Si je m'écoutais, je balancerais volontiers par-dessus bord toutes les traditions qui encombrent cette période de l'année - toutes sauf une : la retransmission du concert du Nouvel An, au Musikverein de Vienne. Depuis 1961, année d'achat du premier poste de télévision familial, je n'ai pas dû en manquer plus de sept ou huit, essentiellement dans cet âge misérable qu'on appelle l'adolescence, où ce putain de Danube bleu devait me sembler trop contre-révolutionnaire pour être écouté.
Du reste, je n'aime pas beaucoup les valses viennoises, et même presque pas du tout : il ne me viendrait pas à l'idée d'en écouter entre le 2 janvier et le 31 décembre. Non, ce que j'aime, c'est juste le concert du 1er janvier, qui vient là pour nous signifier que, oui, cette fois, ça y est : l'année a réellement commencé.
Et elle commence par un irritant dégât collatéral : la Marche de Radetsky, qui va, cette année comme toutes les autres, me traîner dans la tête durant une bonne semaine et que je vais chantonner à tout propos, tel un enfant idiot. D'ailleurs, je sens que ça commence déjà...
Popopom ! popopom ! popopom pom pom !
Même pas la peine d'essayer de lutter, ça ne sert à rien, c'est ce qui est terrible !
Popopom ! popopom...
Du reste, je n'aime pas beaucoup les valses viennoises, et même presque pas du tout : il ne me viendrait pas à l'idée d'en écouter entre le 2 janvier et le 31 décembre. Non, ce que j'aime, c'est juste le concert du 1er janvier, qui vient là pour nous signifier que, oui, cette fois, ça y est : l'année a réellement commencé.
Et elle commence par un irritant dégât collatéral : la Marche de Radetsky, qui va, cette année comme toutes les autres, me traîner dans la tête durant une bonne semaine et que je vais chantonner à tout propos, tel un enfant idiot. D'ailleurs, je sens que ça commence déjà...
Popopom ! popopom ! popopom pom pom !
Même pas la peine d'essayer de lutter, ça ne sert à rien, c'est ce qui est terrible !
Popopom ! popopom...
essayez le célèbre:
RépondreSupprimer"C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée. (bis)
Qui prit sa… à la volette, qui prit sa… à la volette, qui prit sa volée."
Vous devriez être rapidement débarrassé de la marche de Radetsky...
Ah ! c'est malin : je vais avoir les deux, maintenant !
RépondreSupprimerJe pense que si vous mélangez BIEN les deux, cela devrait disparaitre rapidement. Bonne année quand même!
RépondreSupprimertadada tadada tadada da da
RépondreSupprimertadada tadada tadada da da
tadada da da
tadada da da
tadada da da da da da dada
... et on recommence ! vous 'lavez reconnue bien sûr, c'est celle qui vous (nous) trotte dans la tête depuis ce matin ! moi aussi c'est une de mes traditions, et aujourd'hui ça fait 4 mois que ma mère est morte, elle l'écoutait tout le temps, alors cette année je n'ai pas dérogé !
Il ne faut jamais dé"roger, Manue, vous avez parfaitement raison.
RépondreSupprimer(Et, bien entendu, toutes mes condoléances, pour ce malheur qui vous a atteinte, et qui nous guette tous.)
Chère Manue, mes condoléances aussi. C'est toujours triste quand on refait quelque chose pour la première fois sans la personne aimée.
RépondreSupprimerCe n'est pas seulement un tradition, c'est un moment de vraie et de grande musique ; un réel bonheur : Le meilleur orchestre au monde dirigé par un des meilleurs chefs.
RépondreSupprimerCette année 2008 : Georges Prêtre : Une splendeur du début à la fin
Le Danube n'est vraiment bleu et beau que quand on sent la moindre de ses vaguelettes rebondir sur son âme de damné.
J'emmerde profusément et pendant un an au moins, ceux qui me diront le contraire sans l'argumenter !
Meilleurs voeux à Didier et à son Irremplaçable !
Ah mais !
Cher Martin, vos voeux sont agréés (par les deux parties en présence) et vous sont généreusement retournés...
RépondreSupprimerDans notre grande série des films-sans-Scarlett-Johansson-mais-à-conseiller-malgré-tout, je ne peux m'empêcher quant à moi d'associer la Marche de Radetsky aux terribles images de fin de Colonel Redl, d'István Szabó.
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