Boris Corentin reposa le combiné, en proie à une certaine excitation. Il sentait qu’il venait de tirer un fil prometteur. Restait à savoir où il pouvait les conduire…
À peine raccroché, son téléphone sonna de nouveau. C’était Géraldine Hébert.
- T’es où, Petit bonhomme ?
- Dans un rade de la gare de Lyon, en train de m’enquiller une mousse, Grand chef. Et peut-être même que je vais lui mettre la deuxième couche juste derrière.
- Toujours aussi distinguée…
- Eh ! oh ! je suis flic, pas demoiselle de la Légion d’honneur, hein ! De toute façon, j’en avais besoin : imagine-toi que la Clotilde Samoyeau, toute désespérée qu’elle soit censée être de l’assassinat de son patron, elle a quand même failli me violer tout debout !
- Voyez-vous ça ! Et par quel miraculeux hasard est-ce que tu as résisté ?
- Je suis une fille fidèle, moi ! Une sorte d’Aimé Brichot au féminin, si tu veux…
- L’image est plaisante, je reconnais. Et à part ça, ta visite a donné quoi ?
Géraldine Hébert résuma dans les grandes lignes son entrevue avec la femme de ménage du docteur Lenobres. Sans rien en omettre :
- Toute gouinette qu’elle soit, la Clotilde, ça ne l’empêchait pas de se laisser brouter l’abricot par son patron en échange d’un billet de cinquante euros, signala-t-elle à son supérieur hiérarchique. Et l’autre se paluchait en même temps, tu vois le tableau, Grand chef ?
- Assez bien, oui… Autre chose ?
- Yes, sir ! Clotilde Samoyeau est formelle : d’après elle, le toubib était un alcoolo repenti qui ne touchait jamais à un godet. C’est bizarre, non, qu’on l’ait justement arrosé d’alcool après lui avoir sectionné le service trois-pièces ? Bon, je fais quoi, là, maintenant, grand chef ?
- Vu que tu es à deux pas de chez toi, tu termines ta bière et tu rentres retrouver cette chère Liselotte, que je te demanderai d’embrasser de ma part, aussi tendrement qu’il m’est permis et aussi chastement qu’il t’est possible, plaisanta Corentin.
- L’équilibre va pas être facile à trouver ! rigola Géraldine avant de couper la communication. Bonne soirée, Grand chef ! Et pas trop de folies de ton corps, hein ? N’oublie pas que les années s’accumulent, mine de rien...
Elle raccrocha avant la bordée d’injures qui n’allait pas manquer de suivre sa remarque.
À peine raccroché, son téléphone sonna de nouveau. C’était Géraldine Hébert.
- T’es où, Petit bonhomme ?
- Dans un rade de la gare de Lyon, en train de m’enquiller une mousse, Grand chef. Et peut-être même que je vais lui mettre la deuxième couche juste derrière.
- Toujours aussi distinguée…
- Eh ! oh ! je suis flic, pas demoiselle de la Légion d’honneur, hein ! De toute façon, j’en avais besoin : imagine-toi que la Clotilde Samoyeau, toute désespérée qu’elle soit censée être de l’assassinat de son patron, elle a quand même failli me violer tout debout !
- Voyez-vous ça ! Et par quel miraculeux hasard est-ce que tu as résisté ?
- Je suis une fille fidèle, moi ! Une sorte d’Aimé Brichot au féminin, si tu veux…
- L’image est plaisante, je reconnais. Et à part ça, ta visite a donné quoi ?
Géraldine Hébert résuma dans les grandes lignes son entrevue avec la femme de ménage du docteur Lenobres. Sans rien en omettre :
- Toute gouinette qu’elle soit, la Clotilde, ça ne l’empêchait pas de se laisser brouter l’abricot par son patron en échange d’un billet de cinquante euros, signala-t-elle à son supérieur hiérarchique. Et l’autre se paluchait en même temps, tu vois le tableau, Grand chef ?
- Assez bien, oui… Autre chose ?
- Yes, sir ! Clotilde Samoyeau est formelle : d’après elle, le toubib était un alcoolo repenti qui ne touchait jamais à un godet. C’est bizarre, non, qu’on l’ait justement arrosé d’alcool après lui avoir sectionné le service trois-pièces ? Bon, je fais quoi, là, maintenant, grand chef ?
- Vu que tu es à deux pas de chez toi, tu termines ta bière et tu rentres retrouver cette chère Liselotte, que je te demanderai d’embrasser de ma part, aussi tendrement qu’il m’est permis et aussi chastement qu’il t’est possible, plaisanta Corentin.
- L’équilibre va pas être facile à trouver ! rigola Géraldine avant de couper la communication. Bonne soirée, Grand chef ! Et pas trop de folies de ton corps, hein ? N’oublie pas que les années s’accumulent, mine de rien...
Elle raccrocha avant la bordée d’injures qui n’allait pas manquer de suivre sa remarque.
On est à quelle page là?
RépondreSupprimerdes bizettes champêtres.
Page 100, tout rond !
RépondreSupprimerDites-moi aujourd'hui c'est fromage ET dessert !
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