Je viens de descendre à la boulangerie pour rien : la fournée de “tradition bien cuites” venait tout juste d'entrer dans le four, il faudra donc que j'y retourne tout-à-l'heure. Je ne regrette pas le déplacement pour autant. En bas de l'immeuble, je tombe sur un coursier, bermudas, tee-shirt, casque sur la tête, planté devant l'une des fenêtres du rez-de-chaussée, le visage à deux centimètres de la vitre : profitant ce que les vitres en question sont assez teintées pour faire office de miroirs, il est occupé à s'extirper un comédon de l'aile droite du nez.
Une allégresse fugace m'a saisi en imaginant le fou-rire des deux filles que je sais travailler juste derrière cette fenêtre.
Une allégresse fugace m'a saisi en imaginant le fou-rire des deux filles que je sais travailler juste derrière cette fenêtre.
Dans la vie Gino est coursier ?
RépondreSupprimerUn comédon ? un gros ? La Colline de Gino ?
RépondreSupprimerVous lui avez vu sa poutre ?
RépondreSupprimerCa me rappelle une fois où je faisais du bateau.
RépondreSupprimerEn escale dans une marina je ne sais où, une nuit, rentrant du bistro après un certain nombre de bière, je ne me sens pas d'aller jusqu'au bateau et je m'avance donc sur une panne (les trucs perpendiculaires aux pontons, là où on amarre les bateaux).
Je sors Jean Jeudi et je pisse entre un superbe yacht et la panne, et j'entends des rires qui semblaient jeunes et féminis derrière le hublot. J'ai pris sur moi, j'ai fini ma petite affaire et je suis rentré dignement, autant que le permettait mon taux.
Je ne sais pas si c'étaient des rires d'admiration, de moquerie, de surprise, de soif, ... ?
(les mecs et leur petit machin;..)
RépondreSupprimerMais enfin, qu'est-ce que c'est que cette invasion de bites dans mon histoire de point noir ???
RépondreSupprimerEt laissez mon Gino tranquille !!!
Tiens, je retourne à la boulangerie, pour la peine...
Et moi, pendant ce temps je suis en train de chercher une recette à l'abricot...
RépondreSupprimerNouveau proverbe inspiré par la prose goucksienne :
RépondreSupprimer« Tu vois la poutre qu'il y a dans le froc de ton voisin, mais tu oublies la paille qu'il y a dans ton calbut ! »
Catherine : Vous connaissez donc un abricot qui cherche une recette pour dîner ce soir.
RépondreSupprimerVous êtes bien aimable, de rendre ainsi service à votre prochain.
Mais comment s'appelle-t-il, cet abricot ?
J'ai trouvé. Gâteau aux abricots et son coulis.
RépondreSupprimerCatherine : Quoi ?! Vous allez manger votre ami l'abricot ?! Et le coulis, tant qu'on y est, c'est du coulis de pie broyée ?!
RépondreSupprimerPascal, calmez-vous, vous frisez la surchauffe, là...
RépondreSupprimerY a pas un peu de ménage à faire, chez vous ? Histoire de dépenser cette belle énergie ?
Que cet enfant est pénible... Merci Didier.
RépondreSupprimerDidier : du ménage à faire chez moi ? Mais vous plaisantez ! A quoi croyez-vous donc que serve une comtesse ? (je vais me faire tuer, là !)
RépondreSupprimerCatherine : je dis tout ça parce que je suis jaloux de votre époux. Ben oui, moi aussi j'aimerais bien une tarte aux abricots !
Alors, cette tarte ? Elle était bonne ? Et le coulis ? (C'est à ce genre de détails que l'on reconnait les gens qui savent vivre : la tarte qui appelle le coulis, le pantalon qui appelle la poutre, le papillon qui appelle le beau regard de Mme Goux, tout ça quoi !)
RépondreSupprimerMon bureau est situé juste derrière une vitrine fumée qui donne sur la rue et j'en vois règulièrement des " qui se recoiffent, qui se refroquent, qui se remaquillent, qui se reboutonnent". Je n'ai pas encore eu droit à la sortie de comédon.
RépondreSupprimerCe mec est juste un anti-Gino, quoi. Et il fait rire aussi.
RépondreSupprimerAah le juste milieu, la juste dose!
Moi j'en ai vu qui pissaient et qui se shootaiant. Véridique.
RépondreSupprimerCe qui est plaisant, dans l'intimité de sa salle de bain, c'est de faire glicler le pus du comédon sur le miroir. Métaphore d'autre chose, peut-être.
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