Depuis quelques jours (ou semaines : le temps passe si vite, à nos âges...), j'ai une nouvelle lectrice, d'un type pour moi tout à fait inédit. Appelons-la Mildred.
Donc, Mildred passe par ici très régulièrement, au minimum une fois par jour, lit avec attention ce qui est proposé à son entendement et se forge un avis autorisé. Ensuite, elle se fend d'un commentaire pour exprimer cette opinion. Opinion volontiers sarcastique, ce qui est son droit le plus élémentaire. Jusque-là, rien que de très courant, n'est-ce pas ?
Sauf que notre Mildred, demeurant toujours silencieuse ici, s'en va livrer le dit commentaire sur un autre blog que le mien. Chez un brave garçon – lui-même lecteur de ce blog – qui n'en peut mais. Lequel, par gentillesse ou indulgence ou parce qu'il sait que cette étrange façon de se comporter fait partie du protocole thérapeutique de la dame, la laisse obligeamment déposer ses œufs dans ce nid où il n'ont pas leur place. Le drôle de l'affaire est que, s'il m'arrive de vouloir répondre aux persiflages de Mildred, je suis bien obligé à mon tour d'aller le faire chez notre hôte forcé.
Car Mildred persifle, et plus souvent qu'à son tour. Elle semble même y prendre un réel plaisir, ce dont je me félicite à chaque fois, car ce n'est pas si souvent qu'on a l'occasion de faire jouir les dames. Peut-être espère-t-elle me voir sortir de mes gonds ? Me rouler par terre en bavant ? Je ne sais. Un de ces jours, je vais feindre la colère éructante. Pour voir.
Donc, Mildred passe par ici très régulièrement, au minimum une fois par jour, lit avec attention ce qui est proposé à son entendement et se forge un avis autorisé. Ensuite, elle se fend d'un commentaire pour exprimer cette opinion. Opinion volontiers sarcastique, ce qui est son droit le plus élémentaire. Jusque-là, rien que de très courant, n'est-ce pas ?
Sauf que notre Mildred, demeurant toujours silencieuse ici, s'en va livrer le dit commentaire sur un autre blog que le mien. Chez un brave garçon – lui-même lecteur de ce blog – qui n'en peut mais. Lequel, par gentillesse ou indulgence ou parce qu'il sait que cette étrange façon de se comporter fait partie du protocole thérapeutique de la dame, la laisse obligeamment déposer ses œufs dans ce nid où il n'ont pas leur place. Le drôle de l'affaire est que, s'il m'arrive de vouloir répondre aux persiflages de Mildred, je suis bien obligé à mon tour d'aller le faire chez notre hôte forcé.
Car Mildred persifle, et plus souvent qu'à son tour. Elle semble même y prendre un réel plaisir, ce dont je me félicite à chaque fois, car ce n'est pas si souvent qu'on a l'occasion de faire jouir les dames. Peut-être espère-t-elle me voir sortir de mes gonds ? Me rouler par terre en bavant ? Je ne sais. Un de ces jours, je vais feindre la colère éructante. Pour voir.
Cette infirmière du Vol m'a toujours glacé les sangs.
RépondreSupprimerVous croyez qu'elle illustre bien la situation, Didier?
Sinon, oui, pourquoi ne pas dire ce que l'on pense ici, chez vous.
Ptet pour ne pas se faire traiter de con à chaque ligne. Et pas par vous, soyons clairs.
Des liens, borde ! Qu'on puisse se faire une idée...
RépondreSupprimerJ'irais même jusqu'à : des liens! bordeL!!
RépondreSupprimerTiens ! Oui, c'est mieux. Un bordel sans elle, c'est pas terrible.
RépondreSupprimerBon et Amarcord alors?
RépondreSupprimerSauf que notre Mildred, demeurant toujours silencieuse ici, s'en va livrer le dit commentaire sur un autre blog que le mien.
RépondreSupprimerQuel manque de savoir vivre quand on y songe....
Carine : non, j'en rajoute, évidemment !
RépondreSupprimerNicolas : mais quand j'en mets, des liens, vous m'engueulez après !
Geargies : voir juste au-dessus...
Henri : nous l'avons regardé jusqu'au bout. il y a de bonnes et belles choses, c'est certain, une mise en scène d'une incroyable fluidité, m'a-t-il semblé, mais cela n'a pas suffi à me convertir en bloc à Fellini. J'essaierai son Casanova la semaine prochaine (si Catherine est d'accord...)
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RépondreSupprimermoi j'aime quand le vieux dans l'arbre crie : voglio una donna ! Et plein d'autres choses aussi.
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RépondreSupprimer"J'essaierai son Casanova la semaine prochaine (si Catherine est d'accord...)"
RépondreSupprimerLa vision fellinienne de Casanova est d'une tristesse... d'une angoisse... mon Dieu... de quoi jeter l'opprobrium sur tout esprit léger, vif et libertin.
Vol au dessus d'un nid de concon ?
RépondreSupprimerMère Castor : tiens, j'ai une petite anecdote personnelle amusante, à propos de ce Voglio una donna !. Je crois l'avoir déjà évoquée, mais il y a longtemps, peut-être même du temps du premier blog. Je vais en refaire un billet demain ou après-demain...
RépondreSupprimerVous pourriez aller déposer vos répliques chez un troisième larron… (ah, le Casanova! Celui-ci aussi, je l'ai beaucoup aimé, avec Sutherland… J'ai vérifié parce que je le mélange avec "un adolescent à Venise", de Comencini. Rien à voir, pourtant, mais les deux se sont rejoints dans ma mémoire… )
RépondreSupprimermerci Carine...pour votre dernière ligne......c'est tout à fait ça!!!!!! et je me débine vite fait avant de prendre encore des coups........
RépondreSupprimerLe Coucou : j'y avais pensé ! Une sorte de chaîne où plus personne ne saurait qui parle à qui...
RépondreSupprimerPour les deux Casanovas, je crois que je les mélange un peu également.
Boutfil : vous voyez bien, personne ne vous a mordue ! Ah, les filles et leur paranoïa, alors...
Le coup classique : aller dire des petites choses déplaisantes chez le voisin, c'est une tacatique ; Mildred venez donc raconter vos problèmes, on ne va pas vous manger...
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RépondreSupprimerLe coucou a dit...
RépondreSupprimerDans ma jeunesse, je m'étais sérieusement emmerdé en regardant "Huit et demi".
Ouais.
Pis c'est encore un truc pas fini.
Un sacré bordel.
Enfin non: un beau désordre.
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RépondreSupprimer@georges
RépondreSupprimerGoujat...
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RépondreSupprimerLes 2 Mildred dont l'évocation est faite m'ont l'air finalement for sympathique, n'est-il pas ? :)
RépondreSupprimerCorto : mais oui ! Et amusantes, en plus !
RépondreSupprimerBon, alors, qui c'est, cette vilaine hypocrite ? Vous n'avez pas réussi à l'attirer ici, en tout cas.
RépondreSupprimerJe vois qu'une commentatrice vexée ou blessée a effacé ses messages, et que Georges-et-son-Beuche s'épanouit dans la méchanceté, as use. Froide bise de novembre.
Suzanne : ah oui, tiens, je n'avais même pas vu que NR avait viré ses commentaires ! Il faut dire que j'ai suivi tout cela d'assez loin...
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