Je sens bien qu'on ne me croit guère, que le lecteur dubitative. Et pourtant, alors que le comte de Monte-Cristo vient de quitter définitivement Paris en compagnie de Maximilien Morrel, voici ce qu'écrit Dumas, à la page 1149 de la collection Bouquins :
Une demi-heure s'écoula ; la calèche s'arrêta tout à coup ; le comte venait de tirer le cordonnet de soie qui correspondait au doigt d'Ali.
Le Nubien descendit et ouvrit la portière.
La nuit étincelait d'étoiles. On était au haut de la montée de Villejuif, sur le plateau d'où Paris, comme une sombre mer..., etc.
Or, juste derrière le nom de Villejuif, un appel de note ; et, en bas de page, par la grâce et la science de M. Claude Schopp (quel nom prédestiné pour ce qui nous occupe !), on lit ce qui suit :
Villejuif, à 8 km de Notre-Dame, sur le plateau de Longboyau entre Seine et Bièvre. La montée est constituée par l'actuelle avenue de Paris, qui succède à l'avenue de Fontainebleau sur le territoire du Kremlin-Bicêtre.
On ne me fera pas croire qu'un homme tel que le comte de Monte-Cristo, très au fait des mœurs parisiennes, omniscient à en être démoniaque, ait pu emprunter l'avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre sans faire une halte houblonneuse au relais de poste de la Comète...
Une demi-heure s'écoula ; la calèche s'arrêta tout à coup ; le comte venait de tirer le cordonnet de soie qui correspondait au doigt d'Ali.
Le Nubien descendit et ouvrit la portière.
La nuit étincelait d'étoiles. On était au haut de la montée de Villejuif, sur le plateau d'où Paris, comme une sombre mer..., etc.
Or, juste derrière le nom de Villejuif, un appel de note ; et, en bas de page, par la grâce et la science de M. Claude Schopp (quel nom prédestiné pour ce qui nous occupe !), on lit ce qui suit :
Villejuif, à 8 km de Notre-Dame, sur le plateau de Longboyau entre Seine et Bièvre. La montée est constituée par l'actuelle avenue de Paris, qui succède à l'avenue de Fontainebleau sur le territoire du Kremlin-Bicêtre.
On ne me fera pas croire qu'un homme tel que le comte de Monte-Cristo, très au fait des mœurs parisiennes, omniscient à en être démoniaque, ait pu emprunter l'avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre sans faire une halte houblonneuse au relais de poste de la Comète...
Serez-vous justement à cette beuverie du jeudi 2 septembre ? Il me serait tellement agréable de trinquer avec votre pinte.
RépondreSupprimerYann : c'est bien aimable à vous, mais je n'y serai pas, non. Pour des raisons essentiellement logistiques d'ailleurs.
RépondreSupprimerÀ mon avis, il n'a pas été à la Comète en personne, il a envoyé Ali chercher un demi "avec cette merveilleuse rapidité qui était une des puissances du comte".
RépondreSupprimer"le comte venait de tirer le cordonnet de soie qui correspondait au doigt d'Ali."
RépondreSupprimerQuel manque d'imagination!
C’est dingue ! Que la fréquentation des bars, brasseries et autres débits de boissons en général et de la Comète en particulier soit importante, voire irremplaçable pour M. Goux (l’Irremplaçable m’excusera) est une chose. Soit. Mais que cela tourne à rechercher entre les lignes des œuvres littéraires et jusqu’entre les virgules en petits caractères des notes en bas de page de doctes exégètes, pour trouver des justifications à ses bordées extra-domiciliaires, ça a un petit côté pré-pathologique inquiétant. Ce me semble…
RépondreSupprimerD'abord à c'tépoque ça ne s'appellait pas La Comète mais Le Trou de la Pomme de Pin.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCoucou : Je vois que j'ai affaire à un aficionado !
RépondreSupprimerCarine : c'est un roman tout public...
Le Plouc : Ils m'ont un peu cherché, tout de même, avec leurs notes de bas de page, non ?
Fredi : ah non, ça c'était vers la rue des Écoles...
Cristo, pour un Arabe, ça ferait pas un peu provoc à deux dirhams ?
Le Comte le savait entre tous : l'alcool détruit les cellules.
RépondreSupprimerTiens ! Je reçois un mail pour le commentaire de Christophe et constate que j'ai déjà commenté ici.
RépondreSupprimerOn imputera à l'heure tardive le commentaire en question. D'ailleurs je vais l'effacer.
Mais non, Nicolas, on imputera le commentaire de Nicolas au fait qu'il soit écrit par Nicolas, c'est plus simple et ça suffit.
RépondreSupprimerOn sait que Georges est plus intelligent, drôle, raffinè que nous tous réunis. Il faudra juste lui expliquer que ce n'est qu'un vulgaire connard qui participe à rendre l'ambiance de ce blog pourrie. Il n'a aucun savoir vivre. C'est dommage.
RépondreSupprimerAmbiance pourrie ? C'est vous qui le dites.
RépondreSupprimerGeorges,
RépondreSupprimerIl suffit d'observer.
Mais je n'ai pas vos yeux de lynx et votre sensibilité de bonniche effarouchée.
RépondreSupprimerBonniche soit qu'il mal y pense, abruti immonde.
RépondreSupprimerMême dans les jeux de mots vous êtes mauvais.
RépondreSupprimerOui. Vous n'en avez même pas besoin Je ne sais même pas si tu te rends compte du rôle que je tu joues dans ce blog : le juge. On dirait celui de Lucky Luke dans Western Circus.
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