Je sortais de L'Ambiance, où j'avais déjeuné et bu (modérément les deux, dans la mesure où j'étais seul et où je lisais avec une passion jubilatoire l'autobiographie de Jim Harrison, En marge), et revenais vers le doux nid de la rue Thierry-Le Luron.
Arrive, face à moi, un jeune noir, 30 ans, mince, très beau, disons assez beau. Mû par un un instinct farceur, je coupe la parallèle, marche droit sur lui, sourire aux lèvres, main tendue :
- Monsieur Obama ! Vous êtes la chance de l'Amérique ! Je vous souhaite un triomphe !
Il a un instant d'hésitation, puis éclate de rire, et me serre la main. Il rit encore dans mon dos, on s'éloigne l'un de l'autre, chacun satisfait de soi-même...
Arrive, face à moi, un jeune noir, 30 ans, mince, très beau, disons assez beau. Mû par un un instinct farceur, je coupe la parallèle, marche droit sur lui, sourire aux lèvres, main tendue :
- Monsieur Obama ! Vous êtes la chance de l'Amérique ! Je vous souhaite un triomphe !
Il a un instant d'hésitation, puis éclate de rire, et me serre la main. Il rit encore dans mon dos, on s'éloigne l'un de l'autre, chacun satisfait de soi-même...
Voilà pourquoi le blog est bien aussi.
RépondreSupprimerPouvoir remplacer les gens qui sont absents pour rire de ses blagues.
Excellent.
Aurais aimé être là, mais y suis finalement.
des bizettes
Très drôle, je vous piquerai bien la plaisanterie, demain, dans mon Leclerc.
RépondreSupprimerPour voir.
Ça ça me plaît.
RépondreSupprimerOui... Et bien la prochaine fois que vous faites ce "genre" de connerie, il serait bon que vos proches et "amis" évitent de venir me harceler par mails privés : ce n'est pas moi qui ai coupé la parallèle ! Merci...
RépondreSupprimerAnange, voyons ! qu'est-ce qui vous arrive ?
RépondreSupprimer"Je tenais absolument à vous dire mon total mépris. Non seulement vous êtes extrêmement bête, mais vous êtes en plus totalement obscène et inconsciente. /passage censuré / Pauvre pauvre Anne-Angélique ! C’est vraiment affligeant, consternant, pitoyable.
RépondreSupprimerSurtout, tenez-vous bien au chaud avec vos amis blogueurs, qui n’ont, comme vous, pas le plus petit commencement de dignité et d’amour propre. Ah on peut dire que vous vous êtes bien trouvés, tous !
Le Net est décidément la grande poubelle du monde d’aujourd’hui pour les pauvres néo-humains qui ne savent pas (ou n’osent pas) vivre leur vie réelle.
Je ne vous salue pas." Votre ami Georges est d'une infinie gentillesse avec moi ce soir. Le soucis est que j'ai oublié d'être masochiste pour la soirée...
C'est assez misérable effectivement...
RépondreSupprimerAnange, je ne vois toujours pas quel est mon rôle dans cet échange d'amabilités...
RépondreSupprimerBon ! il va falloir appliquer plus strictement la Charia sur ce blog à ce que je vois !
RépondreSupprimeriPidiblue taliban de Canterbury
Ah! Ben voilà! J'arrive de chez M.Georges et je trouve la fameuse citation de Dame A...Comme je le disais c'est toujours très croustillant lorsque la Dame intervient et j'ose les trois lettres MDR...
RépondreSupprimerMe prenez-vous pour une simple d'esprit ? Votre épouse me reproche par mail privé de lire vos récits bloguesques et Georges fait mine de la soutenir toujours par mail privé en m'accusant d'être grossière sous prétexte que j'ai eut l'audace non seulement de vous demander de vos nouvelles mais en plus de poster des commentaires chez votre épouse...
RépondreSupprimerJe trouve cela bien facile de me faire porter la culpabilité d'un acte que je n'ai pas commis !
Mais enfin, Anange, vous laissez ce commentaire chez moi, qui ne suis ni Catherine ni Georges : c'est en ce sens que je ne comprenais pas votre intervention, pas sur le fond !
RépondreSupprimerBon pour ma part je vous souhaite une bien bonne journée, le 9 février est un jour faste depuis l'an de grâce 1980 de toute façon...
RépondreSupprimerAuriez-vous 28 ans aujourd'hui Monsieur Tang ?
RépondreSupprimerBonjour Anange,
RépondreSupprimerJe les ai mais je les aurai encore demain si tout va bien...
D'ailleurs je ne les porte jamais sur moi. On ne sait jamais: les rues ne sont pas sûres...
@Didier: Je crains au vu d'une capture d'écran d'outremonde (think different) que vous ne vous soyez attiré à nouveau quelque pesante sollicitude...
RépondreSupprimerEnfin vous avez le dos solide, bien à vous.
"et Georges fait mine de la soutenir"
RépondreSupprimerConnasse.
"m'accusant d'être grossière sous prétexte que j'ai eut l'audace non seulement de vous demander de vos nouvelles mais en plus de poster des commentaires chez votre épouse..."
Toujours aussi incapable de lire trois phrases en les comprenant, cette pauvre agrégaire.
Assume ton voyeurisme malsain, fifille, pour une fois tu auras fait quelque chose de courageux dans ta vie.
Quant à Didier Goux ("Anange, je ne vois toujours pas quel est mon rôle dans cet échange d'amabilités..."), qui refuse obstinément de descendre de son perchoir de gros benêt qui décidément ne comprend jamais ce qu'il peut bien avoir fait, et ne sait qu'ouvrir des yeux ronds à la vie qui va sous lui, je n'ai pas autre chose à lui exprimer que ma pitié et ma défiance.
Bonjour Jérôme,
RépondreSupprimerVous avez une mine superbe, cela se lit. Je vous sens rasé de près.
Il se dit que la musique adoucit les moeurs, vous êtes bien rustre de faire mentir la réputation de Beethoven ou la sagesse populaire.
Quelle image vous donnez de la blogosphère, j'en suis très chagriné.
Ah! Mais non M.Tang, laissez faire je vous prie. Je passe un samedi après-midi tout à fait récréatif!
RépondreSupprimerM. J.Vallet aurait-il un blog?
Messire Utopie (M. Utopie sonnait mal, Madame à la rigueur mais...)
RépondreSupprimerVous vous divertissez à peu de compte, et ignorez que M. Valet n'est autre que l'inénarrable Georges...
Cela vous sera pardonné, au moins par notre Seigneur qui est très miséricordieux...
Georges fait de méritoires efforts pour suivre la voie impénétrable en la circonstance. Mais comme disait l'autre, la route et dure et le chemin monte.
Tout le monde ne peut pas avaler la rivière de l'Ouest...
Sur ce je vous laisse j'ai des préparatifs pour une sauterie avec de vrais morceaux de vie réelle dedans...
la route est dure"
RépondreSupprimer(maudit sorbet à l'ananas, pour les initiés, avec une mauvaise foi jouissive vu que ce n'est pas le même ordi...)
M.Tang, je vous remercie de vos lumières. Toutefois, en ce qui me concerne ce sera: Ma Dame mais il est vrai que mes interventions se font rares aussi vous êtes tout à fait pardonné.
RépondreSupprimerDame Anange n'a nul besoin que l'on prenne sa défense, elle l'assure et l'assume très bien elle-même.
Et, il est également vrai que cette jeune agrégative comme elle aime se qualifier a parfois du mal à donner du sens à 3 phrases qui se suivent. Mais, elle a d'autres qualités...
Sur ce, j'ai moi aussi un anniversaire à fêter!
"Quelle image vous donnez de la blogosphère, j'en suis très chagriné."
RépondreSupprimerMais qu'il est bête, ce Tang, mais qu'il est bête, c'est un chef-d'œuvre ce type !
(Deux "L" à Vallet, crétin.)
Je vois que ma grossièreté est contagieuse...
RépondreSupprimerAlors la fée Carabosse dépitée denn'avoir pas été conviée se pencha sur le berceau et dit: "I aura tous ses dons, je ne peux les enlever... Mais pour l'accabler le sort fera qu'il donnera dans TOUS les panneaux que lui dresseront les malveillants..."
RépondreSupprimerEt elle partit d'un rire sardonique qui glaça les convives et leur coupa durablement l'appétit.
Je suis votre serviteur, cher Valet...
Tang, crétin bathmologique sous-estimé, partant d'autant moins estimable...
Faire le Georges: syn. faire la bête (en mieux)
RépondreSupprimerChouette! Il y a encore du monde...
RépondreSupprimerLe geste est magnifique, quoi un peu surfait, - on pense au film italiens avec ces gags désopilants où les acteurs osent tout ! -, la farce, le surréalisme, le libertaire qui se réveille, puis ça déraille, le rue Thierry Le Luron (encore un Luron, qu’est qu’on se marre) à Levallois petite principauté des Balkany, et là, et là on a soudain une nausée qui monte, on se reprend et on pense à la victoire du négre blanc OBAMA, et là on est submergé par un haut le cœur total, c’est le cerveau qui sort par la porte de derrière, la victoire du storytelling, THE conte de fées pour gogos, LA victoire du Président de l’Amérique qui souffre ! La participation des électeurs américains est très minoritaire et la politique n’intéresse plus que le quart des américains qui mènent le pays, croire que Obama puisse changer quoi que ce soit à la politique de l’Empire est une farce bien plus drôle que le charmant gag de Didier Goux, qui a bien le droit de se détendre un peu.
RépondreSupprimerTiens Monsieur Vallet, j'allais réagir sur la même phrase !
RépondreSupprimerMonsieur Tang, vous avez beaucoup, mais alors là vraiment beaucoup de chance de n'avoir pas enseigné à mes enfants. Le dernier connard illisible et inculte qui se prétendait leur professeur s'est caché sous son bureau. Si je vous tenais je vous remonterai les couilles par les trous de nez.
Ahahahaahhahahahahahahahaahahaahahahahah!
RépondreSupprimerQuand l'Ata raxe, le Tang valse, dites donc !
Vous ne m'en voudrez pas, mais je me signe un mot d'excuses à moi-même : j'avais commencé à prendre des vacances, et je crois que je vais continuer.
Et vivent les blogs !
Décidément, on en redemande...
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RépondreSupprimerTang, heureuse d'apprendre que vous n'avez q'une seule couille. Ou une faute de plus dans votre message ? On en est plus à une près n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerÇa vole bas .
RépondreSupprimerSpécialement pour Tang, Ataraxie se dévoile ICI.
RépondreSupprimer"un petit roquet plus ou moins anonyme"
RépondreSupprimerMais qu'il est bête ce Tang, mais qu'il est bête !
(Passer son temps chez DG et ne pas encore reconnaître les personnages principaux de la pièce, il fallait le faire.)
Dites Georges, le féminin du roquet, c'est bien roquette ? Mais c'est délicieux la roquette !
RépondreSupprimerC'est de mieux en mieux! Je suis restée trop longtemps absente...
RépondreSupprimerEt la roquette, avec un filet d'huile d'olive (des picholines, celles que je préfère)je confirme, c'est extra!
Utopie, mes olives (vertes) préférées sont celles de Lucques, elles sont plus grosses et délicieuses.
RépondreSupprimerJe viens d'en acheter au moulin de M. Paradis, des olives, et je crois bien qu'elles sont les reines des olives — quand on aime les vraies olives natures et non pasteurisées, bien sûr, et pas ces machins marinés dans toutes sortes de mélanges exotiques…
RépondreSupprimerChouette, encore un blog de cuisine...
RépondreSupprimerAh oui Georges, j'en avais acheté aussi et elles sont fameuses ! Mais il n'en reste plus !
RépondreSupprimerImpossible, Catherine ! Il n'y en avait pas lorsque vous êtes passés.
RépondreSupprimerGeorges je vous assure bien que si ! Je peux vous envoyé un pot vide si vous ne me croyez pas !
RépondreSupprimerNon, celles que vous avez achetées sont pasteurisées. Les autres, les fraîches, ne sont arrivées que tout récemment.
RépondreSupprimerAh je comprends, ce sont les olives "nouvelles".
RépondreSupprimerC'est sûr il n'y a rien de meilleur et donc celles de Lucques doivent être arrivées aussi. Elles se vendent aux G*alerie Lafaye*te gourmet, pour ceux qui habitent à Paris.
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RépondreSupprimer"Si vous souhaitez néanmoins continuer cette conversation ou tout autre échange (j'ai un bureau oui), n'hésitez pas madame à m'envoyer un mail (poli), je vous communiquerai mes coordonnées..."
RépondreSupprimerJe sais, je me répète, mais c'est la seule chose qui m'intéresse : je trouve invraisemblable qu'un "professeur de français" écrive comme ça. La prolétarisation de l'enseignement bat son plein.
Tang, l'éternel marri…
RépondreSupprimerSi vos olives étaient dans un bocal de verre, elles étaient pasteurisées. Les fraîches (de chez Paradis) sont vendues dans des pots en plastique.
RépondreSupprimerOui Georges, vous avez tout à fait raison, elles étaient dans un bocal de verre. Pasteurisées mais bonnes "pareil".
RépondreSupprimerEclipsons nous Georges, et allons écouter du piano..
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RépondreSupprimerCatherine, effectivement la picholine n'est pas très charnue mais elle est craquante et c'est ce qui est plaisant...
RépondreSupprimerÉvidemment…
RépondreSupprimerC'est très déprimant
RépondreSupprimerBon alors moi, connement, je voulais dire que j'avais adoré la note, et je suis tombée au milieu des coups de feu tirés la semaine dernière (et jusqu'à il y a cinq jours). Je viens de m'enquiller (??) tout le contenu de votre blog depuis cette note (chronologiquement parlant, n'est-il pas ?), ben ça fait une dose !!! Mais c'était bien sympa. Et qu'est-ce que c'est qu'ce bordel, d'abord ? D'où Georges il crache sur les bloggeurs, maintenant ?? Et Anange, je croyais que vous l'aimiez bien ? On l'aime plus ? POURQUOI TOUT LE MONDE SE TAPE SUR LE PIF, ICI ?????
RépondreSupprimerFais dodo, Chloé.
RépondreSupprimerChloé, il y a des jours, comme ça, où tout le monde devient amok...
RépondreSupprimerOh Georges il est mignon, mais je ne l'ai pas autorisé à me tutoyer, n'est-ce pas...
RépondreSupprimerDidier, ben oui, j'vois ça...