Déjà, entre nous, ce nom imbécile : les left-blogueurs, hein ? Comment faire mieux allégeance, de façon plus pitoyable, à leur véritable maître, que ce terme absurdement franglais ? Tellement stupide qu'on croirait avoir affaire à un jeu vidéo sorti de Silicone Valley ?
Sinon, à quoi réfléchissent-ils, nos blogueurs de gauche ? À rien, évidemment. À part à Nicolas Sarkozy. Il est la lampe halogène de ces petits papillons grisâtres, tournant autour de lui, et ne voyant rien d'autre. Ils ne pensent qu'à lui, jour et nuit. Il est l'alpha et l'oméga de leur "pensée" politique. Tellement obnubilés sont-ils, tellement frustrés de n'avoir plus le monstre Le Pen pour leurs ronds de bras jean-moulinesques, qu'ils sont prêts à voir le fascisme partout : sous leur paillasson, chez leur épicier, entre les bigoudis de maman, etc., mais naturellement pas où il se profile, à savoir chez tous ces gens qui les méprisent (à juste titre : vous êtes, nous sommes devenus parfaitement méprisables) et balancent leurs coups de boutoir de manière tout à fait cohérente et efficace.
Car, n'est-ce pas, ce qui nous unit tous, au bout du compte, c'est cette conscience que nous avons de notre supériorité absolue. Du côté de l'extrême-droite, on a tendance à penser que l'homme blanc, européen, est le gardien de la civilisation – et que, donc, les cailleras caillasseuses ont juste à rester dans leurs bidonvilles sub-sahariens et à crever sans venir nous briser les noix. Chez les démocrates bisounours, on estime que tout ce qui peut arriver de mal à ces anges rédempteurs du tiers-monde vient de nous. Obligatoirement. Donc, le sort de la planète entière ne dépendant que de nous, toujours de nous, rien que de nous, il est normal que nous le payions seuls, et au prix fort.
Quoi qu'il arrive, tout ce qui pourra subvenir de malheurs aux Africains sera de notre faute et jamais de la leur. Ils seront toujours, partout, en tout temps, victimes innocentes de notre intelligence diabolique et supérieure. Vous, je ne sais pas ; mais, moi, j'appelle ça du racisme, pour le coup.
Pendant ce temps, mes amis left-blogueurs se soucient du pouvoir d'achat (du leur : des fonctionnaires ou assimilés), des avantages acquis, des avancées sociétales – alors que tout s'écroule autour d'eux.
Fin de Byzance... Sexe des anges...
Sinon, à quoi réfléchissent-ils, nos blogueurs de gauche ? À rien, évidemment. À part à Nicolas Sarkozy. Il est la lampe halogène de ces petits papillons grisâtres, tournant autour de lui, et ne voyant rien d'autre. Ils ne pensent qu'à lui, jour et nuit. Il est l'alpha et l'oméga de leur "pensée" politique. Tellement obnubilés sont-ils, tellement frustrés de n'avoir plus le monstre Le Pen pour leurs ronds de bras jean-moulinesques, qu'ils sont prêts à voir le fascisme partout : sous leur paillasson, chez leur épicier, entre les bigoudis de maman, etc., mais naturellement pas où il se profile, à savoir chez tous ces gens qui les méprisent (à juste titre : vous êtes, nous sommes devenus parfaitement méprisables) et balancent leurs coups de boutoir de manière tout à fait cohérente et efficace.
Car, n'est-ce pas, ce qui nous unit tous, au bout du compte, c'est cette conscience que nous avons de notre supériorité absolue. Du côté de l'extrême-droite, on a tendance à penser que l'homme blanc, européen, est le gardien de la civilisation – et que, donc, les cailleras caillasseuses ont juste à rester dans leurs bidonvilles sub-sahariens et à crever sans venir nous briser les noix. Chez les démocrates bisounours, on estime que tout ce qui peut arriver de mal à ces anges rédempteurs du tiers-monde vient de nous. Obligatoirement. Donc, le sort de la planète entière ne dépendant que de nous, toujours de nous, rien que de nous, il est normal que nous le payions seuls, et au prix fort.
Quoi qu'il arrive, tout ce qui pourra subvenir de malheurs aux Africains sera de notre faute et jamais de la leur. Ils seront toujours, partout, en tout temps, victimes innocentes de notre intelligence diabolique et supérieure. Vous, je ne sais pas ; mais, moi, j'appelle ça du racisme, pour le coup.
Pendant ce temps, mes amis left-blogueurs se soucient du pouvoir d'achat (du leur : des fonctionnaires ou assimilés), des avantages acquis, des avancées sociétales – alors que tout s'écroule autour d'eux.
Fin de Byzance... Sexe des anges...
Il semble évident qu'il est plus facile de se sentir unis contre un seul et unique "problème" que de se disperser vers tous les maux du monde...
RépondreSupprimerLes occidentaux accordent tellement d'importance aux biens matériels, au temps en terme de délai de réalisation et les africains si peu ; qu'inévitablement les occidentaux s'estiment supérieurs. Mais pourquoi les valeurs des occidentaux seraient-elles supérieures à celles des africains ? Surtout que les valeurs que je viens de citer n'en sont pas !
RépondreSupprimerEt réciproquement !
RépondreSupprimer:-)
Bon sang, Flèche, c'est merveilleux.
RépondreSupprimerLes Africains sont de grands enfants si purs, si naïfs, si près des valeurs essentielles de notre terre mère. Des sortes d'indiens peaux rouges vivant de plein pied avec la nature, se soignant avec leurs plantes millénaires et ne demandant rien à personne.
Hum, Flèche, dis, tu es déjà allé en Afrique ? Tu te tiens au courant de l'actualité africaine ?
Et puis, c'est merveilleux "les Africains"... Qu'y a-t-il de commun entre un Marocain, un Masaï et un Béninois ? quelles sont leurs valeurs communes ?
RépondreSupprimerEt vice versa !
RépondreSupprimerPendant que les leftmachins essaient de penser à la marche du monde, les réactionnaires regardent vers le passé et le regrette tout en s'amusant du fait qu'ils n'ont, eux-mêmes, aucun avenir.
Ce qui est piquant, avec les prétendus "progressistes", c'est qu'ils continuent, justement, à se prétendre progressistes ! Alors qu'ils sont co-responsables de la régression qui vient, notamment en matière éducative.Mais le savent-ils?
RépondreSupprimerNicolas
RépondreSupprimerles leftmachins croient comprendre comment marche le Monde et prétendent le faire marcher.
Les réac savent seulement que le Monde a déjà marché et cherchent alors pourquoi il ne marche plus.
Pierre,
RépondreSupprimerOui, mais ils ne cherchent pas à le faire marcher...
pas de commentaires sur la première partie, elle n'engage que toi. Par contre sur l'Afrique, ma femme étant Camerounaise - j'ai une certaine expertise de ce pays. C'est limité certes mais mon expérience contredit ta vision simpliste de ce continent.
RépondreSupprimerOui le néo-colonialisme Français continue d'exploiter ce pays via un Paul Biya plus spectateur-corrompu qu'autre chose.
Oui il existe un racisme anti-Français au Cameroun et on vous parle de Bolloré pour justifier ce racisme là.
Oui je me fais insulter à chaque fois que j'y vais, à cause de ce Français là.
Oui il participe activement à la déforestation et la popérisation de ce pays
Oui les camerounais, à juste titre souhaite quitter ce pays
Non, il ne souheitent pas venir en France, mais au Canada ou aux US
(mon beau frere qui est professeur d'université à Yaoundé dans les materiaux vient de finir sa thèse qu'il a obtenu à Paris) il n'a rien demandé à la France par contre il vient d'obtenir son visa pour le Canada.
Oui, je suis ingénieur et je suis passé par une école publique du meilleur niveau international et je souhaite que cela continue pour un coût modique.
Oui je suis pour la sélection à l'école, dans les universités, dans les prépas et les écoles d'ingé. Oui c'est un moteur de créativité
Oui l'école doit rester publique avec un cout pratiquement nul afin que notre modèle laïque qui est d'une modernité presque étouffante perdure.
Oui les Camerounais se sont sentis, aggressés à juste titre par le discours de Sarkozy.
Oui j'ai honte de mon pays actuelllement
Oui, le discours de S.Royal en Afrique a été une magnifique chose.
oui je ne reconnais pas mon pays que je connais aujourd'hui, oui il me debecte.
Oui nous sommes sur la voie de l'administration Bush
Oui les remarques de Criticus n'ont aucunes valeurs, puisque non étayées.
Oui la France me dégoute aujourd'hui.
Oui je pense à m'expatrier le temps que cette sérénade nocive soit terminée.
Oui la haine, la suspicion s'est emparée de mon pays.
oui la culpabilité est recherchée.
Oui l'intelligence est pourchassée, en France aujourd'hui
Oui la manipulation d'état est devenue la règle
Oui je m'excuses auprès de mes amis étrangers Marocains, CAmerounais, Ecossais et Américains de l'arrogance que mon pays étale sur la scène internationale.
Oui la crise n'explique aucunement le malaise que vit la France aujourd'hui.
Quelle magnifique prose.
RépondreSupprimerIl a doublé le est ligne 4 devant Sarkozy. Triste lapsus.
Homer : je dirais volontiers plus "confortable"...
RépondreSupprimerFlèche : même réponse que celle que vous fait Suzanne...
Poireau : toi-même !
Nicolas : vous caricaturez un poil, non , (Remarquez, moi aussi, alors...) Les vieux réacs folkloriques dans mon genre ne proposent rien, c'est vrai. Mais il y a des tas de blogueurs "de droite" qui ont une vision structurée de l'avenir (je ne dis pas "vraie", je dis "structurée"...) et qui font des propositions, repèrent des dangers, signalent des dérives, etc.
Pour ce qui est des left blogueurs (là encore, j'emploie l'expression pour faire bref, par commodité : ça ne veut pas dire que je colle tout le monde dans le même panier), pour ce qui est des left-blogueurs, donc, je trouve que leurs "propositions" vont systématiquement dans le sens de l'époque. Cela revient souvent à pousser une charrette sur une route en pente, et dans le sens de la pente : c'est au mieux inutile, au pire pervers, puisque le monde s'achemine tout seul (hélas) vers ce que vous souhaitez pour lui.
Criticus : c'est en effet particulièrement criant en matière d'éducation.
Peuples : ce qui ressort de cette longue diatribe, c'est avant tout votre "haine de soi" : en cela vous êtes typiquement occidental, Européen, Français, malgré que vous en ayez.
D'autre part, je ne vois pas pourquoi le fait d'avoir une épouse camerounaise vous confèrerait automatiquement une connaissance supérieure de son pays : je connais des gens qui sont Français depuis leur naissance, qui n'ont jamais quitté la France, et qui, pour autant, ne comprennent rigoureusement rien à leur propre pays, ne savent rien sur rien, etc. Vous devez bien en connaître aussi...
@Suzanne et Didier
RépondreSupprimerIl ne me semble pas avoir dit que les africains étaient des gens merveilleux, et je sais "quand même" qu'entre Maroc et l'Angola ou le Botswana il y a presque un monde de séparation.
Je sais que j'ai fait dans le raccourci, pas obligés d'en faire autant !
Didier : vous avez échappé à un long commentaire, mais je vous fais echo sur mon blog.
RépondreSupprimerBien d'accord avec vous, cher Didier, joli billet.
RépondreSupprimer[Un détail, une coquille, un lapsus de clavier : je crois bien qu'il faut écrire "on croirait avoir affaire à un jeu vidéo".]
Cher Marcel Meyer, vous avez parfaitement raison ! e file corriger... l'oreille basse...
RépondreSupprimerFlèche: on écrit simple pour que tu comprennes tout. Ne change rien.
RépondreSupprimer(et il s'appelle Flèche.... non...rien. )
RépondreSupprimer"Oui les remarques de Criticus n'ont aucunes valeurs, puisque non étayées."En revanche, cette remarque, elle, est fort étayée ! ;) Si tu veux des étais, tape "Criticus éducation" sur Goux-gueule, et tu verras bien...
RépondreSupprimerEpargne-nous ta logorrhée indigeste.
bon, j'ai pas tout lu.. mais moi je suis né en Afrique... haha...Dgeargies
RépondreSupprimerMoi, j'ai vécu deux ans en Algérie : un partout !
RépondreSupprimerY'a qu'des zétrangers, dans c'blog.
RépondreSupprimerOh, ce n'est qu'une petite Tour de Ba(by)bel : pas de quoi en faire un fromage non plus...
RépondreSupprimerOn frôle le point de godwin, un vrai bonheur. Je pensais que criticus allait franchir le cap, voire la péninsule, voire la race. raté.
RépondreSupprimerJe repasse vers 16h pour un CR.
@ Didier: la proximité d'une autre culture d'un autre pays est une expérience en soi et confère effectivement une connaissance.
je connais effectivement des personnes qui ne connaissent pas leur pays, sans doute par manque de culture. Allez soyons bonhomme, il doit bien y en avoir dans ses commentateurs... Moi y compris bien entendu pour valider votre théorie sur la "haine de soi". Après cette pirouette, je pars chez l'Osthéo, car j'ai deux vertèbres qui m'en veulent effectivement depuis hier.
« la proximité d'une autre culture d'un autre pays est une expérience en soi et confère effectivement une connaissance. »
RépondreSupprimerNon, pas forcément. Cela peut au contraire ne servir qu'à renforcer les préjugés que l'on avait au préalable. Je me souviens d'un oncle à moi qui a travaillé durant plus de dix ans au Zaïre (il y a longtemps). Il était partie avec L'IDÉE que les "nègres" étaient des fainéants, il est revenu avec la PREUVE qu'ils l'étaient. Et, si l'on cherchait à discuter avec lui de ce qui n'était au fond qu'un banal racisme, il vous clouait le bec d'un "je le sais, j'ai bossé dix ans chez eux et avec eux" absolument définitif.
Jutez-moi dans la bouche, baisez-moi, frappez-moi, piétinez-moi, tuez-moi, je suis un sale blanc raciste, colonialiste, fasciste, esclavagiste. C'est dans mes gênes ! J'ai honte ! Comme j'ai honte d'être si fermé et si méchant ! Si peu sympa ! Si peu ouvert ! Que la culpabilité de mes aïeux rejaillisse sur les miens pour vingt générations, ça m'apprendra à être né tout pâle !
RépondreSupprimerJe pleure de rage à l'idée de ne pas être noir.
Car, n'est-ce pas, ce qui nous unit tous, au bout du compte, c'est cette conscience que nous avons de notre supériorité absolueLe problème est clairement énoncé. Aux Africains, de nous botter le cul, pour nous guérir de ce vilain petit complexe. On verra dans 100 ans. L'échelle de temps, pour ce genre de questions, est plutôt à graduer en siècles.
RépondreSupprimerHank:
RépondreSupprimerpour vous
Appas : le problème est aussi que beaucoup d'Africains sont eux-mêmes convaincus de cette pseudo-supériorité de l'homme blanc (la colonisation et l'esclavage ont laissé leurs traces, qui seront lentes à s'effacer, je pense). C'est ce qui crée leur ressentiment à notre égard.
RépondreSupprimerPour ce qui est de la situation dans cent ans, je m'en contre-pignole. Mais je ne suis guère optimiste pour vos descndants...
je crois que le lien ne fonctionne pas, c'était une vidéo de Nino Ferrer: je voudrais être noir !
RépondreSupprimerMoi aussi je veux être noire, qu'est-ce que je dois faire ?
RépondreSupprimerOn s'en tape : vous aimez le whisky ?
RépondreSupprimer:-))
Non Poireau, j'aime pas ça, d'ailleurs je n'aime rien.
RépondreSupprimerJe veux être noire, c'est tout ce que je demande au Bon Dieu mais il ne m'accorde jamais rien. C'est pourquoi je m'en tape de ma peau rose cochon comme du reste. Sauf de Beuchounet.
Purée, on dirait que Georges est revenu...
RépondreSupprimerOn s'en tape : forcément si vous demandez des trucs à d.ieu aussi !
RépondreSupprimer:-))
Monsieur Poireau: pourquoi écrivez-vous d.ieu et g.oogle avec un point dedans?
RépondreSupprimerParce qu'avec un point dehors, c'est compliqué ?
RépondreSupprimerJ'ai bon, là ? Hips.
Poireau (et les ceusses qui font pareil) : même question que Suzanne. Il vous fait peur à ce point, ce Dieu auquel vous prétendez ne plus croire ?
RépondreSupprimerAbstention ! J'y ai jamais cru. Bordel, j'ai une éducation communiste du Centre Bretagne.
RépondreSupprimerSuzanne : j'écris "d.ieu" pour bien souligner mon absence de foi. C'est une forme de revendication…
RépondreSupprimerGoogle par contre, je crois bien qu'il existe ! :-))