Quand tout est gris
J'en bourre ma pipe à gamberger
D'ailleurs la vie m'a culotté
Quand tout est gris
J'en mets partout dans ta carrée
Y a pas de raison que je te laisse griser
La vie mon p'tit voyou
Ça se dresse un point c'est tout
Quand tout est bleu
Y a le permament dans tes quinquets
Les fleurs d'amours se foutent en bouquets
Quand tout est bleu
C'est comme un train qui te tend les bras
Y a pas de raison que je te prenne pas
La vie mon p'tit voyou
Ça se prend par le bon bout
Quand tout est vert
Et que la nature bat ses tapis
On y a joué tous nos habits
Quand tout est vert
C'est comme l'espoir qui va tout nu
On l'a fringué comme on a pu
La vie mon p'tit voyou
Ça se vend à des prix fous.
Quand tout sera noir
Et qu'on fumera des fleurs fanées
On s'en repassera les mêmes goulées
Quand tout sera noir
Les petits oiseaux pourront becqueter
Aux mots d'amour qu'on a causés
Alors mon p'tit voyou
La vie qu'est-ce qu'on s'en fout...
y s'fait plus chier pour la rédaction des billets, le taulier, ici !
RépondreSupprimerRemarque ! Dès qu'il rédige un truc, je l'engueule...
RépondreSupprimerBen voilà, j'ose plus la ramener, moi, à force !
RépondreSupprimerD'ailleurs, j'alerte la Halde...
Léo Ferré est dans la blogroll à Nicolas ?
RépondreSupprimerTiens, aujourd'hui, l'auteur serait obliger de changer le texte dès le début : bourrer et pipe dans la même phrase, c'est plus permis !
RépondreSupprimer:-))
é !
RépondreSupprimer[Oui, Suzanne, je sais, je devrais relire AVANT de valider ! :-)) ].
Belle déclaration d'amour . Bourrer et pipe, ben quoi on peut faire les 2 non ? C'est pas terrible avec la déclaration d'amour je vous l'accorde !
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