Depuis deux jours, j'avais comme une impression bizarre. Après l'obtention de l'Oscar par Jean Dujardin, je m'attendais à des débordements d'enthousiasme, des explosions de triomphe, ou au moins à l'expression d'une légitime satisfaction. Et puis non, rien. Ou pas grand-chose, en tous cas dans la blogosphère. C'est pratiquement comme s'il ne s'était rien passé. Je sais que mes amis gaucho-progressistes ont déjà, de ce silence, leur bonne raison toute fourbie : ils ont mieux à faire, des questions autrement importantes à examiner, un nabot à virer, un chamallow à élire, etc. Oui, oui, je sais bien ; mais non. Il y avait autre chose, je le sentais ; il fallait chercher ailleurs la cause de cette étrange retenue, de ces détournements de regards s'efforçant au naturel. Finalement, à force de réfléchir, j'ai trouvé, évidemment (sinon, je ne serais pas occupé à écrire ce billet).
C'est Dujardin, le problème. Un type qui a commencé à la télévision, donc à la solde des iniques abrutisseurs de peuples qui, dans l'ombre, tirent les ficelles de la grande décervelance mondiale. Un garçon qui a la tête d'un Français d'ancienne conception, avec un petit quelque chose – ô la méchante circonstance aggravante ! – d'américain dans la décontraction élégante : un zeste de Cary Grant, si j'ose. Et le malheureux, alourdi par les handicaps que je viens de dire, pousse la provocation jusqu'à s'appeler Dujardin. Du-jar-din. Et pourquoi pas Dubois, à tant faire ? Ou Perrochon ? N'hésitons pas à le dire : il nous a gâté le cocorico, l'animal, avec sa desoucherie en bandoulière ! Et l'on se prend à soupirer ses regrets, quand on songe aux sanglots de fierté reconnaissante qui, par chez nous, auraient accompagné l'annonce de l'Oscar remporté par un Jamel ou un Omar.
Non parce que, vraiment, n'est-ce pas, Dujardin…
Hé ho ! J'ai déjà mes deux nègres de service qui sont fiers comme des bars tabac avec le César d'Omar... Manquerait plus qu'ils nous collent un descendant d'esclaves aux Oscars.
RépondreSupprimerEt vous pourriez noter qu'un type qui vient de Loudéac a eu le César et l'Oscar de la meilleure musique de film. Même qu'on a eu le même prof de musique...
Comme quoi les bons professeurs ne peuvent pas tout : il faut aussi que l'élève y mette du sien…
RépondreSupprimerEt pourquoi est-ce que mon horloge avance brusquement de trois heures, alors que je suis calé sur l'heure de Paris (GMT + 1) ?
RépondreSupprimerPour une fois que vous êtes en avance.
RépondreSupprimerOui mais enfin, trop c'est trop !
RépondreSupprimerEt au lieu de faire de l'humour imbécile, vous feriez mieux de me trouver la solution…
RépondreSupprimerMais j'en sais rien, moi ! Z'avez vérifié les paramètres dans le menu "paramètres" "langue et mise en forme" ?
RépondreSupprimerMais oui, justement, c'est pour ça que je ne comprends pas : dans la "mise en forme", le cartouche m'indique la bonne heure.
RépondreSupprimerBon, de toute façon, je m'en fous, en fait.
Mais moi aussi, je m'en fous ! Je venais commenter, peinard, un billet, par politesse ou par réflexe et je me fais agresser parce que vous êtes en avance. C'est bien indiqué GMT+1, au fait ?
RépondreSupprimerOui, GMT + 1 : d'où ma perplexité.
RépondreSupprimer(Et je vous agresse si je veux !)
Si on continue comme ça, on va atteindre les 100 commentaires sans aucune autre intervention extérieure : classe…
RépondreSupprimerC'est certain, ça fait une tâche dans le paf…
RépondreSupprimerQu'est ce qu'il fout la, lui ? Il ne sait pas que c'est un blog privé ?
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Supprimerje vais lui mettre un baffe dans le pif à l'autre empaffé!
SupprimerLes gens sont d'un sans-gêne, parfois…
RépondreSupprimerY'a un problème d'éducation dans ce pays.
RépondreSupprimerVous vous attendiez a des débordements de joie et à des hourras ? Franchement, je pensais que vous connaissiez mieux vos compatriotes. Un mec bien franchouillard ( et une équipe ) qui réussit, qui plus est par delà les frontières, ça ne s'encense pas, ça s'envie, ça se jalouse.
RépondreSupprimerL'entreprise de démolition a déjà commencé: le silence ou la critique.
Ne parlez pas d'éducation, malheureux, ou on va voir débarquer Dame CC !
RépondreSupprimerAh, et voilà Corto maintenant ! Décidément, Nicolas, je crois que c'est râpé pour notre tête-à-tête…
RépondreSupprimerAh mais laissez Corto peinard ! Il a pour vocation de défendre Nicolas Sarkozy, vous croyez que c'est un métier facile ?
RépondreSupprimerPresque aussi difficile que de soutenir le Batave (à moins d'être contorsionniste professionnel).
RépondreSupprimerRendez-nous Nihous, bon sang de bois !
Et Boutin. Au moins elle était rigolote à imaginer retournée dans une motte de paille. Ou de beurre.
RépondreSupprimerJ'ai un peu de mal à associer les mots "Boutin" et "motte", je ne sais pas pourquoi.
RépondreSupprimerNon, mais c'est pas fini, tous les deux ! Mais que peut-on attendre, aussi de deux types affublés de deux noms aussi ridicules : Goux et Jegou... Pourquoi pas Dujardin ou Martin, pendant que vous y êtes...
RépondreSupprimerTiens ! Encore un autre taré.
RépondreSupprimerBon, je retourne me coucher. J'ai confondu "motte" et "botte".
Remarquez, on a déjà un Jardin et un Dujardin…
RépondreSupprimerVous voulez proposer la botte à Moutin ?
RépondreSupprimerLe bottin mondain ?
RépondreSupprimerLe mouton badin (alias François Hollande…)
RépondreSupprimerCa me rappelle mon tweet de samedi soir, quand y'avait Philippe Poutou (le successeur de Besancenot) à la télé chez Ruquier alors que j'étais au bistro.
RépondreSupprimer"Un Poutou, tous Boutin".
Ca a fait rigoler les gens. Sont cons...
Vous aviez aussi : un Poutou pour mieux se faire baiser.
RépondreSupprimerPoutou vous dire, j'y avais pas pensé.
RépondreSupprimerMerde, je sèche, là…
RépondreSupprimerAu fait, j'ai une réunion à 10h30. Le temps de prendre un café et de fumer une clope, je serai obligé de cesser cette conversation captivante.
RépondreSupprimerMoi, je suis là depuis huit heures et quart et il ne se passe rigoureusement rien. Mais je vais m'offrir un caféclop aussi, tiens.
RépondreSupprimerBonne réunion siesteuse.
Z'aviez pas arrêté de fumer ?
RépondreSupprimerJ'vous en pose, des questions, moi ?
RépondreSupprimerEn fait, c'est Catherine qui m'a forcé à reprendre…
RépondreSupprimerTrop tard : ce gros lâche s'est barré dans une réunion de branlotins…
RépondreSupprimerTiens, je viens de répondre à un commentaire qui n'apparaît pas ici, bizarre…
RépondreSupprimerTG disait, en aprlant de Nicolas (enfin, je suppose) :
« je vais lui mettre un baffe dans le pif à l'autre empaffé! »
J'ai reçu le mail aussi. Vérifiez vos spams.
RépondreSupprimerJe viens de vérifier : les messages évanouis n'y sont pas…
RépondreSupprimerC'est blogger qu'aime pas les gros empaffés alors.
RépondreSupprimerMerci pour cette intéressante discussion, les gars.
RépondreSupprimerJe vois 44 commentaires, je me dis wouaw, ça discute ! haha, ça discute pas ben ben haut…
RépondreSupprimerGaston et Catherine : ça discute à notre niveau !
RépondreSupprimerpour mon commentaire qui n'apparaît pas regarder plus haut… (savez comment ça marche vot' truc!) (encore une cinquantaine de commentaires et c'est gagné)
RépondreSupprimercqfd
SupprimerNicolas : viens y viens y…
SupprimerVoyez que même ici parler de Dujardin, cela ne fait pas un tabac!
RépondreSupprimerBof...
RépondreSupprimerLes Oscars ont récompensé un film américain, voilà tout.
Avec un acteur français dedans et pis c'est tout.
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RépondreSupprimerJ'ai beaucoup d'admiration pour Dujardin, il a commencé à se produire dans un petit théâtre du quartier Notre-Dame avec ce fameux Brice de Nice ensuite adapté au cinéma et tourné sur la promenade des Anglais et dans les ruelles du vieux Nice où j'ai souvent flâné, et passé de nombreuses soirées,.. la côte d'Azur hum ! C'est mon petit Bebel à moi ce gars, quoique là, il a pris de l'allure, Hollywood waou, on dirait Sean Connery dans les premiers 007 !
RépondreSupprimerJe suis enchantée, ravie pour lui, d'ailleurs pour ce film, c'est bien le trophée du mime Marceau que je lui aurai bien décerné : sacrés "temps modernes", quand on y pense.. Chaplin tout ça.. etc.. puis plus tard des de Funès,... quelle " Zizanie " !
Vive la France et puis voilà.
C'est un homme bien élégant en tout cas..
Et les Césars ont récompenser un acteur qui ne joue pas...
RépondreSupprimerMême si j'ai trouvé le film excellent, il faut reconnaitre que Omar Sy joue Omar Sy, le même que dans tous ces films...
Les Césars ont récompensé le nombres d'entrée et fait plaisir à certains, il n'ont pas récompensé le jeux d'acteur...
Je viens de voir cette daube. C'est consternant de platitude et de vacuité. Il n'y a pas de scénario, le seul acteur qui joue correctement est le chien (et encore, seulement au début), les femmes sont laides, Dujardin ressemble à Didier Barcco, il n'y a pas de personnages secondaires, on s'emmerde du début à la fin.
RépondreSupprimerAlors pourquoi les Américains l'ont-ils oscarisé ?
J'ai ma petite idée.
Il n'y a pas un seul Noir dans le film (à l'exception des homoncules qui apparaissent, l'espace d'un instant, dans les hallucinations d'ivrogne de Didier Barcco). Les Américains se retrouvent entre eux, entre Blancs. Et ça, ça fait du bien.
Dans tous leurs films, en ce moment, on leur impose des tonnes de Noirs qui sauvent le monde, alors que les Blancs sont cantonnés à des rôles de salauds (alors que dans la réalité, c'est l'inverse).
L'Artiste est, enfin, un film résolument fermé à l'Autre, et, rien que pour cela, il méritait un Oscar.
Bon, ils vont pas vous le dire comme ça, hein.