vendredi 1 avril 2022

Au bout de la route


 NOUS NE COMPTIONS PAS NOUS RENDRE À ERMENOUVILLE  

DÈS CE MOIS DE MARS

47 commentaires:

  1. Je confesse le pléonasme !

    Et merci pour le reste…

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  2. Au sujet du Bureau des Légendes, il manque un verbe dans la phrase suivante : " Si l'on veut absolument chipoter, on pourra (?) que les saisons quatre et cinq sont plutôt moins réussies que les trois premières". Je vous suggère de la rectifier ainsi : " Si l'on vaut absolument être objectif, on pourra remercier Agan pour son excellent commentaire démontrant que les saisons ....". Ok, je sors ...

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  3. La mort ne respecte rien. Même pas l'ordre de la vie.

    Toutes mes condoléances.

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  4. Condoléances.

    A la lecture du présent billet, annonciateur du journal, j'ai immédiatement pensé que votre mère était morte (ce qui expliquait votre absence). J'étais pas loin...

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  5. La fin de votre journal est très belle.
    Et tout ce que vous avez analysé sur le départ de votre petite sœur me paraît d’une justesse absolue.

    « Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin » Malherbe

    Hélène

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  6. Pour vous réconcilier partiellement avec l'humanité: le cours supprimé sur Dostoïevski à été rétabli le jour même - mais, malgré tout, par un ministre, je crois.

    Toujours cette légende des Suédois suicidaires! 2 fois moins ( ramené au nombre d'habitants) qu'en France, un des taux les plus élevés d'Europe ! ( et 2 fois plus en Bretagne que dans le reste de la France, non expliqué par le seul alcoolisme, plus important dans le Nord-Pas-de-Calais).

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  7. Pas trouvé votre blague du 1er avril, mais la mienne n'en est pas une : aujourd'hui, il neige à Paris, et même, me dit-on, à Lyon ... Et au Sahara ?

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  8. veuillez accepter toutes mes condoléances

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  9. Incapable de vous parler de la mort de votre sœur... En France, on n'enseigne aux médecins ni à aider leurs malades à mourir( moralement, j'entends), ni à en parler,ni aux mourants ni à leur famille: les infirmières le font bien mieux. Les médecins en sont encore au stade de vivre la mort d'un de leurs patients comme une défaite personnelle et une mise en cause de leur compétence ( alors qu'une guérison inespérée, c'est toujours "grâce à Dieu", la médecine n'y est pour rien...) Il serait temps de sortir de ce système de protection infantile, remontant à Galien (" Je le pansai, Dieu le guérit ").

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  10. Et le dernier, pour cesser de saturer votre blog.
    Félicitations pour vos 66 ans ( curieux, comment nous aimons fêter ce qui nous rapproche de notre mort : anniversaires Nouvel An, etc.), mais un conseil : évitez de dépasser les 80 ans, à partir desquels ne cessent de s'accumuler les "plus jamais", concernant toutes sortes de choses et de gens : soi-même, ses activités, ceux qu'on aime bien, etc. On meurt en génprogressivement, pas d'un coup.

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  11. J'ai enfin pris le temps de tout lire. Google m'a aidé à trouver la première citation de blog que vous faites. Pour la deuxième, Google ne donnait rien et je me suis dit que ça ne pouvait être que lui. Du coup, je suis tombé sur un billet où je suis mis à l'honneur ! C'est la gloire ? Il explique que je suis vulgare.

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  12. Merci à tous.

    On essaiera de faire plus pimpant le mois prochain… c'est-à-dire ce mois-ci.

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  13. Mes pensées vont vers vous et votre famille. J'ai trouvé votre journal de mars très beau et très touchant. Comme vous, je crois que la mort d'un proche nécessite quelques libations en famille pour resserrer les rangs et celà m'a évoqué quelques souvenirs.
    La répartie de Paulain m'a beaucoup fait rire!

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  14. Je suis affreusement surprise d'apprendre la mort d'Isabelle avec qui j'avais correspondu quelques temps lorsque je lui avais acheté un de ce si jolis sacs à mains qu'elle confectionnait si habilement !
    Toutes mes condoléances monsieur Goux, et si c'est toujours un plaisir renouvelé de lire chaque premier du mois votre Journal, ce matin cela a été avec une grande tristesse.

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  15. À Jacques Étienne : j'ai supprimé par erreur votre message de condoléances !

    Toutes mes excuses, avec mon remerciement.

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  16. Comme vos dernières livraisons, un mois de journal riche, alerte, drôle... Enfin, jusqu'à certain jour.

    Veuillez accepter mes condoléances, cher M. Goux.

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  17. Vos talents de lecteur vous ont fait remarquer que Balzac et Proust ont tous les deux été inspirés par une comtesse Greffuhle.
    Celle qui a inspiré Proust est en fait née Élisabeth de Riquet de Caraman-Chimay et a épousé le comte Henry Greffulhe. Il semble donc que cette capacité à inspirer les auteurs tienne plus du titre que de la génétique puisque les deux comtesses ne sont parentes que par alliance.
    La question que vous vous posez est donc de savoir s'il existe encore de nos jours une comtesse Greffulhe qui puisse aider nos écrivains contemporains?
    Malheureusement le comte Henry Greffulhe était fils unique et, de son mariage avec la belle Elisabeth, il n'eut qu'une fille, Elaine Greffuhle. Elaine épousa un Gramont et a donc eu une descendance Gramont ...
    Il semble donc que le titre de comte ou comtesse Greffulhe, créé lors de la restauration, ne soit plus porté. Cela explique peut-être un manque d'inspiration de certains romanciers contemporains.

    La Dive

    PS: Je viens d'ouvrir un bottin mondain (édition 2007) et je ne vois en effet aucune trace de la famille Greffulhe.

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    1. Il me semble bien avoir indiqué que la comtesse Greffulhe de Proust était, de naissance, une Caraman-Chimay. Pour le reste, vous avez raison.

      Et le fait qu'il n'y ait plus de comtesse Greffulhe à se mettre sous l'œil et la plume explique peut-être l'état actuel du roman français ?

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    2. Je viens d'apprendre (wiki, bien sûr) que le titre de comte n'est transmissible que du père au fils aîné, le fils cadet pouvant être vicomte, et les suivants... rien du tout . Et, surtout, qu'il n'y est pas question de transmissibilité par les femmes, celles-ci n'étant comtesse que par le mariage avec un comte... et emportant leur titre dans leur tombe, ne pouvant le léguer à aucun de leurs enfants, quel que soit leur sexe.

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    3. Rien qu'à Paris, sur les pages blanches, je trouve 5 Greffulhe...mais ce sont tous des restaurants. Il faut croire qu'aujourd'hui, ça rapporte plus que d'être comte.

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    4. La réalité est plus nuancée, plus riche, que ce que croient savoir les imbéciles de Wikimachin.

      Par exemple, le fils aîné du duc de La Rochefoucauld était prince de Marcillac, avant d'accéder au titre de duc à la mort de son père. (De même, chez Proust, le fils aîné du duc de Guermantes est prince des Laumes…)

      Quant à la non-transmission par les femmes, les exceptions furent nombreuses dans l'histoire, en général pour ne pas laisser un titre prestigieux tomber en déshérence. Mais, bien sûr, il y fallait alors une ordonnance du roi.

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    5. Ce que je veux dire, c'est que, contrairement à ce qu'un vain peuple s'imagine, les titres de noblesse n'obéissent pas à une hiérarchie rigide, comme par exemple les grades dans l'armée : un baron de très ancienne noblesse aura la préséance sur un comte anobli de la veille, etc.

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    6. Le fait que la transmission des titres de noblesse par les femmes soit une exception nécessitant une ordonnance royale ( tiens, il faudrait voir s'il en était de même avant la loi salique) explique, en tous cas, cette regrettable pénurie de comtesses de Greffulhes.

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    7. Comtesses Greffulhe : sans particule ni s final…

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    8. Les titres de noblesse ne sont officiellement plus transmis depuis 1871, il s'agit donc aujourd'hui de titre de courtoisie. Il n'empêche que les fautes de goût ou les trop fortes irrégularités sont frappées du sceau de l'infamie dans les milieux initiés.

      Le plus simple pour avoir une comtesse Greffulhe, qui nous manque tant aujourd'hui, eu été que:
      - Le comte et la comtesse eurent une descendance mâle qui à chaque génération, ou tout au moins à l'époque contemporaine, se soit mariée avec une femme belle et cultivée. Il va sans dire qu'aucune de ces générations de Greffulhe n'ait dilapidé l'héritage car une muse doit avoir quelques moyens pour inspirer les romanciers.
      - Qu'un cousin plus ou moins éloigné, ayant un nom assez commun, ait demandé à l'état-civil à relever le nom Greffulhe, puis ait fait mille amabilités et prodigalités à l'ANF (association de la noblesse française) pour avoir l'autorisation à porter le titre de comte. Attention, tout démarche trop appuyée, ou qui ne réunirait pas les bons parrainages, entrainera la publication du titre de comte de Greffuhle dans l'infamant dictionnaire de la fausse noblesse. Ce bon cousin aurait eu également à se marier avec une délicieuse épouse et lui aurait fourni les moyens d'avoir un train de vie confortable pour que la magie opère.

      Bref, il s'en ait fallu de pas grand chose pour que les Levy, Musso, Modiano et autre Angot atteignent les sommets de la littérature. On a vraiment pas de chance d'être né à la fin du XXème siècle.

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    9. Et moi, j'ai un doute sur " des écrivains que l'on a beaucoup aimés dans sa jeunesse ": aiméS ou aimé" ?

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    10. La Dive : tout cela est bien décourageant, allez !

      Arié : décourageant aussi le fait que, à votre âge respectable, vous ne maîtrisiez toujours pas les règles d'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir…

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    11. Je n'ai jamais appris les règles d'accord des participes ( réplique facile : "ça se voit!"),mais il m'a toujours semblé que ce n'était qu'une question de logique.
      Dans le cas présent,il me semble que les 2 ( avec ou sans S) sont correct s. Comme disait le grammairien sur son lit de mort :" Je m'en vais ou je m'en vas, car l'un ou l'autre se dit, ou se disent ".

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    12. Eh bien, non, il n'y en a qu'un de correct !

      Je vous laisse chercher lequel…

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    13. Je vous fais confiance, puisque vous connaissez les règles.
      Et pourtant... doit-on écrire "Nous en avons tellement mangé" ou " mangé S"? Le 2ème me choque.

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    14. @ Elie

      « Le participe passé employé avec « avoir » s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct si celui-ci précède le verbe  »

      Hélène

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    15. Arié : dans ce cas, le "en" rend la chose invariable.

      Hélène : vous auriez dû le laisser se creuser un peu la tête tout seul…

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    16. Bon, alors pour supprimer le "en" : " Ces salsifis que nous avons tellement mangé " ou "mangéS" ?

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    17. Peux pas: jamais mangé de salsifis !

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    18. Ce n'est pas une question de féminin ou masculin, mais de singulier ou pluriel.

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    19. Maque, enfin, quoi : ARRÊTEZ de lui répondre, sinon il va continuer comme ça jusqu'à l'année prochaine !

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  18. Monsieur Goux,
    Merci de nous faire partager avec intelligence les choses de votre vie.
    Je vous prie d'accepter mes sincères condoléances.

    Bibi

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  19. Il semble que mon précédent commentaire ne soit pas passé.
    Je n'avais pas grand chose à ajouter à ce que les autres ont déjà dit, mais je vous lis depuis trop longtemps pour ne pas apporter ma pierre, si dérisoire soit-elle : toutes mes condoléances à vous et votre épouse.

    k.

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    1. Merci à vous.

      (Quant à votre précédent commentaire, il a dû filer directement au royaume des ombres…)

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  20. Je n'arrive pas à écrire ( ou à prononcer) le mot "Condoléances ", que je ressens comme un mot-valise. Tout ce que je suis capable d'écrire, c'est "Il n'y a rien à dire "... mais c'est devenu aussi, pour moi, un mot-valise.

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    1. Et pourtant, c'est celui qui correspond le plus à la réalité... " Le soleil et la mort ne peuvent se regarder fixement " .Alors : comment en parler ?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.