Le terrible séisme qui a détruit la capitale d’Haïti focalise de nouveau l’attention de tous les médias sur la situation catastrophique de ce pays, le plus pauvre des Amériques, un des plus pauvres du monde. Haïti est le premier pays noir, si pas l’unique, à s’être libéré des chaînes de l’esclavage grâce au génie militaire de son leader Toussaint Louverture, il y a 219 ans. Pourtant, loin d’avoir permis le développement de leur pays, la liberté des Haïtiens n’aura servi à rien, pourrait-on dire, sinon à accoucher des régimes tyranniques tout juste aptes à appauvrir leur peuple et, au contraire, à favoriser l’enrichissement des dirigeants.
La situation d’Haïti est en tous points semblable à celle de la plupart des pays d’Afrique noire, et ce compris, bien évidemment, sur le plan racial. D’où la pathétique question que tout le monde se pose tout bas mais qui est dans tous les esprits : les Noirs ne seraient-ils que des incapables ? Oser poser publiquement la question me vaudra probablement la remontrance de beaucoup de mes frères de couleur, étant donné l’extrême susceptibilité dont nous faisons généralement montre. En effet, on se rend compte maintenant, après le demi-siècle des indépendances africaines, combien la maxime de Léopold Senghor fut juste : "L’émotion est nègre, la raison hellène".
Beaucoup de cadres africains comprennent aujourd’hui que c’est la difficulté de gérer nos émotions qui nous empêche de prendre les bonnes décisions pour une meilleure gestion de nos pays. En considérant notre allergie à la critique, nos détracteurs concluent à l’infériorité du Noir. Nous sommes bien obligés, même à notre corps défendant, de convaincre qu’on nous juge mal, non pas en proférant des menaces donquichottistes mais en apportant les preuves de notre volonté d’essayer de bien faire. Pour ma part, j’ai tenté de donner réponse à cette question dans un ouvrage (Africains, nous devons changer) paru l’année dernière chez l’Harmattan à Paris.
Pour commencer, il est peut-être nécessaire de rappeler que de nombreuses études scientifiques faites dans le monde ont démontré que tous les êtres humains, abstraction faite de la couleur de leur peau, ont les mêmes aptitudes au point de vue de l’intelligence. En revanche, notre culture apparaît comme un handicap ne favorisant pas un comportement rationnel en matière de gestion d’un Etat moderne. A mon humble avis, notre vision du monde et le rapport au pouvoir qui en découle semblent toujours obéir à la tradition, alors même que nous sommes en charge de gérer des pays modernes que, malheureusement, nous n’avons pas créés mais qui l’ont été par le colonisateur.
Dans nos traditions, le pouvoir du chef (le roi) était absolu, au-delà de ce qui pouvait se concevoir dans d’autres cultures. Les biens (terres et bétail, là où il y avait élevage) et les hommes, donc aussi les femmes, appartenaient au roi, qui en disposait comme bon lui semblait.
A ce jour encore, même bardés de diplômes universitaires, beaucoup de nos dirigeants considèrent le pays comme leur "chose" pour laquelle ils n’ont de compte à rendre à personne, et encore moins à l’étranger. C’est ainsi que pourrait s’expliquer, par exemple, l’extrême susceptibilité des dirigeants congolais, de Mobutu à Kabila. Comment ne pas donner raison à ceux qui accusent nos dirigeants de se moquer des conditions de vie de leur peuple ? Si cette culture a traversé les siècles malgré les bouleversements de l’histoire, c’est certainement parce que nous n’avons pas pu nous approprier la culture du développement économique et technologique ayant accompagné le colonisateur.
C’est simple : jusqu’à ce jour, dans la plupart des pays d’Afrique noire tout comme à Haïti, les instruments de production demeurent la houe et la machette, les déplacements se font à pied, le transport des marchandises à dos d’homme. Or, ce qui contribue à la mutation de la culture, ce sont, essentiellement, les outils et les rapports de production. L’existence d’un secteur économique moderne, bien souvent géré par les étrangers, ne suffit apparemment pas à induire le changement de culture, parce qu’il n’est pas intégré par la population, sinon rien que par la consommation. Il est certain que si les populations acquièrent la possibilité de produire des biens en quantité, d’accéder à des meilleures conditions de vie, elles auraient une autre compréhension de la gestion de la chose publique; seraient par conséquent plus désireuses de se choisir des dirigeants aptes à promouvoir l’intérêt général, et donc éventuellement, à se battre pour sanctionner les dirigeants corrompus et inefficaces.
Le drame de Haïti soulève une autre interrogation, au regard du silence assourdissant des pays africains au moment où le monde entier se précipite au chevet de ce pays éprouvé. Dans leurs fréquents déplacements à l’étranger, les Chefs d’Etat africains voyagent en avion spécial, accompagnés d’une nombreuse délégation pour des coûts onéreux en millions de dollars. Prétendre que c’est un manque de moyens qui les empêche d’aller au secours d’un pays frère éprouvé relève de la pure hypocrisie. Aussi, si l’indépendance a été une chance historique dont il faut absolument se féliciter, il faudrait maintenant que nous ayons le courage de constater que notre culture n’est pas à même de favoriser le développement, voire est antagonique au développement(...)
Texte paru dans La Libre Belgique.
C'est tout à fait vrai. Le vrai drame de l'Afrique et même d'autres pays dits "pauvres" c'est d'avoir été évalués par rapport aux grilles occidentales.
RépondreSupprimerA partir de tant de trucs , vous êtes développé à 15 % , si votre salaire est de tant , vous êtes un PMA etc...
Laissons leur s'organiser comme ils veulent , de façon tribale ou non..
Oui mais on en a une plus gwosse.
RépondreSupprimerSigné : Tonnégwande.
Ce monsieur voit clair!
RépondreSupprimerJe parlais de Monsieur Albert, pas de l'anonyme ci-dessus
RépondreSupprimerMais voyons Didier, vous savez bien que la France est la seule responsable de la situation en Haiti. On se demande même si Sarko n'a pas fait fabriquer secrètement une machine à fabriquer des tremblements de terre...
RépondreSupprimerhttp://fonzibrain.wordpress.com/2010/01/19/la-france-a-oblige-haiti-en-1825-de-rembourser-150-millions-de-francs-pour-dedommagement-le-dernier-paiement-date-de-1972/
C'est sans doute très juste, ce qu'écrit ce monsieur, mais l'émotion, qui n'est pas spécifiquement africaine, a bon dos. La rapacité et l'égoïsme des dirigeants de ces malheureux pays serait un produit de l'émotion? Heureusement, il rectifie ensuite en partie…
RépondreSupprimerMonsieur Albert Kisonga Mazakala, merci de trouver les mots pour expliquer ce qu'on pressentait, mais qu'il est si délicat d'exprimer.
RépondreSupprimerNéanmoins, l'occident colonisateur a des responsabiités indéniables, il a su transmettre ses religions, par exemple, et laisser les peuples africains à "leurs traditions" qui les arrangeaient bien (qui arrangeaient bien le colonisateur...)
Il y a des Besson partout!
RépondreSupprimerHumeur (noire) à vous lire aujourd'hui (quand bien même le texte ne livre vos pensées que par procuration), qui donne envie de répondre ceci:
RépondreSupprimerSi tu écris ça et que tu es noire, tu es morte!
Un Bounty naufrageur belgo-congolais a encore frappé! ça fait blague belge (ou congolaise, c'est tout pareil) que seuls peuvent comprendre des petits Blancs français sans aucun talent, convaincus d'être des petits génies par procuration par le seul fait qu'ils ont bénéficié (sans y avoir contribué de quelque manière productive que ce soit) des bienfaits d'une "civilisation" essaimant des savoirs de tout l'univers depuis la nuit des temps - mais taxée de blanche par leur seule arrogance et les mensonges de l'historiographie et des hagiographes!
Et les niais de remuer la queue en lisant chez un courbé ce qu'ils veulent à tout prix croire et ce qui les conforterait dans leur pisseuse arrogance d'impuissants personnages...
Quels bouffons ils font!
Et de bien piètres petites âmes (observées à travers ces multiples autocongratulations onanistes avancées comme autant de piteux pansements sur leur médiocrité intrinsèque), décidément.
Passante
(la légendaire diplomatie française n'est plus ce qu'elle était...)
Passante, savez vous qu’il y a des gens qui défendent leur civilisation, non parce qu’ils la trouvent supérieure, mais tout simplement… parce que c’est la leur ?
RépondreSupprimer"défendre"? "une civilisation (qui serait) la leur"? Pourquoi aller dénigrer une terre essorée par les colons, les menaces multieuropéennes, les Napoléon, les dictateurs copiant l'ignominie de leurs maîtres blancs puis par les "remboursements" de sommes promises par les Haïtiens à la France pour "indemniser" leurs propres bourreaux justement dépossédés? Quel rapport? Votre argument me paraît sans pilier, ici.
RépondreSupprimerNos savoirs sont principalement des héritages de civilisations multiples et successives dont les meilleurs ingrédients se sont développés et ont permis des avancées grâce aux voyages d'Orientaux, d'Africains, d'Occidentaux, aux mélanges des savoirs, d'idées et aux interactions de quelques-uns pour le profit de... tous? Qu'avons-nous purement inventé qui ne fut acquis en réalité sur les souches chinoises, orientales, africaines, sud-américaines: algèbre, chimie, médecine, "phyto-savoir-faire", imprimerie, papier, feu, poudre, alimentation et il faut en passer: le matelas des connaissances n'a jamais reposé sur une seule civilisation, ne vous en déplaise.
Passante
Nous sommes tous des Nègres allemands.
RépondreSupprimerExcellent!
RépondreSupprimer" le matelas des connaissances n'a jamais reposé sur une seule civilisation, ne vous en déplaise."
RépondreSupprimerOu de l'art d'enfoncer les portes ouvertes.
J'attends que quelqu'un réponde : si si, nous sommes la seule civilisation au monde. Pfff les Chinois, pffff les Indiens, pfffff les Peuhls et les Incas...
Notre sommier n'est pas neuf, mais c'est NOTRE sommier! Et, comme les autres, nous entendons le défendre et le ranimer (si j'ose défendre et ranimer un sommier) et non le brader chez Emmaüs.
« Nos savoirs sont principalement des héritages de civilisations multiples et successives ». Bien sûr, mais ces héritages se combinent différemment selon les peuples concernés. Encore une fois, ma combinaison vaut ce qu’elle vaut. Mais c’est la mienne. Et pour cette SEULE raison, je suis prêt à la défendre. Les armes à la main.
RépondreSupprimerAvis à tous : Passante vient brillamment de nous expliquer que, seul sur cette terre, l'homme occidental n'a rigoureusement rien inventé, jamais, qu'il s'est contenté depuis toujours de piller les merveilleux trésors de tous les autres peuples.
RépondreSupprimerDonc, si vous pensiez le contraire, vous êtes des cons, et moi avec, et aussi M'sieur Mazakala (mais lui c'est normal puisqu'il est noir).
C'est vrai quoi ! Un peu plus et le Christianisme viendrait de l'étranger.
RépondreSupprimerExcusez-moi, Didier mais la question n’est pas tant de savoir si Passante a raison ou tort en disant que tout vient de l’étranger (après tout, si on remonte suffisamment loin dans l’histoire, tout vient plus ou moins de l’étranger) mais de savoir quelle conséquence on peut en tirer. La réponse est à mon sens : « aucune ».
RépondreSupprimerJe ne sais plus si a été évoquée sur ce blog la polémique relative à la transmission arabe ou byzantine des sources grecques et au livre de Sylvain Gougenheim. Mais supposons que Gougenheim ait tort, ce dont je doute sérieusement, et que l’essentiel de la transmission ait été le fait des arabes. So what ? Je dois me faire musulman ? Recouvrir ma femme d’une Burka ? Militer pour que Tariq Ramadan ait une chaire au collège de France ?
NV : nous sommes évidemment d'accord. Mais il y a des jours où l'aveuglement borné de ma trollette m'accable suffisamment pour que je n'aie pas envie de développer...
RépondreSupprimerDidier, nous sommes là!
RépondreSupprimerN'ayez pas l'accablement sélectif. Gardez-en pour nous ;)
Marine : c'est l'accablement de l'homme blanc, qui découvre brutalement qu'il est le plus con de la vie du monde, et qu'il est cerné par des tas de peuples merveilleusement ingénieux, qu'il a pillés et opprimés éhontément !
RépondreSupprimer(N'empêche : je trouve curieux (pour ne pas dire pathologique) de se détester et se piétiner à ce point...)
Je pense que ça relève de la pathologie, vous avez raison.
RépondreSupprimerNous sommes les exploiteurs du monde entier :) Mais attendons de voir le nombre d' Haïtiens qui vont accepter d'aller bosser sur les terres mises à leur disposition par le Président du Sénégal, comme on le rappelle sur Ruminances.
Pourtant, c'est l'occasion historique et rêvée de retour aux racines, de retour chez Maman Africa, de travailler sa propre terre, de devenir propriétaires, de travailler pour soi, d'être enfin son propre maître chez soi. N'est-ce pas le rêve pour ceux qui ont été déracinés, qui ne vivent que dans la misère depuis des lustres, dans le SOUVENIR d'une dette épongée depuis un siècle (et qu'on leur ressasse sans cesse pour justifier une gabegie totale)?
Il y a fort à parier qu'ils préfèreront se refrotter à ces sales exploiteurs que nous sommes, en fuyant vers l'Amérique (du Nord!) et vers l'Europe.
Pourtant, ils sont courageux et travailleurs, les Haïtiens. Alors j'espère me tromper et qu'ils seront nombreux à saisir leur chance, au lieu de grossir les rangs des déracinés "forcément victimes".
Ils sont victimes d'un coup du sort (répété, faut dire; il y a acharnement là-bas), à eux de réagir positivement, pour une fois qu'ils en ont l'opportunité.
Le problème: ils sont chrétiens.
Certes, il y a des restes animistes, mais aller vivre dans un pays à majorité musulmane, ça craint.
Il y a des risques non négligeables. Il leur faut des garanties.
C'était ma séquence démiurge, comme dirait Suzanne ;)
Marine : je pense sincèrement qu'on ne DOIT PAS répondre à Passante : on y perd du temps et de l'énergie. C'est un peu comme si on décidait de discuter avec Céleste, ou avec l'autre fiote post-moderne d'Oh!91.
RépondreSupprimerCes gens ont un point commun : ils se haïssent. Je les comprends très bien : si j'étais Passante, Céleste ou OH-non-potable, je ne m'aimerais pas beaucoup non plus. Il me semble que je détesterais d'être TOUT LE TEMPS d'accord avec TOUT LE MONDE. Mais, eux, c'est leur rêve, leur nirvanâ, l'acmé de leur intelligence (ce qui ne nous même pas très haut, il faut bien le dire).
Ils sont comme des enfants : faisons semblant d'être des indiens, alors qu'on est juste de petits cowboys appointés. Soyons rebelles : disons la même chose que tout le monde. Ils sont essentiellement aporétiques, et, un jour ou l'autre, ils vont en crever. comme Nietzsche embrassant son cheval à Turin.
Ben oui... mais si on ne répond pas à Passante, on va continuer à discuter entre nous, ce qui n'est pas désagréable mais bon... quant à Nietzsche, il avait écrit Humain trop humain avant d'embrasser un cheval,cela change tout...
RépondreSupprimerMonsieur Goux, je réponds ici (ayant déjà lu la suite): vous ne m'avez pas comprise... trop content de me placer dans une catégorie déjà par vous (mal) cernée, mais vous aimez catégoriser, alors je vous laisse libre (sinon, que lirais-je encore ici, en plus des quelques insultes, héhé)...
RépondreSupprimer1-Quand vous me faites dire que "seul sur cette terre, l'homme occidental n'a rigoureusement rien inventé, jamais", c'est faux, bien sûr, ce n'est pas du tout ce que je dis, soyez honnête et lisez en toute rigueur. Mais il est préférable pour vous d'exagérer pour me donner tout à fait tort. Par manque de vrais arguments, j'imagine...
2-à votre "diagnostic" (mon "dieu", j'espère que vous h'êtes pas médecin!) : "je trouve curieux (pour ne pas dire pathologique) de se détester et se piétiner à ce point"...
Non, je ne me déteste pas (mais alors vraiment pas) ni les intelligents de tous les continents. Celui qui se déteste est plutôt votre "intellectuel", Mazakala, que vous n'écoutez bien sûr que parce qu'il va dans votre sens et uniquement pour cette raison, et qu'il se dénigre lui-même et qu'il en fait autant avec la négritude (ou nègre attitude, si j'ai bien compris selon lui: ouarf!).
Sinon, pourquoi ne pas plutôt aller lire et vous inspirer d'intellectuels autrement plus intéressants, comme Cheikh Anta Diop, entre autres?
Votre esprit et votre raison (si raison il y a mais je crois que l'émotion est gousienne tout autant que blanche ou nègre) auraient fort à apprendre de ceux que vous dédaignez allègrement...
Vous diriez moins souvent n'importe quoi (mais vous craignez sans doute ne plus être en mesure de croire que vous pourriez "provoquer" ceux qui seraient d'un autre avis que vous).
Ne sous-estimez donc pas l'intelligence de ceux qui émettent un avis à l'opposé du vôtre, cela ne vous donne que l'impression d'arriver à un niveau que vous n'atteignez pas en réalité, toutes lectures ciblées mises à part... (bon, après tout, je ne vole pas toujours haut non plus, d'où ma présence sur ce blog, je suppose...)
Passante
"So what ? Je dois me faire musulman ? Recouvrir ma femme d’une Burka ? Militer pour que Tariq Ramadan ait une chaire au collège de France ?"
RépondreSupprimerEt vous pensez être les plus intelligents des raisonneurs de ce monde avec ce genre de questions rhétoriques qui ne sont pas des arguments?
Passons
(Passante)
Qui fait de la rhétorique, passante? Qui prétend tirer une quelconque conclusion politique contemporaine de l'argument (juste) selon lequel notre civilisation repose sur des bases "multiples et successives"? Pas moi...
RépondreSupprimer"intellectuels autrement plus intéressants, comme Cheikh Anta Diop, entre autres"
RépondreSupprimerS'agissant d'intellectuels africains, ce bout de phrase est hilarant pour quatre points :
"intellectuels"
"intéressants"
"Cheikh Anta Diop"
"entre autres"
Faudrait développer. Je m'en tiens à Rushton ou Lugan.
"sinon, pourquoi ne pas plutôt aller lire et vous inspirer d'intellectuels autrement plus intéressants, comme Cheikh Anta Diop, entre autres?"
RépondreSupprimerhoula la c'est du lourd!! (si je puis dire...désolé milady) anta diop, sans déconner! effectivement, didier, la discussion me parait inutile..
L'article tiré de la presse belge, je souligne, est plus intéressant que la conversation qui en résulte !
RépondreSupprimer:-))
"Passons
RépondreSupprimer(Passante)"
Ouais, c'est ça! Passez, Passante !
Passionnant. J'ai noté les références du livre de M. Kisonga, avec la ferme intention d'y mettre le nez.
RépondreSupprimerMerci du tuyau!
Des extraits du livre cité, ainsi qu'une bio de l'auteur, sont là:
RépondreSupprimerhttp://books.google.com/books/harmattan?hl=fr&vid=isbn978-2-296-05324-3&printsec=frontcover#v=onepage&q=&f=false