Vous l'avez remarqué comme moi (ainsi que disait le professeur Rollin dans la série Palace), on parle beaucoup de la violence scolaire, ces temps derniers – alors, par parenthèses, qu'on ferait mieux de parler de “violence à l'école”, ou encore de “violence des écoliers”, car je ne vois pas du tout ce qu'un coup de surin dans le bide peut avoir de scolaire – mais bref.
Donc, on en parle. Notamment chez nos bons amis les professeurs, c'est-à-dire, en clair, à gauche. Bien entendu, il n'est jamais question des causes de cette violence, puisque celles-ci sont en réalité une, et entendue d'avance : Nicolas Sarkozy. Du reste, si les électeurs de droite avaient l'esprit un tant soit peu malicieux, il me semble qu'ils devraient tout faire pour, en 2012, porter au pouvoir le candidat du Parti socialiste quel qu'il sera : juste pour le plaisir, ensuite, dans un pays qui, nul n'en doute, continuera de s'effondrer, de voir le peuple de gauche, amputé de sa prothèse sarkozienne, errer l'âme perdue et la démarche titubante, telle une armée de figurants grimés par George Romero. – Mais je m'égare une fois de plus.
Revenons à notre violence scolaire. S'ils restent le plus souvent muets sur ses causes – établies d'avance, par décret tacite et hautement reconductible –, nos amis de l'Éduc' Nat' sont en revanche très babillards sur comment (clin d'œil) il conviendrait de l'endiguer. En gros, deux pistes : “Plus de moyens !” et “Plus de personnel de surveillance !”, celle-ci découlant directement de celle-là, on l'aura compris.
Ah, ce personnel de surveillance ! Si j'ai bien compris, il doit s'agir de ce qu'on appelait jadis – et peut-être encore – les “pions”, soit de gentils étudiants ravis de se faire un peu d'argent de poche, souvent à peine plus âgés que les lycéens qu'on les chargeait de surveiller. Et que l'on peut aujourd'hui supposer nettement moins rompus au délicat exercice de la guérilla intra-scolaire. Par conséquent, j'aimerais que l'on m'explique comment cinq ou six étudiants de plus par établissement, postés séparément à la jonction des couloirs, s'y prendront pour s'opposer victorieusement aux cinq ou six zoulous armés qu'ils verront débouler en face d'eux avec des prétentions attilesques ? Mission impossible, non ? À moins que...
À moins que, s'inspirant de l'excellent exemple donné par les principales enseignes de la grande distribution, l'Éduc' Nat' ne se résolve enfin à embaucher des surveillants efficaces : les “grands frères” de ceux qui, etc. Les avantages seraient multiples, mais il suffira d'en citer un seul : ces pions new style connaissant parfaitement les dédales de l'établissement, ses passages secrets, ses sorties dérobées, depuis qu'ils y furent, quelques années auparavant, dealers ou racketteurs ou les deux, il sera bien difficile aux petits frères de les y semer, lors de leurs sympathiques affrontements.
On peut bien sûr toujours voir tout en gris (c'est volontairement que je n'ai pas écrit “en noir”) et songer que, de semi-délinquants à quart-de-vigiles (avec possibilité d'embauche ultérieure dans une société de surveillance et de gardiennage – promotion garantie), voilà des gens dont toute la vie se sera déroulée sous le seul signe de la force et de l'intimidation. Ce serait pécher par pessimisme, car oublier que promouvoir les grands frères est un moyen comme un autre, un moyen en plus des autres, d'achever de mettre à bas la statue du père – ce qui est toujours ça de pris.
Donc, on en parle. Notamment chez nos bons amis les professeurs, c'est-à-dire, en clair, à gauche. Bien entendu, il n'est jamais question des causes de cette violence, puisque celles-ci sont en réalité une, et entendue d'avance : Nicolas Sarkozy. Du reste, si les électeurs de droite avaient l'esprit un tant soit peu malicieux, il me semble qu'ils devraient tout faire pour, en 2012, porter au pouvoir le candidat du Parti socialiste quel qu'il sera : juste pour le plaisir, ensuite, dans un pays qui, nul n'en doute, continuera de s'effondrer, de voir le peuple de gauche, amputé de sa prothèse sarkozienne, errer l'âme perdue et la démarche titubante, telle une armée de figurants grimés par George Romero. – Mais je m'égare une fois de plus.
Revenons à notre violence scolaire. S'ils restent le plus souvent muets sur ses causes – établies d'avance, par décret tacite et hautement reconductible –, nos amis de l'Éduc' Nat' sont en revanche très babillards sur comment (clin d'œil) il conviendrait de l'endiguer. En gros, deux pistes : “Plus de moyens !” et “Plus de personnel de surveillance !”, celle-ci découlant directement de celle-là, on l'aura compris.
Ah, ce personnel de surveillance ! Si j'ai bien compris, il doit s'agir de ce qu'on appelait jadis – et peut-être encore – les “pions”, soit de gentils étudiants ravis de se faire un peu d'argent de poche, souvent à peine plus âgés que les lycéens qu'on les chargeait de surveiller. Et que l'on peut aujourd'hui supposer nettement moins rompus au délicat exercice de la guérilla intra-scolaire. Par conséquent, j'aimerais que l'on m'explique comment cinq ou six étudiants de plus par établissement, postés séparément à la jonction des couloirs, s'y prendront pour s'opposer victorieusement aux cinq ou six zoulous armés qu'ils verront débouler en face d'eux avec des prétentions attilesques ? Mission impossible, non ? À moins que...
À moins que, s'inspirant de l'excellent exemple donné par les principales enseignes de la grande distribution, l'Éduc' Nat' ne se résolve enfin à embaucher des surveillants efficaces : les “grands frères” de ceux qui, etc. Les avantages seraient multiples, mais il suffira d'en citer un seul : ces pions new style connaissant parfaitement les dédales de l'établissement, ses passages secrets, ses sorties dérobées, depuis qu'ils y furent, quelques années auparavant, dealers ou racketteurs ou les deux, il sera bien difficile aux petits frères de les y semer, lors de leurs sympathiques affrontements.
On peut bien sûr toujours voir tout en gris (c'est volontairement que je n'ai pas écrit “en noir”) et songer que, de semi-délinquants à quart-de-vigiles (avec possibilité d'embauche ultérieure dans une société de surveillance et de gardiennage – promotion garantie), voilà des gens dont toute la vie se sera déroulée sous le seul signe de la force et de l'intimidation. Ce serait pécher par pessimisme, car oublier que promouvoir les grands frères est un moyen comme un autre, un moyen en plus des autres, d'achever de mettre à bas la statue du père – ce qui est toujours ça de pris.
« À moins que, s'inspirant de l'excellent exemple donné par les principales enseignes de la grande distribution, l'Éduc' Nat' ne se résolve enfin à embaucher des surveillants efficaces : les “grands frères” de ceux qui, etc. »
RépondreSupprimerMais c'est déjà le cas, Didier.
Mince alors ! Ce billet serait donc obsolète alors qu'il est à peine sec ? La modernité modernante va trop vite pour moi, décidément...
RépondreSupprimerHé ho ! C'est la journée de la femme.
RépondreSupprimerOù ça, Criticus ?
RépondreSupprimerDidier: s'il n'était question que de Zoulous armés, on pourrait comprendre qu'on parle de violence...
Mais au collège, ou pire à l'école primaire, pourquoi baisser les bras ? On ne sait plus traiter l'insolence, l'insulte, la trop grande agressivité entre élèves, sans risquer les foudres de sa hiérarchie ? On dirait que les professeurs sont de pauvres petites choses fragiles déboussolés devant l'inamicalité de monstres proficides. Des gorilles, qu'il leur faut? Des professeurs capitaines de navire, d'abord.
Nicolas : établissons la parité chez les vigiles et les appariteurs musclés !
RépondreSupprimerSuzanne : entièrement d'accord, seulement, là, vous abordez les CAUSES ! Ce dont justement personne ou presque ne tient trop à parler. On est sommé de croire que tout se résoudra de soi-même avec une grosse enveloppe et une escouade de pions.
Mais pourquoi mettre des surveillants supplémentaires dans des zônes, dans des établissements spéciaux, si ce n'est pour les stigmatiser de la façon la plus raciste qui soit? Ceux qui réclament cela ne voient pas à quel point c'est injuste, vexatoire par rapport aux collèges ruraux bien plus pauvres en moyens, en budgets ?
RépondreSupprimerDans des établissements qui recrutent leurs surveillants « localement »...
RépondreSupprimerJe viens de comprendre le jeu de mots dans le titre.
RépondreSupprimerIl va sans dire que mon commentaire précédent était ironique, il y a des établissements où les enfants ne se sentent pas protégés, où ça ne sert à rien de se plaindre...
Vous êtes redoutablement injuste (mais c'est votre art) avec les enseignants qui font, vous le savez bien au fond, un métier difficile avec abnégation, vocation et plus d'intelligence que vous ne leur en accordez.(Je ne suis pas enseignant)
RépondreSupprimerVous vous indigneriez sans doute si vous trouviez sur un blog, la même injuste diatribe contre la police.
Henri : je ne parlais nullement de la façon dont les professeurs font leur métier, mais plutôt de leur propension (la propension de beaucoup mais non de tous) à l'aveuglement quant aux raisons qui font qu'ils ne peuvent pratiquement plus l'exercer, justement. Et quand il ne s'agit pas d'aveuglement, il s'agit d'autocensure, ou de prudence – laquelle peut fort bien se comprendre.
RépondreSupprimerQuant à la police, tout le monde lui tape dessus du matin au soir (et parfois à juste titre). Par conséquent, n'est-ce pas...
"celles-ci son en réalité"...
RépondreSupprimerLa statue du père, c'est le fond du probléme.
RépondreSupprimerL'éternel retour des SA, surveillants anonymes. C'est clair, comme du cristal, de nuit.
RépondreSupprimerPRR : et enregistrables sur CD-Röhm...
RépondreSupprimerLes gros titres autour de la violence dite scolaire relèvent le plus souvent de l'escroquerie. C'est de la violence tout court, point. Je ne vais parler que de ce que je connais, autour de moi.
RépondreSupprimerDeux affaires ont défrayé la chronique de ma ville dernièrement. Un jeune scolarisé dans le privé a reçu un coup de couteau à la sortie d'un cours de natation. Cela s'est passé dans la rue, le coupable n'est pas scolarisé. L'origine du différend est sentimentale et a commencé sur Facebook. Cela aurait aussi bien pu se passer devant un supermarché ou un café. Parlerait-on alors de la violence commerciale ou bistrotière ?
Un collégien d'un établissement ZEP a été frappé de manière très violente au visage (points de suture quand même). Un de mes collègues syndicaliste du genre fouteur de merde s'est emparé de l'affaire pour dire dans la presse locale que la direction de son bahut ne faisait pas son travail de prévention et de sécurité. ce qu'il oubliait de préciser, c'est que l'agression s'était produite un dimanche ! Je ne trouve pas son attitude fort honnête, mais cela ne m'étonne pas de sa part.
99 % des incidents qui se produisent à l'école concernent des choses minimes ou de banales bagarres de gamins demandant des sanctions adaptées (TIG, retenues, exclusions temporaires). La présence d'adultes (même celle de femmes de ménage ou d'ouvriers de service) est nécessaire pour éviter leur multiplication ou leur diffusion, mais s'imaginer que dans tous les établissements en zone difficile les élèves sont susceptibles de venir avec des armes est un peu gros. Ce sont des faits exceptionnels.
J'ai été confronté plusieurs fois à la violence, j'en ai été victime plusieurs fois d'une certaine manière (par exemple un confisquant un nunchaku à l'entrée d'un collège), je ne fais pas dans l'angélisme. L'an dernier, un de mes élèves (collège rural profond) a menacé un autre avec une chaise et après en avoir balancé plusieurs et une chaise est une arme par destination qui peut faire mal. Oui, mais cet élève était fou, instable et raillé par tous les autres. Je ne vois pas ce que cela a de scolaire : il aurait pu débloquer n'importe où sans prévenir. Il a été bien entendu sanctionné, tout comme l'autre élève victime provocatrice. On peut installer des caméras, des portiques, cela ne sert à rien quand la violence se produit à l'extérieur ou vient de l'extérieur.
Est-ce que la Guerre des boutons serait aujourd'hui une représentation d'une violence scolaire ?
Dominique : en somme, vous nous dites que s'il y a de plus en plus de violence à l'intérieur des écoles, c'est parce qu'il y en a aussi de plus en plus à l'extérieur ? Si c'est bien ça que vous dites, je crois que nous sommes d'accord.
RépondreSupprimerTiens une blagounette fraîche: j'ai commencé ma journée par une phrase qui tue:" Donc, on va reprendre l'étude des Metamorphoses de Virgile... Euh non d'Ovide.. " et je rigole... Mais évidemment y'a eu que moi pour rire. Bon c'était des 6 èmes aussi ...
RépondreSupprimerQuant à la violence je vais faire court: pas de classes de plus de 25 et des surveillants qu'on vouvoie et qu'on n'appelle plus par leurs prénoms et déjà ça va détendre l'atmosphère ...
Didier, c'est un peu cela. L'école est un reflet de la société : on ne met pas à la porte d'un collège ou d'un lycée ce qui arrive d'ailleurs, les élèves arrivent avec une histoire, des embrouilles sentimentales ou des affaires (comprendre les trafics) ou des rivalités de quartiers ou de villages qui se sont tissées dans différents lieux ou un climat familial totalement déplorable ou dépassé.
RépondreSupprimerIl peut y avoir cependant une violence créée par l'école elle-même, chahut ou révolte contre un prof, une sanction ou une note mal acceptées. Cela a existé dans les lycées du XIXe s. aussi et je ne pense pas que cela ait augmenté beaucoup. Mais c'est rare, pas exceptionnel seulement rare par rapport aux autres incidents. L'école ne peut être un sanctuaire absolu, même si ce serait un doux idéal.
"Notamment chez nos bons amis les professeurs, c'est-à-dire, en clair, à gauche."
RépondreSupprimerAttention, vous là! ya des exceptions!
"Revenons à notre violence scolaire":
le terme n'est pas innocent. On dirait que c'est l'école en soi, le concept de l'école, qui fait violence à ces chers têtes bl..diverses.
Pour le reste, c'est déjà à peu près ça. On a plus de noirs dans les super que dans les écoles où les grands frères beurs sont pions. Le "tu" est obligatoire, allez demander après ça aux élèves de voussoyer le prof... Cela ne va pas prendre longtemps avant qu'ils ne passent au "tu", comme dans les classes élémentaires. Dans peu de temps, les profs vont même le réclamer comme un signe de proximité, de confiance...
@marine
RépondreSupprimerj'étais un des très rares élèves à refuser de tutoyer les profs dans mon lycée de gauchistes de Grenoble. Mais c'était pour les faire chier ! Surtout le prof d'éco, un trosko notoire membre clandestin (hihi) de l'OCI du Dauphiné (interdit de rire). J'étais réac avant l'heure !
l'OCI, branche dauphinoise ! Quel gratin !!
Il ets peut-être un peu tôt mais je n'iai cette fois pas lu un article mais une collection de clichés et de poncifs.
RépondreSupprimerDécevant.
Petite forme ?
:-))
Et Quelles sont donc les causes du mal dont on ne voudrait parler ?
RépondreSupprimerSi vous n'en parlez pas, à quoi sert ce billet ?
"...de semi-délinquants à quart-de-vigiles (avec possibilité d'embauche ultérieure dans une société de surveillance et de gardiennage – promotion garantie), voilà des gens dont toute la vie se sera déroulée sous le seul signe de la force et de l'intimidation."
RépondreSupprimerBah, et l'on remplace une autorité visible (votre "statue du père") par une terreur invisible, diffuse et multiple - en un mot, le panoptisme. Didier, vous vivez chez Notre Grande Mère l'Europe, cela ne devrait pas vous étonner !?
Geargies : vous parlez d'Ovide et de Virgile à des élèves de 6ème ???
RépondreSupprimerDominique : oui, mais alors, dans la mesure où on nous serine que la violence dans notre société N'EST PAS en augmentation, que c'est une idée qu'on se fait, une manipulation sarkozyste, etc., comment pourrait-elle augmenter à l'école ?
Marine : je me demande d'ailleurs si la HALDE ne devrait pas élever une vigoureuse protestation contre la sur-représentation des noirs à l'entrée des hypermarchés...
PRR : c'est une petite provocation que je n'ai pas pu faire : à mon époque, il était encore (mais plus pour longtemps) parfaitement hors de question qu'un élève tutoie un professeur. Du reste, très peu de professeurs tutoyaient les élèves, et encore : jamais les filles.
Poireau : le mot "cliché" n'est pas sysonyme du mot "erreur". Du reste, j'aimerais bien que ce que je dis soit constitué de clichés : cela signifierait que c'est partagé par tous et constamment répété. Ce qui serait déjà un beau progrès, à mon sens.
Tzatza : ce billet ne SERT à rien et n'y prétend pas ! On peut essayer de parler des causes, mais ce va être comme d'habitude la foire d'empoigne, la cacophonie et, au bout de huit ou dix commentaires, Pétain et Hitler vont réapparaître sur le tapis...
Gas : je ne suis pas particulièrement étonné, en effet.
Mister DGoux... allons, allons...
RépondreSupprimerBien du mépris affiché pour les "petites gens", en somme: "de semi-délinquants à quart-de-vigiles" (vous en reprendrez bien une pinte? non merci, j'ai ma dose), "promouvoir les grands frères" (et les grands frères de la délinquence en "col blanc", vous les classez où dans la violence infligée au corps social?), "des gens dont toute la vie se sera déroulée sous le seul signe de la force et de l'intimidation":
en fait, ce sont surtout leurs patrons qui veulent se protéger du moindre larcin et qui ont remplacé les "hôtesses de caisse" par des surveillants-matons, une manière de démontrer que des hyper aux supermarchés, la vente est un acte délictuel (commerçants=voleurs, d'ailleurs, les deux "métiers" accolytes ont le même dieu: Hermès ou Mercure...) et que les lieux de consommation sont aussi des prisons - pour les victimes de la conso, pour la "promotion", surtout, de la médiocrité des salaires, etc.
Il est tellement plus facile de s'acharner comme vous le faites sur les esclaves et les défaits plutôt que contre les maîtres, les "faiseurs", les puissants... en leur faisant porter insidieusement et vicieusement (à eux seuls! alors qu'ils ne font que se défendre pour survivre également) l'entière responsabilité d'une violence qui sourd (de "sourdre", entendez-moi bien...) des classes sociales qui prescrivent les manières de vivre à la mode aujourd'hui (le cynisme, la nuisance et le profond mépris des autres) et imposent les injustices qui les servent.
Passante
P-S: "un pays qui continuera de s'effondrer"... à cause de la... gauche?! ah, parfois (souvent) vous êtes pathétique: vous nous faites des crises de jaunisse politique?!
délinquAnce (zut de zut)
RépondreSupprimerEuh... ah oui, j'oubliais: marrant, en effet, le titre (vous ne pourriez pas vous atteler avec le même style à des sujets plus malins? non? tant pis, difficile de changer qqn à un certain âge)...
RépondreSupprimerc'est pas vrai!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerMais si, Marine, mais si... *
RépondreSupprimerChuis écroulée de rire avec les commentaires de Passante.
RépondreSupprimerDans le genre brutal, elle est bien meilleure que la gnôle des tontons flingueurs.
Il faut voir ce que l'on appelle recul de la délinquance dans lequel on met tout et n'importe quoi. Les vols à main armée, les cambriolages avec effraction, les crimes de sang reculent un peu partout et il y a un bilan positif pour cela. En revanche, il y a une augmentation des actes de petite délinquance dans mon département par exemple selon les statistiques que j'ai vues : vols à la roulotte, violences contre des personnes, escroqueries de bas étage, etc. S'ajoutent à cela des incivilités diverses que les victimes qualifient de délits selon leur perception (insultes, jets de projectiles, dégradations de lieux). Les crimes les plus graves (un meurtre, un viol, un enlèvement, un braquage) ont énormément diminué, mais la marge de tolérance s'est aussi abaissée et dans le même temps les infractions mineures sont plus souvent objets de plaintes.
RépondreSupprimerIl y a une différence entre la réalité de la violence et sa perception. Le zéro tolérance fait que l'on n'admet plus ce qui était soigneusement omis il y a quarante ans. Pensez donc à cette loi que notre grand président voulait faire passer au sujet de l'occupation des halls d'immeubles ! C'était déjà vécu comme une forme d'agression dans les années 70 lorsqu'il y avait des insultes ou un empêchement à accéder à son logement. Mais c'était encore une violence acceptable à l'époque de la peine de mort pour des faits plus condamnables et il était peut-être encore possible de discuter sans aller se plaindre à la police.
Je suis fort embarrassé pour dire si la violence recule ou non. La grande criminalité, oui. La criminalité financière pas du tout... La petite délinquance ou la délinquance simple, j'ai plus de mal parce que les signalements sont aussi plus nombreux du fait d'un manque de discussion ou de liens sociaux (quand on avait un différend dans un village ou un quartier ouvrier, on s'expliquait d'homme à homme entre quatre-z-yeux). Je ne sais s'ils augmentent ou si on les enregistre plus.
J'avais un voisin rappeur idiot (tout rappeur est forcément idiot). Il fouillait ma boîte aux lettres, ouvrait mes sacs poubelle, m'insultait dans le couloir en se moquant de mon nom quand j'entrais, faisait résonner son horrible rap ou ses feuilletons amerloques à l'heure du laitier, détournait l'eau et l'électricité commune de l'immeuble pour nettoyer sa voiture, faisait des séances hip-hop au milieu la rue à minuit avec ses potos, sonnait longuement à ma porte à pas d'heure. Je n'ai pas porté plainte et je n'ai pas appelé les flics, mais j'ai réglé le problème presque seul et en faisant comprendre les conséquences, on avait affaire à une foule de petites choses qui auraient pu aller en justice (bien entendu, il a tout nié, mais cela s'est arrêté). Et c'est ce genre de conneries de jeunes qui font aujourd'hui croire à un sentiment général d'insécurité chez les gens qui ne parlent pas à leurs voisins.
Ben oui c'est les programmes... Moi je suis beête, je fais les programmes... Oui y 'aura de Bible aussi: la Genèse, le Déluge ( version Supervielle que j'adore) Abraham (quoi il voulait tuer son fils etc..) pas de nouveau testament mais un bout de Gilgamesh. Du Kalevala. Oui Molière: on lit la pièce en entier en classe... ( et j'explique au fur et à mesure) Tiens avec les 5 èmes ce matin: le testament de l'âne de Rutebeuf vocab religieux: TD avec d'ici: paroisse, ecclésiastique ( ekklesias en grec) les desseins de Dieu ( toujours une majuscule à Dieu...) curé abbé évêque ... les 3 types de chrétiens et en deux coups de cuillère à pot les deux schismes!!! Et même!!! Le rôle de la confession.. Ben le mot était dans le texte.
RépondreSupprimerEt tiens ce matin la différence entre une prière (à un Dieu) et prier le terme de politesse... Ben oui le mot était dans le texte d'Ovide dans les deux acceptions ...
1) ce n'est pas moi qui choisis les textes, jevles orends juste dans les manuels 2) je saisis juste l'opportunité et j'explique....
Ouais je m'eclate des fois ;-)))
Humm TD avec dico sinon c'est pas clair... Bon je suis pas dans le même collège que Dominique on dirait mais il n'est pas privé.
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