On appelle ça le point de fuite. Dix minutes avant, vous êtes persuadé qu'il ne vous arrivera jamais rien, que votre âge s'est finalement arrêté, miraculeusement ; le temps vous a reconnu comme un ami intime, il vous sourit, il vous assure qu'entre vous et lui il n'y aura jamais le moindre... le moindre quoi ? Rien ! On est ami pour la vie, le temps et moi, il me l'a assuré – je devrais n'y pas croire, à votre avis ?
J'y crois, comme un con. (Ah, oui, j'ai oublié de vous dire : je suis largement aussi con que vous l'êtes vous-mêmes, mes drôles.) Et le temps se poursuit lui-même, il fait semblant de m'ignorer – il m'arrive d'y croire. Je vous jure : parfois, le temps me redevient ce qu'il est pour vous, mes jeunes amis : une sorte de traînée d'espoir, une temporisation, une construction d'avenir. On se sépare ici, précisément ici. Pensez-vous réellement que l'avenir travaille pour vous, qu'il ne vous connaît pas de votre naissance ?
Je vous lis, vous savez. Tous autant que vous êtes. Même les basses petites crapules (mes futurs surveillants de mirador) qui, sous prétexte de génuflexion devant le Bien, s'apprêtent à me kalachnikover, qui exigent de mes amis de blogs qu'ils choisissent entre eux et moi, mais qui, finalement, s'agenouillent, pantalon aux chevilles, sourire ignoble, voix dégoulinante de miel, odeur de sanie, face à deux ou trois vrais hommes les envoyant chier, gentiment, humainement (je m'incline devant ceux-ci qui se reconnaîtront).
Que disais-je ?
Le point de fuite, ah oui. Cela n'a plus guère d'importance. Je commence à le voir, je l'attends depuis un certain nombre d'années déjà. Il arrive. Rien n'est encore certain, mais je crois que... Enfin, il arrive.
Attendez une seconde ou deux que la catastrophe se produise : vous allez voir à quel point je vais devenir méchant ! Ça va cogner tous azimuts, je vous le dis ! Les petits enculés arabophiles n'ont qu'à bien se tenir, Papa, tu vas voir : on va finir par se rejoindre, si ça se trouve.
J'y crois, comme un con. (Ah, oui, j'ai oublié de vous dire : je suis largement aussi con que vous l'êtes vous-mêmes, mes drôles.) Et le temps se poursuit lui-même, il fait semblant de m'ignorer – il m'arrive d'y croire. Je vous jure : parfois, le temps me redevient ce qu'il est pour vous, mes jeunes amis : une sorte de traînée d'espoir, une temporisation, une construction d'avenir. On se sépare ici, précisément ici. Pensez-vous réellement que l'avenir travaille pour vous, qu'il ne vous connaît pas de votre naissance ?
Je vous lis, vous savez. Tous autant que vous êtes. Même les basses petites crapules (mes futurs surveillants de mirador) qui, sous prétexte de génuflexion devant le Bien, s'apprêtent à me kalachnikover, qui exigent de mes amis de blogs qu'ils choisissent entre eux et moi, mais qui, finalement, s'agenouillent, pantalon aux chevilles, sourire ignoble, voix dégoulinante de miel, odeur de sanie, face à deux ou trois vrais hommes les envoyant chier, gentiment, humainement (je m'incline devant ceux-ci qui se reconnaîtront).
Que disais-je ?
Le point de fuite, ah oui. Cela n'a plus guère d'importance. Je commence à le voir, je l'attends depuis un certain nombre d'années déjà. Il arrive. Rien n'est encore certain, mais je crois que... Enfin, il arrive.
Attendez une seconde ou deux que la catastrophe se produise : vous allez voir à quel point je vais devenir méchant ! Ça va cogner tous azimuts, je vous le dis ! Les petits enculés arabophiles n'ont qu'à bien se tenir, Papa, tu vas voir : on va finir par se rejoindre, si ça se trouve.
Je monte au front.
RépondreSupprimerTu montes partout, toi !
RépondreSupprimerL'unanimité, ça ne vous plairait certainement pas ! Il faut que ça frotte, que ça fritte !!!
RépondreSupprimer:-))
Je monte partout c'est cause que sinon on me voit pas.
RépondreSupprimerEt comme je suis du Sud, forcément, quand je me déplace, je monte.