Mon bon vieux Bergouze (je commence toujours comme cela pour qu'on sache à qui je m'adresse...), je viens de découvrir (pas tout seul : merci à Élise Pellerin (que j'aime énormément, sans l'avoir jamais rencontrée (pour l'instant)...)) un écrivain américain qui s'appelle Jim Harrison, magnifique romancier, que j'aurais aimé que tu lises. Mais bon.
En dehors des livres qu'il écrit, il se trouve que cet homme a exactement la gueule que j'aurai dans dix ans, ce qui me le rend évidemment plutôt sympathique. Sinon, si je suis mort avant cela, je serai néanmoins content qu'il ait existé - et content surtout de t'avoir retrouvé dans la douce paix de Dieu, s'il existe lui aussi (mais tu dois le savoir, depuis le temps).
En dehors des livres qu'il écrit, il se trouve que cet homme a exactement la gueule que j'aurai dans dix ans, ce qui me le rend évidemment plutôt sympathique. Sinon, si je suis mort avant cela, je serai néanmoins content qu'il ait existé - et content surtout de t'avoir retrouvé dans la douce paix de Dieu, s'il existe lui aussi (mais tu dois le savoir, depuis le temps).
Il y a un personnage superbe chez Harrison, un nommé Chien Brun. Un déjanté complet, qui se prétend à moitié indien, qui n'est rien du tout sauf gros branleur, qui est sensé chercher du travail, qui n'en trouve jamais, qui parvient à émouvoir la directrice de l'ANPE locale,(un agence pour l'emploi à l'américaine).Elle finit par lui donner les clefs de son propre appartement pour qu'il refasse les peintures. Lorsqu'elle rentre du boulot, ô horreur, Chien Brun est royal pété au milieu de son salon, il a picolé toutes les bières de son frigo, n'a pas touché un pinceau, a fouillé tous les tiroirs de sa commode, qui dégueulent son petit linge, et danse avec une de ses petites culottes enfoncée sur la tête. Un bijou cette scène. Je ne sais plus le titre exact du roman, mais Harrison, oui, c'est un écrivain avec qui on a envie de partager une bouteille de vin (ou deux) et un saucisson sur le bord d'une rivière à truites.
RépondreSupprimerPlutôt "censé" non que "sensé". Je ne sais pas, c'est quand même insensé.
RépondreSupprimerChien Brun est le titre d'une nouvelle dans la "Femme aux lucioles".
RépondreSupprimerRhooooooooooooooooooooooo c'est trop mignon cette petite dédicace!! Moi aussi je vous aime, l'Irremplaçable et vous (et ce malgré tous vos défauts, largement compensés par les qualités de votre brillante épouse)
RépondreSupprimerGood night!