Comme il fallait s'y attendre, l'aberration est en train de muter en tradition. L'aberration, c'était la remise de la Palme d'or au documentaire affligeant, mensonger et dénué de tout talent de Michael Moore, dont je ne veux même pas me rappeler le titre. L'établissement de la tradition, c'est de rempiler cette année avec Entre les murs de Laurent Cantet et du calamiteux - mais si délicieusement moderne - François Bégaudeau. Je n'ai évidemment pas vu le «film» et n'ai nullement l'intention de m'infliger ce pensum. Surtout s'il est fidèle aux ouvrages du Bégaudeau en question et reflète la même soumission répugnante à la catatonie terminale de notre société.
Quant au cinéma et au festival de Cannes, on peut d'ores et déjà leur aménager un caveau commun : s'ils ont besoin de ces béquilles branlantes que sont les documentaires citoyens pour se donner encore une illusion de vitalité, c'est bien que leur agonie a déjà commencé.
Quant au cinéma et au festival de Cannes, on peut d'ores et déjà leur aménager un caveau commun : s'ils ont besoin de ces béquilles branlantes que sont les documentaires citoyens pour se donner encore une illusion de vitalité, c'est bien que leur agonie a déjà commencé.
Vous n'aimez donc pas les petits z'apprenants ?
RépondreSupprimeriPidiblue n'enfant
Le principe chez Michael Moore et Laurent Cantet est le même que celui de la télé-réalité et du jambon reconstitué, il y a des morceaux vrais dedans mais le tout est complètement faux !
RépondreSupprimeriPidiblue où comment on prend les enfants du bon dieu pour des canards sauvages
El clair Didier c'est ce que vous appelez vous-même de la nourriture de pauvre ...
RépondreSupprimeriPidiblue à la soupe popu de la culture
De SALAUDS de pauvres : soyons précis, voulez-vous.
RépondreSupprimerPas vu le film, pas lu votre billet, pas commenté.
RépondreSupprimerMarcel... qui n'en pense pas plus pour autant
Ni vu, ni lu, mais vous avez déjà vu des documentaires non faux, vous ?
RépondreSupprimerHenri, maintenant que vous le dites...
RépondreSupprimerCe qui me peine le plus, c'est de penser à Begaudeau, jubilant, glorieux, car ce Begaudeau consacré se permettra les vanités dont il accablait de sa morgue Finkielkraut à la tv.
RépondreSupprimerLe droit de la palme sur le droit du savoir.
Je suis jeune, je me referais... jusqu'à l'année prochaine
Ni vu ni lu...
RépondreSupprimerPourquoi ? Le livre parle de quoi ?
Y a pas de punitions corporelles, c'est ça ?
(smiley, smiley)
Y a encore du boulot à faire pour que le politiquement correct touche toutes les couches de la société : l'acteur métis Rob Knox qui a tourné dans le dernier Harry Potter s'est fait poignarder dans une bagarre de rue dans le sud londonien en voulant défendre son jeune frère Jamie !
RépondreSupprimerCurieux cette discrimination des couteaux qui se plantent toujours dans la peau des noirs !
iPidiblue panthère blanche
Partis comme nous le sommes, Bégaudeau lustrera bientôt un siège de l'Académie Française... Cantet, lui, se contentera de la Légion d'Honneur. Pff... Vlà qu'je déprime !
RépondreSupprimerMoi j'ambitionne d'être le concierge de l'Académie pour faire le ménage mais il faut être pistonné du balai !
RépondreSupprimeriPidiblue sonnez à droite de l'entrée du blog
Bégaudeau ne se soumet pas à la catatonie terminale de notre société. Il la promeut activement.
RépondreSupprimeroh, on s'amuse ici à "assassiner" (par la critique) un prof, un auteur, un réalisateur, bien, ça peut être intéressant... mais... c'est fou, je ne sais pas ce que valent les livres de FB ni le film de Cantet (ni lus ni vu), et ne vais pas les critiquer pour cette bonne raison. Or, personne ici n'a vu le film, comment peut-on ainsi critiquer sans être ridicule? C'est de la mauvaise foi toutE crachée... Et si, par exemple, j'avais critiqué ce blog sans y avoir mis les pieds, hum?
RépondreSupprimerAu moins, pour critiquer, on lit, avant, on va voir...
ça me rappelle les fous d'allah (et les moutons qui ont pensé comme eux et se réjouissaient secrètement de leurs inepties) menaçant Rushdie à cause d'un livre qu'ils n'avaient pas lu (le titre leur paraissant injurieux), et faisant confiance à des oulémas qui, selon les uns, avaient lu ce monstrueux objet qu'ils n'auraient pas dû voir, et en auraient retiré les convictions qu'il fallait agir contre Rushdie.
Bien sûr, je vous imagine mal aller prendre un couteau pour trucider Cantet, mais à notre petit niveau, critiquer sans savoir, c'est le premier pas vers l'intolérance et la bêtise.
Pavé dans la mare?
Signé: Fleur de pavé, qui a envie de faire un peu de morale en ce lundi soir... Voui!
@ Fleur : Vous avez évidemment la raison de ceux qui sont forts de dire aux autres qu'ils n'ont jamais rien lu, vu ou su. Ceci étant, ces cons de gens-là savent depuis au moins l'an quarante que le festival de Cannes ou autre prix Con court ne sont que des machines à branlettes pour cancéreux de la deuxième prostate ou du troisième sein en plastique !
RépondreSupprimerJe ne vous parle parle pas de Roland ni de Garros hein !
Ces festifs veaux sont à côté de la plaque depuis que l'or vaut moins cher que le pétrole et que le pétrole vaut moins qu'un gramme de bon miel ou de safran.
Il n'y a de bonnes pellicules que celles qui tombent de la tête qu'on gratte en pensant vraiment aux autres et à leur avenir ; mais vraiment hein ! ; pas en se lubrifiant de palmes académiques, d'or ou d'autre savon médiatique vu à la télé ou ailleurs.
Je n'ai pas vu ce film et je n'irai jamais le voir car je sais déjà de quel côté est la force.
Didier : Je vous ai chargé d'un pensum sur mon blogue. Une patate chaude à cuisiner par vous-même (pas par l'Irremp hein !) Au boulot mon vieux.
RépondreSupprimerJe rappelle que je n'ai fait aucune critique du film en lui-même. Mais il est facile de prévoir ce qu'il est, si l'on a lu quelques extraits des opuscules du sieur Bégaudeau et, surtout, comme le dit Almendralejo, si on a eu le malheur de l'entendre exprimer tout le bien qu'il pense de lui-même et de sa pontifiante sottise.
RépondreSupprimerMartin-Lothar : j'y vais...
C'est un peu comme à ces examens où tout le monde a triché mais où tous sont contents d'eux-mêmes !
RépondreSupprimeriPidiblue et le trucage universel
Fleur: trop facile, votre critique. Le film primé est basé sur un livre écrit par Bégaudeau. Ce livre est en vente depuis un certain temps déjà. Des critiques en ont été publiées. Des extraits aussi.
RépondreSupprimerLe sieur Bégaudeau, qui joue son propre rôle dans le film, se répand sur tous les médias en donnant son avis sur l'éducation, et croyez-moi, il est gratiné.
Pour en savoir plus, voyez mon commentaire n°41 ici:
http://tiny.cc/FDS
(Attention, c'est un site facho, mettez un préservatif)
Et ici:
http://tiny.cc/The_Times
(Attention, c'est un site ultra-libéral mondialisé, en anglais)