Lorsque j'ai vu la couverture, à la maison de la presse (non, toutes les maisons n'ont pas été fermées à la Libération, contrairement à ce qu'un vain peuple s'imagine), une intense jubilation salivaire m'a emparé. Je me suis dépêché de sortir 3,50 € de ma poche droite afin d'accueillir le prestigieux hebdomadaire, bien certain que la lecture de cette “enquête” allait me valoir de déliciants et ricaneux plaisirs. – Je n'ai pas été déçu.
Première chose à noter, le titre de “une” : La France et SES musulmans. Ils sont à nous, bien à nous, rien qu'à nous ; c'est le présupposé de l'enquête, celui qu'on ne saurait remettre en question sous peine de passer pour dément. En amuse-bouche, soit avant même le début du formidable dossier annoncé (neuf pages avec photos, le dossier : on voit qu'on est allé au fond des choses ; qu'on a pris toute la mesure des enjeux), l'impatient lecteur a droit au portrait de l'imam de Bordeaux, un certain Tareq Oubrou. Titre du dithyrambe : Enfant des Lumières et du Prophète. Le ton est donné, l'emblème posé en borne à l'entrée du temple. En effet, dans le texte qui suit, on apprend que notre imam – arborant un élégant costume occidental et une barbe impeccablement taillée façon instituteur socialiste des années soixante – n'est pas seulement un religieux mais aussi un lecteur de Kant, qu'il a un pied dans la tradition (laquelle ?), l'autre dans la culture occidentale, et qu'il se présente volontiers comme “le lieu de la réconciliation entre les deux univers”. Jusqu'à présent, les fous classiques se prenaient parfois pour Dieu, maintenant ils se prennent pour lieu : c'est nouveau. Il n'empêche que le lecteur frileux et replié sur lui-même, qui bloblotait de trouille dans ses hauts-de-chausses rien qu'en entendant le mot “musulman”, commence à se détendre vaguement : les islamothérapeutes diplômés du Vieil-Observateur l'ont pris en charge, tout va bien se passer.
Ensuite, l'enquête elle-même. On n'a pas innové dans la forme : un long article “cursif”, parsemé de témoignages-portraits représentatifs de nos fameux musulmans. Le premier paragraphe donne le ton, résume l'ensemble : on partage l'effroi du président de l'association islamique de Castres découvrant sa moquée profanée par des crétins néo-nazillards, et on nous glisse le FN dans la foulée – des fois qu'on n'aurait pas fait le rapprochement tout seuls. Sur la page de droite, le premier portrait d'une “représentative”. Elle est psychiatre, élue socialiste, et se nomme Fatma Bouvet de La Maisonneuve. Franchement, à première lecture du “cartouche” surmontant l'article, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait de Fatma Bouvet, (ce qui est déjà très représentatif, en soi) vivant à La Maison Neuve. Mais en fait non.
Pour changer radicalement de cette élue socialiste, on nous offre ensuite le portrait de la première sénatrice musulmane de France – sénatrice PS. Laquelle nous affirme que « l'islam n'est pas en rupture avec le christianisme », avant de retourner à ses amendements. Ensuite, il y aura une ingénieure informatique de 23 ans (qui, bizarrement, n'a pas l'air d'être au PS, ou bien elle a oublié de le signaler). Sur elle, je ne dis rien, parce qu'elle est d'une grande joliesse à mon goût.
Mais alors, pas un seul “méchant” ? s'étonne le lecteur un peu désemparé. Mais si, eh ! on connaît son boulot, au Vieil-Obs, on sait bien qu'il en faut un, pour faire exhaustif. Le tout est de trouver le bon. Faites confiance à Mme Marie Lemonnier, modernolâtre tous terrains, pour ça. Elle nous a dégoté Thomas (qui avoue refuser de serrer la main des femmes, etc.), dont la mère est une Française catholique et le père un Serbe de Bosnie. Bref : deux méchants. Et le mélange de deux méchants, ça donne quoi ? Un intégriste musulman, forcément. Lequel se fait un plaisir de préciser que, sous sa barbe grotesque, il a “une bonne tête de Français”.
Pour terminer, en guise de dessert, une interview de l'anthropologue Malek Chebdel, par la toujours irréprochable Marie Lemonnier. Laquelle dévoile ses batteries avec une naïveté comique dès sa première question : « Les préjugés sur l'islam sont tenaces. Est-on jamais sorti des croisades ? » Donc, tout est clair tout de suite, rien n'est laissé au doute, point de lendemain pour l'incertitude : tout ce que l'on pourrait penser (si l'on pense différemment de Marie Lemonnier, bien sûr) à propos de l'islam ne sera jamais que des préjugés. Tenaces, qui plus est : ils nous collent au fond de la casserole, ces putains de préjugés ! Et pourquoi ça, s'il vous plaît ? Parce que le beauf franchouillard n'a jamais dépassé le stade des croisades, pardi ! Le beauf, depuis neuf cents ans, il poireaute sur la place de Jaude, à Clermont-pas-encore-Ferrand, en attendant qu'Urbain II lance l'appel de mobilisation contre les Mahométans.
Au fond, après cette entrée en matière et en fanfare, la p'tite Marie n'a plus besoin de son anthropologue, puisque ses éventuelles réponses sont “toujours déjà” contenues dans les questions qu'elle lui pose. Du reste, elle a bien dû s'en aviser puisque c'est là-dessus qu'elle met un point final à son enquête, pour disparaître, s'évanouir dans le néant journalistique.
Mahométan va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse.
Première chose à noter, le titre de “une” : La France et SES musulmans. Ils sont à nous, bien à nous, rien qu'à nous ; c'est le présupposé de l'enquête, celui qu'on ne saurait remettre en question sous peine de passer pour dément. En amuse-bouche, soit avant même le début du formidable dossier annoncé (neuf pages avec photos, le dossier : on voit qu'on est allé au fond des choses ; qu'on a pris toute la mesure des enjeux), l'impatient lecteur a droit au portrait de l'imam de Bordeaux, un certain Tareq Oubrou. Titre du dithyrambe : Enfant des Lumières et du Prophète. Le ton est donné, l'emblème posé en borne à l'entrée du temple. En effet, dans le texte qui suit, on apprend que notre imam – arborant un élégant costume occidental et une barbe impeccablement taillée façon instituteur socialiste des années soixante – n'est pas seulement un religieux mais aussi un lecteur de Kant, qu'il a un pied dans la tradition (laquelle ?), l'autre dans la culture occidentale, et qu'il se présente volontiers comme “le lieu de la réconciliation entre les deux univers”. Jusqu'à présent, les fous classiques se prenaient parfois pour Dieu, maintenant ils se prennent pour lieu : c'est nouveau. Il n'empêche que le lecteur frileux et replié sur lui-même, qui bloblotait de trouille dans ses hauts-de-chausses rien qu'en entendant le mot “musulman”, commence à se détendre vaguement : les islamothérapeutes diplômés du Vieil-Observateur l'ont pris en charge, tout va bien se passer.
Ensuite, l'enquête elle-même. On n'a pas innové dans la forme : un long article “cursif”, parsemé de témoignages-portraits représentatifs de nos fameux musulmans. Le premier paragraphe donne le ton, résume l'ensemble : on partage l'effroi du président de l'association islamique de Castres découvrant sa moquée profanée par des crétins néo-nazillards, et on nous glisse le FN dans la foulée – des fois qu'on n'aurait pas fait le rapprochement tout seuls. Sur la page de droite, le premier portrait d'une “représentative”. Elle est psychiatre, élue socialiste, et se nomme Fatma Bouvet de La Maisonneuve. Franchement, à première lecture du “cartouche” surmontant l'article, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait de Fatma Bouvet, (ce qui est déjà très représentatif, en soi) vivant à La Maison Neuve. Mais en fait non.
Pour changer radicalement de cette élue socialiste, on nous offre ensuite le portrait de la première sénatrice musulmane de France – sénatrice PS. Laquelle nous affirme que « l'islam n'est pas en rupture avec le christianisme », avant de retourner à ses amendements. Ensuite, il y aura une ingénieure informatique de 23 ans (qui, bizarrement, n'a pas l'air d'être au PS, ou bien elle a oublié de le signaler). Sur elle, je ne dis rien, parce qu'elle est d'une grande joliesse à mon goût.
Mais alors, pas un seul “méchant” ? s'étonne le lecteur un peu désemparé. Mais si, eh ! on connaît son boulot, au Vieil-Obs, on sait bien qu'il en faut un, pour faire exhaustif. Le tout est de trouver le bon. Faites confiance à Mme Marie Lemonnier, modernolâtre tous terrains, pour ça. Elle nous a dégoté Thomas (qui avoue refuser de serrer la main des femmes, etc.), dont la mère est une Française catholique et le père un Serbe de Bosnie. Bref : deux méchants. Et le mélange de deux méchants, ça donne quoi ? Un intégriste musulman, forcément. Lequel se fait un plaisir de préciser que, sous sa barbe grotesque, il a “une bonne tête de Français”.
Pour terminer, en guise de dessert, une interview de l'anthropologue Malek Chebdel, par la toujours irréprochable Marie Lemonnier. Laquelle dévoile ses batteries avec une naïveté comique dès sa première question : « Les préjugés sur l'islam sont tenaces. Est-on jamais sorti des croisades ? » Donc, tout est clair tout de suite, rien n'est laissé au doute, point de lendemain pour l'incertitude : tout ce que l'on pourrait penser (si l'on pense différemment de Marie Lemonnier, bien sûr) à propos de l'islam ne sera jamais que des préjugés. Tenaces, qui plus est : ils nous collent au fond de la casserole, ces putains de préjugés ! Et pourquoi ça, s'il vous plaît ? Parce que le beauf franchouillard n'a jamais dépassé le stade des croisades, pardi ! Le beauf, depuis neuf cents ans, il poireaute sur la place de Jaude, à Clermont-pas-encore-Ferrand, en attendant qu'Urbain II lance l'appel de mobilisation contre les Mahométans.
Au fond, après cette entrée en matière et en fanfare, la p'tite Marie n'a plus besoin de son anthropologue, puisque ses éventuelles réponses sont “toujours déjà” contenues dans les questions qu'elle lui pose. Du reste, elle a bien dû s'en aviser puisque c'est là-dessus qu'elle met un point final à son enquête, pour disparaître, s'évanouir dans le néant journalistique.
Mahométan va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse.
Si seulement vous exagériez. Mais non, c'est bien là, noir sur blanc, la plus pure, la plus apaisante, la plus tranquille connerie journalistique. C'est presque de l'art.
RépondreSupprimerHank : j'ai même dû atténuer, simplement parce que je ne voulais pas faire un billet interminable (on ne va pas passer la journée sur le Vieil-Observateur non plus !). Sinon, il y avait bien d'autres palinodies à relever, dans le corps de l'article cursif aussi bien que dans chacun des portraits.
RépondreSupprimer"Enfant des Lumières et du Prophète."
RépondreSupprimerLe Prophète? Quel prophète?
Le journaleux présuppose-t-il qu'il ne s'adresse qu'aux musulmans de France, ou que tous les Français sont déja musulmans? Ou les deux?
Ce que j'aimerais bien, Didier, c'est que votre chef vous demande, un jour, d'écrire un article sur le thème en question...
RépondreSupprimerTout de même... (ici glisser un soupir atterré) vous aussi êtes incorrigible : quel gamin!
RépondreSupprimerQuand je dis le journaleux, je voulais dire "la"
RépondreSupprimerLa voilà habillée pour l'hiver, la p'tite Marie.
RépondreSupprimerPour vous consoler un peu, feuilletez Le Monde des religions, de septembre-octobre de cette année. C'est bonifiant, si on veut, pacificateur, anesthésique, mais moins lourd de mensonges.
L'immam de Bordeaux plaide pour un Islam discret (donc, tout le contraire d'un Tariq Ramadan). Pourquoi s'en prendre à des gens comme ça ?
Est-ce qu'on dit encore dans le Nouvel-Obs que les prières dans les rues de Paris sont un fantasme?
Et, tiens, d'accord avec Nicolas. Si vous aviez un état des lieux, un dossier de dix pages à fournir à un canard de gauche ?
C'est Malek Chebel pas Chebdel.
RépondreSupprimerSinon, le commentaire de l'article me parait plutôt mou.
Feriez mieux d'aller à l'Eglise plutôt que lire ces aneries.
MOUAHAHAHAH... J'adore la phrase de fin.. Grandiose..
RépondreSupprimer"Au fond, après cette entrée en matière et en fanfare, la p'tite Marie n'a plus besoin de son anthropologue, puisque ses éventuelles réponses sont “toujours déjà” contenues dans les questions qu'elle lui pose."
RépondreSupprimerC'était la Visitation selon Didier. Demain, Noël. Il est vraiment très fort.
Tzatza: si vous voulez envoyer Didier à l'église (pourquoi Eglise avec un E), c'est que vous ne l'avez jamais lu attentivement.
RépondreSupprimerC'est chiant, les gens qui vous supposent,au nom de quel imbécile sens de l'équité, de la symétrie, d'une autre religion concurrente, opposée, forcément à celle que vous critiquez.
Comme s'il ne pouvait rien être de raisonnable, d'objectif, dans la critique et le rejet de l'islam,mais que du partisan
C'est à dire que si elle pense tous les musulmans bons et vous, tous mauvais, forcément, on est en pleine guerre des préjugés !
RépondreSupprimerA mon avis, il y a des cons partout, avec ou sans d.ieu !
:-))
[Et même chez les journalistes de gôche ! :-)) ].
Annonciation (Pardon.)
RépondreSupprimerMarine : excellente remarque ! Je n'y avais pas pensé. Comme quoi la propagande agit aussi sur ceux qui s'en pensent bêtement prémunis.
RépondreSupprimerNicolas : vu le journal qui m'emploie, convenez que le risque est limité !
Pour vous répondre plus sérieusement : je ne demande pas au Nouvel Obs de faire les articles que j'aurais écrit, moi. Sinon, à quoi bon le lire ? Au contraire, j'attends de ces journaux (et de certains blogs) qu'ils m'incitent éventuellement à infléchir ma vision des choses (ou au contraire à la raffermir...). Mais, là, on est dans une telle caricature, qu'à part l'éclat de rire, je ne vois pas quelle réaction on peut avoir.
Passante : le côté gamin joue son rôle, c'est vrai.
Suzanne : je n'ai évidemment rien contre l'imam de Bordeaux en tant que personne, ni même en tant qu'imam, je ne le connais pas. C'est sa place dans le "dossier" qui m'a amusé.
Tzatza : comme le dit Suzanne, qu'est-ce que l'église a à faire ici ?
Emanu : ben oui, hein : rions en attendant le camp de rééducation. J'espère que ce sera vous la kapo en chef, que j'ai droit à un régime de faveur (travailler aux cuisines, par exemple, ou gérer le stock d'alcool du "personnel d'encadrement"...).
Christophe : comme dit le proverbe bien connu : "Ironie un dimanche, Noël dans cinq" jours."
Poireau : mais non, je suis sûr qu'elle n'est pas du tout conne, en plus ! C'est une ravie de la crèche qui fait où on lui dit de faire, c'est tout.
Il vaudrait bien mieux qu'il aille à l'Eglise, quoiqu'il en soit la porte est ouverte, nous l'attendons.
RépondreSupprimerDécidément, je souhaite bien du plaisir à l'auteur qui voudrait se lancer dans l'écriture d'une "Comédie humaine" du XXIème siècle. Quand la réalité elle-même dépasse à ce point la fiction, comment ne pas se dire que les plus belles pages ont déjà été écrites ? Avec ce charme indéfinissable du premier degré, qui plus est.
RépondreSupprimerTu lis encore ce truc Didier ? T'as été piégé. Pêché de gourmandise. Cela fait longtemps que je n'ai plus aucun respect pour ce truc...Je ne prononce pas le titre par respect pour quelques grandes plumes.
RépondreSupprimerMa belle-mère y est abonnée. Par fidélité à une époque qui s'est depuis longtemps enfuit.
Gauche, droite, centre-mou ou moyennement-mou, même gratuit, c'est au-dessus de mes forces.
Je salue ton courage. Ta grande dévotion ! Ton sens des responsabilités citoyennes !
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBravo Didier pour avoir profité de cette exègese de la Pravda des Bisounours pour rappeler à tous, la vie et l'oeuvre d'Urbain et ce mémorable concile de Clermont (vers 1055 je crois).
RépondreSupprimerJe compte sur vous, quand vous écrirez sur saint Denis, pour nous entretenir du grand Suger !
Vive les Capétiens et Vive l'inventeur des étriers (*)
(*) un livre à qui comprendra !
Fatma Bouvet de La Maisonneuve est-elle une convertie ?
RépondreSupprimer"...instituteur socialiste des années soixante."
RépondreSupprimer...et des années suivantes. On reconnaît encore aujourd'hui un instit socialiste (pléonasme) à sa barbe, son jean crasseux et sa parka hors d'âge.
lire le nouvel obs! quelle abnégation...respect msieur!!
RépondreSupprimerj'aime beaucoup la chute cruchesque! trés éloquent sur la pensée unique de nos libéraux de gauche! les mêmes qui se feront égorger en masse lorsque les adorateurs du prophète auront pris le pouvoir en Frankistan, comme à Médine.ah, ah!
Cher Pierre Robes-Roule,
RépondreSupprimerPermettez que je tente le chelem (grand, petit, l'avenir nous le dira) ? Pour le coup, je pimente : je parie un livre que vous pensiez au réflexe stapédien. J'ajoute vous suivre : la discrimination auditive me paraît tout à fait adaptée au sujet. La Nature est bien faite.
Tzatza : encore faut-il pouvoir trouver une église dont les portes soient OUVERTES : d'après mon expérience, c'est de moins en moins facile.
RépondreSupprimerBab : c'est exactement ce que Philippe Muray appelait de ses vœux.
Lediazec : c'est une sorte de vice de jeunesse qui perdure. C'est comme la clope : j'ai souvent essayé d'arrêter...
D'un autre côté, si on veut connaître l'ennemi, il faut bien le fréquenter un minimum, non ?
PRR : Je m'attaque à Saint-Denis et à Suger, dès que le territoire aura été libéré...
Criticus : non, non : mère tunisienne, père français.
Orage : c'est que j'en fréquente assez peu. J'ai dit "années soixante", parce que j'avais dans l'œil l'image de l'un de mes oncles...
Hoplite : bien sûr : les vainqueurs détestent ceux qui les ont aidés à vaincre.
Tcheni : on se monte son petit trousseau ?
Bonjour Didier,
RépondreSupprimerC'est que Noël approche et ma bibliothèque se vide comme un vin de Loire...
Elle va commencer à se renflouer dès jeudi ou vendredi (ça dépend de Dame La Poste...).
RépondreSupprimerTzatza, j'espère que vous ne le prendrez pas mal car ce n'est pas l'intention, mais est-ce qu'il vous arrive de laisser des commentaires qui ont un autre but qu'extorter des agnostiques/athées/païens convaincus à se convertir? Parce que franchement, c'est assez improductif...
RépondreSupprimer-> tcheni
RépondreSupprimerréflexe stapédien ; ben je ne connaissais pas ce truc mais il me plait bien d'ailleurs je pense le "reféxer" souvent.
Mais c'est pas à ça que je pensais.
-> tcheni
RépondreSupprimerréflexe stapédien ; ben je ne connaissais pas ce truc mais il me plait bien d'ailleurs je pense le "reféxer" souvent.
Mais c'est pas à ça que je pensais.
Je l'ai acheté, pour lire sur papier l'entretien Finkielkraut - Badiou (ça déménage !) et pour me faire une idée sur le dossier dont vous parlez.
RépondreSupprimerle début, la présentation, donnent tout de suite le ton. 'tention, vous z'entrez pas dans l'ambigu, mettons les mots au clair. La galerie de portraits est agréable. Nul doute que des musulmans comme ceux-là existent, et moi j'aimerais bien les avoir comme voisins, comme cousins, tout ce qu'on voudra, pas de problème. Sauf l'abominable français converti, qui veut inscrire sa fille quand il en aura une aux cours par correspondance pour mieux respecter sa religion. Celui là, il est taré, il ne serre pas la main des femmes, il exagère. Etudes et formation payées par l'Arabie, c'est l'élément inquiétant, de la graine de fondamentaliste, et il a la gueule de l'emploi.
En fin de compte, l'article nous dit qu'on se gourre complètement d'avoir peur et de rejeter des gens aussi gentils que ceux qu'il présente. Je suis bien d'accord avec la journaliste. Evidemment, l'article ne parle pas du tout du tout de ce dont beaucoup de français ont peur, regrettent, déplorent, critiquent. C'est sale, sans doute, d'en parler.
Evidemment, qu'on aimerait les connaître (surtout la petite brune de 23 ans...) ! Et évidemment aussi que c'est le but recherché, sans la moindre vergogne.
RépondreSupprimerBonjour Pierre,
RépondreSupprimerAh, flûte ! Alors vous me ferez le plaisir :
1. de décliner vos noms, prénoms et adresses, goûts et dégoûts, voire vos souhaits, au sieur Goux qui transmettra (nous en avons acquis la récente habitude) ;
2. de dire à quoi, bon sang, vous pouviez bien penser avec vos étriers.
Voyez Didier, votre blog pourrait s'appeler "Les bibliothèques communicantes" (et puis ça lui donnerait ce petit air de marketing modernisant qui justement lui manquait).
Tcheni : ça tombe bien, je me demandais depuis un certain temps comment je pouvais promouvoir mon image de marketteur modernisant...
RépondreSupprimerSinon, je me tiens à dispose pour vos petits trafics louches, bien sûr.
>Clarissa
RépondreSupprimerSans doute. A vrai dire, certains pensent que la culture est menacée, que l'identité française est menacée, que la planète est menacée...
Je pense moi que ce qui menace le plus les hommes c'est l'absence de foi.
Evidemment, vous avez raison, cela ne sert à rien de le dire, ce qui compte est l'exemple qu'on peut donner...
Cher Didier, votre curiosité vous perdra. Il y a bien longtemps que je n'ai plus un seul centime à dépenser pour tous ces connards...
RépondreSupprimerMais le billet est bien, donc peut-être que ca valait le coup que vous l'achetiez héhé !
Au fait mon blog a déménagé suite à des pb. A bientôt
Mouais il y a longtemps que cela ne m'amuse plus les articles de propagande aussi grossier. D'autant que je connais Fatma Bouvet de la Maisonneuve vu qu'elle est ma tante issu de germain.
RépondreSupprimerElle est d'ailleurs aussi dans "Elle" où est évoqué le "racisme ordinaire" dont cette femme arrivée en France à 29 ans ayant épousé un Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et élue socialiste aurait été victime. On peut appeler cela au choix: de la mauvaise foi, de la schizophrénie, cracher dans la soupe.
D'autant que dans les souvenirs que j'en ai les parents qui ont fait des histoires au moment du mariage ce n'étaient pas les Bouvet de la Maisonneuve, mais bien ces parents à elle.
C'est pas Louis IX qui a invente les étriers? Genre pendant une croisade? C'est assez nébuleux. Mais on voit la différence avant/après sur les enluminures.
RépondreSupprimerGeargies