vendredi 9 septembre 2022

Une histoire de bites


 C'est une courte blague, prise au vol entre les pages de Time to turn, le dernier volet de la pentalogie que l'on doit à François Taillandier et qui s'intitule La Grande Intrigue. Elle est racontée par l'un des personnages, juste après la dispersion des cendres sur le trottoir de la rue de Belleville d'un autre personnage. L'affaire peut paraître bizarre, comme ça ; mais “dans le contexte”, elle s'explique fort bien. Quoi qu'il en soit, voici la chose :

Ce sont deux bites qui se croisent dans un couloir de la fac. « Dis donc, s'exclame l'une, tu as l'air drôlement tendue ! – Il y a de quoi, répond l'autre : dans deux minutes je passe à l'oral ! »

Je ne la connaissais pas, j'ai souri.

Il est à craindre qu'elle n'amuse pas grand-monde, parmi les quelques âmes en déshérence qui hantent encore mes propres couloirs. Mais enfin, comme billet du jour, c'était ça ou feue la reine d'Angleterre, alors…

33 commentaires:

  1. Vous connaissez la suite?
    Deux spermatozoïdes qui nagent:
    - Pffff... c'est encore loin les trompes de Fallope?
    - Oh! Oui, on vient juste de passer les amygdales.

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  2. Ben, moi, j'ai rigolé. Mais je crois quand même que votre illustration prend deux "t" ( comprenne qui pourra). Je cours vérifier.

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    1. Deux t pour celle de la photo, mais un seul pour celles dont je parle…

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  3. Souvenirs, souvenirs...

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    1. C'est déjà bien, de se souvenir. D'ailleurs, ça me rappelle une autre blague :

      Salomon et Moshe, 90 et 92 ans, sont sur un banc. Soudain, Salomon : « Aide-moi, Moshe : comment il s'appelait déjà, cet Allemand qui, au XXe siècle, nous a fait tant de mal ? » Moshe réfléchit longuement, puis son visage ridé s'éclaire : « Ça y est, je viens de retrouver : il s'appelait Alzheimer ! »

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    2. C'est Lévy qui cherche à franciser son nom et qui se fait appeler Henri-Levy, puis Dreyfus lui aussi cherche à franciser son nom et il se fait appeler Louis-Dreyfus, puis Mendes lui aussi cherche à franciser son nom et s'appelle maintenant Mendes-France, puis Katzmann lui aussi cherche à franciser son nom et se fait appeler Chatlhomme...

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  4. Je veux bien faire le concours de bites avec vous, Parrain ! Je propose donc celle-là :

    https://www.youtube.com/watch?v=ngZY5_XL4r4&t=60s

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    1. Dieu ce qu'elles peuvent jouer mal, ces pauvres filles !

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    2. Pauvre de vous : vous n'avez pas vu qu'il n'y avait qu'UNE "pauvre fille" ?

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    3. J'avoue l'avoir regardée très vite… et même pas jusqu'au bout !

      Donc, je rectifie : Dieu ce qu'elle peut jouer mal, cette pauvre fille !

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  5. C'est deux curés qui prennent une douche ensemble, après un match. L'un regarde l'autre et dit "tu n'aurais pas grossi de la bite, toi ?" "Ah non, je rentre encore dans du 12 ans.".

    (moins originale que la vôtre vu qu'elle a été sortie par Bigard à la télé).

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  6. Je viens toujours m'instruire ici. Moi qui en ai dessinée beaucoup sur les murs étant Mino je ne savais pas que celle des marins prennent deux T . Sûrement un histoire de roulis. 😆

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  7. Je réponds ici à un problème que vous soulevez sur un autre blog :
    " Je me souviens de l'époque, à France Dimanche, où une connasse de secrétaire de rédaction a décidé unilatéralement qu'on écrirait désormais EliZabeth et non plus Élisabeth comme c'était la règle depuis des siècles. Je me suis battu là-contre et, bien entendu, j'ai perdu."

    Vous n'avez pas assez argumenté : le S/Z n'est pas la seule différence de prononciation entre Elisabeth et Élizabeth : le "th" final ne se prononcé pas comme un "T" français, mais comme quelque chose qui ressemble au " Z" espagnol et qui n'existe pas dans notre alphabet. La seule façon de franciser ce prénom, serait de le traduire : " Isabelle"
    De même, des Russes m'ont expliqué que " Eltsine" pouvait se prononcer "Élstine" ou "Yéltsine", mais que cette différence avait une signification politique : l'une des deux ( oublié laquelle) signifiait que c'était un nom étranger, ce qui, pour quelqu'un se prétendant Russe, signifie Juif, ce qui n'est pas un compliment, là- bas. Mais comment choisir, pour franciser la prononciation, si on ignore ce que cela implique ?

    Il faut renoncer à essayer d'écrire les noms étrangers en leur donnant une prononciation française: la seule façon serait de n'utiliser que l'orthographe phonétique. Il faut les écrire comme on les écrit dans leur pays, et les prononcer comme on peut . C'est d'ailleurs ce que font les anglo- saxons avec les noms français. ( d'ailleurs, Anglais et Américains écrivent " de Gaulle", mais le prononcent les uns avec un ô ouvert, les autres avec un ô fermé)

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    1. Hors-blog et hors-sujet : ça commence à faire beaucoup !

      Hors-sujet parce que personne n'a parlé de prononciation : juste d'écriture.

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    2. Oui, excusez-moi, je ne le ferai plus.
      Mais je crois que l'orthographe Élizabeth n' a pour but que d'éviter que l'on ne prononcé Élisssabeth, mais ne peut empêcher que l'on prononcé Élisssabette.

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    3. Vous vous enfoncez, mon vieux : un s entre deux voyelles se prononce z, en français. Donc, votre "argument" ne tient pas.

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    4. Pour améliorer l’efficacité de la blogosphère, je propose de recopier les commentaires de VOTRE vieux ici avant de les supprimer de chez moi.

      NJ.

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    5. Quand le Dr. Arié s'obstine à vouloir enculer les mouches, Didier, imperturbable, essaie de rectifier son tir !

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    6. Je n'aime pas qu'on fasse du mal aux bêtes…

      D.G.

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    7. « Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement. » Boris Vian, "Cantilène en gelée"

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  8. J'ignorais cette règle : c'est en cherchant vainement des exceptions que je m'en aperçois.

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    1. Il y en a. Le verbe "susurrer", par exemple.

      D.G.

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    2. S'il y a, dans toutes les règles grammaticales, orthographiques et de prononciation de toutes les langues, des exceptions parfaitement inutiles et qui n'apportent rien( pou ,genou, etc.- encore que, pour " susurrer ", on peut supposer une tentative d'imitation phonétique du phénomène auquel ce mot renvoie), c'est parce qu'il ne faut pas oublier que les gens parlent d'abord, les édicteurs de règles linguistiques arrivent ensuite, font un relevé ses usages parlés et écrits, et se font ensuite passer pour ceux qui les ont édictés et auxquels tout le monde obéit ( " Tous ces mystères nous dépassent, feignons d' en être l'organisateur ")

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  9. Une petite piqûre de rappel ne peut pas faire de mal…

    D.G.

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  10. ( Dommage... Je trouve qu'elle était bonne, mon astuce sur le " hors sujet"... Mais, pour pouvoir la faire, il fallait être hors sujet )

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    1. Je ne comprends rien de rien à ce commentaire, je l'avoue humblement…

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    2. Je pensais que vous aviez censuré mon commentaire en réponse à celui de Fredi M., mais vous n'avez pas dû le voir passer.
      À propos dec" sodomie", je lui disais que, jusqu'ici a une vingtaine d'années, il y avait 9 États des USA qui interdisaient la sodomie, y inclus entre couples hétérosexuels mariés ; et je précisais à votre égard que je savais bien que je savais bien que j'étais " hors sujet ", mais dans le sens littéral du terme, pour respecter cette ancienne législation américaine.

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  11. « Il y a deux façons de faire taire Elie Arié : avec ou sans son consentement. » Boris Vian revisité.

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    1. J'irai cracher sur votre tombe.

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    2. C'est couillon parce que moi j'suis snob et je voudrais pas crever avant vous !

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  12. Toutafé ! Je sais, ce toutafé n'apporte rien aux débats mais je n'ai pas pu m'empêcher de venir mettre mon p'tit grain de sel.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.