C'est une formule, évidemment. On dit : «L'écrivain est nu. » C'est pour rire, au départ. Mais au départ de quoi ? Est-ce que l'écrivain est nu, de tout temps, sous tout projecteur, ou bien s'est-il mis à nu de lui-même, pour ne rien avoir de plus à vous demander ? Rien à cacher ? Difficile, hein ?
Admettons : il est écrivain, donc assez mal à l'aise face à votre empire ; admettons également qu'il s'appelle Renaud Camus, ce qui n'a rien de certain, reconnaissons-le ; il a deux ou trois choses à dire, de petites factures à protester – des créances à trois mois.
Vous lui escomptez péniblement quelques phrases – il faut bien qu'il s'occupe, n'est-ce pas ? Des phrases ? De lui ? Vous en voulez ? Allez vous faire foutre, mes drôles ! Trouvez-les donc vous-mêmes ! Disponibles, elles sont ; nombreuses, reliées les unes aux autres, enroulées merveilleusement entre elles, des anneaux de Moebius, des montagnes russes, des luna park – et deux ou trois fantasmes anciens ; très anciens mais agissant encore.
Savez-vous ce qu'est l'intelligence lorsqu'elle se noue au malheur, à la perte irrémédiable, au regret de ce qui n'a peut-être jamais été ? Non ? Moi non plus, en fait. Je crois entrevoir ; je ne compte pas vraiment mais je crois savoir.
Autoportrait au peignoir rouge ? Sans doute. Auteur en arrêt. Derrière, dans les rayons, les futurs livres s'écrivent, on s'est interrompu une seconde ou deux – comme ça, pour rire.
Admettons : il est écrivain, donc assez mal à l'aise face à votre empire ; admettons également qu'il s'appelle Renaud Camus, ce qui n'a rien de certain, reconnaissons-le ; il a deux ou trois choses à dire, de petites factures à protester – des créances à trois mois.
Vous lui escomptez péniblement quelques phrases – il faut bien qu'il s'occupe, n'est-ce pas ? Des phrases ? De lui ? Vous en voulez ? Allez vous faire foutre, mes drôles ! Trouvez-les donc vous-mêmes ! Disponibles, elles sont ; nombreuses, reliées les unes aux autres, enroulées merveilleusement entre elles, des anneaux de Moebius, des montagnes russes, des luna park – et deux ou trois fantasmes anciens ; très anciens mais agissant encore.
Savez-vous ce qu'est l'intelligence lorsqu'elle se noue au malheur, à la perte irrémédiable, au regret de ce qui n'a peut-être jamais été ? Non ? Moi non plus, en fait. Je crois entrevoir ; je ne compte pas vraiment mais je crois savoir.
Autoportrait au peignoir rouge ? Sans doute. Auteur en arrêt. Derrière, dans les rayons, les futurs livres s'écrivent, on s'est interrompu une seconde ou deux – comme ça, pour rire.
Je l'aurais imaginé plutôt dans un peignoir bleu, mi-marine, mi-royal.
RépondreSupprimerMais ne me demandez pas pourquoi.
vous faites bien finalement de lire des livres écrits par des hommes, sinon je vous aurait taxé de machisme.
RépondreSupprimermais vous devriez quand même mieux les choisir
"Je crois entrevoir"... Ah l'orgueil d'être si petit mais d'être dépositaire des mots!
RépondreSupprimerL'écrivain... euh, c'est chacun qui écrit, certains plus connus que d'autres.
Et des écrivains sur le net aussi... Allez, un compliment que je vous adresse, rares sont les textes qui sont à la hauteur des vôtres.
Je comprends enfin l'intérêt de ma petite-fille pour les calendriers de footballeurs !
RépondreSupprimerTrop sombre la photo! Je l'ai éclaircie pour mieux voir.
RépondreSupprimerDidier, il manque quelque chose à votre blog: la possibilité d'envoyer un billet par mail sans avoir à le transformer en doc Word au préalable.
RépondreSupprimerQu'en dites-vous?
Je le préfère à sa table, habillé. Question de crédibilité. Surtout pour un écrivain. Parce que des poils et une bite, j'ai ça aussi en magasin. Ça ne signifie strictement rien. Ou alors, qu'on m'explique.
RépondreSupprimerPRR : non, non, je ne demande rien !
RépondreSupprimerOlympe : j'attends vos suggestions...
Hermès : flatteur, va !
Mifa : moi, toujours pas, en revanche...
Orage : je ne comprends pas ce que vous voulez dire...
Yanka : des slips et des chaussettes aussi, on a ça en magasin, non ?
Ah, c'est quelque chose n'est-ce-pas cet abandon, et l'air de dire : « Ecce homo », voilà l'homme, un être humain. (Il est quand même bien conservé, mais c'est grâce au régime norvégien, non ? ).
RépondreSupprimerUne photo de bite ! On est chez Oh!91 !
RépondreSupprimerDidier, sur Causeur par exemple, on peut "envoyer à un ami" chaque article.
RépondreSupprimerPourquoi pas chez vous?
Quel déconneur ce Nono ! Par contre, il a oublié de taguer d'autres blogueurs...
RépondreSupprimerEmma : oui, sans doute. Et aussi la gym, les marches avec les chiens...
RépondreSupprimerNicolas : j'y ai pensé aussi !
Orage : mais c'est que je n'en sais rien du tout, ma pov' dame !
Dorham : un vrai boute-en-train (hem...). Vous l'invitez à la communion du petit, c'est la marrade assurée !
Il perd les pédales, non?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerBon, tant pis, je continuerai comme par le passé!
Orage
J'espère qu'il s'agit d'une photo estivale... sinon merci Totalgaz !
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerPourquoi pas, nos communions sont très courues par ceux qui aiment les sports extrêmes. Entre les corses, les ritalalacons et les portos, on trouve toujours des volontaires pour redresser quelques colonnes...
L'écrit nu est vain.
RépondreSupprimerL'écrit nain est vu.
L'écrivain est nu.
Cher Pluton, plutonus,
RépondreSupprimerchaussez donc vos bésicles : on voit sur la photo, la date du jeudi 10 décembre 2009 .... je vous rappelle une autre date : le 10 janvier....
Oui, bon, Didier, je tiens salon, c'est parce que chez vous c'est confortable !
Henri : ah c'est malin ! Mékilébète ! comme dirait Suzanne...
RépondreSupprimerOrage : le pire, c'est que je ne comprends toujours pas ce dont vous me parlez ! Il est vrai que je suis particulièrement bouché, dans ces domaines.
Pluton : oui, après ça viendra se plaindre !
Dorham : putain de cocktail, en effet !
Tzatza : en forme dès le matin ?
Emma : mais je vous en prie, installez-vous !
RépondreSupprimerLà Didier, je renonce...ça me semblait clair pourtant!
RépondreSupprimerMerci d'avoir remis la mchine à écrire, ça me réjouit!
Je suis déçu, je pensais qu'il s'épilait, moi, Renaud Camus !
RépondreSupprimer:-))
Les parties de l'In-nocence ?
RépondreSupprimerQuel regard !! N'y a t il jamaiseu personne pour lui pardonner de n'être que lui même? Geargies
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