Comme je vous imagine, mes drôles, les paupières déjà lourdes, face à cette soirée qui n'a même pas encore commencé. Imaginez la joie : la mienne est finie ! Apéro à six heures, continuation sur la table du salon, accompagnés vaillamment que nous fûmes (c'est du belge) par les sonates pour piano de Mozart, pas d'enfants, pas de cadeaux à déballer, pas de grands-yeux-z'émerveillés, ni de rires argentins : le bonheur à l'état pur.
Avec, tout de même, de petits cornets de homard (en feuilles de filo, les cornets) agrémenté d'une légère mayonnaise rehaussée de citron, de feuilles de coriandre, et saupoudré d'un peu de piment. Puis, du gravelax, saumon macéré à la scandinave, sur tranches de pain de seigle, accompagné d'une crème fouettée garnie de petits morceaux de cornichons Malossol. Après cela, le clou (à mon avis) : des oeufs de caille en gelée, avec oeufs de saumon, chaque oeuf étant posé sur une tranche de pomme de terre violette dont le nom est en train de m'échapper (virelotte ?).
Pour faire glisser gentiment tout cela, l'Irremplaçable s'arsouilla au Champagne, tandis que je fus Pouilly (les latinistes me comprendront).
Il y eut aussi de petits tortillons de pâte feuilletée au fromage et des toasts de tarama, dont les chiens profitèrent plus que nous - car c'est Noël pour tout le monde.
Il va de soi que tout (y compris le pain) était fait "maison" : on n'est pas des bêtes. Désormais, il est neuf heures : excellente soirée à vous tous.
Avec, tout de même, de petits cornets de homard (en feuilles de filo, les cornets) agrémenté d'une légère mayonnaise rehaussée de citron, de feuilles de coriandre, et saupoudré d'un peu de piment. Puis, du gravelax, saumon macéré à la scandinave, sur tranches de pain de seigle, accompagné d'une crème fouettée garnie de petits morceaux de cornichons Malossol. Après cela, le clou (à mon avis) : des oeufs de caille en gelée, avec oeufs de saumon, chaque oeuf étant posé sur une tranche de pomme de terre violette dont le nom est en train de m'échapper (virelotte ?).
Pour faire glisser gentiment tout cela, l'Irremplaçable s'arsouilla au Champagne, tandis que je fus Pouilly (les latinistes me comprendront).
Il y eut aussi de petits tortillons de pâte feuilletée au fromage et des toasts de tarama, dont les chiens profitèrent plus que nous - car c'est Noël pour tout le monde.
Il va de soi que tout (y compris le pain) était fait "maison" : on n'est pas des bêtes. Désormais, il est neuf heures : excellente soirée à vous tous.
Une véritable honte quand on songe aux membres de l'Arche de Zoé qui n'ont qu'un pain mouillé de larmes à grignoter entre deux audiences du tribunal !
RépondreSupprimerSongez au DAL, oui, songez-y ! Ainsi qu'à Clémentine Autain, la blonde fatale qui vous tirera par les pieds cette nuit, miglionnaire repu !
Alors, là, la Clémentine, elle me tire par où elle veut : pour peu qu'on ne parle pas de politique, je sens que ça pourrait l'faire...
RépondreSupprimerLa Clémentine je l'attends avec un nan cheko et aïki jutsu. Tirer MON Luminaire par les pieds ! N'importe quoi !
RépondreSupprimerZ'avez pas un peu forcé sur le Pouilly Didier ?
RépondreSupprimer23h17, 2 verres de Corbières, tout le monde est couché, plus tôt que d'habitude
RépondreSupprimer>>>> C'est vraiment Noël.
Des bizettes, au point mousse.
Cher Sniper, j'ai en effet forcé un peu sur le Pouilly, mais rien de méchant. Et, comme on repasse à l'eau minérale dès aujourd'hui, n'est-ce pas...
RépondreSupprimerRéveillon-marathon... :)
RépondreSupprimerRéveillon Bison bourré ?
RépondreSupprimerLes pommes de terre, c'est VITELOTE, bandes d'incultes, il faut que j'arrive là à 6 heures du soir bientôt le lendemain pour répondre ... Vraiment on n'a que les lecteurs qu'on mérite ! D'ailleurs puisque c'est ainsi, je vous fais part de mon repas moi zaussi : très tendance, apéro tout en verrines et spoons (oh lala le Didier, je vois qu'il se demande avec inquiétude ce que c'est ...) : duo de saumon, frais et coeur de fumé, mariné avec citron, huile d'olive corse, aneth et baies roses, un régal, spoons de macédoine-mayo, un classique qui se tient, et d'autres de purée d'avocat relevée de piment à manger avec une grosse crevette décortiquée jusqu'à la queue, puis mini brochettes de boudins noirs et blancs. Entrée : foie gras de canard mi-cuit accompagné de confiture de figues maison. Puis Saint-Jacques fraîches juste poëlées accompagnées d'une écume de vanille (espuma réalisée au siphon, les gastronomes me comprendront) et d'une purée de pommes de terre-carottes. Fromages et bûches mousses de fruits rouges.
RépondreSupprimerEt tout ça avec 4 enfants, oui, Môssieur !
Bon, Manue, il y a des choses très "salivantes" dans votre menu, mais également une assez fâcheuse tendnce à la modernité qui m'inquiète. Par exemploe, cette mode des "verrines" me gonfle prodigieusement. (Et c'est pour ne rien dire des émulsions de vanille ! Et, non, les gastronomes ne vous comprendront pas forcément.)
RépondreSupprimerPour le reste, je regrette de n'avoir pas été invité...
(Le foie gras aux figues, je n'en dis rien ici car, par coïncidence, c'est le sujet de mon petit message de ce soir...)
Et bien vous avez tort, Cher Didier, la modernité peut avoir du bon, et les siphons aussi ... je vous le prouverai peut-être un jour ! Vieux Schnock, va !
RépondreSupprimer