Plume de presse, vous connaissez ? Non ? Vous avez tort. C'est “le blog d'un journaliste sabre au clair et plume engagée” (non, ne vous marrez pas tout de suite, il y a mieux). Olivier Bonnet, c'est un peu le chevalier blanc joué par Gérard Lanvin dans le pitoyable film de Michel Colucci, Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine : il proclame, il mouline, il pourfend l'air, tout en faisant bien attention de ne casser aucun bibelot. Mais, en parole, aucune injustice ne lui échappe. Sauf celles qui l'arrangent, ce en quoi il reste finalement profondément humain et terriblement prévisible.
Ainsi, aujourd'hui (voir le lien plus haut), notre chevalier ressort son sabre à beurre et monte à l'assaut du bouclier fiscal (c'est original et courageux). C'est qu'il déteste les deux poids deux mesures, le gars Olivier ! Il veut la justice et l'égalité à tous les étages, notre matamore-moi-le-nœud ! On va voir ce qu'on va voir ! Avec lui, aucune complaisance fiscale n'a la moindre chance de survie, qu'on le sache !
Enfin, aucune sauf une. Car, en tant que journaliste, Olivier Bonnet (tout comme moi et un tas d'autres nuisibles) a le droit chaque année de déduire 7650 € de ses revenus avant calcul de son impôt. C'est censé correspondre à des “frais”. Vous ne voyez pas lesquels ? C'est normal. En réalité, cette somme, lorsqu'elle a été décidée (par le vertueux gouvernement Jospin si j'ai bonne mémoire), était destinée à compenser les 30 % d'abattement supplémentaire auxquels les journalistes avaient droit depuis des décennies. À l'époque, le vertueux gouvernement Jospin avait décidé qu'il fallait en finir avec ces immondes et intolérables privilèges des abattements supplémentaires, dont bénéficiait un bon nombre de professions, depuis les représentants de commerce jusqu'aux écrivains, en passant par les pipiers de Saint-Claude (je ne plaisante pas !). On les a donc supprimés pour tout le monde...
... Sauf pour les journalistes, à qui on a rendu de la main gauche ce qu'on leur piquait de la droite : vous imaginez qu'ils aillent gueuler, ces cons-là ? Non, non, il fallait à tout prix remplir leur gamelle pour qu'ils ferment leur grande gueule ! Ce qu'ils ont fait, y compris Olivier Bonnet, notre chevalier grisâtre. Pour 7650 €.
Maintenant, vous le saurez : un chevalier blanc, même sabre au clair, pour qu'il ferme sa grande gueule, ça coûte 7650 €. On aurait tort de s'en priver. En plus, ce ne sont pas des gens très regardants sur la propreté de leur gamelle. Quand il a fini de manger ses 7650 croquettes, le preux, vous le lâchez sur le bouclier fiscal : le ventre plein, il va faire des merveilles, vous allez voir...
Ainsi, aujourd'hui (voir le lien plus haut), notre chevalier ressort son sabre à beurre et monte à l'assaut du bouclier fiscal (c'est original et courageux). C'est qu'il déteste les deux poids deux mesures, le gars Olivier ! Il veut la justice et l'égalité à tous les étages, notre matamore-moi-le-nœud ! On va voir ce qu'on va voir ! Avec lui, aucune complaisance fiscale n'a la moindre chance de survie, qu'on le sache !
Enfin, aucune sauf une. Car, en tant que journaliste, Olivier Bonnet (tout comme moi et un tas d'autres nuisibles) a le droit chaque année de déduire 7650 € de ses revenus avant calcul de son impôt. C'est censé correspondre à des “frais”. Vous ne voyez pas lesquels ? C'est normal. En réalité, cette somme, lorsqu'elle a été décidée (par le vertueux gouvernement Jospin si j'ai bonne mémoire), était destinée à compenser les 30 % d'abattement supplémentaire auxquels les journalistes avaient droit depuis des décennies. À l'époque, le vertueux gouvernement Jospin avait décidé qu'il fallait en finir avec ces immondes et intolérables privilèges des abattements supplémentaires, dont bénéficiait un bon nombre de professions, depuis les représentants de commerce jusqu'aux écrivains, en passant par les pipiers de Saint-Claude (je ne plaisante pas !). On les a donc supprimés pour tout le monde...
... Sauf pour les journalistes, à qui on a rendu de la main gauche ce qu'on leur piquait de la droite : vous imaginez qu'ils aillent gueuler, ces cons-là ? Non, non, il fallait à tout prix remplir leur gamelle pour qu'ils ferment leur grande gueule ! Ce qu'ils ont fait, y compris Olivier Bonnet, notre chevalier grisâtre. Pour 7650 €.
Maintenant, vous le saurez : un chevalier blanc, même sabre au clair, pour qu'il ferme sa grande gueule, ça coûte 7650 €. On aurait tort de s'en priver. En plus, ce ne sont pas des gens très regardants sur la propreté de leur gamelle. Quand il a fini de manger ses 7650 croquettes, le preux, vous le lâchez sur le bouclier fiscal : le ventre plein, il va faire des merveilles, vous allez voir...
N'est-ce pas vous, qui aviez descendu en flammes, ce grisâtre, il y a peu, ici-même ? Ou est-ce mtislav ?
RépondreSupprimerOn ne peut pas demander à ces gens de faire un effort d'imagination si ce n'est pour défendre leur pré carré. Hors ça, ils sont enfermés dans leur idéologie. Pires que des imams.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerSans vouloir chinoiser, ce montant n'est pas celui de la réduction d'impôt mais celui déductible des revenus.
Pour un type qui gagne 2000 euros par mois, ça va faire 1000 euros de moins d'impôts.
Mais Olivier et vous (je vous mets dans le même sac, bande de journaleux gauchistes), il faut traquer toutes les niches fiscales et les journalistes pourraient ouvrir leur gueule.
Appas : oui, oui, c'était moi. Mais j'ai été convoqué pour la deuxième couche : ça fait plus net.
RépondreSupprimerVitus : oh, en l'occurrence, il ne s'agit même pas d'idéologie : c'est juste la gamelle...
Nicolas : vous m'allez lu distraitement. J'ai écrit que les journalistes avaient le droit de déduire 7650 € de leurs revenus avant calcul de l'impôt, et non qu'ils avaient un abattement de la même somme. Par expérience (il ne s'agit pas de moi), je peux vous dire qu'un journaliste qui gagne dans les 1800 € net se retrouve grâce à ce tout de passe-passe, totalement exonéré d'impôt sur le revenu. (S'il n'a pas d'autres revenus par ailleurs, bien sûr.)
Cette nouvelle disposition s'est produite durant la période où je ne travaillais plus (hors BM évidemment). Quand j'avais appris la suppression des 30 %, je m'étais naïvement étonné de voir à quel point la mesure passait bien auprès des journalistes : quels bons citoyens ! m'étais-je dit, émerveillé.
RépondreSupprimerJ'ai tout compris lorsque j'ai réintégré la presse...
Damned, vous êtes encore plus privilégié que moi, c'est dingue...
RépondreSupprimerC'est pour cette "droiture", cette honnêteté et cette capacité de voir les choses comme elles sont et de le dire, sans se voiler la face dans de voltigeantes mousselines de pudeur douteuse, que je passe sur certaines choses avec lesquelles je ne suis vraiment pas d'accord avec vous, et que j'ai de l'estime pour vous.
RépondreSupprimerC’est tout à fait exact, mais il en faut de très loin, même si je déclarais ces 7650 € en plus, pour que je ne rentre dans la catégorie des bénéficiaires du bouclier fiscal. Franchement, je ne vois absolument pas le rapport.
RépondreSupprimerMon lien : http://www.plumedepresse.com/
Floréal : m'intéressent davantage les sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord (s'il en est ?). Au moins parce que vous m'êtes précieuse, dans votre façon de voir le monde.
RépondreSupprimerOlivier Bonnet : vous ne voyez pas le rapport ? Vraiment ? Et qu'essayez-vous de me faire croire ? Vous faites cadeau à l'État de ces 7650 € ? Vous ne les déduisez pas ? Vous me prenez pour un con (et mes lecteurs avec) ?
Tiens ! J'étais pas inscrit aux commentaires, ici...
RépondreSupprimerDidier,
Je réponds à la réponse que vous me faites. A la fin du billet, vous dites : "un chevalier blanc, même sabre au clair, pour qu'il ferme sa grande gueule, ça coûte 7650 €." Non ! Ca ne coûte pas 7650 mais bien moins que 1000.
@Didier G
RépondreSupprimerEt bien par exemple je n'apprécie pas du tout les positions revendiquées de vos amis de la réacosphère sur la question des femmes. Ce sont gens qui n'ont pas encore réussi à se fourrer dans le crâne qu'une natalité correcte (si l'on en veut une) ne s'obtient pas en condamnant l'avortement et en poussant à la grossesse forcée. Absolument toutes les enquêtes et statistiques démontrent au contraire que cela s'obtient par un bon accès des femmes à l'emploi et l'existence de services corrects comme les crèches et maternelles, etc. La négation du droit à l'avortement ne conduisant qu'à l'avortement clandestin et tous les risques que cela comporte.
Je vous rends acte de n'avoir jamais remis en question ni la contraception ni l'avortement, et c'est la raison pour laquelle je vous considère différent d'eux. Vous semblez cependant assez proche des théories fumeuses de Zemmour en matière de féminisme, et je tiens les théories de Zemmour en la matière pour des balivernes.
Une chose récurrente chez vous à propos de l'immigration est d'invoquer Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. Pourquoi pas non plus Charles Martel pendant que vous y êtes. C'est ridicule (à mon avis) et dangereux: on sait bien qu'à l'expulsion massive de gens qui pour beaucoup auraient pu s'intégrer a suivi l'Inquisition et son cortège de persécutions. Si c'est pour se retrouver avec des Torquemada, merci bien, je ne vois pas ce qu'on a à y gagner. En version contemporaine on se retrouverait avec un pétainisme relooké, travail famille patrie et plus qu'autre chose une régression et un arriération générale de la société.
L'immigration pose problème et comme vous le savez je ne suis pas séduite par l'islamisation. Mais je pense qu'il y a d'autres moyens de régler la question, qui ne passe pas par les centres de rétentions qui ne font qu'exaspérer la population, y compris autochtone qui n'apprécie pas les chasses à l'homme ni les guet à pends à la sortie des écoles, et en plus coûte cher.
Mon opinion s'appuie sur les travaux du psychologue danois
http://www.mediterraneco.com/spip.php?article536
qui fait certains constats et je pense donc qu'il serait plus judicieux de continuer à leur payer les allocations sociales qu'ils touchent déjà mais chez eux, dans leurs pays d'origine, pas ici où ils ne s'intégreront jamais. En trouvant des accords avec les pays de provenance. A partir de là il me semble possible d'envisager le départ d'une bonne partie d'entre eux sans que ça pose des problèmes insurmontables.
Floréal : étant plus ou moins effaré par la démographie galopante, je me vois mal être contre la contraception et l'avortement (celui-ci devant être l'exception, le dernier recours, et non un "confort banalisé).
RépondreSupprimerPour l'invocation d'Isabelle et de Ferdinand, il y a, de ma part, une bonne dose d'humour et de provocation. Néanmoins...
Néanmoins, je reconnais me sentir assez proche de ce que dit Zemmour, et qu'a dit avant lui, et plus brillamment, un Philippe Muray, quant à la féminisation, à la "nurserysation" du monde.
Néanmoins encore, pour ce qui concerne les torquemadas auxquels vous faites allusion, je n'ai jamais dit que je souhaitais leur survenue (bien a contraire), mais seulement que le risque de les voir se pointer était grand, et que nous porterions alors la responsabilité de leur existence. Pour tout dire, je vois mal (mais souhaite ardemment me tromper) d'autres issues à la situation actuelle que l'alternative suivante : 1) une continuation de notre avachissement moral actuel, lequel entraînera très rapidement notre disparition (en tant qu'Européens) ; 2) un sursaut soudain et violent, qui ne pourra déboucher que sur un bain de sang, des injustices, etc.
Dans les deux cas, il y aura bien régressions de toute sorte, rapides et brutales, et les temps seront passés pour parler de droits des femmes, d'avantages acquis, de protection sociale, etc. La perspective est sinistre (c'est pourquoi je suis doublement ravi de n'avoir pas d'enfant), mais elle est juste devant nous.
Après tout, contrairement à ce dont ont réussi à se persuader les bigots du Progrès, l'Europe a déjà connu de semblables régressions : une nouvelle n'aurait rien de particulièrement absurde, ou anti-historique.
Le lien de Floréal.
RépondreSupprimerFloréal, merci pour le lien.
RépondreSupprimerCe qui me chiffonne c'est votre histoire d' "avachissement moral". Je ne crois pas plus au sur-homme nitzschéen qu'à l'Homme Nouveau islamo-communiste. L'Homme, l'espèce humaine, est pour moi ce qu'il est, un dérivé évolué des batraciens, un "primate parvenu" comme disait Robert Merle. Il n'est ni omniscient ni omnipotent, et puisqu'il est mortel et limité, la meilleure chance qu'il ait de s'en sortir est de chercher à être "honnête" (dans le sens classique d' "honnête homme"), c'est à dire raisonnable puisque paraît-il, toujours pour citer R.Merle, c'est "un animal doué de raison", même si on en vient parfois (souvent) à en douter.
RépondreSupprimerCeci dit j'avais bien compris que vos allusions aux "Rois catholiques" était humoristique, mais je tenais tout de même à vous demander un jour quelques précisions. Il est vrai que l'image est très efficace, bien meilleure que Charles Martel, et une réponse simple et rapide à ceux qui vous disent qu'on doit "s'intégrer" au multiculturalisme et non pas eux à s'intégrer au pays d'accueil. Quand ils vous disent qu'ils sont là et qu'ils y resterons sans s'intégrer bein, euh... ce n'est pas écrit dans le marbre, la preuve en est que ça c'est déjà produit et qu'il ne tient qu'à eux que ça se reproduise. Il n'est qu'à voir comment ils donnent l'impression d'être assis sur des orties dès qu'on le leur dit.
Je pense aussi que nous allons à plus ou moins brève échéance vers des troubles. Et à mon avis la seule manière de régler les choses le plus pacifiquement possible, c'est de suivre la voie qu'un rapport comme celui du psychologue danois nous indique. Et Geert Wilders également même s'il n'a sans doute pas raison en tout et pour tout. Mais ce n'est pas normal qu'un citoyen, dans son propre pays, comme il l'est, en soit réduit à vivre caché parce que menacé de mort par des individus qui y ont droit de cité tout en étant étrangers. Cela représente bien à quoi nous en sommes arrivés en Europe.
Je ne crois pas davantage à la révolution du matin du grand soir. Quand bien même une nécessaire redistribution des biens aurait lieu, l'islam et sa volonté d'imposer la charia à tout ce qui respire n'en subsisterait pas moins, nous n'en serions pas débarrassés pour autant.
Du reste, je crois davantage à un grand chamboulement dû à quelque chose comme un bug climatique par exemple et à ses effets, et en tel cas c'est l'Homme qui devra s'adapter à son milieu pour survivre, comme il a toujours fait, et l'islam ne lui servira à rien en tel cas, pas plus que les autres credos d'ailleurs.
Et en attendant, que cela se produise ou pas, ou à plus ou moins long terme, une des meilleures choses à faire est de prévoir le plus vite possible le retour "au pays" de gens qui n'ont absolument rien à faire ici.
Oui, c'est ce que j'entendais signifier : rien n'est jamais écrit dans le marbre, tout (le pire comme le meilleur) peut être détruit, rejeté, annulé, du jour au lendemain ou presque.
RépondreSupprimerD'autant que, dans ce cas précis de l'immigration contre-colonisatrice, l'argument du "je suis né ici" n'a à mes yeux aucune valeur. Après tout, parmi les "pieds noirs" qui se sont vu offrir le choix délicat entre la valise ou le cercueil, la plupart étaient nés en Afrique du Nord, et leurs parents aussi, etc. Ils considéraient (sans doute à tort, mais c'est une autre question) que c'était là leur terre, leur pays, puisqu'ils n'en avaient jamais connu d'autre. Idem, en ce moment même, pour les Sud-Africains blancs. Cela n'a pas empêché leur "retour au pays" dans les conditions que l'on sait, sous les applaudissements de la gauche et le honteux silence de la droite.
Les "Indigènes" disent qu'en fait les colons ont préféré partir plutôt que de rester en se considérant les "égaux" des indigènes.
RépondreSupprimerMais que se serait-il passé s'ils étaient resté et avait effectivement accepté de ce considérer comme tels?
Et bien n'étant pas musulmans ils auraient finis par être considérés comme des "dhimmis", minoritaires ils auraient connu le sort des chrétiens d'orient, ni plus ni moins. Comme l'étaient les juifs avant le décret Crémieux du reste. Parce que l'islam ne sait pas sécréter autre chose que la charia. C'est leur "modernité".
Floréal : les "indigènes" se foutent ouvertement du monde ! La fameuse expression (Valise... cercueil...), ce ne sont tout de même pas les Pieds noirs qui l'ont inventée pour se donner une excuse au départ !
RépondreSupprimerCela étant, les excités de l'OAS ont aussi leur responsabilité dans la "crispation"" qui a suivi les accords d'Évian.
(À mon avis, du reste, ils auraient fait leurs accords à Chablis que ça se serait sûrement mieux passé.)