Donc, soirée nous passâmes, à la Comète bicêtro-kremlinoise. Comme vous commencez à me connaître, vous n'aurez aucune peine à croire que j'étais fermement décidé à m'en tenir au diabolo menthe. C'était compter sans la perfidie de Nicolas, efficacement secondé par le fourbe Tonnégrande (pour la peine, pas de liens !). Je ne sais comment ils s'y sont pris pour me convaincre à accepter une bière, n'empêche que.
Nous nous quittâmes excellents amis, du moins je crois : s'il se trouve, on est fâché à mort et je n'en sais encore rien. Relativement tôt (de fourrure), mais il faudra vérifier. Mon idée était de prendre le métro jusqu'à Opéra, puis d'affréter un barlu jusqu'à Levallois-Plage. Je fus donc légèrement déconcerté en me réveillant à Fort d'Aubervilliers, à l'extrême bout de la ligne. Je commis l'erreur de sortir du métro pour prendre un taxi : de taxi, point. Je fus donc contraint de redescendre et de me taper une dizaine de stations dans l'autre sens, jusqu'à Opéra. Ensuite, tout se passa selon le plan initial, et je ne fus pas mécontent de constater que je n'étais pas si saoul que cela, puisque je grimpai mes six étages d'une traite – à moins que ce soit justement la preuve du contraire, il faudrait creuser. Sinon, il ne s'est rien passé de notable.
Ah, si : j'ai marché sur un chewing-gum et, ce matin, j'ai la chaussure gauche qui colle à la moquette. Mais bon.
Nous nous quittâmes excellents amis, du moins je crois : s'il se trouve, on est fâché à mort et je n'en sais encore rien. Relativement tôt (de fourrure), mais il faudra vérifier. Mon idée était de prendre le métro jusqu'à Opéra, puis d'affréter un barlu jusqu'à Levallois-Plage. Je fus donc légèrement déconcerté en me réveillant à Fort d'Aubervilliers, à l'extrême bout de la ligne. Je commis l'erreur de sortir du métro pour prendre un taxi : de taxi, point. Je fus donc contraint de redescendre et de me taper une dizaine de stations dans l'autre sens, jusqu'à Opéra. Ensuite, tout se passa selon le plan initial, et je ne fus pas mécontent de constater que je n'étais pas si saoul que cela, puisque je grimpai mes six étages d'une traite – à moins que ce soit justement la preuve du contraire, il faudrait creuser. Sinon, il ne s'est rien passé de notable.
Ah, si : j'ai marché sur un chewing-gum et, ce matin, j'ai la chaussure gauche qui colle à la moquette. Mais bon.
Z'auriez pu en profiter pour visiter Fort d'Aubervillier, c'est très sympa comme quartier, ça vous plairait!
RépondreSupprimeroh mon pauvre Didier.
RépondreSupprimer(quoi j'en fais trop ?)
Ah ça pour dormir dans le métro, faut vraiment avoir consommé très peu de menthe, surtout quand on doute de la réelle définition du mot " diabolo"
RépondreSupprimerA minuit et avec un tonneau de bière dans l'estomac ? Merci bien !
RépondreSupprimerNon mais après tout on est pas là pour vous plaindre non plus oh!
RépondreSupprimerDidier, une petite précision : les six étages, vous les avez montés en marchant ou en...rampant ?
RépondreSupprimerVous pourriez au moins avoir pitié, tous...
RépondreSupprimerMoi, j'ai pitié.
RépondreSupprimerJe confirme : il n'était pas tard, tout au plus 21h30. Mais je ne suis pas sûr, j'ai oublié. Allez savoir pourquoi ?
Un jour, vous verrez... vous errerez dans le métro, on vous dira "par là" et, à peine assis dans le bus, vous vous endormirez. La voix du conducteur, écorchera votre sommeil, on vous parlera de ceinture à attacher. Des femmes aux longs cils vêtues de bleu se pencheront vers vous, vous toucheront le bras,attacheront cette ceinture avant de s'éloigner en pouffant. Quand vous sortirez du bus en suivant les passagers, vous aurez chaud, très chaud. En bas de l'escalier, des petits enfants noirs crieront "papa, papa" mais ce ne sera pas pour vous. Vous serez à l'aéroport de Dakar,sans papiers, sans rien et Catherine, qui vous présumera dans les lacs des pochards kremlinbicêtrois, attendra trois jours avant de venir vous chercher.
RépondreSupprimerSuzanne.
Suzanne,
RépondreSupprimer1. On ne dit pas "kremlinbicêtrois" mais "Kremlinois".
2. On ne dit pas "Pochards" mais "Alcooliques mondains".
Nicolas : sans dec ? Seulement neuf heures et demie ? Je comprends mieux pourquoi il y avait tant de monde dans le métro...
RépondreSupprimerSuzanne : vous me foutez la trouille ! c'est une vengeance pour mes "Comédie des horreurs" ?
RépondreSupprimerNicolas : Eh bien, moi, je préfère bicêtro-kremlinois.
Oui, la Comète est bistro Kremlinois.
RépondreSupprimerPour ce qui concerne l'heure, je "crois" seulement. Tonnegrande nous a quitté vers 20h30 et nous sommes restés papoter environ une heure dehors. Je préférais vous tenir loin du comptoir, vous aviez énervé le serveur en début de soirée (à jeun, donc) quand vous avez dit une chose tout à fait flatteuse de la jeune black à côté de nous dans des termes tout à fait appropriés à leur bonne compréhension par Tonnegrande et moi mais pouvant choquer quelques oreilles fragiles.
Je veux bien les répéter ici si vous me dégager de toutes responsabilités (pas seulement vis-à-vis de la justice, vis-à-vis de Catherine).
Nicolas, tant qu'il ne fait que parler... je m'en fous.
RépondreSupprimerOups ! Voilà la mère tape-dure !
RépondreSupprimer;-)
Catherine,
Je confirme : il ne fait que parler.
Si, si, Nicolas, racontez !
RépondreSupprimer(D'autant que je ne m'en souviens pas...)
"Dites, Claude, Elle semble bien baisable la négresse derrière".
RépondreSupprimerC'est tout ??? C'est bien décevant...
RépondreSupprimerOui, mais ça à choqué le loufiat. Il y a de ces fragiles...
RépondreSupprimerLa prochaine fois, contrairement à mes principes, on boira en terrasse ou à l'Aéro.
Le manteau de fourrure c'est le mal.
RépondreSupprimerça me rappelle quelques comas métropolitainiques (ta mère)des temps tellement anciens que les pubs murales étaient encore au stade de peintures rupestres. Mais c'était tout aussi surprenant que votre récente expérience.
Joies simples d'une jeunesse parisienne passée mais non regrettée, encore que...
Les bistro de banlieue sont si mal fréquentés…
RépondreSupprimer:-))