Rudolf Serkin, 1903 – 1991. |
La fluidité momentanée du trafic autoroutier permettant de s'intéresser à autre chose qu'à lui, je me suis livré, entre Pacy-sur-Eure et la Défense, à une expérience qui m'a fait paraître fort court le trajet : écouter quatre fois de suite le premier mouvement de la dernière sonate pour piano, opus 111, de Beethoven, dans les quatre versions que recèle mon aïe pode. Je suis obligé de mettre à part des autres l'interprétation de Serkin : durant plus de vingt ans, elle fut la seule connue de moi, écoutée et récoutée, et est donc devenue, malgré que j'en aie, une sorte de référence, d'absolu, dont il m'est bien difficile de me détacher. Restent les trois autres.
Stephen Kovacevitch… Les mots qui me viennent ne collent pas exactement à ce que j'ai cru ressentir, ils sont trop forts, mais ils s'en approchent. Par prudence ou lâcheté, je vais les mettre en italique. Je l'ai trouvé, Kovacevitch, un peu brutal ; ou trop contrasté peut-être. Le soupçon qu'il ne voulait pas me laisser seul avec Beethoven et me signifiait qu'il fallait tout de même compter avec lui en tiers.
Artur Schnabel, c'est autre chose : dans certains passages rapides, j'ai cru sentir que je perdais des notes ; que celles-ci avaient tendance à se chevaucher quelque peu. L'impression est sans doute à la fois fausse et ridicule ; fausse car je doute que Schnabel ait réellement fait les notes se monter les unes sur les autres, et ridicule car il serait fort prétentieux de ma part de prétendre les distinguer toutes parfaitement dans les autres versions. Il y a aussi que ce pianiste-ci pâtit, m'a-t-il semblé, d'une moins bonne qualité d'enregistrement, plus sourd, moins clair.
Il me reste donc Maurizio Pollini ; qui s'installe sur la plus haute marche de mon petit podium autoroutier. Cette victoire, aussi méritée que prestigieuse, lui a donné le droit de revenir “en bis” pour interpréter la seconde partie de la sonate, cette ariette qui dépasse de très loin tout ce que je pourrais essayer d'en dire – et c'est pourquoi je me tais.
Après cette approximative pantalonnade, vous pourriez avoir envie de lire, à propos de Beethoven et de ses sonates, des choses intelligentes…
Excellent et pas ennuyeux du tout votre billet. Vive Beethoven (si l'on peut dire !)
RépondreSupprimerExcellent me paraît très exagéré…
SupprimerEn effet !
SupprimerCe n'est pas un heil pod, que vous avez ?
RépondreSupprimer(ça marche pour le point Godwin ?)
Je vous accorde un demi-point Godwin, à titre d'encouragement.
SupprimerMais non, pas emmerdant du tout.
RépondreSupprimerT'es pas objective…
SupprimerC'est pas faux.
SupprimerComment peut-on aimer cette "musique" sans batterie ni guitares électriques ? Tout cela me dépasse.
RépondreSupprimerQuoi ? Il n'y a pas de batterie dans les sonates de Beethoven ? Mais alors, c'est quoi, ces versions de merde que l'on m'a refilées ?
SupprimerSi si, il y a certainement une version avec Ringo Starr
SupprimerExemple par des chevelus des années 70 Ekseption.
SupprimerBête et méchant.
SupprimerEh bien, Jazzman, vous m'avez considérablement rajeuni ! Mais pas en bien : déjà à 15 ans, je trouvais cela d'une laideur à fuir et d'une navrante puérilité.
SupprimerJe crois que ce genre de chose mérite plus que votre hautain mépris.
SupprimerBon, d'abord je ne prétends pas que cette musique soit merveilleuse.
Ce sont d'assez bons musiciens et pas que des requins de studio, ils peuvent le faire en concert, ce qui n'est pas à la portée du tout venant.
Leurs arrangements sont souvent bons, ce qui est un art qui se perd.
J'ai plusieurs fois entendu Oscar Peterson faire ce genre de glissement de style, mais en piano solo.
Rhoda Scott avec Bach idem.
Et cerise sur le gâteau, pour les sémito-intéressés (là anti- ou philo- je ne saurais trancher) quand Gainsbourg transforme la Symphonie du Nouveau Monde en Initials BB est-ce que c'est un bien ou un mal pour l'oeuvre d'origine (ce n'est qu'un exemple parmi ses plagiats) ?
Si l'on ne fait pas partie des rares privilégiés qui entendent toutes les voix d'un orchestre symphonique, un arrangement différent, voire saugrenu, peut nous faire entrendre quelque chose qui nous avait échappé, et qui nous plaît.
Lâchez les chiens...wouaf wouaf...taillaut taillaut taillaut..ta gueule lui répondit l'écho...
Pas la peine de lâcher les chiens, non. Il n'y a rien à dire. Vous avez le droit d'avoir mauvais goût, on ne vous le conteste absolument pas.
SupprimerC'est vrai qu'ils auraient mieux fait d'aller chez le coiffeur, s'habiller en pingouin, et là il auraient peut-être eu la chance de se faire embaucher dans un des orchestres qu'a dirigé Le célèbre chef d'orchestre Lorin Maazel mort à l'âge de 84 ans (cf Marchenoir) où ils se seraient éclatés comme des bêtes sous la baguette bienveillante de ce sympathique monsieur.
SupprimerAprès cette vie bien remplie, ils auraient même pu faire étalage de leur bon goût sur internet et se lamenter de ne pas arriver à aimer Serkin.
Bref, ils se seraient emmerdés sans s'en apercevoir, comme disait Brassens.
Au fait, Georges, je vous avais bien dit que nos goûts musicaux étaient incompatibles. (Signé Vanessa Taprendra)
SupprimerComment dit-on, déjà ? La "cohérence échevelée du monde" ?
SupprimerCe qui est extraordinaire, vous voyez, c'est que vous êtes absolument PERSUADÉ qu'on s'emmerde (forcément) quand on aime la musique "classique". Vous ne pouvez pas vous imaginer (vous n'avez pas beaucoup d'imagination) qu'il s'agit d'un plaisir, et d'un plaisir tellement énorme que si vous saviez…
SupprimerCe qui est extraordinaire, vous voyez, c'est que vous êtes absolument PERSUADÉ de savoir ce que je ressens, ce que j'aime et quelle est l'étendue de mon imagination. J'aime plus de choses que vous, c'est tout. Et je souris en écrivant ça.
SupprimerPar contre, je pense effectivement qu'on s'emmerde assez souvent quand on travaille comme musicien dans certains orchestres classiques, surtout ceux qui sont dirigés par des chefs qui ne se prennent pas pour de la merde...
SupprimerIl faut reconnaître que la suffisance des amis estampillés de la "grande musique" est parfois sidérante. En cela ils ressemblent aux gauchistes, sûrs de leur bon droit et d'être du côté du Bien, du Beau et du Vrai. Tous ceux qui ne pensent pas exactement comme eux sont des ignares et des sans-goût.
SupprimerUn peu d'ouverture d'esprit n'a jamais tué personne, que diable !
« J'aime plus de choses que vous, c'est tout. » C'est bien sûr absolument faux mais c'est très amusant à lire. Faisons une petit effort d'imagination. Prenons par exemple un blogueur réputé pour avoir lu quelques livres dans sa vie, par exemple Didier Goux, tiens, pourquoi pas. Est-ce que vous allez lui dire aussi que "aimez plus de choses que lui [en littérature]" au prétexte que vous avez Bob Morane ou Harlequin, et pas lui ? Qu'en pensez-vous ?
SupprimerIl est toujours très drôle de s'entendre dire "qu'on ne connaît pas", tout simplement parce qu'on n'aime pas, et qu'il y a fort longtemps qu'on a rangé ces choses dans le tiroir des fanfreluches sans intérêt. Vous imaginez quoi, qu'on n'a pas eu d'enfance, de jeunesse, nous aussi ? Vous imaginez vraiment que vous nous apprenez quelque chose, c'est ça, vous êtes sérieux ? C'est difficile à croire, mais comme c'est très courant, ça doit être vrai.
Plutôt que de "penser" « qu'on s'emmerde assez souvent quand on travaille comme musicien dans certains orchestres classiques, surtout ceux qui sont dirigés par des chefs qui ne se prennent pas pour de la merde.. », pourquoi ne leur demandez-vous leur avis, à ces pauvres musiciens martyrs ? Ah oui, bien sûr, suis-bête, c'est parce que vous savez mieux qu'eux ce qu'ils doivent penser de ce qu'ils ont fait avec Lorin Maazel…! Il se trouve que j'en connais, et qu'ils estiment avoir eu une chance fabuleuse, mais, les pauvres, c'est seulement parce qu'ils ne veulent pas s'avouer qu'ils "s'emmerdent" et qu'en réalité ils ont manqué leur vie ! Vous pensez, ils n'ont pas assisté au dernier concert d'Emerson Lake & Palmer, les pauvres ! Y a de quoi se flinguer !
SupprimerLa dernière fois que je suis allé à un concert classique j'ai observé particulièrement quelques musiciens, et notamment le percussionniste préposé au triangle. Eh bien je confirme qu'il avait l'air de s'ennuyer ferme, le pauvre gars !
SupprimerNon mais soyons sérieux : le but du musicien classique c'est quand même d'être aussi exact que possible, et d'ailleurs on peut dire qu'il est mené "à la baguette", ce qui ne laisse pas une place immense à l'improvisation et à l'expression d'un génie propre.
Au lieu de ça regardez un bon riff ou solo de guitare de Robert Smith, par exemple : voilà un type qui invente, qui crée, là, devant nous.
La vraie musique ne s'écrit pas, elle se joue.
Mort aux partitions ! Liberté !
« La vraie musique ne s'écrit pas, elle se joue. »
SupprimerLà, je crois qu'on peut appeler tout de suite le marbrier.
On a beau être prévenu...
RépondreSupprimerN'est-ce pas ? Moi-même, j'ai manqué m'assoupir à la relecture…
SupprimerEvidemment, si vous écoutez Schnabel dans la voiture, vous perdez des notes. Amusez vous à n'écouter que les 4 premières notes de l'arietta (allez ...les 15 premières) sans le bruit du moteur... et vous verrez ce que Schnabel apporte de plus (ou de moins...mais justement...) Il est en outre le seul à swinger comme cela dans le passage jazzy...
RépondreSupprimerJe ne faisais pas allusion aux bruits parasites, mais à la musique elle-même !
SupprimerJuste en passant : si l'on prend "les 15 premières notes de l'arietta", on arrive à peine à la moitié de la mesure… 1.
SupprimerNe faites pas semblant de ne pas comprendre... Tenez, rendez vous utile au moins (c'est le cadet de vos soucis, ici, je sais). Comment faudrait-il dire cela ? Les 15 premiers accords ? Poum-pam-paaaaaam-pam (etc.) ? Les 15 premiers groupes de notes ? Les 15 premiers sons de la mélodie ?
SupprimerJe ne fais pas semblant de ne pas entendre, je ne comprends rien à ce que vous dites, parce que vous ne dites rien. Je comprends en revanche que Didier Goux, tout amateur qu'il est, a plus d'oreille que vous. (Ah, cette bonne vieille tarte à la crème du pianiste qui devrait "swinguer", comme elle est révélatrice…)
SupprimerTiens, pour Jazzman, un orchestre dans lequel les musiciens ne s'emmerdent pas du tout.
SupprimerSavez vous que vous possédez, probablement sans le savoir, le remède miracle pour réduire le déficit de la Sécurité Sociale ? La lecture d'un de vos billets plonge rapidement le patient dans un sommeil profond.
RépondreSupprimerAdieu les prescriptions ruineuses de somnifères et autres calmants grâce aux billets du gouou Goux coucou !
Depuis un mois, ils se révèlent tous aussi mortellement ennuyeux... Confondznts de cuistrerie et d'autosatisfaction mielleuse.
À consommer sans modération avant une siste réparatrice...
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Cui-Cui, tu t'es surpassé, là, non ? Ta "siste" réparatrice, c'est encore un truc cochon, ça, non ? Tu te l'enfonces où, exactement, on peut savoir ?
SupprimerGeorges, faites preuve de charité envers ce garçon, qui rate constamment sa cible dès qu'il veut tenter de faire le grand méchant.
SupprimerAh le retour du troll cuicuitesque !
SupprimerCelui qui va se faire consommer sans modération c'est le piaf cuicuitesque. Je m'en vais de ce pas chercher une recette chez Messire Taillevent pour bouffer le piaf avec quelques cygnes médiévaux.
Si vous le dites....
SupprimerVos certitudes m'ont toujours fait sourire.
Parfois, le silence est d'or. Surtout si on n'a pas grand chose à dire.
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Le 31 juillet prochain, Nelson Freire jouera l'opus 111 à La Roque d'Anthéron. Ça vous ferait une 5e version…
RépondreSupprimerOui, mais, dites : il faut y aller à La Roque d'Anthéron ! En revanche, si votre Nelson, là, vient au festival du Plessis, que je compte créer prochainement, je ne dis pas…
SupprimerC'est bien la peine d'avoir une voiture de bourgeois de gauche…
SupprimerCe ne sont pas les chevaux qui manquent, mais l'assiette à leur cavalier…
SupprimerFestival du Plessis? Du Riesling plutôt ... Et puis si vous aviez quelques billets euthanasiants sous le coude...
RépondreSupprimerJe suis "en pause", là. Je repique demain soir avec nos amis alsaciens…
SupprimerEt Richter, vous en pensez quoi ?
RépondreSupprimerA part ça : "La fluidité momentané du trafic autoroutier", pas si fluide que ça le trafic, il y a eu un bouchon qui a bloqué le "e" de "momentanée"...
Geneviève
Je n'ai jamais entendu Richter jouer l'opus 111.
Supprimer(Et je vais aller corriger la faute…)
On ne saura jamais si le conducteur du minibus qui est tout à coup allé se crasher contre un camion, arrivant en face, tuant cinq enfants, ainsi que nos media se plaisent à nous le seriner dix fois par jour, n'était pas tout simplement en train de faire les mêmes comparaisons que vous sur la sonate 32 de Beethoven ?
RépondreSupprimerC'est bien possible : les pouvoir de ce Ludwig sont terribles.
SupprimerJe me demande comment je dois le prendre…
RépondreSupprimerVous êtes-vous déjà amusé à suivre une partition en écoutant la musique? Essayez, il y a quelque chose en plus; comme si on entrait un peu dans la pensée du compositeur (soyons prétentieux). C'est une expérience riche.
RépondreSupprimerSebVer
"Beethoven était tellement sourd que toute sa vie, il a cru faire de la peinture..."
RépondreSupprimerBon, je sors avant que Monsieur Georges me pulvérise
Désolé naturellement. Je ne peux pas faire moins
Duga
C'est inouï. Cette blague éculée et parfaitement débile, qu'on a entendue un milliard de fois (malheureusement !), et toujours dite avec le clin d'œil entendu censé la faire passer pour quelque chose d'extrêmement fin et subtil, il fallait bien que quelqu'un la sorte, et ce quelqu'un ne pouvait être que Duga Désolé, bien sûr. Qui va s'empresser de dire qu'il ne pouvait pas manquer de faire cette blague pour provoquer l'ire stupide du Pulvérisateur en chef qui sortirait de sa boîte comme un coucou suisse.
SupprimerPeu importe. Ce que je trouve extrêmement révélateur est que sous un article consacré à l'un des chefs-d'œuvre les plus importants de l'art occidental, on en soit réduit à lire ce genre de "blague'" (qui n'en est bien entendu pas une du tout).
IL NE POUVAIT PAS FAIRE MOINS.
Bien vu Monsieur Georges. C'est exactement la réponse que j'aurais faite à votre place. Heureusement pour moi, à de nombreux points de vue, je n'y suis pas.
SupprimerEt, tout bien réfléchi, je n'aurais même pas "répondu".
Mais, votre incommensurable complexe de supériorité et d'infaillibilité aidant, vous ne pouviez pas faire moins. Non plus.
Le pire n'est jamais sûr.
Duga
En fait, je voulais démontrer par mes commentaires ironiques, combien, en plus d'être chiantissime, votre blog et ses participants, étaient de surcroît, totalement dépourvus d'humour !
RépondreSupprimerMission réussie au delà de mes espérances...
Ne me remerciiez pas.
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La seule chose que vous ayez réussi à démontrer, Cui-Cui, est que vous êtes un crétin.
SupprimerDémonstration parfaitement inutile au demeurant.
SupprimerComme un compliment! Du grand Jean Yanne!
RépondreSupprimerMis à part les interventions fumeuses de cuicui le moineau qu'il serait dommage d'ignorer (ça apporte un peu de distraction), le meilleur de l'article est encore le lien vers La Fuly !
RépondreSupprimerNous en sommes tout à fait d'accord ; même s'il était peu délicat de le souligner.
SupprimerJe note que personne ne semble avoir remarqué que la photo de Serkin a été choisie en fonction du billet précédent : lui aussi lève le poing gauche…
RépondreSupprimerSerkin fait partie de ces rares pianistes que j'aimerais aimer, sans y parvenir vraiment. Tout me porte à l'aimer, sa vie, ses origines, ses liens familiaux, ses professeurs, ses élèves…
SupprimerC'est vrai qu'il y a quelque chose d'un peu déroutant avec Serkin. Le toucher est splendide, il "raconte" quelque chose, mais - sauf peut-être avec les concerts de 1967 au festival de Marlboro - on a du mal à retrouver par la suite la magie du trio de Schubert avec les Busch (1935...). Tout cela est une réaction d'amateur incompétent (ça, c'est pour Georges) mais il manque l'impression de cohérence globale de l'oeuvre, le plaisir de l'évidence, de la musique qui retombe pile-poil comme il faut... Il joue un peu comme s'il découvrait l'oeuvre au fur et à mesure, comme dans une promenade sur des chemins menant on ne sait trop où. Ce qui donne une impression de fantaisie qui n'est pas désagréable dans l'opus 111 (ou dans la D.960 - où il offre une bonne solution quand on en a marre d'écouter Richter en boucle- je trouve Pollini un peu grisâtre, là-dedans...(ça c'est pour provoquer Georges, mais il n'en a pas besoin en général)) mais qui me laisse un peu sur ma faim. Et puis il y a quand même pas mal de ratages, surtout quand il n'est pas tout seul. Ses concertos de Beethoven avec Kubelik sont sans intérêt, ses concertos de Mozart avec Abbado sont prosaïques (le comble pour ses deux artistes pris séparément), ses sonates de Brahms avec Rostropovitch surexposées...
SupprimerExcellent pastiche, K2R. On s'y croirait !
SupprimerMonsieur Goux,amusez vous mais aussi jouez a l ingenieur du son avec ce programme gratuit "audacity" je m en sers depuis fort longtemps pour enregister.
RépondreSupprimerDominique.
57 commentaires pour un billet emmerdant !
RépondreSupprimerPuisqu'il est question de musique, et que dans mes recherches sur l'éradication des non musulmans de Mossoul (et autres lieux) je suis arrivée, de liens en liens, sur (entre autres) des enregistrements de chants traditionnels arméniens, je vous donne ce lien :
http://www.youtube.com/watch?v=kpMU2d-CoFQ
Quand Lacan a avancé que la vraie religion était la religion chrétienne (je simplifie) c'était par rapport à l'amour et à la place faite aux femmes. Vous imaginez une Karine Mkrtchyan voilée et génitalement mutilée chanter comme ça ?
Sinon ne vous disputez pas les gars pour établir quelle est la plus grande ou la plus petite musique : ça dépend très peu de nous, mais en grande partie de ce qui nous est entré dans le corps avant et après notre naissance : Gloria Lasso, ou Beethoven, ou rien.
Finalement les chiens ont bien été lâchés, on entend même Geneviève A. Boyer derrière les glapissements furieux de Georges, la bave aux lèvres.
SupprimerNon, je plaisante, votre commentaire est très juste et il se trouve que ma mère chantait dans une chorale classique pendant ma vie prénatale. Elle lisait beaucoup aussi, mais pas haute voix, donc je ne sais pas si ça compte.
Merci de simplifier Lacan, parce qu'à l'état naturel...
SupprimerMême simplifié, d'ailleurs...
Un jour, Lacan voit sa petite fille marcher dans ses chaussures, jeu infantile innocent et universellement répandu. Aussitôt, il est terrorisé, se persuade que sa fille veut le tuer, échafaude une théorie qui le "prouve", etc.
Les grands malades ne devraient pas être autorisés à soigner autrui.
"Les grands malades ne devraient pas être autorisés à soigner autrui."
SupprimerMoi qui croyait que Lacan était intouchable. Bravo, il fallait le dire ...
jazzman, vous pouvez plaisanter sans problème, j'ai grandi avec les chiens à Boyer et les vieillejeune.
RépondreSupprimerMarchenoir, je ne connais pas cette affaire de la chaussure mais cela me fait penser à une histoire de femme se faisant chaussure ("gaine charmante") au pied, effectivement évoquée par Lacan.
Sinon, vous les imaginez comment, ces chaussures ? des chaussures de marche, noires ?
Je suis d'accord avec Georges (commentaire de 15:03) : je vais me retourner dans ma tombe et je reviens.
RépondreSupprimerD'une manière générale, les andouilles qui parlent de musique, ou plus précisément de musiciens, et qui ne connaissent rien à la musique me fatiguent. Ca date de 1989 (je m'en rappelle parce que c'était juste après mon "service") alors que j'avais des collègues abrutis qui parlaient en permanence de musique sans rien y connaitre (alors que j'avais, moi-même, quelques compétences ayant joué du violon pendant des années).
A part ça, ça va chez vous ?
Ma foi oui. Nos amis alsaciens sont arrivés d'hier soir et, comme ils ne repartent que demain, je sens que le Pouilly fumé et le riesling ne vont pas chômer encore ce soir. D'autant que nous attendons un convive supplémentaire dont je tairai le nom, pour ne pas mettre à mal les lambeaux de bonne réputation qui pourraient me rester.
SupprimerComme les Alsacos sont partis se promener, ça m'a permis d'écrire et de publier le petit billet que je méditais, à propos des Soprano.