tag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post1741442752422109577..comments2024-03-26T17:03:58.757+01:00Comments on Didier Goux habite ici: Traversée au long cours avec voie d'eau dans la caleDidier Gouxhttp://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comBlogger47125tag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-29110571750587656912012-07-08T10:33:23.271+02:002012-07-08T10:33:23.271+02:00Malheureusement, je n'en ai aucune idée ! Je l...Malheureusement, je n'en ai aucune idée ! Je l'ai trouvé par Google, en tapant quelque chose comme “Dublin – 1904”…Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-7410506678915955392012-07-08T09:13:31.853+02:002012-07-08T09:13:31.853+02:00Pardon de déranger l'auteur de ce très intéres...Pardon de déranger l'auteur de ce très intéressant blog - que je consulte régulièrement depuis plusieurs années - pour si peu, mais qui est l'auteur de la photographie en noir et blanc qui illustre ce billet ? Par avance merci.Luchttps://www.blogger.com/profile/05661552135908046224noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-53341750888249010062012-07-05T19:30:51.836+02:002012-07-05T19:30:51.836+02:00Reconnaissez que j'ai touché juste, avec le co...Reconnaissez que j'ai touché juste, avec le copain à terre.<br />J'en étais assez content.Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-10122173353862904052012-07-05T18:40:45.499+02:002012-07-05T18:40:45.499+02:00Enfin Gaston, vous savez bien qu'on est sur un...Enfin Gaston, vous savez bien qu'on est sur un blog là ! Et que si je m'avisais de cracher il y en aurait plein mon écran.Léonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-87068365188026881752012-07-05T10:40:50.095+02:002012-07-05T10:40:50.095+02:00Faisons court, faisons simple : Ulysse est un chef...Faisons court, faisons simple : Ulysse est un chef d’œuvre (on a tout de même un peu honte d'écrire de telle évidence :<br /><br />Ce matin là, à la marée montante Stephen Dedalus marche sur la plage de Sandymouth.<br /><br /> Sous son pied le sable grenu avait disparu. Ses souliers foulèrent de nouveau un magma humide et grinçant, coquilles manche-de couteau et crissants graviers et tout ce qui vient briser les galets innombrables, bois criblé de vers, Armada perdue. Des sables imbibés d'eau gluante guettaient ses semelles pour les aspirer, exhalant une haleine d'égout. Il les côtoyait, marchant avec précaution.<br /><br />Autour de lui tout fait signe.<br /><br /> Ce sable entassé est le verbe que vents et marés ont vanné jusqu'ici.<br /><br />Il oscille entre origine et fin, entre permanence et changement. Alors il aperçoit un chien.<br /><br /> Leur chien allait l'amble le long d'un banc de sable en train de fondre, trottant, reniflant dans toutes les directions. Cherchant quelque chose de perdu dans une vie antérieure. Soudain il fila comme un lièvre, oreilles rejetées en arrière, à la poursuite de l'ombre d'une mouette au vol rasant bas (...). Il volta, se rapprochant par bonds, puis au trot, pattes tricotantes. D'orangé un cerf passant, au naturel, sans massacre (...). Son corps tacheté qui trottait en avant s'allongea soudain en un galop de veau.<br /><br />L'épisode est placée sous le signe de Protée dieu de la métamorphose doué du don de prophétie<br /><br />La traduction choisie est celle de Larbaud - Morel - Gilbert (revue par Joyce)P/Zhttp://ruinescirculaires.free.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-83366910485951327902012-07-04T20:53:49.890+02:002012-07-04T20:53:49.890+02:00oulah ! Heureusement que j'ai dit que je blagu...oulah ! Heureusement que j'ai dit que je blaguais, sinon j'aurais l'air d'un con.<br />Mais toujours moins que vous, tout juste bon à aller cracher sur le copain à terre, après qu'une brute lui ait cassé la gueule.<br />Je suis sûr qu'au fond vous vous faites pitié, Léon.Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-56923728126664401032012-07-04T12:14:11.626+02:002012-07-04T12:14:11.626+02:00Gaston. On sent que vous allez avoir du mal à vous...Gaston. On sent que vous allez avoir du mal à vous en remettre ce coup-ci. Qu'un Léon vous traite de "tête de noeud" pour avoir qualifié de "sous-littérature" un livre de Joyce dont vous n'avez pas lu la moindre ligne, passe encore ; et la galipette ci-dessus est bien la seule figure de style qu'il vous restait pour en faire une bonne (figure). Mais le dépeçage en règle auquel se livre Yanka ci-après et sans même s'abaisser à vous nommer, vous suivra comme un étron carré chié en pleine mer au moment où un lourd nuage envahissait le soleil.Léonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-35784778706402269672012-07-03T21:11:00.683+02:002012-07-03T21:11:00.683+02:00Merci Léon, la thèse de Gerhard H est en effet trè...Merci Léon, la thèse de Gerhard H est en effet très pertinente dans le débat, mais comme tout le monde la connaît depuis longtemps, vous risquez surtout de passer pour un idiot en donnant l'impression de la découvrir.<br />Faites gaffe, vieux, dans notre univers impitoyable il faut donner le change, avoir l'air in the wind, voire on the wave.Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-26194975878047697282012-07-03T19:34:37.795+02:002012-07-03T19:34:37.795+02:00Tout ce qui traverse l'esprit de Leopold Bloom...Tout ce qui traverse l'esprit de Leopold Bloom est compréhensible dans le texte, jusque dans les moindres détails.<br /><br />Après trois chapitres consacrés à Stephen Dedalus (James Joyce himself, jeune), Joyce nous jette dans l'existence de Leopold Bloom, placeur d'annonces juif. Le personnage ne nous est pas présenté et l'on découvre qui il est, ce qu'il pense, au fil des pages. Ce matin-là, entre autres activités banales, Bloom se rendra à l'enterrement de son ami Paddy Dignam, d'où ses pensées et méditations sur la mort. Le roman, épais, décrit une seule journée à Dublin, le 16 juin 1904. Il est un pastiche génial de l'Odyssée d'Homère. L’œuvre originale en anglais pastiche au surplus chapitre après chapitre les plus grands auteurs anglais, dans l'ordre chronologique. Et chaque chapitre à son thème, correspond à un organe du corps, etc. Lire "Ulysse", et plus encore le relire, est une riche expérience. Beaucoup commencent à le lire et abandonnent vite, parce qu'ils ne comprennent pas ou ne font pas l'effort de comprendre, parce qu'ils résistent, habitués qu'ils sont à lire de proprets petits romans français avec 4 personnages, une intrigue et un dénouement. Rien de tel ici. Pas d'intrigues, pas de héros : une sorte de film sans commentaires (mais avec une bande-son) sur une ville et ses habitants, une journée ordinaire à Dublin, voici 108 ans). Or, l'effort de lire "Ulysse" est récompensé : c'est un livre magique. Il ne laisse pas que des souvenirs, mais offre une vision et forme ou renforce l'intelligence. À noter que l'esthétisme de Joyce est tirée de Thomas d'Aquin.<br /><br />Y. Yanka, connu pour avoir lu au moins 7 fois intégralement "Ulysse".Yankahttps://www.blogger.com/profile/06758579737520696654noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-58354032066595098032012-07-03T19:25:13.596+02:002012-07-03T19:25:13.596+02:00S'il est quelqu'un qui ne se sent plus la ...S'il est quelqu'un qui ne se sent plus la moindre perspective de salut, après deux cents pages de Joyce et une quarantaine de commentaires, c'est bien moi.Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-25692862012313655502012-07-03T18:20:15.983+02:002012-07-03T18:20:15.983+02:00Pour être tout à fait complet "Yet contingenc...Pour être tout à fait complet "Yet contingency is here cancelled by the inner order of the stream of consciousness, resting in the psychology of the character." (Dr. phil. ibid.). C'est un peu ce que disait Didier Goux : "mais Leopold Bloom qui pense". En gros ça confirme la thèse de Phil : t'es une tête de noeud !Léonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-56823923571230560822012-07-03T18:08:34.797+02:002012-07-03T18:08:34.797+02:00Gaston, je viens de lire les 750 pages de la thèse...Gaston, je viens de lire les 750 pages de la thèse de Gerhard H (Dr. phil.). Je vous en fais un résumé (inutile donce de lire Joyce et encore moins Hoffmann): the following utterances appears at first glance purely contingent. At first glance, tu comprends "tête de noeud" (je cite toujours et il me semble que c'est en français dans le texte).Léonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-55614628105417614662012-07-03T17:59:16.030+02:002012-07-03T17:59:16.030+02:00Certes Gaston mais Gerhard Hoffmann (Dr. phil.) co...Certes Gaston mais Gerhard Hoffmann (Dr. phil.) contre vous : "The co-presence of the following utterances appears at first glance purely <br />contingent: His smile faded as he walked, a heavy cloud hiding the sun slowly,.." "Purely contingent" Gaston vous comprenez ? Dès lors les tours ne POUVAIENT qu'être rondes. La thèse de Hoffmann est inattaquable sur cet aspect. D'ailleurs les tours carrées sont rares et la tour Joyce elle-même est ronde. Vous voyez bien.Léonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-8236217621443175632012-07-03T17:46:49.867+02:002012-07-03T17:46:49.867+02:00Ceci dit, il faut bien reconnaître que même la mei...Ceci dit, il faut bien reconnaître que même la meilleure traduction d'Ulysses ne rend pas justice à la musicalité du texte original.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-30050766283677801732012-07-03T17:43:59.605+02:002012-07-03T17:43:59.605+02:00Ah !AH !
Victoire sur tous les fronts ! Joyce avec...Ah !AH !<br />Victoire sur tous les fronts ! Joyce avec moi !Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-78533321841205160592012-07-03T17:29:06.640+02:002012-07-03T17:29:06.640+02:00Pas "invasion", "envahissement"...Pas "invasion", "envahissement", ce qui me paraît tout à fait correct. On parle bien d'une barbe qui envahit le visage, par exemple. (Et pour tout ficher par terre, voici l'original : <i>"a heavy cloud hiding the sun slowly</i>", Joyce utilise donc "cachant", beaucoup plus plat.)tchenihttp://tcheni.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-7447900424920389782012-07-03T15:38:31.494+02:002012-07-03T15:38:31.494+02:00"Mais enfin, Dorham, j'ai avoué que je bl..."Mais enfin, Dorham, j'ai avoué que je blaguais (à moitié, au moins) !"<br /><br />Vous avez posté votre commentaire pendant que je rédigeais le mien. Sinon, je ne me serais pas fendu...<br /><br />"Mais quand même, l'invasion du soleil par un nuage"... Oui, bon... C'est pour faire crépusculaire, Gaston...Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/16993875498914733369noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-79526965358386507732012-07-03T15:29:28.162+02:002012-07-03T15:29:28.162+02:00Mais enfin, Dorham, j'ai avoué que je blaguais...Mais enfin, Dorham, j'ai avoué que je blaguais (à moitié, au moins) !<br />N'empêche que ce texte ne me semble pas terrible, désolé. Peut-être n'est-il pas significatif de l'oeuvre, et en ce cas j'essaierai peut-être un jour d'aller plus loin, et puis vous avez raison de rappeler que c'est seulement un extrait.<br /><br />Pour le reste, assez d'accord avec vous : les grands écrivains n'ont pas à être agrégés de lettres, et Juppé ou Bayrou, qui le sont (je crois), sont de piètres écrivains. Mais quand même, l'invasion du soleil par un nuage...Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-88073339703112891442012-07-03T15:09:24.866+02:002012-07-03T15:09:24.866+02:00La tentation est grande, quand on se retrouve face...La tentation est grande, quand on se retrouve face à une œuvre opaque, difficile d'accès, de conclure à un "je-m'en-foutisme" de l'auteur. C'est ce que je ressens quand je lis Pynchon par exemple, même s'il ne me viendrait pas à l'idée de dire que Pynchon fait de la sous-littérature tant il y a chez lui quelque chose de foisonnant, qui tient de la construction monumentale ; voire maladive. La comparaison n'est pas très heureuse, je m'en excuse. <br /><br />Je trouve par ailleurs votre façon de juger la littérature un peu dépassé, Gaston. Tout cela a un petit coté Sainte-Bave bien sympathique mais qui ne porte pas très loin. La langue française a d'immenses qualités mais ses usagers ont beaucoup de tares. La haine de la répétition, par exemple, chez les français est grotesque. Leur peur du cliché encore plus. Je me souviens avoir lu un ouvrage (de je ne sais plus qui) dont l'objet était de démontrer que les grands écrivains de langue française avaient une maitrise approximative de la langue. Et de dénicher des redondances chez Sand, des lourdeurs chez Musset, des effets trop appuyés chez Stendhal. Quel était l'objet de cet ouvrage idiot, bien qu'irréprochable en termes de syntaxe ? De dire que les grands écrivains écrivent en réalité comme des sagouins. Mais nous n'attendons pas d'eux qu'ils écrivent bien ou parfaitement. On attend d'eux, en tout cas, des romanciers, qu'ils expriment quelque chose que nous serions incapable de mettre en lumière. Joyce a fait cela avec Ulysse. Didier a peut-être mal fait d'extraire un paragraphe de l’œuvre de Joyce ,qui est une œuvre démesurée (et pourtant très circonscrite à certains égards) et qui ne peut s'entreprendre que dans son ensemble (comme la majorité des grandes entreprises littéraires sans doute).<br /><br />Ce que vous dites de votre goût pour la métaphore a du reste de quoi inquiéter. Mais c'est une évolution que l'on constate assez bien dans la littérature d'aujourd'hui qui tient plus du festival de la métaphore que de la volonté de rendre intelligible. Les métaphores d'aujourd'hui sont parfois tellement ahurissantes qu'il faudrait presque deux ans pour en analyser ne serait-ce qu'une seule. Et ce sont d'ailleurs bien souvent des auteurs mineurs qui y ont recours. Il en va de même dans la construction des personnages de fiction qui, à force d'être mis à l'écart de tout cliché, finissent pas agir en dépit du bon sens dans 3/4 des romans. Je dirais la même chose de ce que vous dites de l'envahissement du soleil par un nuage. Vous reprochez tantôt à Joyce d'être timide en métaphore et puis quelques mots plus tard de ne pas être assez terre à terre. Je ne vois pas de quoi il faut vous remercier, à vrai dire...Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/16993875498914733369noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-64310039119269988582012-07-03T14:59:19.895+02:002012-07-03T14:59:19.895+02:00Mais dans ce cas, la faute est mienne, et non cell...Mais dans ce cas, la faute est mienne, et non celle de Joyce.Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-15410262749292121432012-07-03T14:58:20.494+02:002012-07-03T14:58:20.494+02:00Bon, je constate, heureux, que tout le monde me do...Bon, je constate, heureux, que tout le monde me donne enfin raison !<br /><br />Maintenant je peux avouer que je plaisantais à moitié. Je n'ai rien contre Joyce, que j'ai à peine lu (quand je dis "à peine", je parle de cinq ou six pages, donc rien). Cependant ce texte ne me paraît vraiment pas mirobolant.Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-60079528925571857202012-07-03T14:40:45.822+02:002012-07-03T14:40:45.822+02:00"Les tours rondes, pourquoi elles ne sont pas..."Les tours rondes, pourquoi elles ne sont pas carrées ? On n'en sait rien. personne n'en sait rien, l'auteur moins que quiconque. Elles sont rondes et basta."<br /><br />Je vous invite à lire un des premiers chapitres des Principes de la Philosophie de Descartes, il y a quelques observations sur le caractère des tours rondes. Sinon, la remarque de Didier est juste, surtout chez Joyce et encore plus dans Ulysse.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/16993875498914733369noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-46745314539375983742012-07-03T14:28:45.946+02:002012-07-03T14:28:45.946+02:00Vous oubliez une chose capitale (mais il est vrai ...Vous oubliez une chose capitale (mais il est vrai qu'elle n'est nullement évident, à la lecture de ce seul extrait) : ce n'est pas James Joyce qui écrit, mais Leopold Bloom qui pense. Ou plutôt même : qui laisse flotter les impressions et lambeaux de pensées qui traversent son cerveau.Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-18474587548286629852012-07-03T14:16:22.553+02:002012-07-03T14:16:22.553+02:00"Ces deux braques qui se baguenaudent"
J..."Ces deux braques qui se baguenaudent"<br />J'espère que c'est une fantaisie du traducteur, parce que c'est très nul, comme phrase. Mais ce n'est qu'un exemple : tout ce texte est d'une nullité sans nom. Il faudrait nous trouver autre chose pour nous donner envie de lire du Joyce. Les pyramides bâties dans le sable, c'est une métaphore à deux balles, il me semble. Sans parler du pain et de l'oignon, qui vont aussi bien ensemble que la ciboulette et... n'importe quoi, en fait. Suis-je le seul à m'être aperçu que Joyce est un fumiste ?<br />Oui, et le nuage lourd qui envahit le soleil, pour prendre un dernier exemple, on dirait la phrase d'un gamin de sept ans qui n'a pas compris qu'on ne peut pas envahir le soleil, que le mot n'est pas adapté. A vue humaine, on peut dire qu'un nuage recouvre le soleil, ou mieux qu'il le cache, le masque, le dissimule, le voile ou l'occulte, en partie, de plus en plus, progressivement, avec vélocité, peu à peu ou par degré. Et je passe sur la banalité absolue de remarquer que quelqu'un naît à chaque seconde, surtout si c'est pour ajouter dans la foulée que quelqu'un meurt à chaque seconde... C'est de la métaphysique de bazar. Vous imaginez Blaise Pascal nous assommer de tels truismes ? Encore heureux que Joyce soit resté évasif sur le sujet, il aurait pu nous dire que c'est à chaque demi-seconde que quelqu'un naît ou meurt, ce qui serait plus exact d'ailleurs (en fait j'en sais rien, mais lui non plus ; il parle sans savoir).<br /><br />Les tours rondes, pourquoi elles ne sont pas carrées ? On n'en sait rien. personne n'en sait rien, l'auteur moins que quiconque. Elles sont rondes et basta. On dirait l'un de ces textes de la bibliothèque de Babel imaginée par Borgès.<br /><br />Ne me remerciez pas pour l'explication de texte. C'est du vite fait.Gastonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-73151724251870205002012-07-03T13:58:57.553+02:002012-07-03T13:58:57.553+02:00Que ? "Je trouve ça très bien" ? Oui, en...Que ? "Je trouve ça très bien" ? Oui, en quelque sorte, c'est sans doute vrai. Même si Joyce n'est évidemment pas de la sous-littérature.Dorhamhttps://www.blogger.com/profile/16993875498914733369noreply@blogger.com