Journal intime… Une forme d’expression du narcissisme qui se perd au profit du blog "intime" sans doute ( ?) Ça n’a peut-être rien à voir mais il n’y a pas si longtemps ça papotait par ici sur l’insertion de liens dans les commentaires. Oui, je sais, malgré ses oreilles pendantes le Plouc n’en a pas. Cependant il n’a pas compris le "lien" entre le sujet ou Léautaud et le printemps promu par Georges… d’ailleurs, Viatoslav a l’air tristounet et fait la tronche. Ceci-dit, je ne suis pas forcément le mieux placé pour apprécier une intimité avec ce baryton…
Georges : c'est ce que je crois depuis quelques années (depuis ma découverte de celui de Camus, en fait), et ce que confirme ma très modeste et courte expérience en ce domaine.
Plouc : Léautaud ne serait-il pas l'auteur d'un fort réjouissant journal (Mercure de France, trois volumes...) ?
Georges : une pleine brassée de mercis, pour cet extraordinaire moment. La première minute et demie (celle où DFD est hors-champ) m'a frappé, en ce qu'elle donne l'impression, tant l'accord est parfait, qu'il n'y a en réalité pas de chanteur, que sa voix naît d'une songerie de Richter lui-même, qu'il imagine un chanteur idéal, rêvé, pour lui donner la réplique.
Ensuite, un superbe contraste physique s'établit, entre les deux hommes : Richter tellement concentré, comme cadenassé en lui-même, se livrant à un corps à corps furieux avec la musique, et DFD presque primesautier, aérien, qui donne l'impression de chanter sans même y penser, juste comme ça, en passant, pour faire plaisir.
Et puis, la manière dont c'est filmé. Le début, où l'on pourrait en effet se croire dans n'importe quel coin de salon petit-bourgeois (enfin, presque...), puis la caméra élargissant tout, donnant une sorte de solennité à l'œuvre, précisément quand arrive, au piano, cette merveilleuse "petite" mélodie (vers 3'30). Et je ne dirait rien de la dernière image, parce qu'elle devrait être évidente pour tous.
Oui, j'ai trouvé moi aussi ce moment extraordinaire. (Vous avez vu qu'il y a toute une série ?) Ce récital est filmé d'une manière que je trouve passionnante.
Mon pauvre Georges, en bon poseur prétentieux, (je reprends le voussoiement, tiens...), vous oscillez naturellement entre deux sortes d'intervention.
Les deux sont ici illustrées.
Quand vous tentez d'exprimer quelque chose, vous dites - comme tout le monde (sauf moi) - des âneries. Vous les acompagnez souvent d'un ton péremptoire [ou pleurnichard parfois, c'est votre secrète variante] et cela vous sauve la mise [comprendre : cela impressionne le commentateur lambda].
Quand vous tentez de vous extraire du marigot, vous sortez alors votre petit jouet en forme de sulfateuse.
"comme cadenassé en lui-même, se livrant à un corps à corps furieux avec la musique," Je ne l'ai pas du tout ressenti comme cela, mais comme un moment de sérénité et d'harmonie totale.
Ces gens-là n'ont plus aucune pudeur, plus aucune retenue, plus aucune idée de la mesure et de la décence. On a là un exemple merveilleux de la bêtise dans ce qu'elle peut avoir de plus saisissant.
Ce Macias et son "raisonnement" me semble tout à fait préfigurer ce qui s'étale jour après jour sur les blogs. Celui-là, quand il va mourir, qu'est-ce qu'il ne va pas falloir entendre…
oh, le vieux Léautaud...
RépondreSupprimerDire (tout) pour que personne ne sache (rien). Autrement exprimé : pour vivre caché, vivons heureux.
RépondreSupprimerJe crois de plus en plus en effet que la pratique du journal intime sert avant tout à se protéger des regards des autres.
Et le blog intime ?
RépondreSupprimerEn parlant d'intimité.
RépondreSupprimerLe lieu commun selon Georges, c'est réjouissant.
RépondreSupprimerJournal intime… Une forme d’expression du narcissisme qui se perd au profit du blog "intime" sans doute ( ?)
RépondreSupprimerÇa n’a peut-être rien à voir mais il n’y a pas si longtemps ça papotait par ici sur l’insertion de liens dans les commentaires. Oui, je sais, malgré ses oreilles pendantes le Plouc n’en a pas. Cependant il n’a pas compris le "lien" entre le sujet ou Léautaud et le printemps promu par Georges… d’ailleurs, Viatoslav a l’air tristounet et fait la tronche. Ceci-dit, je ne suis pas forcément le mieux placé pour apprécier une intimité avec ce baryton…
Suzanne : on a fait pire, comme patronage, non ?
RépondreSupprimerGeorges : c'est ce que je crois depuis quelques années (depuis ma découverte de celui de Camus, en fait), et ce que confirme ma très modeste et courte expérience en ce domaine.
Plouc : Léautaud ne serait-il pas l'auteur d'un fort réjouissant journal (Mercure de France, trois volumes...) ?
Pauvre Dorham, à chacune de vos interventions, vous me prouvez que vous n'entendez rien.
RépondreSupprimerGeorges : une pleine brassée de mercis, pour cet extraordinaire moment. La première minute et demie (celle où DFD est hors-champ) m'a frappé, en ce qu'elle donne l'impression, tant l'accord est parfait, qu'il n'y a en réalité pas de chanteur, que sa voix naît d'une songerie de Richter lui-même, qu'il imagine un chanteur idéal, rêvé, pour lui donner la réplique.
RépondreSupprimerEnsuite, un superbe contraste physique s'établit, entre les deux hommes : Richter tellement concentré, comme cadenassé en lui-même, se livrant à un corps à corps furieux avec la musique, et DFD presque primesautier, aérien, qui donne l'impression de chanter sans même y penser, juste comme ça, en passant, pour faire plaisir.
Et puis, la manière dont c'est filmé. Le début, où l'on pourrait en effet se croire dans n'importe quel coin de salon petit-bourgeois (enfin, presque...), puis la caméra élargissant tout, donnant une sorte de solennité à l'œuvre, précisément quand arrive, au piano, cette merveilleuse "petite" mélodie (vers 3'30). Et je ne dirait rien de la dernière image, parce qu'elle devrait être évidente pour tous.
Oui, j'ai trouvé moi aussi ce moment extraordinaire. (Vous avez vu qu'il y a toute une série ?) Ce récital est filmé d'une manière que je trouve passionnante.
RépondreSupprimerBref…
Dorham: ne taquinez point le Georges, il est La Vérité.
RépondreSupprimerBlablabla !
RépondreSupprimerMon pauvre Georges, en bon poseur prétentieux, (je reprends le voussoiement, tiens...), vous oscillez naturellement entre deux sortes d'intervention.
Les deux sont ici illustrées.
Quand vous tentez d'exprimer quelque chose, vous dites - comme tout le monde (sauf moi) - des âneries. Vous les acompagnez souvent d'un ton péremptoire [ou pleurnichard parfois, c'est votre secrète variante] et cela vous sauve la mise [comprendre : cela impressionne le commentateur lambda].
Quand vous tentez de vous extraire du marigot, vous sortez alors votre petit jouet en forme de sulfateuse.
On s'amuse comme on peut.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"comme cadenassé en lui-même, se livrant à un corps à corps furieux avec la musique,"
RépondreSupprimerJe ne l'ai pas du tout ressenti comme cela, mais comme un moment de sérénité et d'harmonie totale.
« Ceci-dit, je ne suis pas forcément le mieux placé pour apprécier une intimité avec ce baryton… »
RépondreSupprimer(…)
« Je ne l'ai pas du tout ressenti comme cela, mais comme un moment de sérénité et d'harmonie totale. »
RépondreSupprimerC'est parce que vous êtes cadenassée dans votre totale sérénité, Carine.
Corto, tu es tellement insignifiant, pour dire les choses simplement, qu'être en comparaison de toi La Vérité est donné à tout le monde.
RépondreSupprimerÇa n'a que peu de rapport, mais j'ai tellement ri et j'ai pensé à vous en voyant ça.
RépondreSupprimerAh oui ! Macias jugeant Céline : il fallait avoir vécu ça ! D'autant que le jugement est d'une cohérence en béton pré-contraint :
RépondreSupprimer1) Céline est un grand écrivain, c'est indéniable.
2) Autant l'homme que l'artiste, c'est zéro.
Fort, très fort.
Et tout ça avec le cigare…
RépondreSupprimerCes gens-là n'ont plus aucune pudeur, plus aucune retenue, plus aucune idée de la mesure et de la décence. On a là un exemple merveilleux de la bêtise dans ce qu'elle peut avoir de plus saisissant.
Ce Macias et son "raisonnement" me semble tout à fait préfigurer ce qui s'étale jour après jour sur les blogs. Celui-là, quand il va mourir, qu'est-ce qu'il ne va pas falloir entendre…
Georges:
RépondreSupprimer"C'est parce que vous êtes cadenassée dans votre totale sérénité, Carine."
Je prends ça comme une insulte inexpiable...
Et je dirai même plus, Georges:
RépondreSupprimerToi-même!
Moi-même.
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