dimanche 1 octobre 2017

Nos dimanches Dávila, 6


– Nous ne devons nous fier qu'aux vertus du riche. Le moindre gain à la loterie fait disparaître celle du pauvre.

– Le barbare se contente de détruire ; le touriste profane.

– L'adulte intelligent est celui en lequel perdure l'enfant et meurt le jeune homme.

– À la tyrannie de nos supérieurs il ne nous est pas impossible de résister ; mais la tyrannie de nos égaux est irrésistible.

– Avec qui n'est pas un peu lassé de tout, il ne vaut pas la peine de dialoguer.

– La sexualité, si l'on en croit certaines confidences, tiendrait plus du châtiment que du mécanisme de reproduction.

– La vieillesse du jeune rebelle, comme celle des reines de beauté, n'est pas exempte de pathétique.

– La séparation de l'Église et de l'État peut convenir à l'Église, mais elle est funeste à l'État parce qu'elle le livre au pur machiavélisme.

– La prolifération des parasites est appelée croissance du secteur tertiaire de l'économie.

– Ceux qui nous confient douter de l'immortalité de l'âme ont l'air de croire que nous tenons à ce que leur âme soit immortelle.

– Celui qui ne croit pas aux miracles croit à des balivernes.

– Aussi longtemps qu'on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie. Ensuite, la ciguë.

18 commentaires:

  1. Ayant appelé Courteline à la rescousse, voici ce qu'il propose aujourd'hui :

    "Il est évident que la femme peut égaler l'homme en niaiserie, mais à l'homme seul revient la gloire d'être à l'occasion la Brute, dans toute l'abomination et dans toute l'étendue du terme."

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  2. En l'honneur des belles allitérations de Maître Goux, qu'à nos dimanches distilla...
    Et j'aime assez cet aphorisme :
    "L'adulte intelligent est celui en lequel perdure l'enfant et meurt le jeune homme."

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  3. Prions afin que ce silence de deux jours n'ait pas été causé par une hernie des méninges !

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    1. Mille excuses, jazzman, mais je n'ai pas réussi à trouver mieux !
      Mais qu'importe votre : "Pfff..." ! Comme me l'expliquait un de mes jeunes amis : "Avec les femmes c'est comme avec la mayonnaise, quand elle a pris, on peut tout se permettre !"

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    2. Je ne suis pas certain qu'on puisse tout se permettre avec la mayonnaise.

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    3. Je ne saurais dire car je n'ai jamais monté une mayonnaise de ma vie !

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  4. Personne n'a encore eu l'idée d'évoquer Véronique et Davina, dans Gym Tonic ?

    Bon...je sors...pardon Didier !;)

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  5. Oui, et bien ça ne va plus du tout.
    Moyennant ce paresseux copié-collé d'aphorismes dont on commence à comprendre la mécanique (au point que nous pourrons en faire bientôt qui seront impossibles à distinguer de ceux du Maître), on se retrouve du dimanche à jeudi sans billet de vous.

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    1. Il est vrai que je deviens assez fainéant, ces temps derniers. Mais je n'ai guère envie de pondre un billet sur chaque livre que je lis…

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    2. D'autant que vous ne sauriez vous mettre en concurrence avec Odette et Nana !

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    3. Un peu de politique, alors ? Voyez Nicolas Jégou, qui ne cesse de nous expliquer l''inutilité et la stupidité des réseaux dits sociaux sur lesquels il passe son temps !

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    4. J'ai perdu complètement le peu d'intérêt que j'éprouvais pour la politique : la certitude de notre mort m'étant désormais acquise, les modalités de l'agonie me laissent à peu près indifférent.

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    5. Et puis c'est pratique, votre billet de dimanche dernier va pouvoir servir aussi pour dimanche prochain.

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    6. Je n'oserais jamais faire ça : j'aurais trop peur que personne ne s'en aperçoive…

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  6. Attendez-vous à des remontrances de Barbara Bonsaï. Enfin dès qu'elle aura publié son article mensuel d'octobre.

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  7. Contre vents et marées, tout le monde est là, au garde à vous, en attendant la suite !

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  8. NOTE DE SERVICE :
    Le Big Brother "Open_ID" d'AOL a décidé que je ne m'appellerai désormais plus Alain Bar mais d5969c70-7155-11e6-b88b-7fdb8d0ec081 .
    Après tout pourquoi pas... Il y en a bien qui s'appellent Merdive ou Marie-Clafoutis ...

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.