Un courrier dans ma boîte mail, il y a une semaine, émanant de l'assistante de Gérard de V. ; disant en substance ceci : « Avis à tous les auteurs des diverses collections : si on ne veut pas que les petits cravatés des services de vente se transforment irrémédiablement en gremlins baveux et dentus, il faut leur fournir, ce jour, vos titres pour mars et avril. »
On ne me sollicite jamais en vain. Par conséquent, étant en charge du BM d'avril (auquel je n'avais pas encore plus songé que vous-mêmes), j'ai réfléchi quelques secondes et, par retour de e-courrier, j'ai balancé mon titre : Les Idées fixes d'Ophélie. Parce que c'est ce qui m'a traversé la tête et qu'un titre en vaut un autre.
Ce soir, à l'apéro, je dis à l'Irremplaçable : « Bon, c'est pas le tout, mais il faudrait tout de même que je raccroche un roman à ce putain de titre... »
Eh bien, en moins de deux pastis, on a raccroché, figurez-vous. Une histoire de petits hommes malingres, insignifiants (identification du lecteur...), qui deviennent des espèces de sex-toys pour des sortes de géantes walkyries – soit une radicale inversion des codes sexuels, on ne recule devant aucune audace. Ces dames taillées comme des sopranos wagnériennes (mais pas comme des nageuses est-allemandes : il faut tout de même que le lecteur bande) seront réunies en une sorte de club informel, elles se nommeront elles-mêmes les Xénaïdes, par référence à la série télévisée gouinement culte, Xena la guerrière. De fait, elles seront assez fortement lesbiennes, leurs petits hommes ne leur servant que de divertissement, de palliatifs, de gods vivants, de gods zillas, etc.
On pourrait imaginer un premier chapitre comme une sorte de “Dîner de cons” : une fois par mois, nos Xénaïdes (grandes bourgeoises très riches et mariées à des "battants", des "gagneurs" absolus, d'où leur fantasme inversé) se réuniraient, chacune devant amener le type le plus petit, le plus maigrichon, le plus insignifiant possible. Bien entendu, ce type de dîner dégénèrerait rapidement en partouze, entre "géantes" baudelairiennes et leurs insignifiants amants. Lesquels, pour la plupart, connaîtraient le plus beau soir de leur vie, puisque, d'ordinaire, parfaitement transparents aux yeux des femmes, vu leur peu d'attrait physique, leur côté anti-gorille (possibilité, là, de quelques remarques albert-coheniennes, sur l'attirance invincible des femmes pour les babouins). Il suffirait que le gagnant de ce "dîner de con" se retrouve incapable de jouer le jeu (parce qu'il se sait vraiment insignifiant : la vie le lui a appris) face à ces terrifiantes walkyries, pour qu'il se fasse massacrer – et déclenche ainsi l'enquête.
(Bon, au départ, je voulais faire un petit billet amusant et léger. Finalement, j'ai noté tout ce qui précède pour être certain de m'en souvenir : ce n'est plus un blog, juste un blog-note.)
On ne me sollicite jamais en vain. Par conséquent, étant en charge du BM d'avril (auquel je n'avais pas encore plus songé que vous-mêmes), j'ai réfléchi quelques secondes et, par retour de e-courrier, j'ai balancé mon titre : Les Idées fixes d'Ophélie. Parce que c'est ce qui m'a traversé la tête et qu'un titre en vaut un autre.
Ce soir, à l'apéro, je dis à l'Irremplaçable : « Bon, c'est pas le tout, mais il faudrait tout de même que je raccroche un roman à ce putain de titre... »
Eh bien, en moins de deux pastis, on a raccroché, figurez-vous. Une histoire de petits hommes malingres, insignifiants (identification du lecteur...), qui deviennent des espèces de sex-toys pour des sortes de géantes walkyries – soit une radicale inversion des codes sexuels, on ne recule devant aucune audace. Ces dames taillées comme des sopranos wagnériennes (mais pas comme des nageuses est-allemandes : il faut tout de même que le lecteur bande) seront réunies en une sorte de club informel, elles se nommeront elles-mêmes les Xénaïdes, par référence à la série télévisée gouinement culte, Xena la guerrière. De fait, elles seront assez fortement lesbiennes, leurs petits hommes ne leur servant que de divertissement, de palliatifs, de gods vivants, de gods zillas, etc.
On pourrait imaginer un premier chapitre comme une sorte de “Dîner de cons” : une fois par mois, nos Xénaïdes (grandes bourgeoises très riches et mariées à des "battants", des "gagneurs" absolus, d'où leur fantasme inversé) se réuniraient, chacune devant amener le type le plus petit, le plus maigrichon, le plus insignifiant possible. Bien entendu, ce type de dîner dégénèrerait rapidement en partouze, entre "géantes" baudelairiennes et leurs insignifiants amants. Lesquels, pour la plupart, connaîtraient le plus beau soir de leur vie, puisque, d'ordinaire, parfaitement transparents aux yeux des femmes, vu leur peu d'attrait physique, leur côté anti-gorille (possibilité, là, de quelques remarques albert-coheniennes, sur l'attirance invincible des femmes pour les babouins). Il suffirait que le gagnant de ce "dîner de con" se retrouve incapable de jouer le jeu (parce qu'il se sait vraiment insignifiant : la vie le lui a appris) face à ces terrifiantes walkyries, pour qu'il se fasse massacrer – et déclenche ainsi l'enquête.
(Bon, au départ, je voulais faire un petit billet amusant et léger. Finalement, j'ai noté tout ce qui précède pour être certain de m'en souvenir : ce n'est plus un blog, juste un blog-note.)
Ben c'est drôle quand même !
RépondreSupprimerCela me rappelle une nouvelle de Charles Buckowski, lue au siècle dernier, dans la laquelle le narrateur amoureux d'une belle plante tyrannique, rapetisse à mesure qu'elle use de son autorité sur lui. Elle finit par s'en servir de gode quand il ne mesure plus que quelques centimètres, et si mes souvenirs sont exacts, la nouvelle se termine, quand, voulant échapper à son enfer, le pseudo hobbit passe par la fenêtre et se fait bouffer par le chat... Petite nouvelle d'humour noir, mais grand souvenir de lecture !
RépondreSupprimerEncore un billet sur Houellebecq ...
RépondreSupprimerRéjouissant.
RépondreSupprimerEncore qu'une soprano wagnérienne m'évoque plutôt une grosse dame revêche avec un casque à cornes, une lance en carton et une voix à faire péter les vitres (je mélange avec la Castafiore, je vous l'accorde)
J'espère que vous nous offrirez des extraits.
Ce n'est plus "l'Anglais dans le château fermé" (glacial et écoeurant) mais "les Allemandes dans le blog ouvert" (... et ...?), en quelque sorte...
RépondreSupprimerMalavita: mordelol !
RépondreSupprimerDidier: l'idée du dîner de maigrichons est excellente et terrifiante.
"l'Anglais décrit dans le château fermé", ma mémoire a scalpé (ou castré) le titre...
RépondreSupprimer(N'allez pas y puiser de l'inspiration, c'est l'enfer!)
Parti comme c'est ... décrit, y aura des minarets détruits, j'imagine, et des Walkyries chevauchantes, des houellebecq-bilboquets et des Bilbot les Hobbit de pacotille?
Jamais lu les Br. mond. Inspiration béruriesque?
Ben bon courage quand même...
Rimbaldien le titre.
RépondreSupprimer(flûte, la connexion pantelante avait effacé mon dernier message:)
RépondreSupprimerLes maigrichons et les matrones (plus ou moins érotiques): ça va finir en Beb-Deum, tout ça! De vraies légions étrangères d'"espèces de sex-toys pour des sortes de géantes walkyries", qui risquent bien, comme quelques "petits hommes", de vouloir faire une contre-révolution afin d'instaurer leur propre dictature!
« les idées fixes »... Vous voulez dire « les petits chiens blancs » ?
RépondreSupprimer"Une histoire de petits hommes malingres, insignifiants (identification du lecteur...),"
RépondreSupprimerJe vais avoir du mal à m'identifier à un malingre...
Rires...
RépondreSupprimerAvez-vous déjà pensé aux noms de ces petits hommes : minus, nimbus
Pour votre documentation..ça existe dans un pays de l'est :
http://www.owk.cz/index.htm
Ben moi ça me fait pas trop bander tout ça... Les hommes au pouvoir, les femmes en levrette !
RépondreSupprimerCatherine : tu dis ça parce que tu es co-auteur !
RépondreSupprimerBertrao : Tiens, il faudra que je me trouve ça...
Malavita : bien vu ! Je n'avais pas fait le rapprochement, mais il est probable, en effet, que mes (re)lectures actuelles aient provoqué la germination de l'idée.
Mère Castor : ah non, pas du tout, il y en a eu de sublimes ! A commencer par Germaine Lubin.
Passante : inconnu de moi (mais ça donne envie...).
Suzanne : oui, ça peut être pas mal, si je ne sabote pas trop le truc.
Christophe : vous trouvez ?
Yanka : mouarf !
Nicolas : faites un effort d'imagination, que diable !
Juliette : vous avez raison, il faut que j'y pense. que ces dames ait une expression codée (qui pourra servir d'indice par la suite, d'ailleurs).
Paul : pas grave, vous n'êtes pas un lecteur de BM !
@dgoux : "Les contes de la folie ordinaire" ce me semble... (sans certitude certaine toutefois)
RépondreSupprimerPas encore lecteur. Je prévois un passage régulier à la gare St Charles pour guetter les idées fixes d'Ophélie...
RépondreSupprimerN'oubliez pas, afin d'éviter les files d'attente, de bien encapuchonner les transparents avant et à chaque usage.
RépondreSupprimerUn peu de cohérence ne nuit pas à la santé !
:-))
oh quelle paire de nichons cette Ophélie ! et ... what else ?
RépondreSupprimerdidier goux t'as une face de rat enlève ta pauvre tête de facho de ton site
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerVous pouvez me l'envoyer votre troll ? Tous les billets, c'est fort !