Je ne sais pas trop quand ce billet sera publié, ni même s'il le sera. Il ne s'adresse pas à mes amis “progressistes” et avenirolâtres, puisque, en l'occurrence, ce sont eux que ce mot d'ennemi désigne. Bien sûr, il suppose que nous sommes en guerre, ce qui, en soi, peut être choquant, j'en ai bien conscience. Néanmoins, nous le sommes. Ou le serons très bientôt. En vérité, lorsque nous le serons effectivement, il n'y aura plus de progressistes ni de réactionnaires qui tiennent et nous nous retrouverons tout naturellement du même côté – celui des perdants.
En attendant que soit venu le temps d'armer les Justes, il n'est pas interdit d'entrer en résistance préventive. Avant la guerre des armes vient toujours la guerre des mots : il est donc primordial de ne pas utiliser ceux de l'ennemi ; or, c'est précisément ce que nous faisons. J'ai quelques exemples.
Colonialisme. Il faut refuser ce mot, et le remplacer par celui qui me semble correspondre beaucoup plus à la réalité : Colonisation. Colonialisme induit un système, une volonté préétablie n'ayant jamais existé. Colonisation décrit un phénomène, un acte qui, référons-nous au XIXe siècle, n'est imputable ni à la gauche, ni à la droite, en tout cas au sens où on l'entend aujourd'hui. Coloniser l'Afrique était, au siècle dont nous parlons, une manière de tirer ce continent de la nuit violente où il se trouvait. Il n'est pas absurde de se souvenir que la colonisation a, sur son passage, supprimé systématiquement l'esclavage, lequel était institutionnalisé depuis des siècles, d'une part par les Africains eux-mêmes, d'autre part par leur "clients" arabes. De ce point de vue (et quoi qu'on puisse en dire par ailleurs), la colonisation européenne a contribué à libérer l'homme africain, à la fois de lui-même et de ses maîtres arabes. Il n'est pas stupide de se souvenir que, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la colonisation était plutôt une idée de gauche. Cela n'est pas rappelé à charge, mais simplement pour montrer que les notions évoluent.
Racisme. Arme de langage absolue, de nos jours. Principalement utilisée par des gens qui 1) décident que les races n'existent pas, 2) prônent le métissage obligatoire et merveilleux (entre quoi et quoi, puisque les races n'existent pas ?), 3) s'agenouillent devant tout ce qui ressemble à une race exogène (qui, donc, n'existe pas). Leçon : refuser absolument ce mot de "racisme", je veux dire se refuser à même l'employer, hors de son sens réel et très restreint : est raciste toute personne qui pense que, né noir, ou blanc, ou jaune, vous êtes en ceci et par nature inférieur ou supérieur à telle autre persone née ailleurs et avec une autre couleur de peau – définition par nature obsolète puisque, comme chacun sait, les races n'existent pas.
Xénophobie. Peur panique de l'étranger, selon la définition étymologique. Refuser absolument ce mot (ainsi que, plus généralement, tous les mots "modernes" se terminant par "phobie"). Tenter d'expliquer que l'on aime les étrangers, à condition qu'ils le demeurent, et savent qu'ils le sont. Qu'ils seront toujours accueillis comme doivent l'être les étrangers, c'est-à-dire comme des hôtes, mais que, s'ils persistent à se conduire comme des contre-colonisateurs arrogants et violents, il se pourrait qu'ils finissent avec une balle dans la tête.
Homophobie. Pas grand-chose à dire. Les homosexuels ont droit de cité, il n'en reste pas moins qu'ils sont anormaux, au sens de "hors la norme". Il est évident, je crois, qu'ils peuvent vivre leur sexualité et leur vie amoureuse comme ils l'entendent, c'est même l'une des fiertés dont notre époque peut se targuer. Il n'empêche que tous ceux qui pensent que les diverses gay pride bruyantes et vulgaires dérangent les gens ordinaires doivent pouvoir l'exprimer clairement, ainsi que les homosexuels qui détestent eix-mêmes ce genre de manifestations répugnantes – et il y en a.
Machos, phallocrates, etc. Ces mots seront bannis, aussi vigoureusement que ceux qui précèdent. Les mâles doivent défendre pied à pied ce que les femelles leur contestent, et avec des succès chaque fois indubitables. Exemple de succès vaginocrate indubitable : les femmes (grâce notamment aux tests ADN) ont désormais la haute main sur la reproduction de l'espèce humaine : qui en parle ? Le monde est en train de devenir féminin, c'est bien pour cela qu'il court à sa perte : il importe de le définir avec des mots non encore inventés.
La liste n'est nullement exhaustive, bien entendu. Il convient de parler une langue virile, neuve, non entachée des vocables collabos. Il serait temps de s'y mettre, car les mots ne sont jamais innocents.
En attendant que soit venu le temps d'armer les Justes, il n'est pas interdit d'entrer en résistance préventive. Avant la guerre des armes vient toujours la guerre des mots : il est donc primordial de ne pas utiliser ceux de l'ennemi ; or, c'est précisément ce que nous faisons. J'ai quelques exemples.
Colonialisme. Il faut refuser ce mot, et le remplacer par celui qui me semble correspondre beaucoup plus à la réalité : Colonisation. Colonialisme induit un système, une volonté préétablie n'ayant jamais existé. Colonisation décrit un phénomène, un acte qui, référons-nous au XIXe siècle, n'est imputable ni à la gauche, ni à la droite, en tout cas au sens où on l'entend aujourd'hui. Coloniser l'Afrique était, au siècle dont nous parlons, une manière de tirer ce continent de la nuit violente où il se trouvait. Il n'est pas absurde de se souvenir que la colonisation a, sur son passage, supprimé systématiquement l'esclavage, lequel était institutionnalisé depuis des siècles, d'une part par les Africains eux-mêmes, d'autre part par leur "clients" arabes. De ce point de vue (et quoi qu'on puisse en dire par ailleurs), la colonisation européenne a contribué à libérer l'homme africain, à la fois de lui-même et de ses maîtres arabes. Il n'est pas stupide de se souvenir que, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la colonisation était plutôt une idée de gauche. Cela n'est pas rappelé à charge, mais simplement pour montrer que les notions évoluent.
Racisme. Arme de langage absolue, de nos jours. Principalement utilisée par des gens qui 1) décident que les races n'existent pas, 2) prônent le métissage obligatoire et merveilleux (entre quoi et quoi, puisque les races n'existent pas ?), 3) s'agenouillent devant tout ce qui ressemble à une race exogène (qui, donc, n'existe pas). Leçon : refuser absolument ce mot de "racisme", je veux dire se refuser à même l'employer, hors de son sens réel et très restreint : est raciste toute personne qui pense que, né noir, ou blanc, ou jaune, vous êtes en ceci et par nature inférieur ou supérieur à telle autre persone née ailleurs et avec une autre couleur de peau – définition par nature obsolète puisque, comme chacun sait, les races n'existent pas.
Xénophobie. Peur panique de l'étranger, selon la définition étymologique. Refuser absolument ce mot (ainsi que, plus généralement, tous les mots "modernes" se terminant par "phobie"). Tenter d'expliquer que l'on aime les étrangers, à condition qu'ils le demeurent, et savent qu'ils le sont. Qu'ils seront toujours accueillis comme doivent l'être les étrangers, c'est-à-dire comme des hôtes, mais que, s'ils persistent à se conduire comme des contre-colonisateurs arrogants et violents, il se pourrait qu'ils finissent avec une balle dans la tête.
Homophobie. Pas grand-chose à dire. Les homosexuels ont droit de cité, il n'en reste pas moins qu'ils sont anormaux, au sens de "hors la norme". Il est évident, je crois, qu'ils peuvent vivre leur sexualité et leur vie amoureuse comme ils l'entendent, c'est même l'une des fiertés dont notre époque peut se targuer. Il n'empêche que tous ceux qui pensent que les diverses gay pride bruyantes et vulgaires dérangent les gens ordinaires doivent pouvoir l'exprimer clairement, ainsi que les homosexuels qui détestent eix-mêmes ce genre de manifestations répugnantes – et il y en a.
Machos, phallocrates, etc. Ces mots seront bannis, aussi vigoureusement que ceux qui précèdent. Les mâles doivent défendre pied à pied ce que les femelles leur contestent, et avec des succès chaque fois indubitables. Exemple de succès vaginocrate indubitable : les femmes (grâce notamment aux tests ADN) ont désormais la haute main sur la reproduction de l'espèce humaine : qui en parle ? Le monde est en train de devenir féminin, c'est bien pour cela qu'il court à sa perte : il importe de le définir avec des mots non encore inventés.
La liste n'est nullement exhaustive, bien entendu. Il convient de parler une langue virile, neuve, non entachée des vocables collabos. Il serait temps de s'y mettre, car les mots ne sont jamais innocents.
rien compris
RépondreSupprimerOlympe : conseil d'expert : ne jamais lire les blogs bourrée.
RépondreSupprimerPutain, ça rigole pas : le poids du signifiant, le choc du signifié !
RépondreSupprimerAu moins, il y a matière à débat.
Avant d'examiner les désaccords, il y a un point qui me semble obscur : "Exemple de succès vaginocrate indubitable : les femmes (grâce notamment aux tests ADN) ont désormais la haute main sur la reproduction de l'espèce humaine".
Je ne vois pas ce que les tests ADN ont à voir avec la vaginocratie ; pensez-vous reconnaissance en paternité/demande de pension alimentaire ?
Les tests ADN peuvent au contraire me permettre de prouver que je ne suis PAS le père du bâtard ...
Le monde peut-il devenir à la fois féminin et islamiste?
RépondreSupprimerLa dernière définition, outre à être un tantinet fumeuse, est particulièrement "réactionnaire". Vous avez oublié de bannir ce dernier terme?
RépondreSupprimerUn billet d'inspiration in-nocente, non ? Vous vous radicalisez, ma parole !
RépondreSupprimerParait que les tests ADN ne sont fiables qu'à 99,09%, donc peu fiables...
RépondreSupprimerSinon d'accord sur tout, sans oublier les gay pride, honnies par beaucoup de mes amis homos.
Vous êtes trop fort !
Bannir vaginocrate.
RépondreSupprimerArrêter d'écrire bourré. Principe de base.
RépondreSupprimerMalavita : imaginez un couple. Lui veut un enfant, elle pas : il lui suffit de prendre la pilule et il n'y aura pas d'enfant. Imaginez maintenant le cas inverse : il suffit à la fille d'«oublier» sa pilule, puis de contraindre son mex à un test ADN : il est fait aux pattes.
RépondreSupprimerSuzanne : non, en effet, il va y avoir conflit d'intérêt, si je puis dire.
Floréal : peut-être un peu fumeuse, en effet : on publie toujours trop vite.
Hank : je dois être un garçon sous influence...
Marine : merci !
Christine : pourquoi ?
Nicolas : CALOMNIE !!!
Ce serait trop long de tout reprendre : c'est dans ces moments là que "je vous aime malgré" (comme le disait Audine)...
RépondreSupprimerPlus sérieusement, vous êtes en effet un réactionnaire au sens premier, vous "réagissez" ; il y a glissement de terrain, vous construisez une digue et la boue s'amasse et gonfle à nos pieds. Votre aptitude à tordre la vérité et celle de vos "ennemis" à l'assouplir pour colorer le monde de rose provoquent chez moi le même agacement et - dois-je le dire - la même impatience.
Vous parlez de réinventer. Mais faites-le donc alors, plutôt que de pratiquer l'art du contrepied (éculé depuis que Garrincha n'est plus de ce monde) systématique.
Par exemple, nous, lumineux occidentaux qui avons massacré ou contribué au massacre de plusieurs millions de juifs, nous prétendions encore à cette époque extraire l'africain de ses ténèbres. Nous étions plus civilisés, évidemment : "cela va de soi" !
Vaut mieux entendre ça que d'être sourd.
Contrairement à d'autres, je n'ai pas honte d'être ce que je suis (je n'en suis pas fier non plus, je le suis ; éventuellement, pas souvent, je le confesse, il m'arrive d'être fier de ce que je parviens à devenir, à infléchir en moi), j'ai en moi l'instinct de défense et quiconque m'agresse ne trouvera pas en face de lui un agneau consentant. Je ne suis ni xénophile ni xénophobe.
Je n'apprécie pas plus que vous ceux qui se crachent perpétuellement au visage.
Pourtant, je n'en suis pas encore arrivé (et je n'y serai JAMAIS) au point de vouloir noicir systématiquement ce que certains pastellisent systématiquement, de vouloir redorer ce qui est défraichi volontairement par d'autres.
Je refuse et l'angélisme, et les postures déclinistes.
Le monde, par bien des aspects, est une fosse à purin, et il l'est depuis que l'homme galope sur le quart de sa surface.
Il y a pourtant la place pour un peu de vérité en ce monde. Une vision équitable, non téléguidée des choses. Ni vous, ni vos ennemis n'ont réellement envie d'y parvenir. Le monde ne vous intéresse pas, ni vous, ni les autres. Pour vous, le monde est un enjeu, un petit point minuscule du débat.
C'est triste à mourir, en fait.
"imaginez un couple. Lui veut un enfant, elle pas : il lui suffit de prendre la pilule et il n'y aura pas d'enfant. Imaginez maintenant le cas inverse : il suffit à la fille d'«oublier» sa pilule, puis de contraindre son mex à un test ADN : il est fait aux pattes".
RépondreSupprimerIl y a une autre solution. Ne pas se lier à une conasse !
Sans vouloir vous vexer, il y a, dans votre texte, 1/3 prophétie, 1/3 Nostradamus, 1/3 propos de comptoir, et un grand 1/3, madame Soleil.
RépondreSupprimerMais après tout les bouillabaisses sont aussi des fourre-tout.
Dorham : j'aurais tendance à être d'accord avec vous (dans mes moments d'optimisme, et j'en ai, figurez-vous !, sauf avec votre dernier paragraphe. Mais, bon, c'est votre point de vue.
RépondreSupprimerHenri : je ne suis pas facilement vexable. Et j'accepte de grand coeur de "parrainage" de Mme Soleil : j'éai récrit ses horoscopes durant des années, il doit forcément m'en rester quelque chose...
concernant le dernier paragraphe.
RépondreSupprimera qui la faute si une pilule contraceptive masculine n'a jamais été mise au point? il y a plus de chercheurs hommes à ce que je sache.
il existe plusieurs solutions : l'abstinence, privilégiée par le Pape, le préservatif , la vasectomie qui est un acte médical anodin.
les mots ne sont pas innocents et il y en aurait beaucoup à servir sur la colonisation droitière des esprits
RépondreSupprimermais comme dit ton représentant à l'élysee, les mots ont aussi parfois un sens sans équivoque
la question de l'existence de race n'est pas scientifique mais politique. la race est une invention pour classer les individus d'une espèce selon des critères arbitraires. la question est donc de savoir si l'on souhaite énoncer un certain nombre de critères pour définir des races dans l'espèce humaine. à la suite de cet article, j'attends donc que ces critères viennent, logiquement. évidemment on entendra aussi que si ces critères sont énoncés c'est non moins logiquement pour en promouvoir l'application, et c'est là que les conséquences politiques prennent toute leur saveur...
je passe sur les colonies émancipatrices, sur l'étranger qui reste étranger de toute éternité et pour toutes les générations, sur l'homo anormal etc.
en fait ce sont juste des déclinaisons de la problématique sus-mentionnée.
Didier : dans le cas du couple virtuel qui nous intéresse, il me semblait que la situation de concubinage notoire condamnait le père putatif à être fait aux pattes, et ce bien avant l'apparition des biotechnologies.
RépondreSupprimerQu'est-ce qui vous fait flipper dans les tests ADN ? on vous a trouvé un air de famille avec Aurore Drossard ?
Olympe : je me souviens qu'un certain nombre de féministes avaient dit leurs réticences (justifiées à mon sens), quant à la pilule masculine. C'est tout simple : si l'homme oublie de prendre sa pilule, c'est tout de même la femme qui se retrouve enceinte !
RépondreSupprimerLa vasectomie est une bonne solution lorsqu'une femme estime qu'elle a eu assez d'enfants, ou si elle est absolument certaine qu'elle n'en voudra jamais. Dans tous les autres cas, le côté définitif de la chose est tout de même gênant, non ?
Martin : je me suis déjà expliqué ici plusieurs fois sur les (car il n'y en a pas qu'une) définitions du mot race. Et je ne tiens guère à recommencer encore une fois.
Sauf si vous me payez une bière.
Olympe, Didier,
RépondreSupprimerEnfin, je n'ai pas de stats précises mais tout de même, il a toujours et de tout temps existé sur cette terre des gens pour se tromper.
On ne va pas en faire un fromage. Autant il me semble que débattre de la place de l'Homme de le femme (de leurs rôles à jouer) dans la Nouvelle Société est un débat particulièrement intéressant, autant il me semble que ce point précis (mon Dieu, on a fait un enfant dans mon dos !!!) n'en a strictement aucun.
Ici, Henri dit vrai, on est dans le tiers "propos de comptoir".
(et puis, quand l'homme maîtrisera sa sexualité, alors, on ne s'en portera pas plus mal ; tant pis pour ceux qui transfugent bite et cerveau ; aucune pitié pour eux en ce qui me concerne)
Question subsidiaire en revanche (qui en découle pour ainsi dire) : Quid du droit de la femme "à disposer de son corps" concernant l'avortement (c'est à dire en réalité à régler la question de l'enfantement par sa seule volonté sans concertation avec le père éventuel) puisque l'arsenal contraceptif est d'une telle importance.
Quant au truc du "la femme est vraiment défavorisée car elle prend la pilule". Je répondrais sans honte, que nous avons une problèmatique autrement plus nébuleuse : il nous faut bander à chaque fois. Partageons les tâches, mesdames.
Salutations distinguées.
Comment ça, bander À CHAQUE FOIS ??? Mais on ne m'avait pas prévenu, moi ! Ça change tout...
RépondreSupprimerC'est sûr que passée la cinquantaine, la circulation du sang est moins bonne...
RépondreSupprimer(mais le quinqua-passé-bienheureux a aussi sa pilule, héhé ! "tie" dirait les anglais !)
et personne ne dit à Henri que ça fait 4 tiers ?
RépondreSupprimerlol
Moi, j'ai voulu lui dire, mais je vais encore passer pour un fout-la-merde !
RépondreSupprimerMerci Emma, de vous en charger ; c'est aussi pour ça que je vous aime !
On n'est jamais mieux servie que par soi-même, c'est sûr, question contraception. Mais un type qui ne veut pas avoir d'embrouilles ultérieurement doit penser à se prémunir. Pas à venir récriminer après coup le bec enfariné en traitant l'autre de connasse, même si s'en est une.
RépondreSupprimer@ Dorham
RépondreSupprimerLa bandaison est une chose, la contraception une autre. Pas mélanger les genres.
L'avortement est encore autre chose. La femme seule aura à subir la grossesse, et les inconvénients, d'autant plus amplifiés si la grossesse n'est pas désirée.
Parce qu'elle et elle seule devra la subir, elle et elle seule doit décider.
Floreal,
RépondreSupprimeroh oh, c'était une boutade ! Faut pas se monter la Cègue comme ça !
Mis à part pour la question de l'avortement, pour lequel je ne prenais bien entendu en considération que les grossesses issues de rapports consentants, of course !
Subir la grossesse ? tu veux rire ?Foutaises ! Double foutaises ! Je vais chialer presque. Et oui, nous sommes des mammifères, bienvenue à la conscience !
Je vais te dire le fond de ma pensée. Subir la grossesse, mouarf, mais on s'en fout ; moi, en ce moment, je subis bien un rhume !
En revanche, avoir à dire son mot dans le cadre de la parenté (d'autant plus que dans le cadre de rapports consentants, encore une fois, on est deux et la contraception existe, alléluïa !) est un droit qui ne devrait pas être renié au père (c'est le seul point de la législation avortement contre lequel je suis indéniablement et irrémédiablement contre). Et certainement pas sous prétexte que l'on subit une grossesse !
Subir la grossesse ? C'est quand même d'un égoïsme fini ! La parenté doit se décider à deux. Toute loi qui favorise le contraire est inéquitable et injuste. POINT !
Putain, mais la vie, c'est subir ! Faut arrêter de respirer sinon !
Et pis je mélange si je veux, d'abord ! Ces questions sont bien sûr liées !
RépondreSupprimerComment envisager l'avortement sans les questions de parenté et des droits et devoirs correspondants ? M'enfin !
Bon, je vous laisse, j'ai encore du taf...
RépondreSupprimerVos mots sont bien choisis et les définitions collent. Pourtant, il faudrait parfois accepter et assumer ce vocabulaire. Comme Cyrano, ne pas abdiquer l'honneur d'être une cible, et se revendiquer mâle phallocrate raciste à prétention colonialiste, rêvant d'assouvir ses pulsions xénophobes en boutant les anglois et les métèques hors du royaume de France.
RépondreSupprimerJe suis sûr que cela vous démange parfois et que vous avez un côté Cyrano.
Virer Isme et Phobe ?
RépondreSupprimerFaut voir, faut voir. Parce que colonisation, colonisation, je veux bien moi, ça c'était bon au XIXème, apporter la connaissance et l'émancipation et même annoncer le Salut. Mais aujourd'hui : venir bouter les infidèles hors de leurs piscines, imposer le respect du Prophète à leurs journaleux et à leurs parlementeux, et effacer l'infâme insigne rouge de leurs ambulances internationales, c'est bien une mission, non ?
Et la fable des races, personne y croyait du temps où on enseignait la science à l'école, mais la Vérité des vidéos et le réalitichaut des tribunes de match (les matches de foute France-Algérie, pas les tribunes de Paris-match, pôv GénieStar, paix à son âme), eh ben cette réalité-là montre bien qu'y a une race qui accepte de s'écraser devant la supériorité de l'autre...
Et la sténophibie, je connais pas mais faut pas que tu te la joues avec tes grands mots connard passeque mes poings sont plus musclés que ta cervelle de froggie, amphibille toi-même.
Allons, allons, tout de suite les grands mots... Les craintes infondées... Vous voyez bien qu'il a été publié votre billet ! Fallait pas mettre en doute comme ça le concours de votre hébergeur !
RépondreSupprimerMais puisque votre liste n'est pas exhaustive, je propose de la modifier et de faire d'une pierre deux coups en substituant Hétéro à Xéno et Homo
Hetérophobie
Crainte irraisonnée de l'autre, parce que finalement, ce qu'ils craignent tous, c'est la différence et l'altérité, non ? Aussi bien ceux qui préfèrent s'accoupler entre pairs que celles qui entendent concevoir sans impair (imper ?)
Peur de vivre quoi, et peur de s'affronter, de se confronter, de s'effronter...
C'est pour ça que je vais ajouter hémophobie, par PRINCIPE DE PRECAUTION parce que faudrait pas en arriver trop vite au sang. La sanglant, le sanguinolant, le gore, oui, mais virtuellement !
Dorham, un rhume dure 8 jours et une grossesse 9 mois et n'entraine pas les memes problèmes.
RépondreSupprimerNous sommes des mammifères mais aussi des sapiens.
Tu peux pleurer autant que tu veux, les séquelles de ton mauvais rhume ou de ton état grippal ne m'arrachera pas une larme. Une femme qui se rend malade du fait d'etre enceinte, qui ne veut pas que l'amas de cellules qu'on appelle embryon devienne foetus et qui veut s'en défaire a toute ma compréhension et ma solidarité.
Les femmes ont toujours avorté, au péril de leur vie, depuis la nuit des temps. Des décoctions abortives étaient déjà utilisées dans l'antiquité. Elles ont souvent préféré affronter le risque de mourir plutot que d'avoir un enfant dont elles ne voulait pas.
quand on doit subir un ventre balloné pendant 9 mois, des nausées, des malaises de toutes sortes, on a droit à l'égoisme de refuser ce mal-etre. Parce que c'est de notre peau à nous qu'il s'agit et de personne d'autre.
Floréal et Dorham : il y a tout de même un rapport entre le rhume et la grossesse : morve d'un côté, morveux de l'autre.
RépondreSupprimer"Tu peux pleurer autant que tu veux, les séquelles de ton mauvais rhume ou de ton état grippal ne m'arrachera pas une larme".
RépondreSupprimerT'ai rien demandé non plus, remarque...
"Les femmes ont toujours avorté, au péril de leur vie, depuis la nuit des temps. Des décoctions abortives étaient déjà utilisées dans l'antiquité. Elles ont souvent préféré affronter le risque de mourir plutot que d'avoir un enfant dont elles ne voulait pas."
Apprends à lire, je ne remets pas en cause la loi IVG ! Bien sûr que j'approuve cette loi et tous ceux qui veulent la défendre ; seulement, on n'a pas les mêmes arguments, voilà tout. Ici tu touches le seul argument qui doit prévaloir : c'est une loi de santé publique !
"quand on doit subir un ventre balloné pendant 9 mois, des nausées, des malaises de toutes sortes, on a droit à l'égoisme de refuser ce mal-etre. Parce que c'est de notre peau à nous qu'il s'agit et de personne d'autre".
Non !
et désolé, cela n'a aucun rapport avec ce que tu dis plus haut !
D'ailleurs, il faudrait le prouver ce "mal-être" ! Il n'est pas si systématique. Il est aussi prouvé que la grossesse est une explosion hormonale qui est aussi d'un grand bienfait pour les femmes (notamment dans le cadre de la sexualité). Et oui ! Renseigne-toi mieux !
Si la femme ne veut pas "subir" de grossesse, je le redis, la contraception est là. La capote est masculine, la pilule est féminine. Re-tie ! On se concerte ! Si l'on excepte les questions de viol (car là la question ne peut se poser, on imagine mal un violeur exiger de sa victime qu'elle garde l'enfant) bien entendu.
Allons un peu plus loin. Gageons que l'avortement est également un traumatisme physique. Une femme qui multiplierait les avortements (et ça existe) malgré tout ce dont elle dispose pour éviter l'enfantement, disposerait de son corps mais ne le respecterait pas. Depuis quand laisse-t-on les gens s'automutiler en paix ?
Bref, puisque tu parlais ou je ne sais plus qui parlait de partager la tâche contraceptive, la responsabilité vis à vis de l'enfantement doit également être partagée (responsabilité morale comme de décision) Tout le reste est foutaises et raisonnements crétins !
Je ne parierai pas, mais j'ai comme l'impression que la question est finalement très vague pour toi. On est dans le concept nébuleux ! Tu ne sais pas véritablement de quoi tu parles. Ou alors, tu es un peu neuneu (c'est possible).
J'ai vérifié, tu sais de quoi tu parles. Tu es donc juste un peu neuneu. c'est pas grave, c'est comme le rhume, ça se soigne...
RépondreSupprimer"Les femmes ont toujours avorté".
RépondreSupprimerOui. Mais pas toutes.
"Elles ont souvent préféré affronter le risque de mourir plutot que d'avoir un enfant dont elles ne voulait pas."
RépondreSupprimerLà, par exemple, tu déformes la réalité ou en tout cas tu feins de ne pas te rendre compte que nous ne vivons plus le même monde. La plupart du temps, ces femmes (c'est pas si vieux, mettons dans les années 60) avaient déjà des enfants. Elles faisaient passer surtout ceux qu'elles ne pouvaient pas élever, faute (précisément) de contraception efficace et de maris impliqués.
Je ne le sais que trop, je connais des femmes de ma famille qui ont failli en crever. Il s'en est fallu de peu. Mais, héhé, la société a changé, nous ne sommes plus dans les années 60. Tout est à dispo. Il faut lutter pour le sauvegarder mais veiller également à ce que rien ne soit dénaturé. Cette loi peut être aménagée, améliorée. Je ne suis pas une petite fiotte de St Nicolas du Chardonnet : je ne crois pas que la cellule de deux jours soit un être humain. En revanche, je crois que le couple a une responsabilité énorme dans ce qu'il fait (à tous niveaux).
Personnellement, j'ai une fille que je n'aurais pas vraiment dû avoir. Et aujourd'hui, c'est moi seul qui l'élève. C'était ma connerie, je l'assume, chaque jour, et je peux te dire que cette parenté, cette responsabilité dont je m'acquitte est autrement plus problématique que neuf mois de grossesse. Il faut donc arrêter de tout considérer de son seul point de vue !
Ah, dernière chose, Floréal, tu sembles avoir un petit problème avec le second degré.
RépondreSupprimerComparer la grossesse et le rhume, c'était évidemment une blague...pas sérieuse, "cela va de soi".
Bon, je vous laisse les clé, faut que j'aille ratisser le court de tennis, moi...
RépondreSupprimerDorham,
RépondreSupprimerPourquoi dites-vous: "Je ne suis pas une petite fiotte de St Nicolas du Chardonnet".
Une petite fiotte?...
Anonyme,
RépondreSupprimerAvez-vous lu l'inscription G.O. du blog de Didier Goux sur mon front ?
C'est dimanche, je ne suis pas disposé à me mettre auprès du four et du moulin.
Qu'est-ce qui vous choque ? "Fiotte", c'est trop connoté ?
En passant de la lecture du billet à celle des commentaires, je me suis un peu égaré. Je ne sais plus s'il s'agissait de décoloniser l'utérus des femmes par les tests ADN et le droit à l'avortement, ou de le co-gérer au nom du partage de la responsabilité d'engendrer…
RépondreSupprimerJe crains bien d'être en partie responsable de cette véritable bouillie.
RépondreSupprimerDorham, en petite part seulement: vos commentaires sont assez chargés de sens pour ne pas trop les prendre à la légère…
RépondreSupprimerCoucou,
RépondreSupprimerCe n'est pas ce que je voulais dire. Je ne renie rien, (tiens, je vais même dévoiler un peu plus ce que je pense) je sais que beaucoup d'hommes militent pour une sorte de retour en arrière. Ils ont l'impression de perdre quelque chose de leur masculinité dans cette société.
J'ai l'impression que si la masculinité tient essentiellement à ce genre de questions : "qui fait la vaisselle", c'est qu'elle doit être de toute façon bien fragile.
On ne perd pas sa masculinité parce qu'on est tendre avec ses enfants ou parce qu'on aide sa femme à faire le ménage. C'est hors de sens.
On ne peut toutefois pas demander aux hommes de devenir enfin responsables. Dans le couple. Dans la paternité si en même temps, on leur refuse tout statut. On sait tous que les droits des pères sont inexistants. Dans les cas de divorce, combien sont privés de visite sans que la Loi ne soit respectée ?
Il y a une nécessité d'équilibre.
---
Si je ne renie rien, en revanche, je dois avouer que je suis responsable d'avoir dévoyé le propos initial. Et cela n'aide pas la lecture. ça part un peu en tous sens... Voilà ce que je voulais dire. Ce n'était peut-être ni l'endroit, ni le moment :)
J'arrive chez vous par @floreal qui a cité votre définition du racisme.
RépondreSupprimerElle adhère facile, la bougre.
Je tourne en rond, moi.
Je deviens vraiment con. si.
Votre prose m'ennuie, autrement.
Salutations