samedi 14 novembre 2015

René Girard : hommage excessif


Les actes de guerre perpétrés hier soir représentent certes un hommage au penseur récemment disparu, pour ce qu'il illustre parfaitement le phénomène que, à la suite de Clausewitz, il nomme la “montée aux extrêmes”, chacun, dans ce combat, étant persuadé que l'autre est le véritable agresseur tandis que lui-même ne fait que se défendre ; on peut tout de même penser que le coup de chapeau est exagéré, aussi bien dans ses modalités d'expression que dans ses conséquences. Et il n'est malheureusement pas interdit de craindre que, dans cette escalade en miroir, nous ne soyons même pas à mi-pente de la montée, c'est-à-dire encore fort loin des extrêmes.

109 commentaires:

  1. Il n'est en effet pas interdit de craindre que dans cette ascension de l'Everest, nous n'en soyons qu'aux premiers kilomètres la marche d'approche.. il n'y a après tout eu "que" 130 morts (provisoirement); avec le nombre de tarés made in France présents sur le territoire et prêts à mourir pour la mettre à genoux, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Une attaque massive et "mieux" préparée pourrait très bien faire des milliers de victimes.

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    1. Cela dit, vu l'organisation que ce genre de choses demande, il ne peut pas y en avoir tous les trois jours non plus…

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    2. En fait ce genre d'attaque ne demande pas une grosse infrastructure logistique, et assez peu d'argent. Il faut juste avoir assez de types décidés sous la main et un bon planificateur. Toutes choses qui ne manquent pas chez les musulmans.

      D'ici la fin de mois on peut craindre d'autres attaques, en province cette fois. La COP21 ayant été maintenue à la date prévue, un dispositif renforcé de sécurité a été décidé. Sachant que l’initial comptait environ 30.000 effectifs, on va donc encore plus déshabiller les provinces afin d'assurer la sécurité de l'hyper-classe mondiale aux dépens des Français. Les grandes villes de France vont devenir le ventre mou du pays. Il faudrait être idiot pour ne pas sauter sur l'occasion.

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  2. Il est à craindre que nous ne soyons nous-mêmes qu'à mi-pente. Le temps viendra peut-être où nous lirons Girard pour y trouver des techniques de gouvernement des hommes et de leur destruction.

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    1. Nous allons peut-être réussir ce prodige de monter aux extrêmes tout en poursuivant notre dégringolade.

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  3. Girard ou pas Girard, ce qui est arrivé hier et bien avant, n'est qu'un prolongement d'une guerre de religions. Une divinité n'est pas invoquée à chaque fois par hasard. Ce qui est dommage, c'est que les religions n'existent qu'en fonction du fantasme selon lequel ces divinités ont une quelconque "existence" unique et exclusive, ce qui est parfaitement infantile. Au passage, dans son dernier ouvrage "Croyance" JC Carrière a relevé "l'existence" de 46000 divinités en activité si j'ose dire.
    On n'est pas sortis de l'auberge...

    Infiniment désolé

    Duga

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    1. Totalement en désaccord avec vous, de ce point de vue.

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    2. Je m'y attendais. Je m'attendais plus encore à être censuré.
      Cela étant, soit vous n'êtes pas d'accord avec la caractérisation que je fais de la religion. Je pense en connaître la raison et je n'ai rien à ajouter là dessus.
      Soit vous contestez la dimension religieuse de cette guerre, dimension dont je reconnais qu'elle n'est pas la seule et unique. Et là...

      Perplexe
      Duga

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    3. Dans la mesure où je ne censure que les crétins, vous ne risquiez rien. (Oui, le taulier sait manier la flatterie !)

      Sinon, en effet, je ne crois pas du tout que l'on puisse parler d'une guerre "de religions" ; ne serait-ce que parce que l'un des protagonistes – nous –, n'en a plus la moindre. D'autre part, plus ça va et plus il me semble que l'islam n'est qu'un prétexte, un ressort efficace et mobilisateur, pour mener en fait une guerre de ressentiment.

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    4. C'est en effet ce que disent certains analystes.
      Dans un autre registre, d'autres vont même jusqu'à penser qu'ils veulent provoquer une guerre civile ici, visant à ce que des français, par exaspération, en viennent un jour à assassiner des musulmans. Pourquoi pas ?

      Le pire n'est jamais sûr
      Duga

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    5. C'est exactement la conclusion qui s'impose lorsque l'on étudie un peu la composition de l'état-major de l'Etat islamique : leur motivation profonde, initiale, fondatrice, est le pur ressentiment.
      Car on apprend, par certains reporters spécialistes proches d'EI que si la France constitue la cible n°1 de l'organisation (qui, rappelons-le, est constituée en Syrie d'au moins 50% de soldats "étrangers"), c'est tout simplement parce que la majorité des ressortissants occidentaux qui la compose sont... français. Ils sont donc là pour se venger du pays qui les a fait ce qu'ils sont : faibles et sans avenir. En cela, ils sont les dignes héritiers d'Hitler, qui n'a polarisé sa haine qu'en fonction de sa visée première : détruire la France de la IIIème République, qui incarnait l'humiliation post-Versailles. L'islam, quels que soient ses "défauts" essentiels, n'est qu'un prétexte.

      "Le fanatisme est la seule forme de volonté qui peut être insufflée aux faibles et aux timides." F. Nietzsche

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    6. Duga :

      La chose est certaine ; le terrorisme n'est pas une folie furieuse exercée par des fois stupides, il est une méthode de conquête du pouvoir parfaitement théorisée .

      L'objectif des à attentats est de susciter une répression qui redicalisera ses victimes.

      Jusqu'à en faire une force politique suffisante pour prendre le pouvoir. Ni mystère ni complot mais une stratégie établie de longue date.

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  4. Quand nous en aurons fini avec toutes nos Najat, Fadela et autres Myriam, il faudra penser à rendre hommage à Malika Sorel-Sutter qui publie chez Fayard un ouvrage intitulé : "Décomposition française" et sous-titré : "Comment en est-on arrivé là ?" Et comme l'explique Eric Zemmour, analysant l'ouvrage : "Malika est venue, a vu, et a été vaincue. Mais au moins, au bout de cet itinéraire, qui pourrait s'intituler "Illusions perdues", Malika sait. Elle sait que nos élites savaient. Et qu'elles ont voulu ce que, désormais, nous savons."

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    1. Malika Sorel qui en savait en effet un peu trop et ne se gênait pas pour le dire a été évincée d'à peu près partout.
      J'envisage d'acheter son livre qui doit contenir pas mal de révélations.

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    2. Si Zemmour l'aime, c'est qu'elle est nauséabonde ! Guerre ou pas guerre, yapa a sortirdela.

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    3. Didier, au lieu d'ironiser en ces moments tragiques, vous feriez mieux d'employer vos ouikendes à des choses utiles, je sais pas moi... déconstruire les stéréotypes de genre, par exemple.

      Alain

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  5. Nous étions en guerre, l'idiot de la rue abreuvé de propagande prétendait l'ignorer. Jusqu'à quand désormais puisque le rideau se déchire ?

    Nos tourmenteurs ont plus d'un tour dans leur sac à malices et leur communication efficace s'appuie sur de puissants commanditaires. L'État les connaît parfaitement. Défions-nous de ce monstre comme des coteries et lobbies qui gravitent autour étant donné que les coupables de cette situation pérorent en leur sein.

    Gardons nous-mêmes notre boutique, elle nous gardera. Mais cela semble déjà bien tard. Tout part à vau-l'eau en cette année-charnière.

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    1. Le côté comique de l'affaire (car le comique se niche partout, même dans l'horreur), c'est que nombre de blogueurs progressistes à tendance bisounoursienne décrètent que, depuis hier soir, nous sommes en guerre. Alors que, depuis quelques années, ils nous traitent de fachos ou de paranoïaques sitôt que nous affirmons que nous le sommes déjà, en guerre. Mais je suppose que, comme chaque fois que nous discernons les choses avant eux, nous serons accusés par ces bonnes âmes d'avoir eu "raison trop tôt", ou quelque chose de ce tonneau.

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    2. La question est de savoir avec qui nous sommes en guerre; je ne suis pas du tout en guerre avec mon voisin musulman du 2 ème étage( femme à foulard), qui monte spontanément les paniers de ma femme jusqu'au 5 ème lorsque l'ascenseur est en panne et qu'il la voit revenir du marché.

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    3. En tout cas, si guerre il y a, la contre-offensive est bien engagée : au moment où j'écris, un homme est en train de jouer "Imagine" au piano devant le Bataclan !

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    4. Monsieur Arié : vous savez, les soldats SS aussi, aidaient les vieilles Parisiennes à porter leurs cabas, à une époque.

      (Et hop ! un point Godwin dans ma besace !)

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    5. Monsieur F. : en effet, c'est du lourd ! Les islamistes doivent commencer à comprendre qu'ils ont eu tort de s'en prendre à un peuple aussi sévèrement burné.

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    6. Et ce n'est qu'un début, ils ne se doutent pas encore de ce qui va bientôt leur tomber sur le paletot : la minute de silence de lundi matin !

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    7. M. Arié, les Yézidis vivaient en paix avec les musulmans de leurs villages depuis des siècles. Ils ont fréquenté la même école du village, ils ont joué ensemble pendant la récré, ils ont travaillé dans les mêmes échoppes, les mêmes ateliers, ils ont fait leur marché ensemble, etc. Pourtant, lorsque les barbus sont arrivés, les musulmans se sont joints à eux pour massacrer les infidèles et pour réduire leurs femmes en esclavage.

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    8. Excellente remarque. Ajoutons (en remontant encore le temps) que si les Arabes du VIIe siècle ont conquis aussi rapidement la Palestine de l'époque, c'est en grande partie grâce à l'aide des marchands arabes qui y étaient implantés depuis plusieurs siècles et qui, du jour au lendemain, ont pris fait et cause pour leurs "frères".

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    9. Oui, mais avant ils étaient modérés.

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    10. Le massacre d'El Halia est aussi un bon exemple de vivre ensemble !
      Confiance, confiance ...
      C. Monge

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    11. Sébastien tellibag17 novembre 2015 à 15:28

      Le Rwanda aussi,un exemple de bon voisinage.......

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  6. Si je vois un commentaire islamophobe hors sujet, je le signale à qui de droit (GDC).

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    1. Aucun commentaire islamophobe ne sera considéré comme hors sujet…

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    2. Et je fais comment, moi ? Je tonds qui à la libération ?

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    3. Vous vous rattraperez sur les barbes…

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    4. Bonjour Monsieur Goux :
      Le gouvernement polonais, représenté par son ministre des Affaires Etrangères Konrad Szymanski, semble se foutre complètement d'être traité d'islamophe ou de politiquement incorrect, puisqu'il vient d'affirmer haut et fort que :
      les attentats "marquent la nécessité de "revoir la politique européenne face à la crise migratoire", a-t-il poursuivi. "La Pologne doit garder le contrôle complet de ses frontières, ainsi que de sa politique d'asile et de migrations", a-t-il insisté, alors que les accords prévoyaient qu'elle accueille 7000 migrants.
      Un peu plus tard, alors qu'il déposait une gerbe de fleurs devant l'ambassade de France à Varsovie, il a justifié ces propos : il faut "approcher de manière différente la communauté musulmane qui vit en Europe et qui hait ce continent, qui veut le détruire", a-t-il dit. Il a attaqué la politique européenne d’ouverture prônée, selon lui, par les mouvements politiques de gauche, qui est "une voie sans issue".
      Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/pologne-lie-attentats-crise-migrants-et-declare-qu-elle-en-accueillera-pas-2443056.html#LydtjDZFHdulBYpp.99

      Je ne suis pas du tout polonaise mais aujourd'hui je me dis que les polonais parlent avec franchise sur ce sujet et ont un gouvernement qui sait ce qu'il veut faire pour préserver son futur et sa population, alors qu'ici nous avons une brochette de boussoles qui indiquent le sud (et encore je reste polie).

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    5. Moi, depuis Jean-Paul II, j'aime beaucoup les Polonais.

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    6. Monsieur Goux :
      L'affreux BHL, "faiseur de guerres" tweete une "débilité" sur les attentats... et se ramasse des réponses qui vont dans le sens de celle que Monsieur Onfray avait envoyée (symboliquement) à la figure de BHL à la télé il y a quelque temps :
      https://twitter.com/BHL/status/665302725874335744

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  7. @Didier Goux :
    J'aime assez l'humour et le ton très Charlie avec lesquels vous traitez l'actualité.
    Je suis d'accord avec la fin de votre billet tant il semble à chaque événement y avoir une surenchère dans l'horreur.

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    1. C'est que, comme je le disais plus haut, le comique peut se nicher jusque dans ce qu'il est convenu (langage journalistique) d'appeler l'horreur, et il peut prendre diverses formes. La manière quasi automatique dont les glandes lacrymales de certains (souvent certaines, d'ailleurs : les filles, ça pleure pour un rien, c'est bien connu) se mettent en marche à la première sollicitation, avec au moins trois ou quatre temps d'avance sur le cerveau, en est une. Une autre, assez nouvelle, est de voir les bisounours patentés d'hier se muer en martiaux va-t'en-guerre de ce matin. Sans parler de l'inénarrable "Gauche de combat" qui, tout seul dans son coin, continue de dénoncer l'extrême droite ! Etc.

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  8. Dernière minute. Cinq complices auraient été arrêtés : Angela M., François H., Manuel V., Bernard C. et Christiane T.

    Alain

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  9. Nous ne sommes pas plus ou moins en guerre qu'il y a un an ou que dans un an.
    Bon, désolé, mais tout est là :

    http://www.marianne.net/elie-pense/ce-qu-il-faut-faire-face-barbarie-attentats-100238048.html

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    1. Je le sais bien ! Ce qui m'amuse, justement, c'est de vois nos camarades progressistes décréter aujourd'hui que nous sommes en guerre, simplement parce qu'ils viennent tout juste de déclore leurs paupières, alors qu'ils traitaient de tous les noms ceux qui le disaient déjà avant-hier.

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  10. À propos de « premier qui l'a dit » : Sartre (que plus personne ne lit, certes) établissait avant Girard, dans les « Cahiers pour une morale » (que personne n'a lu, certes), que la violence implique nécessairement, structurellement, ontologiquement, toujours, que “c'est-l'autre-qu'a-commencé”. La violence du violent ne surgit jamais ex nihilo à ses yeux.

    (Donc on peut taper, chef ?)

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    1. Girard fait plusieurs fois référence à Sartre, dans Achever Clausewitz.

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    2. Le titre est déjà, en soi, un appel à la violence. Je m'étonne que vous lisiez des appels au meurtre et que vous vous en fassiez le héraut. Comment voulez vous que Libération puisse vous faire de la pub ?
      C.monge

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  11. Comme vous l'avez certainement lu, " Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman, a précisé que les auteurs des attentats qui ont frappé Paris «ne peuvent se réclamer d'aucune religion ni d'aucune cause»."
    Et puisque vous recherchez l'humour dans cette situation : il arrivera certainement un jour (peut-être est-ce arrivé hier, qui sait?) qu'en tirant au hasard dans la foule, un terroriste tue un salafiste radicalisé qui s'apprêtait à partir pour la Syrie.

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    1. Il serait urgent que le bon président Kbibech aille sur le champ en Syrie expliquer aux brebis égarées jihadistes quel est le vrai Islam, et combien il est dévoyé par ces ignorants.

      Un conseil : qu'il prenne seulement un billet aller, il n'aura pas besoin du retour.

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    2. vous connaissez surement le problème de l'islam qui est aussi un peu celui du protestantisme (c'est sans doute pour la raison que je vais citer ensuite qu"il existe autant de sectes dans ce courant religieux mormons témoins de jéovah scientologues etc) IL N EXISTE PAS DE CLERGE NI DE CHEF SUPREME Aucun chef spirituel n'a assez de légitimité pour parler au nom de l'ensemble ou de la majorité des musulmans Donc chacun peut interpreter le coran et les hadiths (les occidentaux les oublient souvent celles la et pourtant elles valent le détour) a sa sauce selon les modes ou son humeur personnelle (voila pourquoi la lecture du coran n'aura aucun effet sur l'épicier arabe du coin le chibani retraité ou la femme voilée mais risque d'en avoir sur le petit banlieusard ou le gosse qui fabrique des tapis au pakistan)

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    3. Le CFCM étant aux mains des salafistes de l'UOIF, ces derniers ont toujours été suffisamment futés pour coller un idiot utile à la présidence. Après le lénifiant Boubakeur, voilà le pontifiant Kbibech. Ca cause, mais ça n'a aucun pouvoir, une manière intelligente de pratiquer la taqiya, par la bande, comme au billard.

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    4. Vous savez bien qu'aucune religion, prise à la lettre et au premier degré, n'est compatible avec les lois des pays occidentaux; il y a depuis longtemps (bien avant la loi Macron) des catholiques pratiquants qui travaillent le dimanche ou des juifs pratiquants le samedi ( hôpitaux, pompiers, spectacles, police, restaurants, etc.)

      Les théologiens sont toujours capables de donner des versions différentes des textes sacrés; même les commandements les plus violents du Coran, prônant l'extermination des infidèles, peuvent être interprétés en tant qu'"extermination religieuse", et non physique : il faut les transformer en musulmans ( = les exterminer en tant qu'infidèles) et les convaincre à se convertir à l' islam par des arguments et des prêches.

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    5. Si vous continuez, Monsieur Arié, je vais pouvoir vous attribuer un siège d'honneur, dans mon petit cénacle des Juifs-à-babouches, aux côtés de Claude Askolovitch et de mon ami Guy Birenbaum !

      Mais vous avez sûrement raison : tuer des Juifs, dans les prêches innombrables des imams d'ici ou de là, veut certainement dire : les convaincre de se convertir à l'islam (en leur offrant du thé à la menthe et des cornes de gazelle) : c'est moi qui vois le mal partout.

      (Parfois, je me demande si ce n'est pas vous qui avez l'humour le plus ravageur, de nous tous…)

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    6. @Elie

      Je pense la même chose, les tueurs ne peuvent se réclamer d'aucune religion ni d'aucune cause,

      .... si ce n'est celle du pouvoir pour les commanditaires et
      de celle dont les adeptes d'une secte se réclament pour les exécutants.

      Ce qui est à craindre c'est le développement exponentiel des adeptes illuminés en Europe.

      Les commanditaires on les connaît, ce sont les cadre du parti BAAS, anciens de l'armée de Sadam Hussein.

      Ah la la, rappelez vous la phrase de Chirac lorsque Bush (second) a fait la guerre en Irak :

      "on ouvre la boîte de pandore"

      Nous y sommes !

      hélène dici

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    7. « les tueurs ne peuvent se réclamer d'aucune religion ni d'aucune cause, »

      Vous êtes amusante : c'est pourtant exactement ce qu'ils font. Qui êtes-vous donc, gentille Européenne, pour empêcher ces gens de se réclamer de l'islam ?

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    8. @Didier Goux

      d'accord, le verbe "pouvoir" ne traduit pas ma pensée.

      Je vais le dire autrement, les tueurs peuvent se réclamer d'une religion ou d'une cause, je m'en tamponne le coquillard, parce que je n'y crois pas une seconde.

      L'important pour eux est de reprendre le pouvoir aux chiites notamment en Irak,
      et "la religion étant l'opium des peuples", c'est à moindre frais qu'ils enflamment les exécutants.

      hélène dici

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    9. Ahem... je relève quand même le détail rigolo suivant : si à la moindre parole un petit peu déplacée envers l'Islam, on déclenche le plan "nauséabond" et on accuse son auteur des pires nazismes, par contre, "l'extermination des infidèles, [peut] être interprétés en tant qu'"extermination religieuse", et non physique : il faut les transformer en musulmans ( = les exterminer en tant qu'infidèles) et les convaincre à se convertir", je vois qu'il y a deux points de mesure dans l'art de l'interprétation des paroles, c'est fou...

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  12. Oui c'est ça Docteur : «prenez bien vos padamalgam et vos fautpasstigmatiser avant d'aller dormir.»
    Merci pour l'ordonnance.

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  13. très bien le " aucune religion" ;

    Flo

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  14. J'ai vu la vidéo de la panique à la sortie du Bataclan. Je ne voudrais pas être à la place de ces bobos qui, tout le restant de leur vie, vont devoir se reprocher d'avoir fait le jeu du Front National.

    Par contre, les musicos qui voulaient « embrasser le diable » peuvent se féliciter. Z'ont été servis.

    J'ai aussi lu le communiqué de Daech revendiquant les attentats. A en juger par leur orthographe, nos fous de Dieu ont été formés à l'école de Meirieu, celle où le niveau monte. Voilà au moins une piste.

    Alain

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    1. Il y a quand, même, là aussi, un élément profondément comique : ces gens qui viennent communier dans une sorte de culte-satanique-pour-rire, et qui, soudain, voient débouler Satan dans leur dos.

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    2. Voici en effet un magnifique thème de réflexion sur notre époque et ses merveilles.
      Leurs diableries étaient-elles pour rire ?
      Si oui, ont-ils compris que le diable - que notre époque croyait avoir évacué tout en le rappelant régulièrement à elle sous le mode de la rigolade afin d'échapper au néant -, n'a pas voulu, dans sa bonté, les faire languir plus longtemps ?
      Sinon, que pensent-ils maintenant du vrai visage de leur ami ?

      J'essaie d'imaginer le joli papier que Philippe Muray aurait fait là-dessus, mais le génie me manque. Vous pourriez vous y essayer, Didier.

      Alain

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    3. Je ne cesse de penser à Muray depuis hier, moi aussi. Hélas, vil flatteur, je ne crois pas être capable de le remplacer dans la situation présente…

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    4. Comme vous le dites, le comique se niche partout, même au cœur des situations les plus tragiques ; par exemple, il est assez savoureux de lire le témoignage du frère de l'un des membres de ce groupe qui s'est baptisé "Aigles de la Mort" : «Ils ont davantage entendu ce qui se passait qu'ils n'ont réellement vu la scène à cause des lumières, a-t-il confié. Après les premiers coups de feu, les membres du groupe se sont jetés au sol avant de prendre une porte de sortie située derrière la scène et de se réfugier au premier commissariat du coin.» C'est sans doute trop beau pour être vrai, mais il parait que le titre de la chanson qu'ils jouaient au moment de l'attaque était "Embrasser le diable" !

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    5. S'il y a ici du comique, il est de l'autre côté. Le groupe s'appelle "Eagles of Death Metal", non pas "Aigles de la Mort", donc, mais "Les Eagles du Death Metal", Eagles étant ici mis pour le nom du groupe des années 1970, of Hotel California fame. C'est un nom ironique, une boutade. Ils ne jouent d'ailleurs pas du tout du "Death metal", mais du rock vaguement lourd (pour peu que cela ait une quelconque importance). Leurs chansons sont plutôt parodiques, et ils sont assez drôles d'ailleurs. Du moins, ils ont cette immense qualité de ne pas se prendre au sérieux du tout.
      Ce que je note, personnellement, c'est que les cibles, toutes, étaient ici résolument festivus. Que, l'air de rien, ceux qu'on décrie beaucoup ici et ailleurs, ces bobos qui à l'année longue recueillent les crachats de gauche et de droite confondus sont aussi ce que les islamistes détestent le plus. Or, s'ils les énervent tant, c'est qu'ils doivent faire quelque chose de bien.

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  15. Et finalement, c'est quand qu'on l'achève ce Clausewitz?

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  16. Je ne sais pas ce que Clausewitz en dirait, mais je note que les dix morts du TGV qui a déraillé samedi - avec nous dit-on "peut-être", car ils n'en savent rien, des enfants à bord - ça passe comme une lettre à la poste. Tout le monde s'en fout !

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    1. Eh ! oh ! les Charlie-je-suis-Paris ne peuvent pas être partout non plus ! Le flux lacrymal a ses limites physiologiques, tout de même…

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  17. Je lis dans Le Point que le passeport syrien retrouvé par la police française près du corps d'un des auteurs des attaques appartenait à un migrant arrivé le 3 octobre sur l'île de Leros "où il a été enregistré conformément aux règles de l'Union européenne".

    Me voilà rassuré. N'aurait plus manqué que ce fût un clandestin.

    Alain

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    1. Je pense que Le Point doit être noyauté par l'extrême droite, c'est pas possible autrement.

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  18. Ce n'est pas non plus sans soulagement que j'apprends la ferme condamnation de ces attentats par le Hamas.
    Finalement, vous voyez bien Didier, depuis le temps que la gauche vous répète qu'ils ne sont pas si méchants que ça, pour peu que les juifs arrêtent de leur voler leurs terres... On les sent bientôt prêts, au Hamas, à monter le panier des dames. Voilà qui va faire chaud au cœur de ceux qui habitent à l'étage.
    Mais il est vrai que vous habitez au rez-de-chaussée.

    Alain

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    1. Pour ce qui est de monter le panier des dames, je crois que c'est une des choses qui, chez eux, à tort ou à raison, séduisent nos sexagénaires citoyennes.

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  19. J'attendais mieux de votre part que ce billet fait à la va-vite sur l'immense René Girard, même si vous nous en avez parlé lors des "éditions" précédentes.

    N'oublions pas tout de même que nos djihadistes ont des Nike à leurs pieds. ;+)

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    1. D'abord, sachez que tous mes billets sont faits “à la va-vite” : vous ne pensez quand même pas que je vous consacrer deux heures à chaque fois, si ?

      Ensuite, je suis d'accord avec ce que je crois comprendre de votre deuxième phrase. À savoir (thèse assez murayenne) qu'au lieu de nous occuper des dictateurs de ces pays, de vouloir (quelle prétention sinistre et grotesque !) imposer à tous ces gens la démocratie que, par ailleurs, nous ne cessons de dénigrer nous-mêmes, on aurait été mieux avisé de les laisser se débrouiller tranquillement et entre eux de leurs façons de vivre.

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    2. Pour les Nike, c'était plutôt en rapport avec le désir mimétique. J'aurais dû être plus clair.

      Mais sur le fond, vous n'avez pas complètement tort, non plus. Même si je reste assez dubitatif devant les coutumes qui consistent à couper les têtes dans les rues de Riyad, là où la démocratie américaine use du potassium ou de la gégène. Nous représentons la civilisation des lumières, que diable ! Je n'oserais pas ici évoquer la grande et géniale civilisation "communiste" chinoise. Là-encore, il est sans doute question de bouc émissaire, de désir mimétique ou de modèle obstacle.

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    3. Je n'ai évidemment pas dit que j'approuvais les "coutumes" consistant à lapider les femmes adultères (ces salopes), à couper les mains des voleurs ou à défenestrer les pédés du 18e étage. Je dis que, quand on proclame à son de trompe "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", eh bien il faut les laisser se démerder et ne pas aller les écraser sous les bombes sous prétexte de leur refourguer une démocratie dont, par ailleurs et simultanément, on proclame urbi et orbi qu'elle est pourrie, nulle, etc.

      En bref et en clair : je me fous que les musulmans vivent suivant telle loi ou suivant telle autre. Ce que je ne veux pas, c'est qu'ils viennent couper des mains sur mon paillasson (comme fait mon chat avec les mulots du jardin) ni encore moins lapider des pouffes place de la Concorde.

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  20. La police vient de diffuser le portrait d'un terroriste impliqué dans les attentats de vendredi.
    Il est blond aux yeux bleus et il s'appelle Kevin.

    Alain

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    1. Il n'est pas du tout absurde qu'un enfant que ses parents ont prénommé ainsi choisisse le djihad, lequel paraît tout de même plus exaltant – et même, j'ose le dire : plus humain – que le centre commercial et l'écran plat à perpétuité.

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    2. Je suis certain qu'un Kevin djihadiste blond aux yeux bleus on va en trouver un bientôt, ce qui permettra à nos journalistes de dire qu'ils auront eu raison avant tout le monde.

      Alain

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    3. Il y en a un ou deux qui sont déjà morts en Syrie. Je me rappelle du père de l'un d'entre eux qui se lamentait : "je ne comprends pas pourquoi il est parti là-bas, chez nous il a toujours eu ce qu'il a voulu".

      Voilà, tout est dit.

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  21. Dans une vidéo du Figaro, une bobo émue allumant une bougie déclare que ce qui lui « fait peur maintenant, c'est la réaction des Français. »
    Cette phrase prouve qu'on peut continuer à parler avec un électroencéphalogramme plat. Le docteur Arié va nous expliquer ce mystère.

    Alain

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    1. Le docteur Arié n'est pas compétent pour tout ce qui concerne le cerveau ; ainsi qu'il tient à le prouver ici régulièrement.

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    2. Certes, il est cardiologue. Mais cette bobo parle avec le coeur !

      Alain

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    3. Elle parle du cœur comme d'autres parlent du nez ? (André Gide à propos de Jean Guéhenno.)

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  22. Vu à la télé

    - Scène 1 : Des milliers de gens rassemblés devant une affiche proclamant fièrement "Même pas peur".
    - Scène 2 : Des milliers de gens paniquant et fuyant après avoir entendu ce qui semblait être des tirs d'armes automatiques.

    Précision : il s'agit des mêmes gens.

    Comme le fait remarquer Master Goux, le comique se niche partout.

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  23. Comme il fallait s'y attendre, les réactions aux attentats sont vives, on peut même dire que ça chie :
    - Madonna, les larmes aux yeux, chante « La vie en rose »
    - un pianiste joue « Imagine » devant le Bataclan
    - les Parisiens allument des bougies dans les rues
    - les autorités annoncent une minute de silence pour lundi
    - Juppé déclare l'Unité nationale
    - Facebook fournit un « filtre tricolore »
    - pire que tout, et là tenez-vous bien : une croix « dégoulinante de rouge sang » aurait été peinte sur la porte d'une mosquée.
    Devant un tel déchaînement de violence islamophobe, les musulmans de France ont peur. Mettez-vous à leur place !

    Alain

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    1. Eh ! moi-même je ne me sens pas vraiment tranquille, là !

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    2. Vous n'allez pas me croire, mais je n'avais pas réalisé que vendredi était la « journée de la gentillesse ». Ça explique tout : les bougies, les chansons, l'unité nationale...
      Que nos amis musulmans et nos grandes consciences se rassurent donc : ils n'ont rien à craindre, un tel succès ne peut que se prolonger.

      Alain

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  24. Est-on certain que ces bombardements sur Daesh ne vont pas faire dangereusement augmenter le taux de CO2 dans l’atmosphère ? Qu'en pensent les écolos ?

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  25. Quand les gentils Français auront fini d'écouter les gentilles chansons de la gentille Madonna et de faire brûler de gentilles bougies, ils pourront lire ça, qui date du mois de septembre :

    http://www.parismatch.com/Actu/Societe/La-France-est-l-ennemi-numero-un-de-l-Etat-islamique-837513

    Dans son énumération des causes pour lesquelles l'E.I. a choisi notre pays, le juge Trévidic en oublie trois :
    - un peuple émasculé et complètement abruti
    - une presse stipendiée qui ne demandera jamais de comptes aux dirigeants
    - un gouvernement au mieux incompétent, au pire complice, aux ordres de l'Union Européenne.

    J'en oublie ?

    Alain

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    1. La sortie de la croyance est un rude sentier dans lequel nous avons appris des choses que vous ne connaissez pas encore. Sur ce chemin incertain, nous avons acquis une confiance qui vous étonnera. La fureur que nous mettrons à vous résister vous stupéfiera. Craignez le courroux de l’homme en bermuda ! Craignez la colère du consommateur, du voyageur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car ! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis. Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement.
      Nous nous battrons pied à pied, mètre par mètre et minute par minute.
      Nous nous battrons.
      Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n’ont plus de sens et pour la vie qui va avec.
      Nous nous battrons pour l’ordre mondial caritatif et les endroits où ça bouge bien.
      Nous nous battrons pour la vie jeune et les arts alternatifs.
      Nous lutterons pour nos tour-opérateurs, pour nos compagnies aériennes, pour nos chaînes hôtelières, pour nos prestataires de service, pour nos pages Web et pour nos forfaits à prix coûtant.
      Nous lutterons pour le réchauffement de la Terre, pour la montée du niveau des mers, pour la réduction draconienne des émissions de gaz carbonique, pour toutes les catastrophes et pour tous les moyens de limiter l’impact de celles-ci.
      Nous nous battrons pour un millenium de n’importe quoi, pour les bateaux qui volent, pour la pilule d’éternité, pour les savants fous qui veulent cloner tout le monde et pour une opposition résolue à leurs sombres desseins.
      Nous nous battrons pour nos communautés communautaristes, pour nos tribus tribales, pour nos
      revendicateurs revendicatifs et pour tous nos étudiants en rébellion qui valent de très loin vos étudiants en religion.
      Nous nous battrons jusqu’au dernier pour aller de l’avant, bouger, changer, faire des projets.
      Nous nous battrons pour nos bébés prescripteurs et pour leur libre accès aux services culturels.
      Nous nous battrons pour nos grandes batailles pour la parité paritaire, pour la repentance repentatoire et pour la surveillance des écarts de langage.
      Nous nous battrons au nom de notre Dieu unique, qui a la forme d’un projecteur allumé sur un plateau de télévision.
      Nous nous battrons pour recommencer à nous déplacer sur nos roulettes sans arrière-pensées et sans pensées devant non plus.
      Nous nous ferons tailler en pièces pour la conservation et le développement de nos cellules d’urgence médicopsychiatrique.
      Nous nous battrons sans fin parce que la fin est advenue depuis longtemps et que nous n’en gardons même pas la mémoire.
      Nous nous battrons pour le plaisir d’avoir oublié jusqu’à notre propre fin.
      Nous nous battrons dans le sens du poil et dans le sens du vent.
      Nous nous battrons pour la disparition du langage articulé.
      Nous nous battrons.
      Et nous vaincrons. Bien évidemment. Parce que nous sommes les plus morts.

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    2. Vous auriez tout de même pu citer l'auteur, Philippe Muray.

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    3. C'est du Muray ça? J'ai bien fait de ne jamais en lire. C'est assez grotesque!

      Louis

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    4. @Louis
      Vous avez lu mais avez-vous compris ? Il faut du temps, chez certains, pour la percolation.
      C. Monge

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    5. M. Arié, je crois qu'il n'est point besoin de citer l'auteur, ici en tout cas.

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  26. Où l'on voit que nos gentils musulmans sont atterrés par les événements :
    https://www.youtube.com/watch?v=icXJH6WYkOE

    Alain

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  27. On ne l'a peut-être pas assez dit, avec cette attaque terroriste, les journalistes, eux, sont à leur affaire !
    Entendu ce matin l'interwiev d'une jeune femme présente au Bataclan le vendredi 13/11, sur France infos :
    " Alors, j'ai envie de vous demander tout simplement : comment allez-vous ?
    - Bien !
    - Est-ce que vous dormez ? "
    Là j'ai coupé, de peur que la prochaine question ne traite de l'état de ses défécations !

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  28. Bon, j'aimerais quand même savoir ce que proposent ceux qui s'en prennent à tous les Français musulmans et qui se moquent du "pasdamalgam" : interdire la pratique de l'islam en France? rendre celle du catholicisme obligatoire pour tous? expulser de France tous les gens qui ont un nom à consonance arabe (pour les envoyer où?) ? larguer des bombes atomiques sur la Syrie, l'Irak ,l'Arabie saoudite et tous les pays du Maghreb et d'Afrique subsaharienne ?

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    1. En l'occurrence, oui, interdire l'Islam, par un biais détourné, ce serait pas mal: interdiction de l'abattage rituel et de l'importation de viande issue de l'abattage rituel (raisons: souffrance des animaux, sécurité sanitaire, discrimination à l'embauche); destructions de toutes les mosquées financées par l'étranger (et interdiction évidemment du financement étranger pour la construction de mosquées); plats uniques à la cantine, avec du cochon une fois par semaine (tout est bon dans le cochon, on peut multiplier les menus).

      On remarquera que les pays qui n'ont pas de Musulmans (ou très peu) ne subissent pas d'attaques Islamistes. Ce serait bien que le principe de précaution soit appliqué... Pour une fois qu'il le serait de manière pertinente...

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    2. Aux deux réponses : c'est assez nul, non ?

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    3. A la réponse idiote de M. Arié: ce n'est pas un peu faible, comme réponse aux réponses?

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    4. @Fredi M.

      C'est vrai, ça fait vraiment mal d'être à ce point méprisé.

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  29. Oh, c'est assez simple, la partie saine de la population française, blanche, catholique et apostolique qui s'exprime ici, après avoir dénoncé les musulmans d'une manière collective, va le faire nominativement, comme cela s'est toujours fait en France.

    Aristide

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    1. Comment vous appelez-vous ?
      C. Monge

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    2. Cher Aristide,

      La partie saine de la population française, blanche, catholique et apostolique qui dirige les éditions Bayard s'adresse en ce moment aux Français adultes par l'intermédiaire du CLEMI, du réseau CRDP, des BCD des écoles et des CDI des lycées et collèges, ce qui fait pas mal de monde, pour leur expliquer comment parler des attentats aux enfants, dans un souci évident et louable de ne pas stigmatiser.

      Exemple :
      http://www.bayard-jeunesse.com/Actualites/Attentats-de-Paris-comment-repondre-aux-questions-des-enfants

      L'observateur attentif que vous êtes remarquera qu'il n'y a que très peu de différence sur la forme et strictement aucune sur le fond avec la façon dont la presse « adulte » (Le Monde, Libé, l'Obs...) traite la même question. L'infantilisation de la population française, blanche, catholique et apostolique est donc achevée. A moins que vous ne soyez pédophobe, ceci devrait vous rassurer.

      Alain

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    3. Ce qui ne me rassure pas, c'est que vous adressant à des enfants, vous traîniez sur ce site d'extrême droite, celui que je suis en train de critiquer devant vous, où les pires pulsions racistes et xénophobes sont non seulement tolérées mais souvent sollicitées.

      Aristide

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    4. Je ne lis aucune critique dans ce que vous écrivez. Mais maintenant que je sais que ça vous dérange, je vais y traîner un peu plus souvent, sur ce site d'extrême droite.

      Alain

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  30. La paresse n'a-t-elle donc pas de limites pour vous ? N'y a-t-il pas quelque honte à se laisser porter ainsi par la vague - et même par le vague - jusqu'à l'opus 100 des commentaires ?

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    1. Bonjour Mildred,
      En janvier dernier, à la suite du premier opus "Charlie", Monsieur Goux s'était laissé porter, élégamment, par la vague et avait atteint les 132 commentaires...
      http://didiergouxbis.blogspot.fr/2015/01/loccident-au-bord-de-la-falaise.html#comment-form

      Je le soupçonne de vouloir surpasser ce record et donc d'attendre, dans un calme olympien, que les vagues viennent déposer beaucoup d'autres commentaires sur la plage de son blog.

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  31. Bon, Didier, réveillez-vous ! Vous allez avoir honte, oui ou merde ?

    Alain

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    1. Eh ! je travaille, moi, Môssieur ! Et, de plus, j'ai trois cents pages d'épreuves à relire et à corriger, alors hein…

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.