Une chose m'étonne toujours un peu, lorsqu'il est question de cette contre-colonisation arabo-africaine que nous connaissons actuellement – et que nous sommes censés, voire sommés de, ne pas remarquer –, une chose m'étonne disais-je, chaque fois que l'un de ces Français administrativement affiliés (comme dirait mon ami XP) se livre à des débordements répréhensibles par la loi, ou par la simple morale publique, c'est que l'on nous enjoint immédiatement de ne pas faire d'amalgame et de reconnaître – que dis-je ? De clamer – que ces quelques brebis galeuses n'affectent en rien le comportement irréprochable de l'immense majorité du troupeau. De là, nous sommes fortement incités à considérer que la diversité reste un bienfait en dépit de ces quelques faux-pas bien compréhensibles.
Soit. Je reconnais bien volontiers que quand une douzaine de cailleras s'en prennent par exemple à une caserne de pompiers ou se mettent à casser du p'tit blanc isolé dans un bus noctambule, l'immense majorité des populations exotiques dont ils sont issus doit certainement les désapprouver – qu'en tout cas il ne leur viendrait pas une seconde à l'idée de se livrer aux mêmes voies de fait. Il n'en demeure pas moins que l'argument me semble tout à fait irrecevable, en tout cas dans les conclusions qu'on veut nous en faire tirer.
Prenons l'exemple imaginaire d'une colonisation “classique”, c'est-à-dire celle d'un pays européen quelconque – le Naziland, mettons – s'avisant d'envahir une terre africaine non moins quelconque – et que nous appellerons Bamboulistan. Et admettons que, par extraordinaire, ces colons se comportent envers les colonisés d'une manière scrupuleusement irréprochable. Les Bamboulistanis ne seraient-ils pas néanmoins tout à fait en droit de se vouloir débarrasser de ces Nazilandais qui ont envahi leur terre ancestrale sans leur demander leur avis ? Personnellement, je pense qu'ils en auraient non seulement le droit, mais en quelque sorte le devoir moral, ne serait-ce que vis-à-vis de leurs ancêtres qui y reposent, sous cette terre. Et, se mêleraient-ils de chasser l'occupant, je suis bien certain qu'ils le feraient sous les applaudissements enthousiastes de Modernœud et de ses affidés gaucholaliques.
Par conséquent, le fait qu'une population exogène, chaque jour plus nombreuse, accepte de se conformer plus ou moins aux lois et mœurs du pays où elle a décidé à peu près unilatéralement de planter sa tente, ne la rend ni moins exogène ni plus désirable. De même qu'un violeur qui prendrait la peine de proposer de la vaseline à sa victime n'en resterait pas moins un violeur. Enfin, il me semble.
Soit. Je reconnais bien volontiers que quand une douzaine de cailleras s'en prennent par exemple à une caserne de pompiers ou se mettent à casser du p'tit blanc isolé dans un bus noctambule, l'immense majorité des populations exotiques dont ils sont issus doit certainement les désapprouver – qu'en tout cas il ne leur viendrait pas une seconde à l'idée de se livrer aux mêmes voies de fait. Il n'en demeure pas moins que l'argument me semble tout à fait irrecevable, en tout cas dans les conclusions qu'on veut nous en faire tirer.
Prenons l'exemple imaginaire d'une colonisation “classique”, c'est-à-dire celle d'un pays européen quelconque – le Naziland, mettons – s'avisant d'envahir une terre africaine non moins quelconque – et que nous appellerons Bamboulistan. Et admettons que, par extraordinaire, ces colons se comportent envers les colonisés d'une manière scrupuleusement irréprochable. Les Bamboulistanis ne seraient-ils pas néanmoins tout à fait en droit de se vouloir débarrasser de ces Nazilandais qui ont envahi leur terre ancestrale sans leur demander leur avis ? Personnellement, je pense qu'ils en auraient non seulement le droit, mais en quelque sorte le devoir moral, ne serait-ce que vis-à-vis de leurs ancêtres qui y reposent, sous cette terre. Et, se mêleraient-ils de chasser l'occupant, je suis bien certain qu'ils le feraient sous les applaudissements enthousiastes de Modernœud et de ses affidés gaucholaliques.
Par conséquent, le fait qu'une population exogène, chaque jour plus nombreuse, accepte de se conformer plus ou moins aux lois et mœurs du pays où elle a décidé à peu près unilatéralement de planter sa tente, ne la rend ni moins exogène ni plus désirable. De même qu'un violeur qui prendrait la peine de proposer de la vaseline à sa victime n'en resterait pas moins un violeur. Enfin, il me semble.
B-R-A-V-O.
RépondreSupprimer"Et, se mêleraient-ils de chasser l'occupant, je suis bien certain qu'ils le feraient sous les applaudissements enthousiastes de Modernœud et de ses affidés gaucholaliques."...qui seraient quelques années plus tard trop heureux de les accueillir, de les loger, de les nourrir, de leur construire des totems aux frais du contribuable, puis de rebaptiser leur vilain pays colonisateur "Nazilistan".
RépondreSupprimerou Nazoulistan, c'est plus gai.
RépondreSupprimerExcellent et jouissif billet mon Cher !!
RépondreSupprimerPluton
Certes la comparaison avec le violeur civil qui propose sa vaseline est quelque peu douteuse mais très explicite!^^
RépondreSupprimerExcellente réflexion cher Didier, merci!
"c'est que l'on nous enjoint immédiatement de ne pas faire d'amalgame et de reconnaître – que dis-je ? De clamer – que ces quelques brebis galeuses"
RépondreSupprimerDoit-on systématiquement mettre une majuscule après les signes de ponctuations signalant en principe une fin de phrase, même si ici la phrase n'est pas finie ?
Carine : Nazoulistan me plaît bien...
RépondreSupprimerGeorges et Pluton : merci beaucoup.
La Crevette : je suis le roi des comparaison douteuse, étant moi-même une comparaison douteuse.
Paul : Dans son excellent Traité de la ponctuation française, Jacques Drillon préconise la majuscule, mais il n'est pas catégorique non plus. Donc, que chacun soit juge pour soi-même...
Rien à retrancher à cet exellent billet.
RépondreSupprimerRien de plus à dire non plus d'aileurs.
"l"^^
RépondreSupprimerFredi, on vous demande au sous-sol !
RépondreSupprimerD'un logique implacable.
RépondreSupprimerEnfin il me semble.
"L'immense majorité". Cette expression elle-même mériterait
en soi (pour soi et pour les autres) une exégèse.
Quelle nullité !
RépondreSupprimerAssimiler l'immigration a un viol donc à un crime me semble la première étape d'une façon dangereuse de considérer l'étranger.
Et votre basse-cour qui piaffe de joie devant le coq qui ose éructer ce qu'ils pensent tout bas, quelle honte !
Je bute un peu sur l'expression "immense majorité du troupeau". D'abord, le mot "troupeau" est dévalorisant (et je le soupçonne "stigmatisant", méprisant und so weiter...)
RépondreSupprimerEnsuite, "immense majorité", qu'en savez-vous ? La majorité de cette présumée immense majorité désapprouve-t-elle vraiment ce qu'elle ne se priverait peut-être pas de faire elle-même en l'absence de RMI, AME, Allocations Familiales, etc.?
Et puis "immense majorité" ça fait stalinien ; il faut dire : "minorité absolue"...
BRAVO !
RépondreSupprimerJe ne sais pas si l'on doit remercier les envahisseurs de leur venue (dans le cas des Bambouls) au nom des ancêtres, mais on a le droit d'avoir son terrain il me semble aujourd'hui, surtout quand ce terrain trouve sa légitimité dans une Histoire riche en évènements !
A cause de gens comme Tata, je désespère du devenir humain.
RépondreSupprimerTzatza, j'ai honte (de vous répondre) !
RépondreSupprimerEmma, Faut harrêter de me copier dessus, sinon, je vais te le faire dire à Tata Tzatza.
RépondreSupprimerExcellent billet !
RépondreSupprimerEt ces "français administrativement affiliés" ! un délice
Tiens le georges est revenu...
Tu fais ce que tu veux pour toi, espèce d'abruti en sauce blanche, mais mon prénom s'orthographie avec une majuscule en son commencement, tête de nœud.
RépondreSupprimerJe vois qu'on a maintenu l'ambiance pendant que je dégustais mes coquillettes aux deux fromages ! C'est bien.
RépondreSupprimerJuste une chose (au Plouc) : je n'ai parlé de troupeau que parce qu'il venait d'être questions de brebis galeuses.
Mais je vous accorde volontiers que “immense majorité” sent son syntagme figé, écrit sans y penser. Shame on me une fois de plus.
@tzatza
RépondreSupprimerVous vous trompez dans les termes.
Le droit du sol que l'Europe impose à ses états membres n'est pas un crime: c'est un génocide.
Génocide par substitution et asphyxie d'un (des) peuple(s) qui, s'il ne fait pas couler le sang, n'est pas préférable aux précédents.
Si toutefois cette immigration était aimable, enrichissante. Mais le qualificatif le plus juste que l'on ait trouvé, c'est un allemand qui nous l'a donné récemment: abrutissante.
Quant à la basse-cour elle vous em....
Cot cot cot cot cot (pour ceux qui auraient l'audace de ne pas apprécier à sa juste valeur mon talent pour reproduire les cris d'animaux à l'écrit, je fais la poule)
RépondreSupprimerFredi Maque, nous vous énervez pas : le droit du sol n'est pas une invention récente que l'Europe tenterait de nous imposer, c'est un vieux principe imaginé par Caracalla pour l'Empire romain puis repris par la Révolution pour la France...
RépondreSupprimerIl faut donc parfois plus de nuances et c'est pourquoi je loue la volonté de Didier de traiter le sujet de l'immigration en quelques lignes. En revanche, je doute qu'il y soit parvenu complétement !...
Lol !
RépondreSupprimer(...)
Sauf que coloniser, c'est confisquer le pouvoir, les ressources, les énergies... Et c'est le faire sous le couvert d'un état, d'une administration, d'une armée.
La comparaison avec l'immigration (même massive) ne tient pas - hélas !
(Cela dit, dans le fond, je m'en fous, il faut bien se dégourdir les jambes...)
Sauf que coloniser, c'est confisquer le pouvoir, les ressources, les énergies...
RépondreSupprimerOui oui...
Refrain connu.
Comme on a privatisé les états ou pour mieux dire que les interêts de l'état se confondent avec des intérêts privés qui ne sont pas les nôtres, plus personne ne colonise personne et tout le monde est cocu.
Excellent billet, Didier. Mais que comptez-vous faire au juste? Il y a UN parti qui met la lutte contre l'immigration en première place de ses préoccupations. Seulement, il ne semble pas vous plaire vraiment. Beaucoup de gens de droite, comme vous, me semlent être des sortes de Winnie dans "Oh les beaux jours" de Becket. Le sable monte et ils ne pensent qu'à chanter!
RépondreSupprimerFredi Maque,
RépondreSupprimerC'est un refrain connu parce que VRAI. Coloniser découle d'une volonté d'état.
L'immigration massive reste une somme de "volontés" individuelles.
Malgré ce que vous pouvez tous penser de l'immigration, personne ne vous a rien confisqué, personne ne vous a dégradés, personne ne vous a privé de liberté.
C'est un fait.
Quant à votre délire sur la privatisation de l'état... Enfin, bref...cela ne veut rien dire.
Dorham,
RépondreSupprimerCe que vous dites est parfaitement faux. Au contraire, la quasi totalité des entreprises de colonisation au cours de l'histoire ont découlé de l'action d'individus et d'intérêts privés, au moins dans un premier temps. C'est vrai pour la colonisation du Maghreb par les Turcs au XVIème siècle, c'est vrai pour la colonisation de l'Amérique par les Européens entre le XVIème et le XVIIème siècle, c'est vrai pour la colonisation de l'Inde et du reste de l'Asie par les compagnies commerciales européennes jusqu'à la fin du XVIIIème siècle et c'est également vrai pour un grand nombre de colonies européennes en Afrique au XIXème siècle et avant...
Dans l'histoire, à part certaines entreprises de colonisation par les Grecs et les Romains dans l'Antiquité, ainsi que par les Chinois à diverses périodes, toutes les entreprises de colonisation ont commencé sous l'impulsion d'individus et d'intérêts privés. Dans le meilleur des cas, ils obtenaient de la part de leur gouvernement le droit de s'y livrer et recevaient quelques encouragements, mais il est aussi souvent arrivé qu'on leur mette des bâtons dans les roues. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les gouvernements des pays d'origine des immigrés qui viennent en France aujourd'hui en font au moins autant pour soutenir l'immigration, et même généralement beaucoup plus.
Ce n'est que plus tard que, dans la plupart des cas, les gouvernements dont étaient issus les gens qui avaient mis en marche le processus de colonisation sont intervenus et ont raflé la mise, généralement avec réticence et parce qu'ils étaient pour ainsi dire contraints et forcés de le faire. Ne soyez donc pas pressé, cela nous arrivera aussi au train où vont les choses, encore que le risque me paraisse plus important que ce soit notre propre gouvernement qui finisse par passer aux mains d'étrangers à l'issue de la substitution démographique qui s'opère sous nos yeux. Cela ferait alors de cette colonisation un cas particulier de colonisation, mais tous les cas de colonisation sont des cas particuliers. En tout cas, le fait qu'elle ait débuté par l'action d'individus et non par celle d'un État n'a rien d'exceptionnel, au contraire c'est le cas de presque toutes les entreprises de colonisation dans l'histoire.
Par ailleurs, vous affirmez que l'immigration n'a pas entraîné la confiscation de quoi que ce soit pour les Français, mais c'est également faux. L'immigration ayant un impact économique négatif, comme le montrent toutes les études globales qui ont été réalisées sur le sujet en France et dans le reste de l'Europe (si jamais vous connaissez une étude qui démontre le contraire, n'hésitez pas à nous en faire part), le coût en est supporté par les Français de souche à travers les impôts et les charges sociales supplémentaires que l'immigration occasionne.
Vous dites aussi que les Français n'ont à subir aucune dégradation et privation de liberté du fait de l'immigration, mais là encore c'est tout ce qu'il y a de plus faux. Des millions de Français n'ont plus la liberté de se balader dans certains quartiers, du fait qu'ils y sont systématiquement agressés par les immigrés et leur descendance. De la même façon, un grand nombre d'entre eux qui vivent dans des quartiers à majorité étrangère ou d'origine étrangère sont privés de la liberté de se nourrir comme ils l'entendent, puisque les charcuteries traditionnelles y ont disparues. Quant aux dégradations, qu'elles concernent les individus ou les biens et infrastructures, je me demande dans quel monde vous vivez pour affirmer que l'immigration n'a entraîné aucune dégradation.
Et ça ce sont des faits.
Ah Georges...., pourtant je ne suis qu'une discriminée positive.
RépondreSupprimerExcusez-moi, tous les autres qui ne lisez pas les bons forums.
Mais, pardon, ici, chez Didier, c'est tout à fait bien, n'est-ce-pas.
Dorham : je n'ai pas grand-chose à ajouter aux savantes explications de Philippe Lemoine. Sauf tout de même ceci. Vous dites : « Sauf que coloniser, c'est confisquer le pouvoir, les ressources, les énergies... »
RépondreSupprimerCe n'est pas vrai. Coloniser, ce fut le plus souvent, mettre en valeur les ressources et découvrir les énergies. Si l'on prend le seul cas de l'Algérie, la Mitidja, en 1830, était un immense marais insalubre. Au prix de nombreuses morts (des morts français, des "petits blancs pauvres", pas des indigènes) et de travaux énormes, c'est le plus beau verger d'Afrique que les Algériens ont récupéré en 1962. De même qu'à Hassi Messaoud et Hassi R'Mel, ils ont hérité des installations d'exploitation pétrolière et gazière flambant neuves. Et je passe sur toutes les infrastructures, routières, hospitalières, etc. Cela ne justifie sans doute pas la colonisation, mais enfin ça permet de la voir sous un jour un peu plus conforme à la réalité des choses.
Quant à votre délire sur la privatisation de l'état... Enfin, bref...cela ne veut rien dire.
RépondreSupprimerCa ne veut rien dire effectivement parce que c'est mal formulé: ce ne sont plus des états qui colonisent mais des multinationales. Le néocolonialisme si vous préferez.
Dorham:
RépondreSupprimer« Sauf que coloniser, c'est confisquer le pouvoir, les ressources, les énergies... »
Didier et Philippe Lemoine viennent de très bien expliquer que c'est faux.
Et même si c'était vrai, ce n'est pas ce qui se passe en cette période, ici, chez nous?
Je vois du pouvoir confisqué, de la police et de la justice confisquées, des territoires confisqués, une ruine de nos services de santé et de nos services sociaux, des cantines "normalisées", des restaurants "hallalisés", de l'argent détourné par les associations complices de l'invasion-remplacement de population. Et on n'est pas conquis?
Pour le reste, je suis bien d'accord avec le commentaire de Jacques Etienne. Si cette lucidité ne se traduit pas dans les urnes, dans un premier temps et sachant que cela ne suffira pas, c'est même pas la peine d'écrire.
J'ajoute juste que toutes ces "confiscations" ne s'accompagnent de rien de positif, de constructif (sauf si vous voyez du positif dans des mosquées...). Que de la destruction et de la dénaturation.
RépondreSupprimerDorham s'exprime,
RépondreSupprimerIl dit.
Quelque chose.
Rien, en fait.
Mais ce n'est pas grave.
C'est Dorham.
Merci à vous, Carine, pour le petit mot sur mon blog. Je réponds ici, pardonnez-moi, car un problème technique m'empêche pour l'instant de faire quoi que ce soit là-bas.
RépondreSupprimerVous êtes en nombre, là.
RépondreSupprimerJe réponds à Georges tout d'abord.
Mon brave garçon, je sors de la messe dominicale, très apaisé. Vous repasserez donc...
Didier,
RépondreSupprimerVous avez raison. Je ne vais pas le nier. La colonisation a eu une influence sur le développement de certains pays.
Il y a aussi un versant plus obscur. On sait par exemple que dans nombre de régions, la colonisation (pour les besoins métropolitains) a favorisé le développement de cultures intensives dont les "locaux" n'avaient en aucun cas besoin. On peut citer la culture ahurissante du colza par exemple. Or, aujourd'hui que les colons sont partis, on ne peut plus rien cultiver d'autre sur ses terres. Le colza ne servant à rien, (vu que les règles commerciales sont tronquées quand on a une monnaie de merde) elles deviennent donc sans intérêt et in fine, incultivables.
Les colons servaient moins les intérêts locaux que les leurs. Ce qu'écrit Céline dans le Voyage... est très éclairant sur ce point.
Carine,
RépondreSupprimeret bien...non rien...
Je crois que Didier n'a rien contre le fait que le FN soit d'extrême droite. Il lui reproche essentiellement son antisémitisme primaire.
Philippe Lemoine,
RépondreSupprimerVous avez raison sur le début de votre commentaire. La plupart des colonisations n'ont pas commencé sous l'impulsion d'une volonté d'état, mais elles le sont très vite devenues. Soit par un état de l'intérieur, prenant le pas sur des régions incapables de se fédérer en nation, soit par un état de l'extérieur récupérant l'énergie déployée par ses ressortissants.
Ce qui caractérise la colonisation c'est qu'elle commence à peu près toujours par la mise en place d'un pouvoir supplantant les autres (même lorsqu'ils ne sont que régionaux ou circonscrits). Les colonisateurs français ont bien vite administrés les pays dans lesquels ils sont venus s'installer. Les immigrés, malgré le pouvoir de nuisance que vous leur prêtez ne détiennent pas nos administrations, nos institutions. S'ils ont un pouvoir (tel que vous leur prêtez), il s'agit d'un pouvoir de petites frappes, illégal et dit-on, "contre-républicain".
En d'autres termes, la menace (si elle était avérée) n'est pas la même.
"Par ailleurs, vous affirmez que l'immigration n'a pas entraîné la confiscation de quoi que ce soit pour les Français, mais c'est également faux. L'immigration ayant un impact économique négatif, comme le montrent toutes les études globales qui ont été réalisées sur le sujet en France et dans le reste de l'Europe (si jamais vous connaissez une étude qui démontre le contraire, n'hésitez pas à nous en faire part), le coût en est supporté par les Français de souche à travers les impôts et les charges sociales supplémentaires que l'immigration occasionne."
Vous conjecturez. Il y a au moins autant d'études qui prétendent le contraire et vous le savez très bien. Vous proférez donc un mensonge, la tête bien haute. Demandez simplement à un entrepreneur de travaux ce qu'il en penserait. Il n'aurait tout simplement plus du tout de main d'oeuvre. Et ce n'est pas parce que tous les immigrés disparaitraient de la surface de l'hexagone que les français de souche se décideraient du jour au lendemain à redevenir maçons. Ce n'est qu'un exemple mais il me semble assez révélateur.
"Vous dites aussi que les Français n'ont à subir aucune dégradation et privation de liberté du fait de l'immigration, mais là encore c'est tout ce qu'il y a de plus faux. Des millions de Français n'ont plus la liberté de se balader dans certains quartiers, du fait qu'ils y sont systématiquement agressés par les immigrés et leur descendance. De la même façon, un grand nombre d'entre eux qui vivent dans des quartiers à majorité étrangère ou d'origine étrangère sont privés de la liberté de se nourrir comme ils l'entendent, puisque les charcuteries traditionnelles y ont disparues. Quant aux dégradations, qu'elles concernent les individus ou les biens et infrastructures, je me demande dans quel monde vous vivez pour affirmer que l'immigration n'a entraîné aucune dégradation."
RépondreSupprimerLà, vous me faites rire. Je suis français, grâce au droit su sol certes, mais blanc, européen, si vous préférez, et je n'ai jamais eu de difficultés à me balader ou que ce soit. Je vais à Sarcelles sans problèmes. A La Courneuve sans problèmes. Nombre de membres de ma famille habitent encore dans des cités dont certaines sont difficiles (à Noisy-le-Grand notamment) et ils n'ont aucun problème pour boulotter du boeuf non-halal. Encore heureux.
Mais je ne vais pas aller jusqu'à nier ce que vous écrivez. Certains quartiers sont bel et bien des zones de non-droit, comme on dit au JT. J'ai comme vous connaissance des faits divers, dont certains dépassent l'entendement et ma conception de l'humanité.
Même si que vous écrivez est partiellement vrai, la liberté de circulation est et restera une chimère. Elle n'a quasiment jamais existé en France.
Il y a toujours eu des quartiers interdits. J'aurais bien aimé vous y voir, dans le 5ème arrondissement, deux siècles plus tôt. Ou loqueteux, dans les quartiers plus chics.
De la même façon, aujourd'hui, il est particulièrement difficile pour certaines populations pauvres ou immigrées de venir se baladerdans certaines communes. A St Maur par exemple dans le 94, à Levallois dans le 92, ou dans le 78, au Vésinet, essayez donc de vous "balader" après 20h30 si vous êtes un noir en compagnie d'un autre.
On se demande qui vit dans le monde des bisounours.
Dorham:
RépondreSupprimer"Il lui reproche essentiellement son antisémitisme primaire."
Moi aussi.
J'espère, je ne sais pas, mais j'espère que les choses vont changer.
Sinon, il y a la question des priorités.
Dorham et Carine : antisémitisme, oui, mais pas seulement. Le côté scrogneu-gneu-gneu passéiste du FN (admirateurs de Pétain, nostalgiques de l'Algérie française, etc.) est parfaitement stérile et ridicule. Il y a aussi cette pure démagogie qui consiste à dire que l'on est les seuls à défendre le peuple, les "petits" et, dans le même temps, à avancer un programme économique qui favoriserait avant tout les plus aisés (notamment l'abandon de l'impôt sur le revenu).
RépondreSupprimerJe propose que le Zimbabwe soit rebaptisé Rhodésie.
RépondreSupprimerEt le Bénin Dahomey.
RépondreSupprimerCela dit,
RépondreSupprimerSi vous le permettez, Didier, j'aimerais vous poser une question, car le débat en l'espèce est somme toute tronquée. Vous avez produit votre billet et bien entendu, s'opposeront ceux qui se retrouveront proches des idées (je ne vais pas dire d'extrême-droite même si je n'en pense pas moins) nationalistes et les autres (dont je fais à l'évidence partie).
Les uns trouveront que votre comparaison est fondée, les autres non. C'est le genre de débat qui sied mal aux blogs et qui se joue depuis des lustres.
Bon, vous n'êtes pas seulement dans le cynisme ou l'ironie (ce dont se contentent beaucoup de réactionnaires présents (davantage puérils que réactionaires finalement) - dans votre blogroll notamment).
En somme, vous identifiez le quoi ? (mettons, la déliquescence de notre Monde), le qui ? (les immigrés qui nous envahissent et les "locaux qui les tolèrent sous couvert d'idées bien pensantes), bien souvent, le comment ? De temps à autre le pourquoi ?, mais vous ne dites jamais quel est l'objectif de vos idées. Ce que vous voulez atteindre...
Mettons que le Père Noël décide de vous exaucer. Hop, les immigrés rentrent chez eux demain. Et après ? Que se passera-t-il ? Qu'espérez-vous qu'il en ressorte ?
C'est - il me semble plus intéressant que nos débats fumeux sur la colonisation, ses bienfait et méfaits (je m'inclue dans le lot). Je ne vous oblige pas à répondre, vous n'en avez peut-être pas le temps, pas l'envie mais cela m'intéresse. Comme je vous lis, depuis pas mal de temps, je me permets de vous poser la question. (j'outrepasse peut-être mes droits)...
"J'espère, je ne sais pas, mais j'espère que les choses vont changer."
RépondreSupprimerCela n'arrivera pas, vous rêvez : l'extrême-droite française est profondément, culturellement, ataviquement antisémite. L'antisémitisme est du reste mère de toutes ses autres tares...
Dorham, mon objectif, comme vous dites, est fort simple et tout modeste : j'aimerais que l'on puisse voir ce que l'on voit sans qu'on nous dise qu'on est en plein délire, et qu'on puisse le dire sans risquer le pilori, au moins virtuel mais de moins en moins apparemment.
RépondreSupprimerJe n'ai guère de réponses, et même pas du tout. Je souhaiterais juste, pour commencer, qu'on ait de nouveau le droit de (se) poser des questions, et de le faire à voix haute, de façon naturelle.
Pour ce qui est de l'antisémitisme, il me semble que, depuis une vingtaine d'années, il s'étale beaucoup plus impunément à l'extrême-gauche qu'à l'extrême-droite. ce qui n'excuse en rien celui de l'extrême-droite, lequel est sans doute plus "à la papa" et, partant, plus facilement repérable.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerPour le premier commentaire : heu, ce ne sont pas les immigrés qui vous empêchent de vous interroger. Donc, vous répondez un peu à coté... (quant à moi, je suis tout à fait disposé à ce que quiconque puisse s'interroger sur tout ce qu'il souhaite).
Votre deuxième commentaire ; rien à dire, c'est plus que vrai. Cela se fait de nos jours sous couvert de sympathie pro-palestinienne*, ce qui est, presque...encore plus dégueulasse (parce que d'une sournoiserie dégoulinante).
* Tactique en fait identique au FN si l'on se rappelle comment Le Pen se la jouait ami-ami avec Saddam Hussein...
Quelle hypocrisie !
RépondreSupprimerVous dites que vous vous posez des questions, mais vous faites un rapprochement entre viol et immigration, vous assimilez allègrement immigration et colonisation, tandis que certains de vos admirateurs assimilent immigration et génocide.
Bref, à un tel niveau de confusion, il me semble impossible et vain d'entamer quelque chose qui pourrait ressembler à une discussion raisonnée.
"si l'on se rappelle comment Le Pen se la jouait ami-ami avec Saddam Hussein..."
RépondreSupprimerMais tout le monde se la jouait ami-ami avec Saddam Hussein, tant qu'il a servi les intérêts des USA contre l'Iran.
Et regardez comme tout va mieux en Irak, maintenant que son gant de fer ne tient plus rien. Combien de morts/jour déjà? Et combien d'attentats?
Vous avez raison sur le début de votre commentaire. La plupart des colonisations n'ont pas commencé sous l'impulsion d'une volonté d'état, mais elles le sont très vite devenues. Soit par un état de l'intérieur, prenant le pas sur des régions incapables de se fédérer en nation, soit par un état de l'extérieur récupérant l'énergie déployée par ses ressortissants.
RépondreSupprimerCe qui caractérise la colonisation c'est qu'elle commence à peu près toujours par la mise en place d'un pouvoir supplantant les autres (même lorsqu'ils ne sont que régionaux ou circonscrits). Les colonisateurs français ont bien vite administrés les pays dans lesquels ils sont venus s'installer. Les immigrés, malgré le pouvoir de nuisance que vous leur prêtez ne détiennent pas nos administrations, nos institutions. S'ils ont un pouvoir (tel que vous leur prêtez), il s'agit d'un pouvoir de petites frappes, illégal et dit-on, "contre-républicain".
En d'autres termes, la menace (si elle était avérée) n'est pas la même. (Dorham)
Il y a de nombreux exemples d'entreprises coloniales qui ne correspondent pas au schéma que vous décrivez. En fait, si l'on accepte de remonter assez loin, la plupart des entreprises de colonisation, au sens premier du terme, ont consisté en des substitutions de population résultant de migrations. C'est ainsi, par exemple, que les Tokhariens ont été supplanté par les Turcs dans le bassin du Tarim, aujourd'hui la province chinoise du Xinjiang. Il y a d'ailleurs fort à parier que les Ouïgours connaîtront bientôt le même sort que les Thokariens qu'ils ont remplacé d'ici quelques années, mais il est vrai que dans ce cas les Chinois qui les remplaceront auront bénéficié du concours d'un État.
Plus récemment, au début du XXème siècle, les colons juifs en Palestine ont commencé par s'installer sans fonder un État. Ce n'est qu'après presque 50 ans qu'ils ont fini par en fonder un, une fois qu'ils eurent atteint la masse démographique critique et qu'ils furent suffisamment organisés. D'ailleurs, compte tenu du différentiel de natalité entre Juifs et Arabes au sein même de l'État d'Israël, il est fort probable qu'ils finiront pas être submergés et qu'ils perdront le pouvoir, à moins qu'ils ne parviennent à conclure rapidement un accord de paix qui inclue un transfert de la population arabe israélienne vers un État palestinien.
Les populations d'origine extra-européenne qui s'installent depuis quelques décennies en France et dans le reste de l'Europe de l'Ouest finiront tout naturellement par s'emparer des leviers du pouvoir, ils n'auront pas même besoin d'exercer une quelconque violence pour cela puisqu'ils seront majoritaires, ce qui ne veut pas dire qu'ils n'exerceront pas des violences après ou qu'ils n'en exercent pas déjà. Je sais que vous avez du mal avec les mathématiques, mais quand je dis qu'on est en train d'assister à une substitution démographique en Europe et notamment en France, ce n'est pas une opinion, c'est un fait tout ce qu'il y a de plus incontestable, il suffit de s'intéresser aux chiffres, mais je vois bien que vous faites des efforts héroïques pour ne pas voir la réalité.
Vous conjecturez. Il y a au moins autant d'études qui prétendent le contraire et vous le savez très bien. Vous proférez donc un mensonge, la tête bien haute. Demandez simplement à un entrepreneur de travaux ce qu'il en penserait. Il n'aurait tout simplement plus du tout de main d'oeuvre. Et ce n'est pas parce que tous les immigrés disparaitraient de la surface de l'hexagone que les français de souche se décideraient du jour au lendemain à redevenir maçons. Ce n'est qu'un exemple mais il me semble assez révélateur. (Dorham)
RépondreSupprimerSi m'aviez lu correctement, vous auriez remarqué que j'ai parlé d'études globales. Or, j'affirme en effet qu'il n'existe aucune étude démontrant que l'impact global de l'immigration sur l'économie française n'est pas négatif, alors que par contre il existe un grand nombre d'études qui démontrent le contraire. Si vous faites quelques recherches, vous n'aurez aucun mal à les trouver. Vous pouvez commencer par celles de Dupâquier, Gourévitch, ainsi que par le rapport sur Sénat sur cette question. Il existe plusieurs études du même genre dans le reste de l'Europe, qui parviennent aux mêmes conclusions. D'ailleurs, c'est tellement évident pour quiconque a quelques notions d'économie et un minimum de connaissances sur la situation économique et sociale de la France, ainsi que sur le niveau de qualification moyen des immigrés extra-européens, qu'il n'était pas vraiment besoin de réaliser des études pour savoir que l'impact était négatif, mais tout au plus pour savoir dans quelle mesure il était négatif. Les études auxquelles vous faites allusion, qui démontrent prétendument l'impact positif de l'immigration sur l'économie française, ne sont pas des études globales et leurs conclusions, quand elles sont étendues à l'impact global de l'immigration, reposent sur des paralogismes grossiers.
Par exemple, un auteur comme Noiriel, qui n'a pas la moindre compétence en économie, montre qu'une grande partie des autoroutes françaises ont été construites par des immigrés, à partir de quoi on veut nous faire croire qu'il est établi que l'immigration a un impact positif sur l'économie française. Malheureusement, cela ne démontre rien du tout, si ce n'est que la plupart des autoroutes françaises ont été construites par des immigrés. D'abord, cette conclusion repose sur une confusion, puisque l'immigration dont il s'agit est principalement une immigration de travail, qui n'est pas même que celle qu'on connaît depuis les années 1970, essentiellement familiale. D'autre part, si le rendement d'un kilomètre d'autoroute construit par un immigré est moins important que ce que coûte cet immigré (auquel il faut ajouter aujourd'hui sa famille) à la collectivité, alors quand bien même les immigrés auraient construit la totalité du réseau autoroutier français, ils n'en seraient pas moins à charge pour les Français. Pour démontrer que l'impact global de l'immigration sur l'économie française est positif, il faudrait démontrer que la productivité moyenne d'un immigré actif est supérieure au coût de son entretien, à lui et aux membres de sa famille qui sont inactifs, ou alors il faut démontrer que la présence des immigrés génère des externalités positives supérieures au coût de cette présence. Mais dans les études auxquelles vous faites allusion, on ne s'essaie jamais à cet exercice, sans doute parce que leurs auteurs, quand ils ne sont pas tout à fait abrutis, savent très bien que ce n'est pas le cas.
Bref, pour revenir sur ce que vous disiez, je ne conjecture absolument pas, pas davantage que je ne profère un mensonge, mais je parle de ce que je connais, ce qui fait en effet une différence de taille entre vous et moi.
Même si que vous écrivez est partiellement vrai, la liberté de circulation est et restera une chimère. Elle n'a quasiment jamais existé en France.
RépondreSupprimerIl y a toujours eu des quartiers interdits. J'aurais bien aimé vous y voir, dans le 5ème arrondissement, deux siècles plus tôt. Ou loqueteux, dans les quartiers plus chics.
De la même façon, aujourd'hui, il est particulièrement difficile pour certaines populations pauvres ou immigrées de venir se baladerdans certaines communes. A St Maur par exemple dans le 94, à Levallois dans le 92, ou dans le 78, au Vésinet, essayez donc de vous "balader" après 20h30 si vous êtes un noir en compagnie d'un autre. (Dorham)
Comme d'habitude, vous cherchez à nier le caractère inédit de la situation par des analogies bancales. La Cour des Miracles était certes un quartier fort peu fréquentable sous Louis XIV, mais ce n'était certes pas pour les même raisons qu'aujourd'hui. En particulier, quand on s'y faisait agresser, ce n'était pas à cause de la couleur de sa peau et sous les cris de "sale français". Par ailleurs, je remarque que vous êtes obligés de revenir deux siècles en arrière, mais dans les années 1950, n'importe qui pouvait circuler à peu près n'importe où. En tout cas, il n'y avait pas des quartiers entiers dans lesquels ni la police, ni aucune personne représentant de près ou de loin l'autorité de l'État, voire tout simplement la société française, ne pouvait mettre les pieds.
Quant à votre comparaison avec les difficultés rencontrés par les gens pauvres ou d'origine étrangère quand il se baladent dans certains quartiers, elle est parfaitement malhonnête, car les difficultés en question ne sont pas de même nature que celles auxquelles je faisais allusion. Il n'existe pas un seul endroit en France dans lequel quelqu'un sera physiquement agressé parce qu'il est Noir ou Arabe, tandis qu'il existe de nombreux quartiers dans lesquels un Blanc a peu de chances de pouvoir se balader sans être agressé ou intimidé. Si un Noir se balade après 20H30 à Neuilly-sur-Seine, il sera peut-être contrôlé par la police, mais en tout état de cause, il ne se fera pas taper sur la gueule. Sans compter qu'on pourrait aussi discuter de la raison pour laquelle ce sont surtout les Noirs et les Arabes qui sont contrôlés, mais enfin vous connaissez la chanson...
Dorham,
RépondreSupprimerJe m'aperçois que j'ai oublié de répondre à ce que vous dites au sujet des Français qui ne deviendraient pas maçons si les immigrés s'en allaient. Encore une fois, c'est parfaitement faux, bien sûr qu'ils deviendraient maçons. Il y a en gros deux possibilités. Ou bien vous faites en sorte que les gens qui n'ont pas de qualification ne puissent plus toucher d'aides sociales et d'indemnités de chômage à moins qu'ils n'acceptent le travail qu'on leur propose, auquel cas, comme il y a chaque année quelques 150000 Français qui sortent du système éducatif sans aucune qualification (encore qu'il y a sans doute là-dedans un nombre important de gens issus de l'immigration), vous avez autant de gens qui feront d'excellents travailleurs dans le secteur de la construction, car ils n'auront pas le choix. Ou bien, si vous ne durcissez pas les règles d'attribution des aides sociales et d'indemnités de chômage (surtout leur application en fait), alors s'il n'y a personne qui est prêt à faire ce travail aux salaires actuellement proposés, les patrons seront obligés de les augmenter jusqu'à ce que les Français acceptent d'occuper ces emplois, c'est ce qu'on appelle la loi de l'offre et de la demande. J'ai toujours trouvé très amusant de voir des gens soit-disant de gauche faire valoir les intérêts du patronat, qui bénéficie de la pression à la baisse sur les salaires induite par l'immigration, pour défendre la politique d'immigration...
Bref.
RépondreSupprimerCe que je voulais dire avec ma formule mal ficelée, c'est qu'il est révolu le temps où l'état allait planter son petit drapeau en Afrique au Maghreb ou en Indochine. Le colonialisme de grand-papa a vécu.
A cette époque il emmenait (l'état)dans ses bagages, outre l'armée, une flopée d'ingénieurs, (cf l'exemple de DG plus haut mais on pense aussi à tout le réseau ferré du Vietnam) d'architectes, de curés et d'enseignants, d'artisans etc...soit un gros morceau de société civile; apportait avec lui ses lois, ses règles et ses valeurs.
Le colonialisme d'aujourd'hui ne s'embarasse pas de tout celà et s'il flotte encore des drapeaux sur l'ancien empire, ce sont ceux des grandes compagnies qui n'ont pas vocation à faire oeuvre civilisatrice.
Volà le lieu commun, Dorham, que je voulais résumer.
Dorham : « ce ne sont pas les immigrés qui vous empêchent de vous interroger.” Pour le moment, non, en effet. Enfin, à condition que mes interrogations ne portent pas trop sur l'islam tout de même...
RépondreSupprimerEn fait, je pensais à ceux que j'ai baptisés les modernœuds, que Renaud Camus nomment les amis du désastre et qu'on pourrait tout aussi bien qualifier de collabos : ce sont eux qui me répugnent, pas les immigrés.
Philippe Lemoine : je vous ai lu avec attention, mais je ne me sens guère le courage de vous faire une réponse aussi nourrie que le sont vos commentaires. D'autant moins que je suis pour l'essentiel tout à fait d'accord avec vous.
Fredi Maque : il vaut mieux, je crois, parler de colonisation plutôt que de colonialisme, mot qui implique un système préalable, un plan concerté, etc., toutes choses qui n'ont jamais eu lieu.
Il faudrait aussi rappeler qu'à la grande époque des colonisations, celles-ci étaient souvent défendues par la gauche (mission civilisatrice des Lumières et des Droits de l'homme, pour le dire très vite) et combattues par la droite (pourquoi perdre du temps, de l'énergie et de l'agent pour ces sauvages, pour le dire encore plus vite). Il est vrai que la droite a rapidement tourné casaque lorsqu'elle a compris quels profits on pouvait tirer de l'aventure.
Il me semble qu'à la limite, que l'on choisisse d'appeler ce qui se passe actuellement colonisation ou pas, ce n'est pas le plus important. La question qui importe vraiment est la suivante : assiste-t-on, oui ou non, à un phénomène de substitution démographique en Europe de l'Ouest et notamment en France ? La réponse à cette question est indiscutablement positive. Quiconque prétend le contraire est un menteur, un ignorant ou un lâche, éventuellement un peu de tout cela.
RépondreSupprimerEt bien moi, je fais un pari:Tzatza, c'est Henri l'Héritier.
RépondreSupprimerLa dernière fois que j'ai fait ce genre de pari, c'était pour dire que Robin des bois, le troll Number one de la toile était ce fameux Henri, et j'ai gagné.
« Mon brave garçon, je sors de la messe dominicale, très apaisé. Vous repasserez donc... »
RépondreSupprimerJésuite et petit-bourgeois apaisé, mais c'est parfait, mon gros. Décidément, je n'appartiendrai jamais à cette race de cathos à figure pâle et déconfite. "Messe dominicale", rien que ces deux mots prononcés ensemble, aujourd'hui, comme si de rien n'était, sont à vomir. M'étonne pas que vous ayez si mauvais goût jusque dans le jazz.
Quand Georges aura fini de dégobiller, qu'il sache que je tiens à sa disposition un mouchoir en dentelle de Calais.
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