Certains n'ont peut-être pas suivi, ou bien se sont empressés d'oublier – donc, rappel : le digne hebdomadaire qui me permet de survivre a déménagé, passant du petit immeuble nommé Oméga, et sis rue Thierry-Le Luron, au vaisseau amiral du groupe Lagardère, appelé Europa et campant à l'embouchure de la rue Anatole-France, ce qui est déjà un progrès (je parle des rues). Le déplacement est d'environ quatre-vingts mètres, au jugé.
Seulement, il y a des dégâts collatéraux, comme j'ai pu m'en rendre compte hier en allant prendre ma place de lecteur méridien dans les canapés de cet immeuble-ci. Rien à dire sur les sièges eux-mêmes, qui sont confortables et présentent en outre l'avantage d'être situés en léger retrait par rapport au flot des bipèdes. Malheureusement, l'immeuble Europa est doté d'une sorte de hall “cathédrale” qui, s'il a été conçu comme caisse de résonance, est une magnifique réussite. Il ne faut donc plus songer à pouvoir accompagner mes lectures de telle ou telle musique iPodienne : hier, même Bruckner et Mahler ont jeté l'éponge – laquelle ne leur servait de toute façon à rien. Ma lecture s'en est trouvée gravement perturbée, et d'autant plus que fourmillaient dans ce nouveau biotope de nombreuses femelles inconnues de moi ; lesquelles, forcément, s'en trouvaient dotées d'un pouvoir de distraction presque irrésistible.
Il va donc, je le crains, falloir renoncer à l'environnement sonore de cette heure de lecture – dont je n'imagine pas comment me passer. Mais, alors, vont parvenir à mes oreilles toutes les conversations des gens qui passeront à proximité de mon salon d'exposition, ce qui n'est guère envisageable sans risque d'attaque nerveuse à plus ou moins brève échéance. Que faire ? Quelle solution ?
En réalité, il n'y en a qu'une, idéale mais posant toute une série de problèmes, annexes certes mais irritants : la retraite anticipée.
Seulement, il y a des dégâts collatéraux, comme j'ai pu m'en rendre compte hier en allant prendre ma place de lecteur méridien dans les canapés de cet immeuble-ci. Rien à dire sur les sièges eux-mêmes, qui sont confortables et présentent en outre l'avantage d'être situés en léger retrait par rapport au flot des bipèdes. Malheureusement, l'immeuble Europa est doté d'une sorte de hall “cathédrale” qui, s'il a été conçu comme caisse de résonance, est une magnifique réussite. Il ne faut donc plus songer à pouvoir accompagner mes lectures de telle ou telle musique iPodienne : hier, même Bruckner et Mahler ont jeté l'éponge – laquelle ne leur servait de toute façon à rien. Ma lecture s'en est trouvée gravement perturbée, et d'autant plus que fourmillaient dans ce nouveau biotope de nombreuses femelles inconnues de moi ; lesquelles, forcément, s'en trouvaient dotées d'un pouvoir de distraction presque irrésistible.
Il va donc, je le crains, falloir renoncer à l'environnement sonore de cette heure de lecture – dont je n'imagine pas comment me passer. Mais, alors, vont parvenir à mes oreilles toutes les conversations des gens qui passeront à proximité de mon salon d'exposition, ce qui n'est guère envisageable sans risque d'attaque nerveuse à plus ou moins brève échéance. Que faire ? Quelle solution ?
En réalité, il n'y en a qu'une, idéale mais posant toute une série de problèmes, annexes certes mais irritants : la retraite anticipée.
Oh oui, la retraite ! Bonne idée : )
RépondreSupprimerOui, bon, sauf que, à cause de ces connards sans-couille de gauchistes qui n'ont même pas été foutus de faire reculer la dictature nazie qui nous fait office de gouvernement, elle est déjà repoussée de deux ans, ma retraite !
RépondreSupprimerou des bouchons aux oreilles, comme ça on vous prendra pour un vieux dur de la feuille, et hop ! retraite anticipée.
RépondreSupprimerRue Anatole France, autrefois, j'allais acheter du pain d'épices vendu à la coupe pour ma grand-mère.
Venir au boulot avec 5 plaques de BA-13 et vous construire un abri.
RépondreSupprimerMère Castor : vous surprendrai-je en vous disant que la boutique n'existe plus ?
RépondreSupprimerDorham : je trouverais plus simple de rester chez moi...
Forcément, si vous êtes ennemi du moindre effort aussi...
RépondreSupprimer"elle est déjà repoussée de deux ans, ma retraite !"
RépondreSupprimerAh bin ça! Fallait venir manifester!
Ca aurait sûrement changé le rapport de forces! Vous avez loupé le coche...
La solution ? Admettre que c'est le crépitement des talons-aiguilles qui vous perturbe et vous procurer la bande-son du film d'Almodovar, ou alors passer à Wagner et vous préparer à envahir la Pologne (Woody Allen).
RépondreSupprimerJ'avoue que dans le flot d'occupations quotidiennes, une heure de lecture m'apparaît comme la possibilité d'une île extrêmement difficile à atteindre. Du coup j'arrive à lire n'importe où, même dans le vacarme d'un train ou dans un halle de gare...Mais je n'écoute pas de musique alors parce que je n'arrive pas à faire les deux ensemble.
RépondreSupprimerquel genre de rubrique tenez vous à France Dimanche?
RépondreSupprimerJe te prête ma musique si tu veux.
RépondreSupprimerQue Catherine réfléchisse bien !
RépondreSupprimerCatherine,
RépondreSupprimerZ'avez raison ! Le vieux a passé son temps à taper sur les manifestants et maintenant il fait la gueule.
Mais comment donc pouvez vous écouter de la musique en lisant ?
RépondreSupprimerNefisa : non, ça ira, merci, t'es gentille...
RépondreSupprimerFranssoit : c'est la musique ou les bruits alentours, et surtout les bribes de conversations. Mais je reconnais que ce n'est pas idéal. Le tout est de bien choisir le livre (pas trop ardu, pas trop littéraire non plus...) et de bien choisir aussi la musique.
Nicolas:
RépondreSupprimerC'est pas Catherine qui lui a fait cette remarque sur la retraite et les manifestations, c'est moi ^^.
Mais bon, je ne lance pas de polémique, hein!
Oui, mais comme s'était une remarque intelligente, mon subconscient n'a pas voulu admettre que c'était vous.
RépondreSupprimerCarine & Nicolas : vous n'allez pas me rallumer une nouvelle blogowar, si ? On a déjà eu assez de mal comme ça pour arriver à endormir enfin les jazzeux : essayez de ne pas me les réveiller...
RépondreSupprimerDidier
RépondreSupprimerNon, ne craignez rien. Je méprise la remarque-à-la-con de votre ami Nicolas.
Carine et Nicolas : roulez-vous une pelle, et qu'on en parle plus !
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