La rue Isambard de Pacy-sur-Eure (ses commerces, sa mairie, ses passages pour piétons, ses chiens aux grands yeux compréhensifs), six heures du soir et la bruine qui va avec, tout embarbouillée de guirlandes alternatives, et les haut-parleurs qui vous hèlent les esgourdes avec El condor pasa joué à la flûte andine : il faut avoir connu ça une fois, au moins, si l'on veut prétendre au titre d'homme.
Non, Didier, là, vous exagerez!
RépondreSupprimerOn écoute encore Simon et Garfukel à Pacy-sur-Eure ?
Et un jour nous penserons : la vie était pourtant douce à Pacy-sur-Eure en ces temps-là, et nous avons perdu tout, même cela, qu'alors nous méprisions.
RépondreSupprimerIl y a des jours comme ça, tout va à vau-l'eau ! :-)))
RépondreSupprimer[Manquent plus que gros type vêtu de rouge et on aura fait le tour et vive le printemps, enfin !].
Olivier : mais ce n'était même pas Simon et Garfunkel !
RépondreSupprimerPatrick : oh, mais je ne méprise pas ! Disons que je suis bien content de ne pas habiter juste au-dessus du haut-parleur, c'est tout.
Poireau : On les attend incessamment, les gros bonshommes en rouge, on les attend...
je trouve intéressante la remarque de Patrick.
RépondreSupprimerD'un coté une attitude de retrait vis à vis du réel, une mise à distance bienveillante, une façon de se laisser caresser par le réel, à la manière de ces courants d'air qui vous procurent des frissons lors de siestes faites par des après-midi ensoleillées et qui bien qu'ils vous sortent de votre agréable torpeur ne ne vous font qu'apprécier d'autant la douceur du monde.
De l'autre celle de Didier qui demande au réel de rendre gorge, pour qui le réel se caractérise toujours par ce qu'il en a en trop, trop dont il finit par en faire l'essence comme ces caries dont on ne peut s'empêcher de les fouiller du bout de la langue, augmentant ainsi notre douleur, jouant avec, jusqu'à ce quelle devienne la vérité de notre être.
Il va de soit que nous oscillons tous entre ces deux attitudes.
pacy?? dans le sept cinq?
RépondreSupprimerNon, dans le deux-sept (mais pas loin du sept-huit...).
RépondreSupprimerVous pourriez faire un libellé "foire à tout" !
RépondreSupprimerOscillons, essayons de ne pas nous vautrer dans le caniveau, ce ne sera déjà pas si mal...
RépondreSupprimerc'est dommage quand même qu'Ocarina ne soit plus diffusé, ça avait une autre gueule que le condor
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