lundi 30 octobre 2017

J'irai faire des selfies sur vos tombes


Parce que, de Chateaubriand et de Saint-Malo, 
il fut question en septembre.

24 commentaires:

  1. Je ne suis peut-être pas le premier à vous l'indiquer, mais vous devriez relire le billet du vendredi 22 septembre, qui, sur la fin, est méchamment fautif.
    Pour le reste c'est très bien, comme d'habitude.

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    1. En effet, superbe faute ! Comme elle a survécu à deux relectures, elle a acquis le droit de rester où elle est, tant pis pour moi.

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  2. Cretinus Alpestris30 octobre 2017 à 09:37

    Ah... "FD"... Petit, j'allais chercher FD, mais aussi "Point de Vue et Images du Monde" au kiosque pour ma grand'maman. Oui, en Suisse, on "va au kiosque" et non pas au bureau d'tabac, c'est ainsi.

    En échange de ce service, je pouvais utiliser la monnaie rendue pour m'acheter des friandises qui gâtent les dents: des trucs "bien chimiques", surtout ceux de couleur bleue, qui collent tellement qu'il en devient difficile d'ouvrir les mâchoires. Des trucs qu'on ne doit plus trouver de nos jours car c'est pas sain, faut pas habituer les enfants à ces cochonneries, tout ça.

    Me rappelle également qu'il se dégageait une forte odeur d'encre du Point de Vue. C'était pas désagréable. Je "sniffais" le papier glacé du magazine tout le long du chemin tout en tentant de décoller les trucs bleus qui collent à l'aide d'un doigt, voire deux quand ça collait trop.

    On ne disait pas encore "quand ça collait grave", à l'époque. Ce sera pour la génération suivante.

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    1. Ravi que le digne hebdomadaire qui m'a si longtemps nourri (et, d'une certaine manière, continue à le faire) ait contribué à vous niquer le râtelier !

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  3. Ah ! merci de la belle et bonne lecture. Dommage que vous n'ayez pas choisi de le publier hier, long dimanche d'automne froid et venteux !

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    1. L'avant-dernier jour ouvrable, c'est l'avant-dernier jour ouvrable : quand on se fixe à soi-même des règles (même et surtout absurdes), il serait stupides de se mettre à les enfreindre.

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  4. Je retenterai ma chance à un prochain passage…

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  5. Deux petits conseils pratiques:

    - inutile de changer de clavier juste pour mettre un tilde : il suffit, dans votre Word, d'aller en haut, à "Insérer", puis à "Caractères spéciaux"; il y est, et il n'y a plus qu'à le copier-coller, et le voilà :~

    -si vous avez sommeil au milieu d'un film que vous aimeriez voir jusqu'au bout, il suffit de l'enregistrer à partir de l'endroit où vous l'avez laissé...Ceci dit, surpris que vous ayez aimé ce très long film, tiré du remarquable, très court et bien plus puissant (comme tout ce qui suggère au lieu de montrer) " Au cœur des ténèbres" de Conrad, dont vous nous aviez dit ne pas supporter la lecture !

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    1. pour le tilde, évidemment, vous pouvez ensuite le recoller autant de fois que vous voulez, sans refaire toute la (brève) manœuvre, tant que vous n'avez rien copié d'autre !

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    2. Pour le tilde, il y a encore plus simple : alt + n.

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    3. Bon, alors, en somme: toutes vos lamentations sur le besoin de changer de clavier pour mettre un tilde n'étaient qu'un effet littéraire?

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    4. Ce n'était pas pour le tilde que je devais changer de clavier, mais pour placer les accents toniques sur les voyelles autres que l'e (é) !

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  6. N'avoir pas lu "Le Nain jaune" de Pascal Jardin est une lacune que Didier entreprend de combler, tandis qu'un gros orage a envoyé les poules au lit.
    Mais le voilà déjà parti dans l'œuvre de Alvano Mutis, à enfiler ses brefs romans et demandant par mail, à son "Cher Carlos" si lui aussi "s'en pourlèche avec de sourds grognements"? La réponse au "Cher maître" est : oui !
    Ensuite il est question de Réjean Ducharme (romancier québécois décevant), de Pascal Duarte (romancier espagnol nobellisé), et d'une femme de ménage inconnue qui va remplacer "la géante biélorusse".
    Où il doit décider entre écrire les : "Mémoires d'outre-tombe" ou "Mémoires d'Outre-Tombe" sans vraiment y parvenir. Mais à Saint-Martin, le cyclone se déchaîne et Didier se déchaîne sur les journalistes qui ne veulent rien écrire qui puisse lézarder le vivre-ensemble.
    Catherine est partie en vacances avec les filles, et lui commence à s'ennuyer au Point d'abandonner le Journal de Mathieu Galey, et préfère s'atteler à "un coup à 2 500 euros", à savoir un article sur le coup de foudre de Céline Dion et "son vieux maquereau mort" !
    Côté lectures, il lâche "La Ruche de l'Espagnol Camilo José Cela, pour le Journal de Philippe Jullian en attendant le Jacques Brenner.
    Dès que Catherine n'est pas là, il s'ennuie mais ne veut pas "être distrait de son ennui". Ghislain de Diesbach arrive sur le tapis "dont les notes sont concises, toujours strictement informatives" et tout et tout ! Quel dommage que lui aussi, utilise ce malheureux "éponyme" à tort et à travers.
    A suivre...

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    1. Pascal Duarte est le nom du héros éponyme, et non celui du romancier, qui n'est autre que ce Camilo José Cela dont il est question ensuite.

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    2. C'était bien évident que devant l'ampleur de la tâche, j'allais me faire des nœuds !
      Ce qui saute aux yeux, c'est qu'on pourrait écrire un tout autre résumé de ce même mois de septembre.

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  7. Suite...
    Amazon lui livre trois livres commandés la veille : admiration !
    Catherine et les filles continuent leurs "petites vacances", dispendieuses tout de même, mais l'article sur Johnny Halliday et son encore jeune épouse, y pourvoira.
    Soirée un peu ratée sur Arte, où il était question de voir "Apocalypse now" en version intégrale, mais où, sous l'effet d'un Ricard au "dosage pour enfant de chœur", on a dû aller se coucher. Et tant pis pour Marlon Brando, "même pas vu" !
    Où il est question d'Elisabeth de Gramont, entre des considérations - sur la différence des effets des apéritifs pris en compagnie de Catherine, et ceux absorbés seul - et sur le prochain "six mille" dont l'argent est aussi vite dépensé par Catherine, que lui, met à le gagner.
    Nana pond son premier œuf et Catherine rentre de vacances, comme prévu, après cinq heures ! On débouche une bouteille, une deuxième, mais Catherine fatiguée, se couche à sept heures. Didier se ressert un verre, se fait un sandwich et se couche à huit heures.
    Dès le lendemain, le voilà qui peste sur le Cahier de l'Herne consacré à Joseph Roth, mais se radoucit au troisième tiers du bouquin quand ce sont les amis écrivains de Roth qui entrent en scène, prenant la place des " pompeux cuistres", du début du volume. Puis il est question de Jacques Brenner - qui dans son journal ose employer la locution : "à cause que", ce qui fait sursauter notre Didier - de Jean-Pierre Pernaut sur lequel il va falloir écrire un dix mille signes, et de la nouvelle femme de ménage, efficace mais incapable de ne pas parler "d'une voix désespérément criarde" !
    Malgré son admiration pour Ghislain de Diesbach, Didier s'offusque de ce que ce dernier place "vraiment trop bas" le Chateaubriand de la "Vie de Rancé". Et après moult considérations sur Chateaubriand et ses œuvres, il reprend avec un certain plaisir, "Une histoire de la littérature française" de Kléber Haedens qui "se lit comme un roman" et dont la partialité "fait le charme de cet épais volume" !
    A ce moment-là, arrive sur le tapis, l'histoire de ce pigeon qui, tel un vautour s'était jeté sur les muffins de Catherine et des filles, à Jersey. Puis il nous communique ses gains : grâce à FD il s'est fait : 27 750 euros, aussitôt gagnés, aussitôt dépensés !
    Mais nous voilà déjà rendus au 30 septembre : Catherine est malade. Elle tousse sans discontinuer. Le chat, les poules et Didier se portent "à peu près bien".

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  8. Vous n'avez pas vu Brando ? Bon, voici une image d'actualité pour vous consoler...

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    1. Plutôt moches... on se croirait à la boucherie Sansoz à l'ouverture de la saison de la choucroute !

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    2. Barbara passe à l'offensive en se trompant de cible comme il se doit.
      Vite une idée...que ferait The Donald Trump à ma place ?
      Ah oui, la main au panier, comme à l'époque des crinolines.

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  9. Le Journal s'achève sur la fièvre de Catherine, j'espère qu'elle va mieux ?

    Sinon, j'aimerais savoir si vous poursuivez toujours la lecture du Journal de Brenner ?
    Ils ne sont pas tous de valeur égale, mais j'ai un faible pour lui : il semble si débonnaire, et on s'est tant moqué de lui et de son amour presque maniaque pour ses chiens.
    Ses histoires d'amour sont souvent désolantes, il me fait un peu pitié.
    Toutefois il n'est jamais meilleur que lorsqu'il dénonce les moeurs des éditeurs, et les travers de ses confrères. Le tome 5, La Cuisine des prix, est à ce titre un de ceux que je préfère.

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    1. Heureusement que Catherine va mieux, depuis plus d'un mois !

      Sinon, pour Brenner, j'ai jeté l'éponge au milieu du deuxième tome. Peut-être aurais-je commencer directement par le volume 3 voire 4…

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  10. Oui...essayez tout de même ce tome 5, il est vraiment bon.

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  11. Lecture sympa de votre journal.
    Je m'aperçois que j'ai des points communs avec Catherine (je suis revenue de st Malo avec de la fièvre entre autres🙂).

    Hélène dici

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