ne croit pas en Dieu, certes, mais il est bien obligé de reconnaitre l'existence des religions des églises et même des croyants.
Voire il est possible de constater que tout clergé est un oppresseur, puisqu'il s'agit de se reconnaitre un berger. Et le laisser vous tondre.
On peut même avoir à l'esprit que pour toutes les églises, plus que l'église d'à côté, l'ennemi est l'impie. Et on peut alors comprendre que ce dernier s'en sente autorisé à ne pas tendre l'autre joue.
Précision, intelligence et hauteur de vue, disiez-vous... Disons que vous deviez être très incommodé.
Dorham: Si si, il y a des religions dont les textes sacrés appellent à la guerre sainte et au massacre des incroyants, mais à la limite, on s'en fiche ! les textes anciens sont anciens, et il faut voir ce que font les hommes qui s'en inspirent. Juger l'arbre à ses fruits ? Je me souviens d'un reportage à la télévision, sur une toute petite assciation marocaine: on voyait trois ou quatre villageois qui s'étaient donnés pour mission de fournir une sépulture religieuse à des bébés filles négligés, naissances illégitimes, des corps jetés la nuit dans le cimetiere, je ne sais plus (ou des décès anciens?) Ils disaient que ce qu'ils faisaient pour ces petites filles, il le faisaient pour Allah, et pour les filles vivantes. C'était très émouvant, l'ombre de Saint Vincent de Paul n'était pas loin.
RépondreSupprimer(et il y a les athées qui préféreraient ne pas l'être....)
RépondreSupprimerSi Dieu n'existait pas, je serais athée.
RépondreSupprimerCroire en Dieu est ridicule. Crier qu'on n'y croit pas est vulgaire.
RépondreSupprimermes bien chers frères !
RépondreSupprimerbon, je n'ai donc pas lu la suite
@Suzanne:
RépondreSupprimer"il est athée tendance zyva nique les cathos"
Où est passé celui de la tendance weshtamèrlapute? Il vit toujours?
Il est vrai qu'il n'était peut-être pas athée.
Bon, n'étant pas exceptionnellement ivre mort, ce qui m'étonne moi-même, je vais répondre à tout le monde, si je le puis.
RépondreSupprimerMtislav : rien à répondre (je sais, ça commence mal, mais c'est un peu de votre faute, on dirait un commentaire de Nicolas (ou de moi bourré)).
Dorham : s'il y a un mec qui ne passe jamais son tour, c'est bien vous, et c'est une des raisons qui me font vous aimer (vous êtes ma Suzanne masculine...).
Premier paragraphe, pas d'accord : aucun athée n'est jamais en acier trempé. Un véritable athée (silencieux) est un homme (au sens : humain, foutez-moi la paix les plafonds-de-verre !) qui se MESURE à quelque chose qui le dépasse, et qui se doute qu'il devrait sortir vaincu. Mais ce qui lui importe, c'est cet espèce de tout petit combat, justement. (Tout petit parce qu'il est est l'un des combattant.)
L'humilité ne concerne jamais les athées (ou alors deux ou trois, miraculeux, d'entre eux, et encore : lesquels ?). L'humilité est une vertu chrétienne, et partagée par très peu de Chrétiens, vous le savez.
Paragraphe suivant : Une foi peut-elle ne pas être sincère ? Est-elle alors encore une foi ? Peut-on dissocier radicalement, comme vous le faites, la foi de l'angoisse de la mort ? L'inexplication, l'inacceptation de la mort ?
Sinon, comment expliquez-vous, ce 17 novembre 1985, les sanglots de mon ami André, l'incompréhension qui se lisait sur son visage (je ne parle pas du mien qui n'est pas le sujet) de ce corps corps mort depuis moins d'une heure de notre ami commun ? Pourquoi, lui, croyant, n'était-il pas moins ravagé d'injustice que moi, devant ce mort merveilleux de 28 ans ?
(Voir com suivant...)
Pipi dehors, calme du soir, je reprends :
RépondreSupprimerParagraphe suivant : rien à ajouter ou presque. Sauf ceci : ce ne sont pas les athées qui gigotent, ce sont les mauvais chrétiens (merci à XP pour l'image). Ces petits crétins que j'ai, par une sorte de faiblesse ricanante, cet après-midi stigmatisés, ne sont évidemment pas des athées : juste de petites roulures chrétiennes qui tentent de tuer le père, ou le Père, et pensent pouvoir le faire avec leurs invectives d'adolescents – il n'y a pas lieu de s'en soucier, ils savent eux-mêmes à quel point leur discours est vide, et c'est ce qui les rends si agités et, finalement, si drôles.
Pour le reste : Dorham, vous avez cédé au plaisir de commenter le "texte". Comme quoi (Nicolas, si tu nous lis...), il n'y a pas que moi qui réagisse à la bêtise adolescente, de quelque blogroll qu'elle arrive.
Dorham : Le lien.
RépondreSupprimerSuzanne : je vais faire comme si je ne vous avais pas lu, sinon on va me prendre pour aussi réac, nauséabond, xénophobe, homophobe, féminoph... (ah, non, là, ça marche pas) : enfin bref : aussi monstrueux que vous, femme admirable.
RépondreSupprimerSinon, ce que vous dites m'amuse car, lorsque j'ai commencé à écrire ce billet (dans ma tête, entre mon bureau et l'ascenseur qui m'emmenait fumer), je me suis dit qu'il fallait en remettre une petite louche sur les mansuétudes souriantes, les sphincters déployés de ces petits cons (là, je parle évidement de ce petit con insignifiant de Rimbus, mais pas de Gwendal qui vaut beaucoup mieux – et ce n'est rien de le dire).
Finalement, j'ai oublié de le faire, l'ai regretté, mais n'ai pas eu envie de reprendre le truc. Et puis, vous êtes arrivée...
Francis : Athée ? Agnostique ? Pfff ! Je ne sais pas, merde ! Je crois que ma meilleure définition serait : athée regrettant de l'être et n'ayant pas trouvé le moyen d'être autre chose de mieux.
RépondreSupprimer(Je sais : c'est un peu long, comme définition, pour un seul petit mec.)
Nicolas : personne ne vous force à être pote avec un connard pareil.
RépondreSupprimerHermès (que j'ai découvert il y a très peu, qui est dans ma blogroll, même que je suis surpris d'avoir découvert un type aussi intelligent dans la blogroll de Nicolas (Smiley !!!)) : d'accord avec la première partie de votre 3). La deuxième partie mériterait qu'on en parle.
RépondreSupprimerSinon, pour votre chute, plus d'accord : rire de quoi ?
Gwendal : ne vous en déplaise, la charité EST une vertu chrétienne ! Et si elle ne vous semble pas si nulle que cela, c'est parce que, Français, Européen, vous ÊTES chrétien. Mauvais chrétien, tout comme moi, puisque non croyant, mais chrétien tout de même. Mauvaise nouvelle (pour vous) : on ne peut pas échapper à ce dont on est issu.
RépondreSupprimerClarissa : vous tombez là dans des subtilités qui échappent aux petits Rimbus, vous noyez le poisson parque vous êtes une crypto-fasciste, capable de tailler des pipes à tous les membres de l'Opus Dei, qui a un plan pour asservir la planète comme chacun sait.
RépondreSupprimer(J'vous ai pas cloué l'bec, là ?)
On ne choisit pas sa famille, pas plus que ses racines.
RépondreSupprimerClarissa-bis : c'est exactement ce que je disais à l'Irremplaçable tout à l'heure (à propos de Rimbus) : on croirait les trépignements d'un boutonneux de 15 ans pour faire réagir ses parents cathos tradis.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerz'avez raison, mais je suis bien pote avec vous !
Et n'oubliez pas que c'est ma blogroll que vous eclusez, à défaut d'ecluser des machins à base de fermentation de produit inmangeables.
Dedalus, à vous. vous n'êtes pas le plus commode à qui répondre, dans la mesure où, après trois lecture, je ne suis toujours pas certain de comprendre ce que vous avez voulu me dire.
RépondreSupprimerBon, j'ai bien pigé que, dans votre esprit, il s'agissait de faire de l'ironie, laquelle devait me clouer au pilori et par conséquent mettre tous les rieurs de votre côté. Très bien : on va dire que c'est gagné.
Néanmoins, je note que, pour vous, tout athée est OBLIGÉ de reconnaître que tout clergé est un oppresseur. Par qui est-il obligé ? Au nom de quoi ? Il faudrait être un peu plus précis.
D'autre part, j'en déduis que, pour vous, tout absence de clergé (ou, mieux : toute élimination de clergé) est un début de garantie de liberté. En effet, en témoignent les régimes radicalement anti-religieux de Hitler, Staline, Mao, Pol Pot. Et, pour preuve supplémentaire, vous avons évidemment l'ignoble Jean-Paul II qui a fortement contribué, à partir de ce pays essentiellement totalitaire qu'est la Pologne, à ruiner la merveilleuse expérience soviétique destinée à émanciper les travailleurs pour les siècles des siècles (une sorte de reich de mille ans, mais en bleu de chauffe). Salaud de pape !
Suzanne : Existe-t-il de véritables athées (pas des rimbus de jardin) qui, au fond, préféreraient ne pas l'être ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas la réponse, c'est juste une question.
Olympe et le... Ah, merde, je n'ai pas lu la suite non plus !
RépondreSupprimer(Et, là, il y a Christophe Bohren et NV qui hurlent parce qu'ils croient qu'on les a oubliés...)
Marine : non, rien de particulier, je vous réponds pour vous montrer que je vous ai lu, que vous êtes la bienvenue, nananère, tout ça.
RépondreSupprimer(C'est un vrai boulot, assistant psychiatrique, n'empêche !)
(Smiley, merde...)
C'est pas sympa de vouloir clouer le bec de Clarissa !
RépondreSupprimerDidier: je suis athée, et croyez bien que ça me désole. J'ai eu une éducation vaguement catholique, j'aimais beaucoup la vie des saints, le catéchisme, les cantiques, les fêtes religieuses et pourtant je crois que j'ai arrêté de croire aux anges dans le ciel et au paradis en même temps qu'à la petite souris et au Père Noël. Pour la petite souris et le Père Noël, je n'avais aucun doute, mais pour Dieu, quand même, je voyais les adultes qui avaient l'air de gober la chose... Il y avait un crucifix dans le couloir de ma chambre, avec la brindille de buis des Rameaux, et une Sainte Vierge en plâtre au nez un peu ébréché derrière le ficus en pot. Je leur ai posé quelques question, je leur ai même laissé des petits mots, des gentillesses, rien à faire, et mon chat est mort. Alors, je leur ai laissé des gros mots, et malgré tout j'ai eu le premier prix de lecture à l'école. Si Dieu existait, il n'avait pas beaucoup de pouvoir ou bien il ne me voyait pas. Et, depuis, j'envie les gens qui croient, à cause de la musique, des églises,de la charité, du pardon, d'Esmeralda et du Bossu, des mystiques, des enlumineurs, des cloîtres, de l'enfant Jésus dans la paille, et de bien belles choses dans les autres religions aussi. (La réincarnation, ça me plairait beaucoup)
RépondreSupprimerDom Escriva : moi ? clouer le bec de Clarissa ? Vous me prenez pour une caillera, ou quoi ?
RépondreSupprimerSuzanne : je crois que nous sommes à peu près sur la même longueur d'ondes (si toutefois il existe des longueurs d'ondes pour ce genre de sujet).J'ai tendance, depuis quelque temps, à me considérer comme "chrétien non croyant". Or, il n'y a pas si longtemps, sur l'un des "blogs réactionnaires" que j'affectionne (j'ai oublié lequel), le taulier expliquait que cette "position" était parfaitement stupide. Et je me suis trouvé d'accord avec lui, même si son billet m'envoyait dans les cordes.
RépondreSupprimerIl avait raison : Être "chrétien non croyant", c'est-à-dire "chrétien culturel" est au moins aussi grotesque que se dire "catholique non pratiquant", me semble-t-il.
Donc, comme disent les modernes : "j'assume". C'est-à-dire que je ne suis pas chrétien, puisque je ne crois pas en Dieu, ni en en la résurrection, ni en... ni en... malgré l'envie que j'en ai.
Didier: on va éviter de s'attendrir, sinon le papiste rital qui fait de longues phrases va récupérer nos âmes, et nous traîner à la messe.
RépondreSupprimer@Didier:
RépondreSupprimerOh!
Ouais c'est ça, smiley, smiley !
Amen, bordel !
RépondreSupprimerJe peux rester athée m'en foutant, éduqué par des communistes mangeant les enfants les enfants avec des oignons hallal ?
Didier, je ne suis pas parano, je dois être maso à toujours traîner ici. (smiley, bordel!)
RépondreSupprimerSuzanne : oh, non, merde, pas le papiste rital (pléonasme ?) !
RépondreSupprimerMarine : mais personne n'a dit que vous étiez parano ni maso, voyons !
(Les infirmiers musclés, vous êtes prêts ? La porte de sa cellule est ouverte ?)
Nicolas : des oignons hallal ? Et pourquoi pas des moutons grelots ? On sent que vous êtes vraiment débutant, comme muzz...
C'est votre faute si je me traine cette réputation, Didier. Tsss
RépondreSupprimerEn tout cas, dites-leur que je veux pas de blanc pour la camisole. Ca fait deuil.
RépondreSupprimerVous êtes sacrément en forme, j'ai beaucoup aimé ce billet !
RépondreSupprimerMoi l'athéisme je ne sais pas bien ce que c'est... la seule chose que je sache c'est qu'on fait tous ce qu'on peut avec les moyens du bord devant l'immensité de la question...
"Un athée, ne croyant pas en Dieu (par définition), ne lui accordant aucune place dans son existence, s'en soucie donc comme d'une guigne, n'y songe jamais"...
RépondreSupprimerN'y songe jamais... à condition que les croyants ou les traditionalistes (ceux qui vous demandent, famille ou amis, d'être présents à l'église pour les mariage, baptême, enterrement, et qui ont du mal à comprendre qu'on n'a aucune envie de perdre une heure ou plus à entendre un prêtre dégoiser des évidences comme "ils s'aiment" ou des mensonges tel "Dieu est amour" comme si nous étions tous enfants de "ce" personnage qui n'existe pas).
Même un agnostique peut devenir athée à force d'être obligé de côtoyer des gens qui...
a/veulent le convaincre éternellement qu'"Il" existe (discussions stériles) et qu'on est aveugle à la "Vérité" du Monde...
b/veulent refuser un prénom administrativement (ordre de l'anecdotique, mais quand même) sous prétexte qu'il ne figure pas dans les calendriers et listes de personnalités religieuses, chrétiennes ou musulmanes, entre autres (enfin cet argument est moins vrai aujourd'hui)...
c/vous en veulent quand vous acceptez d'être témoin de mariage à la mairie mais que vous refusez de l'être à l'église.
d/viennent conforter un modèle étouffant "de société" enserrant les domaines de la morale, de la justice, du travail, des loisirs, des relations humaines, des relations homme/femme... Sans se rendre compte (ou pire, en le sachant très bien) que tout "dieu" relève hélas d'un système carcéral nommé "religion" avec des rites, des certitudes imbéciles (le plus souvent) et des velléités d'expansion, en douce ou plus marquées, selon l'époque...
e/ne cessent jamais d'espérer que "leur" modèle et leur religion reprendra sa domination sur les actions, décisions, règles humaines.
Être athée, ce n'est pas seulement ignorer tout "dieu", c'est rester vigilant afin que les naïvetés du grand nombre ne viennent pas, un jour, replacer les intelligents sous la coupe des croyants.
Ce qui signifie: ignorer (tout) dieu, certes, mais ne pas ignorer les humains qui veulent en installer comme règle suprême (et s'en méfier au plus haut point, même, quel que soit le dieu dont il se prévaut.)
Passante (qui a vraiment du mal à "croire" qu'il puisse exister des athées "confits" dans l'athéisme...)
Pour répondre à cette question: Rire de quoi?
RépondreSupprimerMais le rire est une réponse en soi, le rire est doute et modestie, le rire est intelligence! (Oui, Aristote!) Contrairement aux larmes qui ne sont que l'expression d'une fatalité et qui empèchent de vivre.
Puisque tout le monde s'y est mis ce soir, je livre à mon tour mon petit bavardage métaphysique. Perso, je dirais qu'ayant reçu une éducation religieuso-progressiste (déjà, je sais que je perds quelques lecteurs), après y avoir souscrit, puis en avoir soupé, je me considère comme un athée poli. C'est à dire, que même si je méprise bien volontiers la bigoterie commune, ou les pseudo pan-mysticismes à la mode chez mes cousins bobos (hélàs que ne sont-ils bonobos, on s'amuserait un peu plus), je penche vers l'indulgence adulte... Car au fond who kows ? Tout existe en ce monde, les moines lubriques, et les abbés courageux. Les athées doués de sens moral, et les croyants sans scrupules... Bref à mon altitude, Dieu n'existe toujours pas, mais la morale quand même...
RépondreSupprimerLes athées de ce type (sans inquiétude religieuse et qui ne doutent de rien) sont des rationalistes bornés, du genre de ceux qui... mais je ne voudrais pas que l'on me reproche encore d'avoir atteint le point Godwin en moins de temps qu'il ne faut à mon curé pour souffler le premier cierge à droite en entrant (et merci d'alimenter le tronc).
RépondreSupprimerLà-dessus je voudrais bien qu'on élevât à la gloire de ma connerie qqchose de fort modeste, le genre cathédrale de Reims, tenez. Z'avez ça qqpart en magasin ?
Je ne suis pas athée, plutôt agnostique. Mais Seigneur, je préfère un imam éructant à un athée de cette eau fort stagnante, un minus qui doit être bien content d'avoir réglé en 20 lignes puissantes le sort des religions. Moi, j'ai la connerie modeste. Ce gars-là, c'est le baryton-basse du genre, un stentor tout en gorge, pectoraux et cervelle. Aux Championnats du Monde de la Connerie et de la Suffisance, il est champion à tous les coups, les doigts dans le... hum.
Je suis nouveau et je vous lis. Et je lis aussi d'autres gens soucieux de leur époque. En voici un...
RépondreSupprimer"La supériorité pratique des grandes religions chrétiennes, c'est qu'elles doraient pas la pilule. Elles essayaient pas d'étourdir, elles cherchaient pas l'électeur, elles sentaient pas le besoin de plaire, elles tortillaient pas du panier. Elles saisissaient l'Homme au berceau et lui cassaient le morceau d'autor. Elles le rencardaient sans ambages : " Toi petit putricule informe, tu seras jamais qu'une ordure... De naissance tu n'es que merde... Est-ce que tu m'entends ?... C'est l'évidence même, c'est le principe de tout ! Cependant, peut-être... peut-être... en y regardant de tout près... que t'as encore une petite chance de te faire un peu pardonner d'être comme ça tellement immonde, excrémentiel, incroyable... C'est de faire bonne mine à toutes les peines, épreuves, misères et tortures de ta brève ou longue existence. Dans la parfaite humilité... La vie, vache, n'est qu'une âpre épreuve ! T'essouffle pas ! Cherche pas midi à quatorze heures ! Sauve ton âme, c'est déjà joli ! Peut-être qu'à la fin du calvaire, si t'es extrêmement régulier, un héros, 'de fermer ta gueule', tu claboteras dans les principes... Mais c'est pas certain... un petit poil moins putride à la crevaison qu'en naissant... et quand tu verseras dans la nuit plus respirable qu'à l'aurore... Mais te monte pas la bourriche ! C'est bien tout !...Fais gaffe ! Spécule pas sur des grandes choses ! Pour un étron c'est le maximum !... "
Ça ! c'était sérieusement causé ! Par des vrais pères de l'Église ! Qui connaissaient leur ustensile ! qui se miroitaient pas d'illusions !"
C'est de Louis-Ferdinand Céline. Il se disait athée, lui aussi...
Mais non ! Pas du tout !
RépondreSupprimerBien au contraire !
:-))
Dieu ou pas dieu, l'humanité s'en est passé pendant fort longtemps, puis en a inventé de multiples pour faire face aux questions sans réponses qui se présentaient à elle. Dieu du vent, de l'orage, de l'amour, du feu..., réponses faciles à des questions compliquées.
RépondreSupprimerAu fond, si l'on en revient à la question la plus fondamentale qui se pose à l'homme, à savoir : Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ?, on trouve deux grands types de réponse. Sans ordre de préférence ni de préseance, la première réponse relève de la décision d'un dieu, peu importe lequel. La deuxième est scientifique, une fluctuation quantique du vide par exemple. Le problème des problèmes tient au fait que ni l'une ni l'autre des réponses ne sont prouvées. Autrement dit, intellectuellement parlant, rien ne prouve que la solution démiurgique est la bonne et rien ne prouve qu'elle ne l'est pas. Autrement dit, les positions athées et croyantes ne sont pas tenables sur le plan de la rigueur intellectuelle. A ce titre, la position agnostique est la plus proche de ce qu'on sait objectivement du monde réel.
La religion, c'est autre chose. En éxagérant un peu, j' irai presque jusqu'à dire que ça n'a rien à voir avec la problématique de l'existence ou l'inexistence d'un dieu. C'est un mélange et un recyclage de croyances païennes réactualisées et enrichies a postériori, selon l'endroit où elle s'exerce. Avant que ça ne prenne une tournure géopolitique et financière, voire un business. Alors, s'entrebattre sur son contenu et sa validité n'a pas plus d'intérêt que de philosopher sur l'existence de Blanche Neige et des 7 Nains.
Duga
" philosopher sur l'existence de Blanche Neige et des 7 Nains."
RépondreSupprimerIl n'y a pas de fumée sans feu !
Je crois que j'ai préféré le précédent billet.
RépondreSupprimerP.S. Le lien dont il a été question était facile à trouver en passant par G°°gle blogs et un copié-collé d'une partie du texte.
Après lecture du message de "Passante", je dois reconnaître un fond de vérité sur ce point: c'est toujours plus facile d'être un athée adulte quand on n'est pas cerné par les croyants puérils.
RépondreSupprimerMoi, je ne crois pas aux athées.
RépondreSupprimerStaline a posé la seule question intéressante: "Le pape, combien de divisions?"
RépondreSupprimerJ'en ajouterai (humblement) une autre... Si tant est que le pape dispose de divisions, contre qui se battent-elles?
(le premier qui trouve le blog d'Allah ou de Jéhovah prévient les autres, merci)
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