« Notre pays est miné au-dedans, attaqué au-dehors. L’étranger est chez nous, par infiltration souterraine. Je vois le sentiment national débilité ou indécis, le défaut total d’esprit public, un conformisme du désordre qui a toute la sottise qu’il prête au conformisme de l’ordre. Aucune indignation, aucune réaction seulement un peu vive, de personne : la France est un fromage mou, où l’on entre, que l’on taille comme on veut. On m’a reproché quelquefois de n’avoir pas beaucoup d’amour, mais j’ai de l’indignation, qui est une forme de l’amour. »vendredi 5 décembre 2008
Tu reviendras dans la ville dont le prince est un enfant
« Notre pays est miné au-dedans, attaqué au-dehors. L’étranger est chez nous, par infiltration souterraine. Je vois le sentiment national débilité ou indécis, le défaut total d’esprit public, un conformisme du désordre qui a toute la sottise qu’il prête au conformisme de l’ordre. Aucune indignation, aucune réaction seulement un peu vive, de personne : la France est un fromage mou, où l’on entre, que l’on taille comme on veut. On m’a reproché quelquefois de n’avoir pas beaucoup d’amour, mais j’ai de l’indignation, qui est une forme de l’amour. »
Sur cette photo, Sarkozy lui ressemble!
RépondreSupprimerEt pourquoi pas la pintade du Poitou, pendant que vous y êtes ?
RépondreSupprimerc'est vrai, un petit air du Magyar à talonnettes
RépondreSupprimerla ressemblance s'arrête là, bien sûr..
Bon, bon, si tout le monde le dit...
RépondreSupprimerSarko, c'est comme la décadence. Quand on souffre, on le/la voit partout ...
RépondreSupprimerAh ? C'était donc déjà comme ça en 1932 ??? Je croyais que 1945 était le début du mythe français de la résistance (selon le principe du : "ce que l'on n'a pas pû accomplir dans le Réel s'éternise par les voies de l'Imaginaire"), et 68 celui de la molle subversion ...
RépondreSupprimerPermanence et effets du mythe...
Euh ...en fait, j'espère que j'ai tout bien respecté les conventions de langage au final, malgré que je m'en cogne?
Il y a quand même pas mal d'écrivains qui font recette avec "tout est foutu". On est foutu depuis a peu près deux mille ans et je gage que ça va durer quelques milliers d'années encore.
RépondreSupprimerd'accord avec Henry, le déclinisme a de beaux jours devant lui..
RépondreSupprimerBBL : oui, c'est curieux, hein ? Du coup, on a l'impression de radoter, ce qui devrait ravir nos amis progressistes (qui eux-mêmes radotent depuis deux siècles, mais chut !).
RépondreSupprimerHenri : il n'empêche qu'à force de prévenir qu'on est foutu, un jour on l'est bel et bien.
Le déclinisme, en vérité, je ne vois pas trop ce que c'est...
une vision linéaire de l'histoire, d'abord, contrairement au temps cyclique des anciens (conception qu'ils partagent avec les progressistes..)
RépondreSupprimerensuite la certitude de vivre une période de déclin de notre histoire
Hoplite : la notion de "déclin" est elle-même sujette à discussion, pour le moins. Déclin par rapport à quoi ? Selon quel critère ?
RépondreSupprimerD'autre part, il me semble que cette conception linéaire dont vous parlez (celle des progressistes, si on se comprend) est tout aussi absurde que la "cyclique" des anciens.
Il faudrait introduire la notion de "soubresaut", là-dedans.
Ne confondons pas soubriété, sobriété et soubirouïté, mais blague à part, entre l'idée de déclin, du "avant, c'était mieux" des défenseurs de la tradition, et celle du "demain, ça sera mieux" des adeptes du progrès, mon coeur balance de plus en plus, et de moins en moins gaiement. Günther Grass, au sujet de la social-démocratie, parlait de l'escargot sauteur ...
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