J'ai bien conscience de l'avantage qui est le mien : mes deux heures de trajet pour aller travailler, je les fais dans ma voiture (climatisée), seul, en compagnie de mon iPod, et non compressé par des dizaines de pue-la-sueur sinistres, dont beaucoup de nègres et d'arabes (c'est fait exprès : gentil comme je suis, je tiens à ce que les cons n'aient pas à fournir l'effort intellectuel de changer d'avis à mon sujet).
J'ai donc continué, ce matin (à l'aller) et ce soir (au retour de dure prison / où j'ai laissé presque la vie) d'écouter Dussolier me dérouler Combray. Et, une fois de plus, m'a sauté au cerveau l'humour irrésistible de Marcel Proust, lorsqu'il déploie son “jardin japonais”. J'ai même éclaté de rire, dans un bouchon (à l'endroit où l'A 14 rejoint l'A 13), et je suppose que mes voisins d'empêchement automobile devaient me croire branché sur Rires et chansons – ou quelque chose comme ça.
Et, soudain, la circulation reprenant, j'ai pensé à Stéphane Guillon, et je l'ai mis en face de Marcel Proust : la voiture, quand on y est seul, produit de ces effets étranges. Personne n'a davantage d'humour que Proust, et aucun humour n'est plus agissant que le sien. Pourquoi ? Parce qu'il a la très exacte distance qui déclenche un rire intelligent et chaud. Pourquoi chaud ? Parce que que Marcel Proust n'est fait que de bonté lorsqu'il sourit de gens qui lui sont inférieurs. Et aussi parce qu'il ne les voit pas comme inférieurs à lui. Plus son regard est aigu, plus sa bonté se répand, enrobe, et finalement élève.
Stéphane Guillon, c'est juste le contraire : une petite vipère inintelligente, inculte, mesquine, laide, frénétique de reconnaissance, probablement avide d'argent, agitée, sans talent, brûlée de ressentiment, snob, aspirant au martyre frelaté, agenouillée devant les puissances – et, quoi qu'il en soit, sinistrement pas drôle : un petit personnage que Chalamov aurait bien pu intégrer dans ses Récits. Du reste, il y a des guillons (l'absence de majuscule et le "s" final sont voulus : guillon est un nom commun) chez Chalamov. Ils sont grimaçants et mortifères lorsque le nôtre n'est que grotesque. Ils ricanent et grincent (et tuent, si on les en prie avec un peu d'insistance), quand Proust déploie ce qui, dans l'esprit de quelques-uns, restera comme une trace de l'humour français. Mais changez les époques, amenez la guerre, ouvrez des camps – c'est-à-dire poussez un peu plus avant la tendance de ce monde : les guillons trouveront à s'employer, ne soyez pas inquiets pour eux.
Pour répondre à la question posée par le titre, la réponse est bien sûr non : votre Guillon a déclaré, décrété, que France Inter était une radio “de gauche” (mais financée par tous, notez bien). On n'y trouvera donc jamais que des guillons, des portes, des morels. Et d'autres à venir, aussi cafards, aussi portés à l'à-plat-ventrisme rebelle.
J'ai donc continué, ce matin (à l'aller) et ce soir (au retour de dure prison / où j'ai laissé presque la vie) d'écouter Dussolier me dérouler Combray. Et, une fois de plus, m'a sauté au cerveau l'humour irrésistible de Marcel Proust, lorsqu'il déploie son “jardin japonais”. J'ai même éclaté de rire, dans un bouchon (à l'endroit où l'A 14 rejoint l'A 13), et je suppose que mes voisins d'empêchement automobile devaient me croire branché sur Rires et chansons – ou quelque chose comme ça.
Et, soudain, la circulation reprenant, j'ai pensé à Stéphane Guillon, et je l'ai mis en face de Marcel Proust : la voiture, quand on y est seul, produit de ces effets étranges. Personne n'a davantage d'humour que Proust, et aucun humour n'est plus agissant que le sien. Pourquoi ? Parce qu'il a la très exacte distance qui déclenche un rire intelligent et chaud. Pourquoi chaud ? Parce que que Marcel Proust n'est fait que de bonté lorsqu'il sourit de gens qui lui sont inférieurs. Et aussi parce qu'il ne les voit pas comme inférieurs à lui. Plus son regard est aigu, plus sa bonté se répand, enrobe, et finalement élève.
Stéphane Guillon, c'est juste le contraire : une petite vipère inintelligente, inculte, mesquine, laide, frénétique de reconnaissance, probablement avide d'argent, agitée, sans talent, brûlée de ressentiment, snob, aspirant au martyre frelaté, agenouillée devant les puissances – et, quoi qu'il en soit, sinistrement pas drôle : un petit personnage que Chalamov aurait bien pu intégrer dans ses Récits. Du reste, il y a des guillons (l'absence de majuscule et le "s" final sont voulus : guillon est un nom commun) chez Chalamov. Ils sont grimaçants et mortifères lorsque le nôtre n'est que grotesque. Ils ricanent et grincent (et tuent, si on les en prie avec un peu d'insistance), quand Proust déploie ce qui, dans l'esprit de quelques-uns, restera comme une trace de l'humour français. Mais changez les époques, amenez la guerre, ouvrez des camps – c'est-à-dire poussez un peu plus avant la tendance de ce monde : les guillons trouveront à s'employer, ne soyez pas inquiets pour eux.
Pour répondre à la question posée par le titre, la réponse est bien sûr non : votre Guillon a déclaré, décrété, que France Inter était une radio “de gauche” (mais financée par tous, notez bien). On n'y trouvera donc jamais que des guillons, des portes, des morels. Et d'autres à venir, aussi cafards, aussi portés à l'à-plat-ventrisme rebelle.
Voiture climatisée, ipod, vous vivez dans une bulle Mr goux.
RépondreSupprimerS. Guillon c'est un con-formiste qui s'ignore.
Sur Proust, vous êtes très bon.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMon Dieu! Je l'ai écrit: ces bouffons ne sauront jamais du côté de l'intelligente. Explication ou non d'un avenir à vivre? jamais sinon de la soude caustique pour déboucher les tuyaux.
RépondreSupprimerMais le problème c'est que vous tenez le même discours et vous ne le voyez pas: l'invective, la vulgarité ...
J'aimerais, posément,genre gentleman agreement, que vous disiez ce que vous rêvez pour demain. Car mon agacement envers vous vient de ce "No Future".Votre passé kisteux, grabataire, mou.
Mais un jour ayez ce courage ou cette lumière de parler de demain en dehors de l'arabe qui égorgera tout le monde.
Ou bien dite le encore, et tout sera clair!
Mais vous n'aurez rien compris, l'islam est en perte de vitesse, comme Israël...
Pour vous em..., je dirai à la fois, "Vive la Chine " et " Vive la Suisse!"
Et Proust, quel ridicule!
Elle est si grosse que je lui dis vous,
RépondreSupprimerElle est si chatte que je lui dis mou,
Elle est si laide que je lui dis bou !,
Elle est si lady que je lui dis you,
Elle faineasse je lui dis do something,
Remue tes roudoudous,
Elle somnole je lui fais ouh!,
Elle sursaute et fais la moue,
Elle est si bête faut lui dire tout,
Elle est si gourde faut lui dire où,
Elle est si tiède et moi qui bout,
Je veux remettre ça elle me dit des clous,
Elle en veut tellement je lui dis pouce,
Et pour souffler je lui lis Proust,
Elle est si con que je lui dis
Pousse toi de là ça suffit allez oust!.
Déshabillé pour l'été le Guillon, c'est bien.
RépondreSupprimerViré, il était le héros d'une certaine gauche qui s'était juré de le défendre, de manisfester pour son retour sur Inter, une manif était même prévu au Trocadéro, le souflet est retombé, c'est bien aussi.
Tiens le Nouvel H. est là, vous n'avez pas l'heur de lui plaire, me trompe-je ?
à-plat-ventrisme rebelle
RépondreSupprimerPutain, celle-là je vais la réutiliser un jour ou l'autre...
Bien vu Guillon... en plus il a toujours eu une tête à claques de petit con... ça se voit que ce mec de gauche ne respecte pas le peuple. C'est du bobo pur jus.
"ça se voit que ce mec de gauche ne respecte pas le peuple"
RépondreSupprimer...
Hermès : une bonne fois pour toutes : je ne rêve rien pour demain ! Demain, JE SERAI MORT !
RépondreSupprimerEn revanche, je peux vous dire ceci : que des petis cons inconscients et vaniteux dans votre genre applaudissent à leur mort prochaine me rend triste. infiniment triste.
Corto : on va encore me traiter de passéiste, mais je me souviens d'une époque où la gauche se souciait d'autre chose que de petits connards comme ce Guillon.
Nebo : je vous l'offre. (Si, si, c'est de bon cœur !)
Christine : merci de vous être aperçue que ça parlait de Proust...
j'aime bien votre citation de Villon, "au retour de dure prison / où j'ai laissé presque la vie / si fortune a sufr moi raison / jurez s'il elle fait méprison", en chanson accompagnée de luth cela sonne... Sinon, bah, j'aime pas Guillon, mais j'aime bien France Inter...
RépondreSupprimerIntervention de ma part, parfaitement superfétatoire, mais néanmoins, globalement positive.
Plus j'y pense, plus je crois que les très grands écrivains ont tous un humour extraordinaire.
RépondreSupprimernous n'avons pas pu trouver, dans le désert intellectuel de ce quartier le cd de Proust par Mr DUSSOLIER, pouvez vous nous en donner la référence?
RépondreSupprimerFrance Inter est dirigée par un gars dont le frère était en prison pour pédophilie non??
Vous devenez très caustique, cher Didier. En somme, vous vous "georgisés".
RépondreSupprimerVoilà une excellente petite vidéo qui devrait vous plaire:
http://www.dailymotion.com/video/xc5yxz_stephane-guillon-le-pape-des-chroni_fun
Les Proust par Dussolier sont édités par Thélème.
RépondreSupprimerBertrao : méprison ? Z'êtes sûr ?
RépondreSupprimerGeorges : oui. C'est même sûrement ce qui empêche Simenon d'en être tout à fait un.
Boutfil : j'ajoute à la référence donnée par Georges que je les ai déjà vus à la Fnac, ces disques.
Ouh là, malheureux, ne dites pas ça, ça va nous déclencher une offensive beuchienne de tous les diables !
RépondreSupprimervoir ici
RépondreSupprimer"Mais vous n'aurez rien compris, l'islam est en perte de vitesse, comme Israël..."
RépondreSupprimerwow! faut oser!
Je vous avais, dans un précédent commentaire, écrit que je n'avais jamais réussi à passer les cent premières pages de la Recherche du temps perdu, néanmoins, plus jeune, chez moi, traînaient tous les les Lagarde et Michard, et figurait le passage avec le Snob Legrandin, lequel ne désire pas frayer avec les Guermantes, pour ne "pas perdre son indépendance d'esprit". Ce moment était très drôle et décrivait à la perfection le Snob.
RépondreSupprimer"Parce que que Marcel Proust n'est fait que de bonté lorsqu'il sourit de gens qui lui sont inférieurs. Et aussi parce qu'il ne les voit pas comme inférieurs à lui."
RépondreSupprimerSuperbe. Est-il intéressant de savoir si ce regard bienveillant est le fruit volontaire d'un travail littéraire ou si le bonhomme était comme ça... dans les deux cas, c'est rare et précieux.
Georges : mais je suis moi-même un "grand" lecteur de Simenon ! Ce qui ne m'empêche pas de dire qu'il lui manque quelque chose pour être un grand écrivain. Et ce "quelque chose" est très certainement l'humour. Ainsi que le sens du burlesque.
RépondreSupprimerBertrao : ah oui, vous avez raison !
Cherea : ah oui, Legrandin est l'un de ces personnages qui, précisément, permettent à Proust d'exercer son fantastique humour.
Carine : je ne crois pas que l'on puisse devenir bon par volonté. Et encore moins dans un but littéraire.
Céline est bien devenu "méchant " dans un but littéraire...
RépondreSupprimerMais je le sais, que vous êtes lecteur de Simenon. Je disais seulement que Beuche le place au plus haut.
RépondreSupprimer(Je crois que nous n'avons pas tout à fait la même conception de l'humour, avec Pascal…)
littérairement méchant, plutôt.
RépondreSupprimerCarine : mais je trouve pas que Céline soit méchant, moi ! Je lui trouve même, à lui aussi, une grande bonté vis-à-vis de ce que l'on n'ose plus appeler le "petit peuple français".
RépondreSupprimerJe suis totalement d'accord avec vous, Didier.
RépondreSupprimerMais pour ce petit peuple dont vous parlez, il est quand même dans l'enfer des écrivains, parce que pas dans l'air embrassons-nous-Folleville du temps.
Qui sait qu'il n'a jamais dénoncé ses voisins juifs qu'il soignait gratos?
Ce n'est pas dans les programmes du lycée. Pour l'opinion, il est l'imprécateur antisémite.
Carine, évidemment si vous considérez que ne pas dénoncer son voisin juif est un acte de bonté, Céline est un grand saint.
RépondreSupprimerHenri
RépondreSupprimerAux yeux de l'Histoire, c'est un collaborateur.
Or c'est faux, un imprécateur, certes, mais pas un collaborateur. Ni un saint. Voué aux enfers par les pétainistes de 4 ans et résistants toujours.
Carine, vous pouvez bien penser ce que vous voulez et effacer tous les péchés du monde, je suis d'ailleurs peut-être tolérant, comme vous, à tort et à travers (mais pas pour les mêmes individus) vous pouvez au moins accepter que dans cette période trouble certains écrivains se sont comportés avec plus de dignité que d'autres.sans préjuger aucunement des qualités littéraires de chacun qui sont autre chose. On peut admirer sans pardonner.
RépondreSupprimerL'antisémitisme de Céline, largement répandu à l'époque, n'a pas grand chose à voir avec la guerre, le pétainisme ou le nazisme!
RépondreSupprimerCollabo ou pas, la question est incongrue! Et qu'il l'ait été ou pas, ça ne le rendrait pas ni meilleur, ni moins bon écrivain.
Céline est un révolté sanguin et anti-conformiste... je pense que c'est son talent.
Laurent l'Anonyme
Gloire ! Henri est de retour !
RépondreSupprimerHenri ne lit pas Céline parce qu'il est antisémite.
Il ne lit pas Voltaire qui était pour l'esclavage.
Il évite La Rochefoucauld qui n'a jamais dit un mot pour soutenir la juste lutte des LGBT.
Il se méfie de Platon qui traîne des relents de fémininophobie.
Il lui reste Marc Lévy et Paulo Coelho, tous deux d'une irréprochable rectitude morale.
Et Guillaume Musso.
RépondreSupprimerHenri, crucifiez-vous, je prendrai les photos.
RépondreSupprimerLaurent:
RépondreSupprimer"Collabo ou pas, la question est incongrue!"
Vous en parlez à l'aise! Facile devant un écran 65 ans plus tard.
Collaborateur ou non, Céline aurait bien aimé qu'on ne voit que son talent littéraire. Cela lui aurait évité l'exil volontaire, puis la prison au Danemark. Et une vie de misère et d'ostracisme littéraire ensuite.
Si, la question se posait bien pour lui, et de façon pointue.
Carine, vous vous emballez : Céline n'a jamais vécu (après son retour en France) dans la misère. Lui aimait à crier misère, certes, mais dans le même temps Gallimard lui versait des à-valoir plus que confortables.
RépondreSupprimerBin j'ai vu pas mal de photos de lui et de sa maison de Meudon. Je pense que si ce n'était pas de la misère, ça n'en était pas loin, avec sa danseuse Lucette...
RépondreSupprimerEt j'ai entendu des cassettes d'une interview de lui où il disait "je ne suis pas public, moi Monsieur! ...vous voulez que je vous parle des Français? Ce que je peux dire c'est qu'ils étaient lourds! Mon Dieu qu'ils étaient lourds... Je sais de quoi je parle, ma mère était dentellière...".
A peu près, de mémoire.
Ce qui ne prouve pas sa misère, en effet. C'était sans doute une forme élégance, l'allure miséreuse, ses haillons et Bébert, chat de gouttière.
Didier, est-ce que j'ai dit ce que vous me faites dire?
RépondreSupprimer"Sans préjuger aucunement des qualités littéraires de chacun qui sont autre chose. On peut admirer sans pardonner".
Voilà ce que j'ai dit, cela me semble le contraire de ce que vous me faites dire.
Décidément vous me paraissez déguiser mes paroles,ces derniers temps, qu'elles ne vous conviennent pas est un compte, et je peux le comprendre, que vous les travestissiez est une autre stratégie disons pour le moins, équivoque.
d'élégance
RépondreSupprimerCarine : oui, le Céline des dernières années jouait très bien au paria et au miséreux. Mais il ne l'était pas. Lire sa correspondance avec Gallimard : vous verrez les sommes qu'il touchait.
RépondreSupprimerHenri : je vous taquiiine !
Édifiant ce fil, à chaque que l'on parle de Proust, Céline arrive pas loin, comme quoi tout est de question de style et comme avait dit Céline
RépondreSupprimer"Il y a deux styles par siècle, moi et Proust"
ou encore celle-là que j'aime bien
"Proust explique beaucoup pour mon goût: 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave, c'est trop."
Didier, sait-on ce qu'il en faisait?
RépondreSupprimerBien sûr : il finançait des régiments de nervis pour aller s'entraîner dans des camps en Ardèche. C'est même là que je l'ai rencontré, autour d'un feu de camp. Lucette dansait, nue, et je jouais de l'accordéon.
RépondreSupprimerHeureux accordéoniste.
RépondreSupprimerQuand je dis "heureux", ça dépend...
RépondreSupprimerJ'ai lu ce pamphlet de Céline "les beaux draps" que j'ai d'ailleurs gardé (version de 1941)en espérant qu'il passe un jour la cote des 100 euros ...
RépondreSupprimerCéline n'est donc pas mort pauvre. Il n'y a donc pas de justice dans ce bas monde.
Je sus dégouté comme de la future programmation de France Inter radio moi qui pensait pourtant qu'elle était de gauche mais il est vrai que le pouvoir en place est de droite. Comme Céline ?
Louis-Ferdinand Céline mis au niveau du prix de la bavette ou de l'aloyau...
RépondreSupprimerPauvre France.
« J'ai lu ce pamphlet de Céline "les beaux draps" que j'ai d'ailleurs gardé (version de 1941)en espérant qu'il passe un jour la cote des 100 euros ...
RépondreSupprimerCéline n'est donc pas mort pauvre. Il n'y a donc pas de justice dans ce bas monde.
Je sus dégouté comme de la future programmation de France Inter radio moi qui pensait pourtant qu'elle était de gauche mais il est vrai que le pouvoir en place est de droite. Comme Céline ? »
Incroyable, ce charabia ! Peut-on écrire aussi mal le français et avoir un blog, avoir de la bouillie de chat à la place de la pensée et s'étaler sur les ondes — et pourquoi pas se faire élire, tant qu'on y est ? La réponse est malheureusement oui.
« De mon côté, je me demande vraiment s'il y aura encore une radio publique libre à la rentrée. »
RépondreSupprimerJe ne sais pas si on se rend compte. Dominique se pose la question : Y aura-t-il encore une radio publique libre à la rentrée. Entend-on la gravité grave de la question questionnante ? Entend-on bien le drame, que dis-je, la tragédie, qui se prépare, là, sous nos yeux, dans notre bon pays ? Et vous, citoyen, vous posez-vous LA question ? Combien de fois par jour vous la posez-vous, cette question ? Trois fois, quatre ? Pas assez ! L'heure est grave, citoyen, allons-nous nous laisser couler avec le navire, allons-nous baisser les bras devant la tyrannie, peut-on encore vivre dans un pays dont la radio licencie Stéphane Guillon ? Non, bien sûr ! Demandons tous l'asile politique à l'Arabie Séoudite ! Ou à Gaza ! Stéphane Guillon et Dominique en Lybie !
Hé ! hé ! hé !
RépondreSupprimerSi on me permet de choisir, je préfère les Seychelles. Ou l'île Maurice, à la rigueur.
RépondreSupprimerY se marre, le Didier ^^
RépondreSupprimerOn part de Marcel pour arriver à Maurice. Quel programme! Vivement l'été tiens...
RépondreSupprimerQUOI, HÉ HÉ HÉ ? Dominique est une créature, c'est ça ?
RépondreSupprimerLES BEAUX DRAPS
RépondreSupprimer1ere partie
http://dndf.over-blog.com/article-2343150.html
Georges, pas du tout ! J'exprimais le petit ricanement qui s'est emparé de moi en lisant votre volée de bois vert à ce garçon.
RépondreSupprimerVous tombez dans la démago: Proust est chiant pendant des pages et des pages dans à La Recherche du Temps perdu avant que ça aille mieux.
RépondreSupprimerÇa c'est extraordinaire ! Peuvent pas IMAGINER qu'on ait d'autres goûts que les leurs. Impossible. Quoi, vous n'aimez pas la BD ? Impossible, voyons ! Quoi, vous ne trouvez pas Proust "un peu chiant", non, je ne vous crois pas. Comment, vous écoutez la Huitième de Beethoven tous les jours ? Quel snob ! Vous trouvez que Pascal est le plus grand écrivain de langue française ? Démago ! Raclure d'élitiste !
RépondreSupprimerProust-un-peu-chiant… Non, sans déconner, j'adore. Les tunnels de Proust, les longueurs de Schubert, et vas-y… Et la coloscopie de Georges, quand va-t-on en parler ?
Pour fredi maque
RépondreSupprimerLa chouette affabule.
Sur une chaise à bascule,
Par un jour de canicule,
Est sise dame Ursule
Sur les genoux de son homoncule
Dont elle stimule
Les testicules
En forme de spatules.
Celui-ci, incrédule,
Contemple ses nodules
Minuscules,
« Tu m'accules,
Dit cette crapule
A la plantule
Qui le manipule.
Si tu m'adules,
Alors capitule.
Remue tes clavicules
Et enlève ton pull:
Il faut que l'on copule
Sans le moindre scrupule
Pour que j'éjacule. »
Sans plus de préambules
Ursule gesticule:
Sous sa férule
Elle retire son pull
Et présente son tentacule
A la gourmande virgule
Qui, de plaisir, ondule.
m'en fou moi, j'écoute Radio Notre Dame et radio Courtoisie..alors France Inter et Guillon Pfufffffffff
RépondreSupprimerSi on me lance sur les rimes en ul…
RépondreSupprimerGeorges: mais je vous en prie.
RépondreSupprimerJ'ai bien reçu donc et ai pris un malin plaisir à l'écouter à l'aller, puis au retour. Quel plaisir ! quelle elocution chez dussolier, un grand merci!
RépondreSupprimerEt tres ble hommage a Mr Chatrier !
cordialement,
Céline n'aurait jamais dénoncé un Juif du peuple, un poulbot de Montmartre mais juif. Un arrogant de la haute, qui sait ? Qui sait surtout ce que nous aurions fait, nous ?
RépondreSupprimerProust était un être délicieux et un écrivain tout pareil. Sur le sujet, lire Alain de Botton (après avoir lu Proust évidemment)
J'aime Proust et Céline écrivains, mais je n'aime pas Céline humainement : il était pénible, rancunier, rabâcheur, lourdingue, obsédé.
Comme moi. Humainement.
RépondreSupprimerProust délicieux ? Je n'en mettrais vraiment pas ma main à couper, et je crois que j'aurais été plus facilement ami avec Céline qu'avec Marcel.
RépondreSupprimerNon, vraiment, je trouve qu'il faut manquer singulièrement d'imagination pour penser que Proust était délicieux. Je ne l'en aime pas moins à la folie.
Hey Georges malgré ton immense culture et ta façon arrogante de te foutre de la gueule des autres, je suis sur que quand tu pètes tu pues aussi ;)
RépondreSupprimerHey Dom ! Tu te trompes, mec, quand je pète, je pue BEAUCOUP PLUS que les autres. La vie est injuste, faut t'y faire.
RépondreSupprimerBon , les pianistes pètent aussi...
RépondreSupprimerVous me redonner envie de lire la recherche en entier d'un coup; ce qui serait pour la 4 eme fois.. Je sais ça fait envie ;-) mais ce n'était pas prévu. Enfin j'ai mis mes pléiades à portée de main..
Si c'est la quatrième fois, je vous conseille la lecture à l'écrevisse, vous allez voir, ça vous donne un coup de jeune !
RépondreSupprimer