tag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post410916427072302741..comments2024-03-26T17:03:58.757+01:00Comments on Didier Goux habite ici: Robert Marchenoir, lui, ne triche pas !Didier Gouxhttp://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comBlogger396125tag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-64567340829023834432011-07-19T13:06:53.798+02:002011-07-19T13:06:53.798+02:00NV : comme vous avez pris la peine de ces intermin...NV : comme vous avez pris la peine de ces interminables tartines (dont je ne préjuge nullement de la qualité, ne les ayant bien entendu pas lu, ne lisant plus rien ici depuis au moins trois jours), je les laisse. De toute façon, il faut bien que ça s'arrête <i>après</i> un commentateur et <i>avant</i> le suivant…Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-47596867773548860692011-07-19T12:29:26.321+02:002011-07-19T12:29:26.321+02:00Bon, cette fois, comme la modération vient de s...Bon, cette fois, comme la modération vient de s'activer, je ferme <b>DÉFINITIVEMENT</b> les commentaires de ce billet.<br /><br />Merci de bien vouloir ne pas poursuivre cette interminable discussion sous un autre billet plus récent : les commentaires seront alors supprimés.Didier Gouxhttps://www.blogger.com/profile/03032580935531064125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-38390810331501274822011-07-19T12:22:26.340+02:002011-07-19T12:22:26.340+02:00Si la culture, c'est ce qui a été montré dans ...Si la culture, c'est ce qui a été montré dans les expos de Versailles cette année… ou le théâtre de rue, comme dit Archischmock… ça craint !Carinehttps://www.blogger.com/profile/07279706294102951346noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-25651425205901403112011-07-19T12:16:50.931+02:002011-07-19T12:16:50.931+02:00Sauf que pas du tout.
D’abord parce que le relat...Sauf que pas du tout. <br /><br />D’abord parce que le relativisme positif est associé, dans de nombreux esprits, avec des prises de position politiques et sociales qui, si elles ne sont pas le produit nécessaire de ce relativisme, se sont renforcées dans son sillage. La thèse Bourdivine selon laquelle la culture est une modalité de reproduction des classes en possession de la culture est certainement une thèse relevant du relativisme positif, et est, à mon sens, et pour l’essentiel, une évidence proche du truisme, mais la conclusion qui en a été tirée dans les milieux gauchistes de l’Education nationale (là, on tombe dans le pléonasme) n’est en rien une conséquence nécessaire de ce relativisme. Le constat de fait ne conduit pas nécessairement à la lutte contre la domination de la classe bourgeoise et à la destruction des formes de la transmission culturelle. (On peut trouver cela très bien, la domination de la classe bourgeoise). C’est pourtant comme cela que ce constat a été perçu, tant par ses partisans que par ses adversaires.<br /><br />Le deuxième problème réside dans le besoin ressenti par certains de justifier les préférences, quelles qu’elles soient, par des propositions factuelles marquées du sceau de la certitude et de l’universalité. Personnellement, je ne vois pas en quoi j’aurais besoin d’une conception vraie et universelle de la morale et de la justice pour défendre mes préférences en matière de morale et de justice. Je ne vois d’ailleurs même pas pourquoi ces préférences auraient besoin d’être justifiées, autrement que par la défense pragmatique des structures sociales qui résulteraient de la mise en œuvre desdites préférences. Mais manifestement, pour beaucoup, le relativisme positif, qui a miné, effectivement, les modalités de justification anciennes sur le mode de l’universel, est considéré, à tort à mon sens, comme rendant impossible l’expression même d’une hiérarchie de valeurs.<br /><br />C’est dur d’être relativiste…NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-42034927802222121732011-07-19T12:16:25.863+02:002011-07-19T12:16:25.863+02:00L’hédonisme. C’est une autre paire de manche. En f...L’hédonisme. C’est une autre paire de manche. En fait, dans la vie courante, je rencontre peu d’hédonistes. Je trouve des gens qui rament entre leurs frustrations, intellectuelles, financières, physiques, sexuelles, narcissiques et qui essaient de réduire un peu le niveau de souffrance, le plus souvent en fabriquant de la souffrance future. Appeler cela des hédonistes… Bref, à part Onfray et DSK…Just kidding.<br /><br />Le laxisme moral. J’ai déjà abordé la question 2 ou 300 messages plus haut. Qu’est ce que vous voulez faire ? Décréter des règles morales ? Rétablir des processus intellectuels de justification éthique des actes et des pensées ? (oui je sais, quel style..) . Mais à partir de quoi ? Qui va y croire ? Tout ce que vous pouvez faire, c’est favoriser des institutions qui évitent la déresponsabilisation et qui font que les gens assument les conséquences de leurs actes. Cela ne serait déjà pas mal, mais c’est de la morale limitée à la trouille des conséquences. Je préfèrerais appeler cela autrement que « morale ». Oui je sais, les mots la réalité… mais quand même… ICI, il n’y a que des mots.<br /><br />Reste le relativisme. Mais c’est très bien le relativisme ! <br />Chacun sait que le relativisme, c’est vilain-pas beau, parce que c’est la cause de tous nos maux, Shakespeare vaut une paire de bottes, Jamel Debbouze vaut Claudel, l’excision vaut le défilé du 14 juillet, tout cela est culturel, mélangeons-nous dans la tolérance, blabla…<br /><br />Mais le relativisme, c’est aussi quelque chose qui nous dit que toute proposition prend son sens dans un contexte donné, qu’elle est relative à ce contexte, et qu’on ne peut donc la comprendre (je n’ai pas dit l’approuver) que quand on a les clés linguistiques, culturelles, sociales qui sont constitutives de ce contexte.<br /><br />Je vous propose d’appeler le premier relativisme, relativisme normatif et le second relativisme, relativisme positif. Je sais qu’il y a des gens ici qui prétendront qu’on peut faire le contraire, mais moi je fais comme cela.<br /><br />Donc quand vous défendez le relativisme positif dans un dîner en ville, vous vous faites traiter de tous les noms parce que tout le monde croit que vous êtes un relativiste normatif. <br /><br />Le problème est que théoriquement, il n’y a pas de relativiste normatif. Personne ne pense que tout vaut tout ou n’importe quoi. A part Paul Feyerabend mais bon, Feyerabend, c’est intéressant mais ce n’est que Feyerabend. D’où le fait que la critique du relativisme par Jacques Bouveresse dans Rationalité et cynisme tombe un peu à côté puisque c’est essentiellement une critique de Feyerabend. <br /><br />Ce n’est pas parce que toute chose est relative à son contexte que vous arrêtez de préférer quelque chose par rapport à autre chose. Autrement dit, le relativisme positif ne vous empêche pas d’avoir des préférences.<br /><br />Dans ces conditions, les choses sont simples. On explique à ses commensaux qu’on parle de relativisme positif et pas de relativisme normatif et tout le monde s’embrasse.NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-83899831010753626942011-07-19T12:16:00.950+02:002011-07-19T12:16:00.950+02:00« Quels objectifs ? Quel droit ? »
D’abord, c’est...« Quels objectifs ? Quel droit ? »<br /><br />D’abord, c’est une question de trop. Quel droit, je m’en fiche. Le droit sera au service des objectifs. Quels objectifs ? Rêvons… d’une fédération des droites européennes, de M Wilders à M. Freysinger, en passant par la droite italienne, autrichienne (qui s’améliore lentement) flamande… et je n’ose dire française…Mais disons-le. Il faudra aussi trouver un statut vivable à la droite allemande mais après tout, c’est Mme Merkel qui a commencé à parler de l’échec du multiculturalisme. Cette droite serait composée de gens crédibles dont on aurait la vague impression qu’ils seraient capables, techniquement et politiquement, d’assumer des responsabilités publiques (pour l’instant, MM. Steeve ( !) Briois et Louis Aliot, pour ne citer qu’eux manquent un peu de visibilité dans ce domaine). Cette droite, qui serait obligée de dénoncer une bonne tripotée de traités internationaux, de dissoudre un certain nombre d’institutions protectrices des droits de l’homme, sans parler des associations de pétroleuses, aurait d’abord comme programme de faire ce que les algériens ont fait en quelques semaines en 1962. Renvoyer dans leurs pays d’origine un dixième de la population, qui n’a rien à faire là, et cela indépendamment de toute question relative à la régularité de leur séjour et à leur nationalité. On peut même essayer de ne tuer personne. <br /><br />Avec les gens qui restent, il faudra reconstituer les frontières extérieures, ne serait-ce que pour rendre la nouvelle unité crédible dans les négociations commerciales internationales, parce qu’il faudra bien continuer à commercer ( d’une part) et qu’une passoire n’a pas grand-chose à négocier (d’autre part). <br /><br />Il faudrait ensuite réapprendre à lire, à écrire, et donner aux générations qui suivent un vague sens de la chronologie et des évènements qui les ont précédées.<br /><br />Après, on adopte le programme économique de Marchenoir. <br /><br />« Encore une fois, leulibéralisme, c’est la poubelle de table de l’époque (copyright by quelqu’un que j’ai oublié et qui se reconnaîtra). On y fourre tout ce qui traîne et qui offense les sens. »<br /><br />Si vous avez, ne serait-ce que très vaguement, essayé de me lire, vous verrez que je ne me sens pas du tout visé. Mais comme ici, c’est la rhétorique qui règne, vous pouvez toujours me répondre que je n’étais pas visé du tout, que non content d’être d’idiot, je suis paranoïaque… etc… ou autre chose. <br /><br />Reste la fin : « Le mondialisme, l’immigrationnisme, l’égalitarisme, le relativisme, le laxisme moral, l’hédonisme, l’abandon national ne sont pas le libéralisme. Ils sont leulibéralisme. ». <br /><br />Admettons.<br /><br />« Ce n’est pas pareil. Il faudrait arrêter de s’envoyer des mots à la figure, et revenir aux réalités. »<br /><br />Vous ne trouvez pas la succession des phrases amusantes ? Non ? personne ? Bon, tant pis.<br /><br /><br />Enfin moi, j’ai l’impression d’avoir reçu des mots dans la figure. Et des mots bien mélangés.<br /><br />OK avec vous pour le mondialisme, l’immigrationnisme, l’égalitarisme et l’abandon national.NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-42295348590429316652011-07-19T12:15:17.011+02:002011-07-19T12:15:17.011+02:00« Quant à «vendre du temps d’hommes» (mon Dieu, qu...« Quant à «vendre du temps d’hommes» (mon Dieu, quel style…) , c’est ce que chacun fait depuis que le commerce et l’économie existent – que dis-je, depuis que le troc existe. Leulibéralisme n’a rien inventé à cet égard.<br /><br />Où est le problème ? Comment gagnez-vous votre vie ? Vous ne vendez pas votre temps ? Vous êtes payé à ne rien faire ? »<br /><br />Là, vous commencez à ressembler à Blablator. Je discutais la thèse selon laquelle on pouvait facilement échanger les marchandises sans échanger les hommes. Vous prenez un bout de phrase ( le moins bien écrit, parce que sinon ce n’est pas drôle), et vous me dîtes « Où est le problème ? ». En outre, il ne s’agit pas ici de Leulibéralisme mais de la modernité. Les services s’échangent plus facilement qu’autrefois, les hommes circulent plus facilement… Et les avantages comparatifs décrits par Ricardo quand il s’agit de vin et de blé se trouvent en but à de fortes externalités négatives quand il s’agit de bonshommes. Que bien sûr, on va convaincre de rester chez eux. Sans glaive. Par la seule vertu du libéralisme.<br /><br />On va passer rapidement sur les oligopoles chinois, si vous voulez bien. Je ne mélangeais pas la réalité et la théorie. J’étais seulement parfaitement paumé. Vous sembliez donner la Chine en exemple (avec la Suisse et les Etats-Unis). Mais vous preniez la précaution de préciser que le système chinois n’est pas libéral. Mais vous êtes un libéral. Mais la Chine inondait la planète de ses produits. Mais vous aviez l’air de trouver cela bien (pour les chinois en tout cas). Mais cela veut dire qu’un système non libéral peut être bon pour les chinois… J’ai dû rater une marche quelque part. D’où la présomption ridicule que vous aimiez les oligopoles chinois. Je ne sais pas trop ce que vous aimez, mais pas les oligopoles chinois. Dont acte.<br /><br />Avant de terminer sur les mots et la réalité, le glaive.<br /><br />Bon, libre à vous de me prendre pour un naïf qui essaie de se rattraper aux branches, mais je me disais seulement que tant qu’à faire, il y a autant de chance en Europe de tomber sur un galonné un peu borné qui fait le ménage (j’aimais bien le karcher, moi… je l’attends toujours, et maintenant, il en faudra un très très puissant…) que sur un vrai libéralisme qui n’a , quelle que soit ses vertus théoriques et pratiques, aucune chance d’attirer la moindre adhésion. Vous en connaissez des libéraux Hayekiens, en France ? Vous connaissez un parti qui se réclame de vos valeurs ? Il a fait combien Madelin (si tant est que…)? Sarko est un radical socialiste mafieux, et Mme Le Pen a le programme économique de Mélenchon… Cela sert à quoi le libéralisme dont personne ne veut parce que les gens sont drogués aux subventions, aux déficits, aux aides sociales et aux emplois publics ? <br /><br />Ce qui m’énerve, Marchenoir, c’est que vous me prenez pour un crétin, alors que je suis pour l’essentiel d’accord avec vous… Vous aimez tellement taper que vous tapez sur votre propre camp. Je sais que le friendly fire est à la mode mais bon. Je suis simplement beaucoup moins optimiste que vous. Je pense que dans un monde où les gens essaient réellement de faire du profit, l’Europe désarmée, socialisée, déresponsabilisée n’a plus de chance. J’aurais aimé croire au libéralisme et je ne crois pas vraiment à mon glaive (il faudrait un glaive européen, le glaive français ressemblerait à une épingle). Mais dans l’échelle des improbabilités, vraiment, le libéralisme authentique n’est pas mieux placé…NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-20527763984282188892011-07-19T12:14:49.412+02:002011-07-19T12:14:49.412+02:00« Je vous ferais remarquer que la diffusion de vos...« Je vous ferais remarquer que la diffusion de vos idées, à laquelle vous procédez ici, ne peut exister que parce que le «service de fourniture de blog» que vous utilisez a été délocalisé aux Etats-Unis par l’entreprise Google. C’est un bien ou un mal, à votre avis ? »<br /><br />Là on va s’éloigner du débat. Je ne diffuse rien du tout. Personne ne me lit vraiment. Vous n’existez pas pour moi. Je n’existe pas pour vous. C’est un pur exercice intellectuel. Vous êtes là comme le mur, au squash. Je suis absolument seul et quand je m’énerve, je m’énerve tout seul face à des problèmes logiques et rhétoriques. Si vous n’êtiez pas là, je me débrouillerais autrement en écrivant rageusement oui ou non dans les marges de la critique de la raison pratique ou des fondements de la métaphysique des mœurs. Et ce serait sans doute mieux. Alors, bien ou mal, je n’en ai pas la moindre idée.<br /><br />« Quand je dis «délocalisé», ce n’est pas tout à fait exact, d'ailleurs. «Localisé» serait plus précis. Qu’est-ce qui était localisé en France, avant, exactement, comme «service de blog» ? Le Minitel ? <br /><br /><br />Oh, il y a bien quelques Français et quelques entreprises françaises qui doivent faire des trucs dans le blogging, mais disons que globalement, en ce qui concerne les services Internet, c’est plutôt l’industrie américaine qui a été partiellement délocalisée en… France. Au plus grand bénéfice de cette dernière. » <br /><br /><br />On trouvera des exemples dans les deux sens. Vous le savez parfaitement. Mais je n’ai jamais dit que globalement, on ne profitait pas du commerce. Le débat n’est pas là du tout. On a créé plein d’emplois dans le commerce en ligne. OK. C’est très bien. <br /><br />Mais les libéraux du XIXème siècle pensaient que le commerce était dans l’intérêt de tout le monde. Et pour tout vous dire, je commence à me demander si quelque chose qui est dans l’intérêt de tout le monde est une bonne chose. En tout cas, je suis à peu près convaincu que ce n’est pas une bonne chose pour moi.<br /><br />(…)<br /><br /><br />« En revanche, toutes choses égales par ailleurs, il est certain que la «délocalisation des services en un seul clic», plus généralement la numérisation et la mondialisation de l’économie, auraient créé beaucoup plus d’emplois en France si de profondes réformes libérales avaient été appliquées, réduisant radicalement la dépense publique et rendant toute activité économique plus profitable. »<br /><br />Oui. Tout à fait d’accord. J’ai toujours(avec des italiques) été tout à fait d’accord avec cela. <br /><br /><br />« Le problème des anti-libéraux est qu’ils n’aiment pas le profit. Enfin, ils voudraient bien l’avoir dans leur poche, mais ça les vexe de le voir dans celle des autres. C’est pourquoi ils demandent à l’Etat et à son «glaive» de piquer dans la poche du voisin pour remplir la leur.<br /><br />Sauf que tout le monde en demande autant : ça ne peut évidemment pas marcher. »<br /><br />C’est très bien le profit. Je ne suis pas vexé de le savoir dans la poche des autres. Je suis seulement inquiet de le savoir dans la poche de mes ennemis. Ce qui n’est pas exactement la même chose. Et c’est bien parce que cela ne peut pas marcher qu’il est question de glaive.NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-33735677822334606812011-07-19T12:14:19.383+02:002011-07-19T12:14:19.383+02:00« Je ne convoque précisément pas d’homme théorique...« Je ne convoque précisément pas d’homme théorique. C’est tout le contraire. Ce sont les gauchistes qui font ça. »<br /><br />OK<br /><br />« Moi, je tiens compte de la nature humaine telle qu’elle est ».<br /><br />Ah oui, une nature humaine sans théorie de l’homme. Bien sûr. Vous ferez croire cela à qui ?<br /> Vous devriez laisser tomber l’expression « nature humaine », vraiment. Cela ferait avancer la conversation.<br /><br /><br />« … ce qui est l’un des principaux tests pour différencier le libéralisme du socialisme : le socialiste croit qu’il est possible -- et donc éminemment souhaitable -- de forger l’homme nouveau ; le libéral croit que la nature humaine n’est pas modifiable, et qu’il faut partir des processus sociaux efficaces qu’elle a produits, spontanément et collectivement, pour faire de la politique. »<br /><br />A part l’espèce de carambolage intellectuel que provoque l’expression « nature humaine », je suis assez d’accord avec vous. <br /><br />« Le libéralisme auquel je me réfère n’est nullement fantasmé, il a fonctionné et il fonctionne encore aujourd’hui, comme j’en ai fourni la preuve à de multiples reprises dans ces pages sans jamais être démenti. Cherchez, je me suis auto-cité à de nombreuses reprises, je ne vais pas infliger de nouvelles redites à ceux qui ont pris la peine de me lire. »<br /><br />On vient au fait. <br /><br />« L’économie actuelle n’est évidemment pas une économie de services, c’est une économie de biens et de services, comme cela a toujours été le cas. Vous n’habitez pas dans un service, vous habitez dans une maison. Vous ne mangez pas des services au petit-déjeuner, vous mangez du pain et de la confiture. Vous ne vous lavez pas avec un service, vous vous lavez avec du savon. Vous ne vous habillez pas avec un service, vous vous habillez avec des vêtements. Vous ne prenez pas un service pour aller au travail, vous prenez une voiture, un autobus ou un train. »<br /><br />J’habite dans une maison mais je suis incapable de planter un clou, de changer les plombs, de changer un joint, de planter un gazon sans qu’il se transforme en n’importe quoi. Pour habiter ma maison, j’ai eu besoin de services. Et dans ma maison, il y a des services d’architecte par exemple. Je me lave avec du savon mais ma grand-mère, à la fin de sa vie, se lavait avec des services. Et je ne sais pas conduire un autobus, ni un train. Et je n’ai jamais dit (ou alors je le retire) que l’économie n’était qu’une économie de services. Je disais que les théoriciens du libéralisme, qui ont défendu ce libéralisme qui a fonctionné, avaient affaire à une économie différente et qu’il faut prendre en compte cette évolution. Mais vous y venez.<br /> <br />« Les services ne se délocalisent pas en un simple clic. Certains services peuvent, en effet, être importés électroniquement. Et ? Donc ? En quoi cela condamne-t-il le libéralisme ? »<br /><br />Cela ne condamne pas le libéralisme. Mais le libéralisme des biens transposés aux services implique qu’on privilégie le service importé électroniquement et fourni par un indien à 50 roupies que par un cégétiste blindé d’acquis sociaux. Et que cela a des conséquences que Bastiat n’avait pas prévues.<br /><br />« Dans la mesure où cette «délocalisation d’un simple clic» serait une nouveauté funeste (et encore faudrait-il le démontrer), par quels moyens proposez-vous de vous y opposer ? »<br /><br />Attendez, moi je ne propose rien (si, le glaive, mais on y reviendra). C’est vous qui proposez. Puisqu’on peut être libéral et se protéger très bien, comme les américains et les chinois.NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-15129655812000830972011-07-19T12:13:49.533+02:002011-07-19T12:13:49.533+02:00« Car je vois mal comment l'on pourrait change...« Car je vois mal comment l'on pourrait changer la nature de l'homme (et notamment le fait qu'il se reproduit, qu'il existe des races et des civilisations, et que l'homme est un animal social et tribal). »<br /><br />A supposer que l’homme ait une nature (et pas seulement une histoire, naturelle entre autres), je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas changer. D’ailleurs elle change déjà. La cellule fondamentale de la socialité humaine, la famille fondée sur le mariage, a perdu sa raison d’être anthropologique, le Pater semper incertus. Une seule petite découverte , et on peut savoir qui est le père, la fiction du mariage perd tout intérêt, et la famille explose. C’est aussi simple que cela. <br /><br />« En revanche, les gauchistes et les anti-libéraux utilisent cette constatation de façon malhonnête pour justifier leur politique, mais sans développer toute la chaîne logique sous-jacente ; et pour cause, car elle n'existe pas. »<br /><br />Je n’ai pas encore compris, mais je ne désespère pas. Je poursuis.<br /><br />« Puisque l'homme n'est pas une marchandise, nous disent les gauchistes et les anti-libéraux (et, en effet, c'est vrai), eh bien il ne faut surtout pas toucher à un cheveu de la pléthorique fonction publique française. (…) Puisque l'homme n'est pas une marchandise, il faut l'importer par bateaux entiers de toute l'Afrique, puis prétendre qu'un Malien musulman au QI de 75 est équivalent à un Français chrétien au QI de 100 (ou alors, c'est que le Français est raciste). Je ne vois pas le rapport. Cela a à peu près autant de bon sens que d'affirmer : puisque 2 et 2 font 4, alors ma voiture doit fonctionner à la choucroute garnie et non à l'essence. »<br /><br />Entièrement d’accord. Je ne vois pas le rapport non plus. Encore qu’on peut arriver à identifier une dérive entre une certaine forme d’humanisme et l’hystérie humanitaire. Moi qui n’ai aucune conception de la nature de l’homme (quand je dis que l’homme est une marchandise, je ne dis pas qu’il l’est par nature), je m’estime mieux protégé que vous contre ce type de dérives. <br /><br /><br />« Mon Dieu, quel gloubi-boulga sans queue ni tête. Vous mélangez tout, et notamment la réalité avec les souhaits, ce qui est un vice typique de la pensée française. »<br /><br />Vous avez parfaitement le droit de ne pas aimer mon style et j’avoue avoir écrit de meilleurs paragraphes. Mais votre thèse était incompréhensible (voir plus haut). Je constatais simplement que votre distinction entre le commerce des marchandises et le commerce des hommes ne pouvait se fonder sur la phrase « L’homme n’est pas une marchandise ». Mais vous pensiez le contraire… ou non… ou si… Je pense que l’explication doit être plus haut, dans « En revanche, les gauchistes et les anti-libéraux utilisent cette constatation de façon malhonnête pour justifier leur politique, mais sans développer toute la chaîne logique sous-jacente ; et pour cause, car elle n'existe pas. ». Mais alors cela, comme gloubi-boulga…NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-78910592058600699572011-07-19T12:13:21.288+02:002011-07-19T12:13:21.288+02:00« Qui est grandiloquent, exactement, ici, NV ? Vou...« Qui est grandiloquent, exactement, ici, NV ? Vous, ou moi ? »<br /><br />OK, mais la grandiloquence par italiques, c'est-à-dire la grandiloquence avec des pincettes, c’est vraiment ce qu’il y a de pire… Je sonne le tocsin (dans le vide) et vous vous payez de mots en disant qu’il faut revenir au réel. Ce n’est pas exactement la même chose. Mais je plaide coupable (si, si, vraiment). Après les italiques, je croyais bêtement que ma propre grandiloquence allait passer inaperçue. <br /><br />« Les italiques que j'ai mises à "L'homme n'est pas une marchandise" signifient une chose, et pas celle que vous croyez y voir : elles indiquent qu'il s'agit d'une citation. D'une citation gauchiste et anti-libérale. » »<br /><br />Ah bon. Il fallait donc comprendre que vous vous moquez des crétins gauchistes qui pensent que l’homme est une marchandise. Les italiques, c’est une manière de faire une antiphrase. Désolé. J’aurais pu être plus subtil, mais vous auriez pu être plus clair.<br /><br />« Et si je l'ai placée ici, cela signifie : en effet, l'homme, par nature, n'est pas une marchandise, et toute politique qui ferait abstraction de cela serait vouée à l'échec. »<br /><br />Quoi, parce que vous vous pensez aussi que l’homme n’est pas une marchandise ? Si je comprends bien, les gauchistes pensent cela avec italiques et vous sans italiques ? Limpide… Je n’ai pas trop d’idée sur ce que c’est la nature de l’homme. Et je croyais bêtement que c’était une des qualités du libéralisme d’éviter de trancher cette question, réservée aux essentialistes antilibéraux de gauche (la liste est infinie) ou de droite (de Carl Schmitt à Leo Strauss). Mais Marchenoir le grand libéral sait ce qu’est la nature de l’homme. On n’est pas sortis de l’auberge.NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-74962167510835155202011-07-19T11:53:30.385+02:002011-07-19T11:53:30.385+02:00"Puisque l'homme n'est pas une marcha..."Puisque l'homme n'est pas une marchandise, il faut un ministère de la Culture et des intermittents du spectacle."<br /><br />Nouvelle polémique hier soir au JT : Aubry, si elle est élue, veut augmenter le budget du ministère de la culture de 30 ou 40 %...<br /><br />Mais la polémique ne tourne qu'autour de ça : en temps de crise, la culture est-elle un luxe ou pas ?<br /><br />Personne pour se demander si la culture a le moindre rapport avec le ministère de la culture, avec la culture étatisée, si elle n'est pas même tout le contraire...Gilnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-51433704791862144502011-07-18T23:44:39.617+02:002011-07-18T23:44:39.617+02:00Voir aussi ici et ici.
(Thomas Sowell est un libé...Voir aussi <a href="http://fboizard.blogspot.com/2011/07/la-grande-tambouille-des-idees_16.html" rel="nofollow">ici</a> et <a href="http://fboizard.blogspot.com/2011/07/la-democratie-est-elle-viable.html" rel="nofollow">ici</a>.<br /><br />(Thomas Sowell est un libéral-conservateur américain, qui trouve normal que les taxis ne s’arrêtent pas pour lui dans la rue en raison de sa couleur de peau : il est noir.)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-7464037252447775052011-07-18T23:42:33.153+02:002011-07-18T23:42:33.153+02:00Si les Etats-Unis n’avaient pas servi de locomotiv...Si les Etats-Unis n’avaient pas servi de locomotive mondiale à l’industrie numérique (IBM, Microsoft, Intel, Apple, Internet, Amazon, Google...), s’il n’y avait pas eu, par là-dessus et par là-dessous, la mondialisation permettant à n’importe quelle entreprise française de <i>fournir des services dans le monde entier d’un seul clic</i>, eh bien vous ne seriez pas là à nous en parler, et il y aurait moins d’opportunités de création d’emplois en France <i>toutes choses égales par ailleurs</i>.<br /><br />La preuve (au hasard) : des entreprises de commerce électronique françaises comme Pixmania (présent dans 26 pays) ou Price Minister (qui vient d’être racheté par un groupe japonais).<br /><br />La création d’Amazon aux Etats-Unis a «délocalisé d’un seul clic le service de vente de livres» (portant ainsi gravement atteinte au noble service public de la pitite librairie indépendante française de gauche, où l’on ne trouve jamais les livres que l’on veut, et notamment pas les auteurs conservateurs ou libéraux), mais elle a créé 1000 emplois ici par le biais d’Amazon.fr, la France ayant le privilège d’être l’un des huit seuls pays au monde à avoir «son» propre Amazon.<br /><br />En revanche, <i>toutes choses égales par ailleurs,</i> il est certain que la «délocalisation des services en un seul clic», plus généralement la numérisation et la mondialisation de l’économie, auraient créé beaucoup plus d’emplois en France si de profondes réformes libérales avaient été appliquées, réduisant radicalement la dépense publique et rendant toute activité économique plus profitable.<br /><br />Le problème des anti-libéraux est qu’ils n’aiment pas le profit. Enfin, ils voudraient bien l’avoir dans leur poche, mais ça les vexe de le voir dans celle des autres. C’est pourquoi ils demandent à l’Etat et à son «glaive» de piquer dans la poche du voisin pour remplir la leur.<br /><br />Sauf que tout le monde en demande autant : ça ne peut évidemment pas marcher.<br /><br />Quant à «vendre du temps d’hommes» (mon Dieu, quel style…), c’est ce que chacun fait depuis que le commerce et l’économie existent – que dis-je, depuis que le troc existe. Leulibéralisme n’a rien inventé à cet égard.<br /><br />Où est le problème ? Comment gagnez-vous votre vie ? Vous ne vendez pas votre temps ? Vous êtes payé à ne rien faire ? <br /><br />Enfin je me demande bien où vous avez trouvé que «j’aime les oligopoles chinois». C’est tout de même curieux, cette propension des «intellectuels» français à mélanger constamment le fait et le jugement, la réalité et la théorie, l’existant et l’objectif souhaité.<br /><br />Je constate que la Chine, grand méchant loup du commerce international qui obsède les esprits occidentaux actuellement, inonde la terre entière de ses marchandises, sans pour autant s’obliger à importer la terre entière au titre de l’immigration. <br /><br />Donc, effectivement, on peut pratiquer le commerce international sur une grande échelle, sans pour autant importer les hommes comme des marchandises. Voilà ce que je disais.<br /><br />Et je précisais : la Chine n’est pas spécialement libérale. Sachant que moi je le suis. Donc je ne vois pas très bien de quel chapeau vous sortez que «j’aimerais» les oligopoles chinois, d’autant que l’amour n’a rien à faire avec le sujet.<br /><br />Maintenant, si vous ne voulez pas paraître «grandiloquent», il vous reste à nous préciser ce que vous mettez derrière votre «glaive qu’il faut au bout d’un bras qui ne tremble pas». Parce que, tel quel, c’est un glaive en carton de cyber-warrior. <br /><br />Le glaive, c’est la volonté politique ou la force armée, qui sont au service d’objectifs et d’un droit. Quels objectifs ? Quel droit ?<br /><br />Encore une fois, leulibéralisme, c’est la poubelle de table de l’époque (copyright by quelqu’un que j’ai oublié et qui se reconnaîtra). On y fourre tout ce qui traîne et qui offense les sens.<br /><br />Le mondialisme, l’immigrationnisme, l’égalitarisme, le relativisme, le laxisme moral, l’hédonisme, l’abandon national ne sont pas le libéralisme. Ils sont leulibéralisme. Ce n’est pas pareil. Il faudrait arrêter de s’envoyer des mots à la figure, et revenir aux réalités.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-67435514080198712792011-07-18T23:36:20.947+02:002011-07-18T23:36:20.947+02:00»En fait, Marchenoir est un animiste. Il convoque ...<i> »En fait, Marchenoir est un animiste. Il convoque un homme parfaitement théorique au service d’un libéralisme fantasmé qui est celui de Ricardo ou de Bastiat, comme si l’économie était encore une économie de biens et pas de services, comme si les services ne se délocalisaient pas en un simple clic, et comme si le libéralisme d’aujourd’hui n’avait aucun rapport avec la mondialisation. Aujourd’hui, l’homme est bien une marchandise, quelle que soit la manière dont il se reproduit. On vend du temps d’hommes, des espaces de cerveaux d’hommes, des temps de la pensée d’hommes. On ne vend même de plus en plus que cela. »</i> (NV)<br /><br />Mon Dieu, quel gloubi-boulga sans queue ni tête. Vous mélangez tout, et notamment la réalité avec les souhaits, ce qui est un vice typique de la pensée française.<br /><br />Je ne convoque précisément pas d’homme théorique. C’est tout le contraire. Ce sont les gauchistes qui font ça.<br /><br />Moi, je tiens compte de la nature humaine telle qu’elle est, ce qui est l’un des principaux tests pour différencier le libéralisme du socialisme : le socialiste croit qu’il est possible -- et donc éminemment souhaitable -- de forger l’homme nouveau ; le libéral croit que la nature humaine n’est pas modifiable, et qu’il faut partir des processus sociaux efficaces qu’elle a produits, spontanément et collectivement, pour faire de la politique.<br /><br />Le libéralisme auquel je me réfère n’est nullement fantasmé, il a fonctionné et il fonctionne encore aujourd’hui, comme j’en ai fourni la preuve à de multiples reprises dans ces pages sans jamais être démenti. Cherchez, je me suis auto-cité à de nombreuses reprises, je ne vais pas infliger de nouvelles redites à ceux qui ont pris la peine de me lire.<br /><br />L’économie actuelle n’est évidemment pas une économie de services, c’est une économie de biens et de services, comme cela a toujours été le cas. Vous n’habitez pas dans un service, vous habitez dans une maison. Vous ne mangez pas des services au petit-déjeuner, vous mangez du pain et de la confiture. Vous ne vous lavez pas avec un service, vous vous lavez avec du savon. Vous ne vous habillez pas avec un service, vous vous habillez avec des vêtements. Vous ne prenez pas un service pour aller au travail, vous prenez une voiture, un autobus ou un train.<br /><br />Les services ne se délocalisent pas en un simple clic. Certains services peuvent, en effet, être importés électroniquement. Et ? Donc ? En quoi cela condamne-t-il le libéralisme ? <br /><br />Dans la mesure où cette «délocalisation d’un simple clic» serait une nouveauté funeste (et encore faudrait-il le démontrer), par quels moyens proposez-vous de vous y opposer ?<br /><br />Je vous ferais remarquer que la diffusion de vos idées, à laquelle vous procédez ici, ne peut exister que parce que le «service de fourniture de blog» que vous utilisez a été délocalisé aux Etats-Unis par l’entreprise Google. C’est un bien ou un mal, à votre avis ?<br /><br />Quand je dis «délocalisé», ce n’est pas tout à fait exact, d'ailleurs. «Localisé» serait plus précis. Qu’est-ce qui était localisé en France, avant, exactement, comme «service de blog» ? Le Minitel ?<br /><br />Oh, il y a bien quelques Français et quelques entreprises françaises qui doivent faire des trucs dans le blogging, mais disons que globalement, en ce qui concerne les services Internet, c’est plutôt l’industrie américaine qui a été partiellement délocalisée en… France.<br /><br />Au plus grand bénéfice de cette dernière.<br /><br />"Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" (Frédéric Bastiat, libéral fantsmatique).Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-29710561169184375392011-07-18T21:42:25.906+02:002011-07-18T21:42:25.906+02:00"Ces italiques grandiloquentes..."
&quo...<i>"Ces italiques grandiloquentes..."</i><br /><br />"<i>Franchement, là, ce qu’il faut, c’est un glaive. Au bout d’un bras qui ne tremble pas."</i><br /><br />Qui est grandiloquent, exactement, ici, NV ? Vous, ou moi ?<br /><br />Les italiques que j'ai mises à <i>"L'homme n'est pas une marchandise"</i> signifient une chose, et pas celle que vous croyez y voir : elles indiquent qu'il s'agit d'une citation. D'une citation gauchiste et anti-libérale.<br /><br />Et si je l'ai placée ici, cela signifie : en effet, l'homme, par nature, n'est pas une marchandise, et toute politique qui ferait abstraction de cela serait vouée à l'échec. Car je vois mal comment l'on pourrait changer la nature de l'homme (et notamment le fait qu'il se reproduit, qu'il existe des races et des civilisations, et que l'homme est un animal social et tribal).<br /><br />En revanche, les gauchistes et les anti-libéraux utilisent cette constatation de façon malhonnête pour justifier leur politique, mais sans développer toute la chaîne logique sous-jacente ; et pour cause, car elle n'existe pas.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, nous disent les gauchistes et les anti-libéraux (et, en effet, c'est vrai), eh bien il ne faut surtout pas toucher à un cheveu de la pléthorique fonction publique française.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, l'instruction doit obligatoirement être dispensée par des fonctionnaires.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, l'assurance-maladie doit être un monopole de l'Etat.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, il faut un ministère de la Culture et des intermittents du spectacle.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, il faut la retraite par répartition, les 35 heures et le RSA.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, c'est l'Etat qui doit décider si les profits des entreprises doivent être utilisés pour mettre au point des saucisses à l'ail, ou de la lessive anti-calcaire.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, l'impôt doit servir à prendre aux riches pour donner aux pauvres, et non à financer les dépenses essentielles de l'Etat.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, il faut écrire dans les livres d'école qu'on peut être homme ou femme à volonté, voire quelque chose entre les deux.<br /><br />Puisque l'homme n'est pas une marchandise, il faut l'importer par bateaux entiers de toute l'Afrique, puis prétendre qu'un Malien musulman au QI de 75 est équivalent à un Français chrétien au QI de 100 (ou alors, c'est que le Français est raciste).<br /><br />Je ne vois pas le rapport.<br /><br />Cela a à peu près autant de bon sens que d'affirmer : puisque 2 et 2 font 4, alors ma voiture doit fonctionner à la choucroute garnie et non à l'essence.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-19322349162789970582011-07-18T21:28:27.684+02:002011-07-18T21:28:27.684+02:00D'accord avec la conclusion de NV.D'accord avec la conclusion de NV.Carinehttps://www.blogger.com/profile/07279706294102951346noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-74162680959541740812011-07-18T21:00:36.845+02:002011-07-18T21:00:36.845+02:00Marchenoir aurait écrit :
« L’homme n’est pas une...Marchenoir aurait écrit :<br /><br />« L’homme n’est pas une marchandise », j’aurais simplement constaté qu’il prend ses désirs pour des réalités. <br /><br />Mais il l'a écrit en ITALIQUES ! Oh, ces italiques grandiloquentes… Ce désir naïf de conjurer le réel… (je laisse tomber la remarque méprisante et venimeuse qui conclut). En plus, il va avoir les belles âmes avec lui ici… Ce qui peut lui servir pour plus tard.<br /><br />En fait, Marchenoir est un animiste. Il convoque un homme parfaitement théorique au service d’un libéralisme fantasmé qui est celui de Ricardo ou de Bastiat, comme si l’économie était encore une économie de biens et pas de services, comme si les services ne se délocalisaient pas en un simple clic, et comme si le libéralisme d’aujourd’hui n’avait aucun rapport avec la mondialisation. Aujourd’hui, l’homme est bien une marchandise, quelle que soit la manière dont il se reproduit. On vend du temps d’hommes, des espaces de cerveaux d’hommes, des temps de la pensée d’hommes. On ne vend même de plus en plus que cela. Tout ce que Marchenoir peut constater, et là nous sommes d’accord, c’est qu’importer des africains et des écrans plats chinois n’a pas exactement les mêmes conséquences sociales. <br /><br />Marchenoir est un libéral, mais il aime les droits de douane suisse, les oligopoles chinois et les barrières à l’entrée. Et il aime le libéralisme d’arrière-grand-papa, qui bien sûr n’avait rien aucun rapport avec la mondialisation. <br /><br />Moi aussi, j’aime la pensée libérale. Je la trouve extraordinairement rafraichissante après 60 ans de socialisme. Mais franchement, là, ce qu’il faut, c’est un glaive. Au bout d’un bras qui ne tremble pas. Après, on verra...NVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-44946753042276922162011-07-18T19:04:37.015+02:002011-07-18T19:04:37.015+02:00Les nations qui ont fondé et appliqué le libéralis...Les nations qui ont fondé et appliqué le libéralisme n'étaient pas mondialistes pour autant, pour la bonne raison que le mondialisme est un phénomène récent.<br /><br />La Suisse a toujours des droits de douane et vient seulement de rentrer dans Schengen. Ce n'est certainement pas Schengen qui a fait sa prospérité.<br /><br />Les Etats-Unis, encore première puissance mondiale, ont commercé avec le monde entier à une époque où il était excessivement difficile, voire impossible, d'émigrer aux Etats-Unis.<br /><br />La Chine n'est pas spécialement libérale, mais elle commerce avec le monde entier. Vous pensez vraiment qu'elle a aboli ses frontières et favorise l'immigration de masse ?<br /><br />Evidemment que la circulation des marchandises n'a rien à voir avec la circulation des personnes !<br /><br />Les containers d'écrans plats, ça ne se reproduit pas en grimpant les uns sur les autres. <br /><br />Si vous ne voulez plus importer d'écrans chinois, eh bien vous passez un mail à votre fournisseur. Si vous ne voulez plus importer de travailleurs étrangers... ah, ben, raté. <br /><br />D'abord, ils sont déjà là, et on peut pas les mettre à la décharge comme on le fait avec une vieille machine à laver ; et puis, ils ont la déplaisante caractéristique d'être pourvus d'un instinct sexuel et des moyens physiques de le satisfaire, sans rien demander à personne...<br /><br /><i>L'homme n'est pas une marchandise.</i><br /><br />On rougit d'avoir à rappeler de telles évidences.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-59222520932610298582011-07-18T18:46:37.803+02:002011-07-18T18:46:37.803+02:00On est repartis dans le théorique alors que les qu...On est repartis dans le théorique alors que les questions posées le 17 à 14h48 sont fondamentales.<br />Mais bon, l'élan est coupé…<br />Moi, jme casse.Carinehttps://www.blogger.com/profile/07279706294102951346noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-42601028647063652732011-07-18T17:26:46.034+02:002011-07-18T17:26:46.034+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-9121328137908145682011-07-18T17:26:45.640+02:002011-07-18T17:26:45.640+02:00"Fausses ventes, vrais remboursements" ...<i>"Fausses ventes, vrais remboursements"</i> <br /><br /><i>"L'affaire concerne une pharmacienne des Yvelines. En quelques mois, elle a pu se faire rembourser par la Caisse primaire d'assurance-maladie plus de 600.000 euros de médicaments qu'elle n'a jamais écoulés. Rien ne correspondait dans le registre des stocks. L'apothicaire s'est vue saisir sa maison d'une valeur de 600.000 euros." <br /><br />"Les policiers et gendarmes familiers des enquêtes financières se demandent si cette pratique se limite à quelques isolés."</i><br /><br />Padamalgam. Fopagénéraliser. Iadéconpartou.<br /><br />Un fait-divers dans le Parisien, ce n'est pas sérieux. Tandis que Marx, Kant, Heidegger, ça, c'est du sérieux.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-12375389067405043102011-07-18T14:43:22.111+02:002011-07-18T14:43:22.111+02:00Geargies :
Dire que Marx donne dans l'éthique...Geargies :<br /><br />Dire que Marx donne dans l'éthique plutôt que dans la morale, est-ce que ce n'est pas couper les cheveux en quatre ? Ethicus signifie morale ou je me trompe ?<br /><br />(C'est une vraie question, hein ; je ne suis encore qu'un jeune con. Mais un jeune con bien élevé : aussi ai-je un peu honte de désobéir au taulier. J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop.)<br /><br />D'autre part, oui, Marx était juif. Ce qui me le fait paraître d'autant plus idiot, ou aveugle, ou irresponsable - au choix.Lucien de Lacviviernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-55402081521771800202011-07-18T14:14:22.166+02:002011-07-18T14:14:22.166+02:00"qui prétendent donner une base mathématique ..."qui prétendent donner une base mathématique à ce qui n'en a pas"<br /><br />Ou, si cela (les comportements humains) a une base mathématique (maths comme essence, socle du monde etc), elles seraient infiniment plus complexe que les équations de Keynes, si infiniment supérieures qu'elles sont hors de notre portée et donc inutilisables pour une quelconque théorie économique.Gilnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4813763478580616957.post-44941062071362646192011-07-18T14:09:21.251+02:002011-07-18T14:09:21.251+02:00"si les maths font partie du monde physique, ..."si les maths font partie du monde physique, et même le précédent en tant que existant préalable" (Geargies)<br /><br />Mais même si c'est le cas, en mettant aussi les comportements humains dans le "monde physique", on ne pourra probalement jamais mettre en équations ce comportement humain, lié à la subjectivité de chacun (il faudrait d'abord mettre en équation toutes les subjectivités d'un groupe humain puis leur interaction à chaque moment, ou quelque chose comme ça). <br /><br />Or les comportements humains (et de chaque humain, chacun ayant sa subjectivité) forment la base de ce qu'on appelle l'activité économique, qui n'est qu'une partie de l'activité humaine. <br /><br />C'est tout ce que disent les "Autrichiens" (von Mises, Rothbard etc), et ils en concluent qu'on ne peut pas déduire, par exemple, de telle montée du taux d'intérêt, une diminution mathématiquement réglée, constante, de l'épargne etc. D'où la folie des équations de Keynes entre consommation, épargne etc qui prétendent donner une base mathématique à ce qui n'en a pas.Gilnoreply@blogger.com