Parfois, chez eux, on trouve des aveux de ce genre :
J'ai toujours été réfractaire à Woody Allen. Sans doute par pur snobisme. Je n'ai vu qu'un film de lui et je n'en ai même pas retenu le titre.
(C'est moi qui souligne.)
J'ai toujours été réfractaire à Woody Allen. Sans doute par pur snobisme. Je n'ai vu qu'un film de lui et je n'en ai même pas retenu le titre.
(C'est moi qui souligne.)
C'est où ? Google ne veut pas le dire !
RépondreSupprimerJ'vous l'dirai pas : quand j'balance, j'me fais engueuler...
RépondreSupprimer(Ou alors, demain soir...)
Va pour demain soir mais avec un verre de vin alors (et deux si j'ai trouvé avant ;) )!
RépondreSupprimerC'est d'autant plus nul que les derniers films d'Allen montrent qu'il s'offre une seconde jeunesse.
RépondreSupprimerIl est de bon ton de lui jeter des pierres à ce bon Woody, sans doute est-il trop productif au goût de certains, c'est forcément suspect...
J'adore Woody. A ce propos, quelqu'un a-t-il vu son petit dernier ?
RépondreSupprimerEt bon apéro à tous !
@ dorham: s'offrir une seconde jeunesse? Qu'en termes galants ces choses-là sont dites!
RépondreSupprimerPour moi, c'est un porc qui bénéficie d'un statut complètement immérité mais qu'il est de bon ton d'encenser comme on "apprécie" inconditionnellement BHL et consorts!
Je m'arrête là, je vais devenir désagréable.
Ben, Orage, qu'est-ce qui vous arrive ? Vous trouvez ça raisonnable, de vous fâcher comme ça ? Moi non plus, je ne suis pas absolument fou de Woody Allen (et loin de là, même), mais ce n'est pas une raison pour s'énerver !
RépondreSupprimerVous voulez une autre bière ?
Mais c'est la phrase du blogueur qui est importante, qui sent sa suffisance définitive ! Remplacez "Woody Allen" par n'importe quel autre nom, elle reste fabuleuse, cette phrase, elle laisse à penser...
RépondreSupprimerDans un autre genre pas si éloigné, elle vaut le célèbre "Con peut-être, mais con français, monsieur !"
Gabian : on est parfaitement d'accord !
RépondreSupprimerOrage,
RépondreSupprimerOuais ouais, j'aime bien Woody Allen, surtout, les petits policiers, "Coups de feu sur Broadway", ses derniers films "anglais", très chauds et vénéneux illuminé par Scarlett Johanson. J'aime moins les longs bavardages du style "Manhattan", où l'on prend plaisir à expliquer pourquoi Bergman est un grand cinéaste...
En revanche, quand vous écrivez : "qu'il est de bon ton d'encenser comme on "apprécie" inconditionnellement BHL et consorts!" ; vous glissez dans le procès d'intention.
Comparer BHL et Woody Allen n'a pas de sens (pour être poli). Allen n'a pas de cercle. Il ne réagit pas connement sur tous les faits de société ; il ne se prend pas pour quelqu'un d'autre. Surtout, il n'est pas un imposteur. Quant à BHL (je n'en parle pas puisqu'il n'y a strictement rien à en dire) il a plus de détracteurs que d'éperdus transis à mon avis... A raison, d'ailleurs.
Le cinéma de Allen est inégal parce que profus, mais le terme "porc" est à la fois hors de propos et injustifié.
Il va falloir que la blogosphère prenne quelques calmants. En ce moment, c'est injures débiles à tous les étages. Et ce, sans apporter le moindre argument.
Expliquez-vous au lieu de vociférer comme ça : pourquoi Allen est-il un porc ? Ou plus simplement, pourquoi trouvez-vous son cinéma mauvais ?
Quand on essaie de critiquer positivement une oeuvre, on parle de l'oeuvre, point barre ; on ne cherche pas à tirer des conclusions sur le public qui l'apprécie... sinon, c'est juste creux !
C'est pile comme le débat sur le Nobel. C'est débiner des trucs sans en parler ; évoquer l'à-coté, juger ceux qui ont élus, ceux qui ont aimés, comme s'ils ne pouvaient être sincères. Comme s'il y avait un complot du bon goût (alors qu'en fait, si complot il y a, il est circonscrit à 3 rédactions)
Honnêtement, c'est gonflant !
(vous dites ça, à un fan de jazz, c'est à dire à un type dont la passion est ostracisée depuis 50 ans ; la dictature culturelle, je la connais et la subis donc bien davantage ; je sais néanmoins contrôler mes nerfs :)))
Gabian encore : les sottises définitives font finalement les blogs irremplaçables.
RépondreSupprimerPareil que Dorham. Sauf en ce qui concerne je ne sais quel "ostracisme" dont seraient victimes les amateurs de jazz : il faudra qu'il m'explique ça...
RépondreSupprimerLà-dessus... dodo !
insert :
RépondreSupprimerQuand on essaie de critiquer positivement (ou négativement) une oeuvre, on parle de l'oeuvre, point barre ; on ne cherche pas à tirer des conclusions sur le public qui l'apprécie... sinon, c'est juste creux !
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Non, ce n'est pas l'amateur de jazz qui subit un ostracisme mais le jazz lui-même. Comme la musique classique. Toutes les idées préconçues y passent : musique de vieux, d'ascenseur, de bourgeois (alors que l'on célèbre de pseudo-rebelles rockeux parce qu'ils boivent deux bières et rotent devant une caméra de télé ; si les gens connaissaient la vie de Miles Davis, ça leur ferait un nouveau trou, n'est-ce pas ?). Toute la musique a sa place partout. Le jazz comme le classique (qui sont pourtant les seules vraies musiques) sont cantonnées à de petits espaces confinés.
Petites salles, petits publics, confiscations par des élites...etc...
ça, je pourrais carrément en faire un essai de 2000 pages, ce serait long et chiant...mais vrai :)
Moi aussi c'est important, en plus c'est le genre de truc qu'on reconnait que je suis écrivain en devenir :
RépondreSupprimerJ'IRAI MANGER DES TARTINES AVEC DE LA CONFITURE DE FRAISE CHEZ MA GRAND MERE
@dorham
RépondreSupprimerVous avez raison et je bats ma coulpe. Un coup de sang après l'apéro, probablement!
Dorham : entièrement d'accord avec ce que vous dites du jazz et de la musique dite classique.
RépondreSupprimerD'accord aussi à propos des rebelles professionnels, encartés et cathodiques (pratiquants).
RépondreSupprimerLe jazz comme le classique (qui sont pourtant les seules vraies musiques)
RépondreSupprimerDorham, sale autocentré occidental, relis ta parenthèse et dis moi que tu as écrit ça par erreur.
Nefisa : je ne peux évidemment répondre à la place de Dorham, mais il me semble qu'il ne s'agissait QUE de la musique au sens occidental du terme, justement.
RépondreSupprimerNef,
RépondreSupprimerévidemment, je ne parlais que de ce qui nous parvient. Si le débat n'était si restrictif, il nous prendrait quoi ?, des siècles ?
Il faut bien - un peu - segmenter...
(il faudrait même considérer tout depuis la nuit des temps ; parler de la musique indienne, de la création de la structure modale par exemple ; ce sont quand même des formes déstabilisantes pour tout occidental ; comme lorsque tu manges du gingembre pour la première fois)
Je fais donc, Nef, amende honorable...
RépondreSupprimerJ'ai y été trop vite !
(et t'arrêtes de gueuler parce que sinon...)
(sinon...)
(si...non ?)
(et merde à la fin)
Il n'y a que 2 musiques : la bonne et la mauvaise. Là c'est moins restrictif.
RépondreSupprimer"Le cinéma de Allen est inégal". Au moins, celui de BHL n'est pas inégal.
RépondreSupprimerbon tant mieux, car j'adore la musique indienne. Qui est à mes yeux avec le Oi post punk irlandais la seule vrai musique !
RépondreSupprimer(j'ai eu peur, j'ai cru que tu ne pourrais plus être la femme que j'aurai dû être)
Il est bien ce Dorham. A part peut être la malencontreuse parenthèse, en effet.
RépondreSupprimerSinon, tout est dans le titre, non ?
Sûr qu'il aime Woody le père Goux mais pas Spike Lee... Pourquoi?
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